L'indépendance belge

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10 september 1917
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s.n. 1917, 10 September. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/tt4fn12117/
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Jfgème a»»*®' No 213 L' INDEPENDANCE IROYAUME-UIMI ; ONE PENNY BELGE CONTINENT s 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) "• FBiSclADEAJABKo^I ■ niNB STB-, HIGB HOLBOEN. VÎ.C.l. (311-57 et ■TELEPHONE : HOLBORN 1773-4 TELEPH.s { 2 3 8-75. LUNDI 10 SEPTEMBRE 1917. En vente à Londres à 3 h. le samedi 8 sept. " ( 3 MOIS, 8 SHILLINGS. "I „ ABONNEMENTS : -1 fj MOIS, 17 SHILLINGS. [-CONSERVATION PAR LE PROGRES. Il AN. 32 SHILLINGS. J LA SITUATION Les nouvelles de Russie sont meilleures 1 hjoui'd liui. [Tout d'abord la situation militaire ap-Lraît beaucoup moins dangereuse. • La < traite de la douzième armée est moins t Mcipitée et Pétrograd ne mentionne ue des engagements d'arrière-garde i ans le secteur de Sgevold, c'est-à-dire ) alis le centre de la zone des opérations ; ctuelles. Ce sont des détachements . 'avant-garde de la cavalerie allemande : L s'efîorcent, apparemment, de mainte- i ;r ]e contact avec l'adversaire et [est dans ce secteur que le recul de nos 1 illiés est le plus prononcé : une soisan- f line de kilomètres (de Riga). [Dansles autres secteurs, les Allemands < Lt'déjà perdu contact avec les Russes, < >t pour autant qu'on peut en juger j ['après les informations dont nous disions, il semble y avoir flottement dans j 8 haut commandement allemand au sujet- ; le la tactique à suivre. i La poursuite des Russes, qui ont du barnp devant eus, présente, au point de : Le de l'adversaire, des inconvénients < joiitiques et militaires dont nous avons 1 léja esquissé la gravité et qui à notre Ijj, rendent improbable une campagne »: le grande envergure en Russie. L'offen- : ire de Riga u-i ~rjL '' .J— Z " ' prouve une fois, de plus que les Aile jiands sont de mauvais psychologues. » 1 __ >s Alliés; ils ont préféré icus t le service de démontrer à iîos alliés, grisés de liberté, que l'application des beaux principes démocratiques était impossible tant qu'il reste une puissance belliqueuse dans le centre i 3e l'Europe. } Ce que le soldat russe et le moujik russe n'aurait jamais compris sous forme de verbe, écrit ou parlé, il le compren- • pra, il le comprend déjà, traduit par des faits. Le pays envahi, la capitale mena-fée, voilà, des faits patents dont la compréhension est à la portée des plus médiocres intelligences, et aujourd'hui, , tous les Rus-!es ont compris qu'avant toutes choses la patrie doit être sauvée si l'on veut que [a liberté vive. I Le gouvernement russe peut enfin, sans risquer "de déclancher un mouve-Bnent populaire dangereux, appliquer les ■mesures dont il a reconnu depuis longtemps la nécessité, et dont la plus ur-■gt'ite était le rétablissement de la peine ■je mort pour les actes de trahison, de (jésertion, de lâcheté ou d'insubordination dans l'armée, tant sur le front qu'à l'arrière. Le comité spécial qui avait été nommé en vue de suggérer les mesures à prendre, s'est rangé du côté du général Kor-niloS, lequel avait réclamé, on s'en souvient, le rétablissement de la peine capitale comme moyen indispensable pour pendre à l'armée son efficacité. Maintenant qu'il a obtenu satisfaction, on peut ''attendre à une réorganisation rapide pont,les résultats se feront bientôt sentir. Certes il faut s'attendre à voir les éléments anarchistes et germanophiles s'efforcer de créer des embarras nouveaux aux autorités, mais le rétablissement de la peine de mort, applicable également j. civils, permettra au moins aux éléments d'ordre, représentés par le gouvernement, de se défendre. Des télégram-j pies de source neutre parlent de nombreuses arrestations qui auraient eu lieu] a Pétrograd en relation avec le mouve-l Nient contre-révolutionnaire, et la situa-! tjon dans la capitale et à Moscou est con-j 1 sidérée si sérieuse que l'entrée des deux' ; •illes a été interdite à tous ceux qui ne 1 ont pas des habitants réguliers. A Bakou également la situation serait issez sérieuse et l'extraction du naphte erait complètement arrêtée. L'agitation à Pétrograd est due surtout, semble-t-il, à la demande du géné-•al Korniloff de procède^ immédiatement i la dissolution des comités des soldats. Sfous saurons dans quelques"1 jours quelle mportance il convient d'attacher à ces livers mouvements et incidents. Pour en revenir aux opérations mili-:aires, signalons que les Allemands di-;ent qu'au cours de leur retraite les Russes ont mis le feu -à tous les villages ivacués, et qu'à Dunabourg les Russes mt abandonné 40 canons, dont 22 de *ros calibre. Nous possédons enfin quelques renseignements sur les forces navales dont la présence était signalée dans le Golfe de Riga. Les navires de guerre russes ont léfendu Riga jusqu'à la dernière minute et ont convoyé les derniers navires jui quittèrent le port avant l'arrivée les troupes allemandes. Quant aux îavires ennemis, les seules unités- qui ont 'ait leur apparition jusqu'à présent sont des sous-marins, et ceux-ci, pour la seconde fois, oht bombardé les villes du littoral qui furent également attaquées par; deâ Zeppelins. Quant aux navires de qu'erre ennemis, aucun, comme le dit un communiqué de Pétrograd, "n'a été vu dans le golfe, où nos forces navales montent la garde, prêtes à engager l'ennemi."En résumé, la situation générale en Russie est bonne, et M. Lloyd George, parlent hier à Birkenhead, a dit à tes compatriotes qu'ils peuvent attendre avec confiance la régénération de la Russie, qui jouera encore un grand rôle dans la guerre. Passant en revue les événements sur les différents fronts, le Premier Ministre i ajouté que les succès italiens et alliés en Occident'sont la réponse aux succès allemands en Orient, que la campagne des sous-marins n'aura jamais raison de la Grande-Bretagne, qui fera plus que maintenir sa suprématie "navale; Les nouvelles des différents fronts ne signalent que des opérations locales. Nos alliés italiens maintiennent leur pression au nord-est de Gorizia, où l'ennemi résiste avec une grande ténacité. Les Italiens ont néanmoins fait 201 prisonniers nouveaux. En Macédoine, l'artillerie alliée est très active sur les bords du Vardar. Deux attaques ennemies ont eu lieu entre les Lacs Presba et Ochrida, l'ennemi réussissant à prendre pied dans une de nos tranchées. Dans la région de Lens, les troupes britanniques ont légèrement avancé (Avion et Leauvette), mais au nord-est d'Ypres, dans le secteur de Frezenberg, les Allemands ont réussi à refouler les détachements avancés de nos alliés. • Berlin mentionne un violent duel d'artillerie entre le Bois d'Houthulst et Hol-lebeke et une attaque britannique sur un front cle quatre kilomètres au nord de la ligne de chemin de fer Ypres-Roulers, laquelle, quoiqu'exécutée avec trois divisions (prétendument) aurait été repoussée ! Le'-maréchal sir D. Haig ne mentionne rien de ce genre, et il convient de n'accepter la version allemande que sous les réserves d,'usage. Les aviateurs dans les deux camps ont été très actifs, les Allemands s'appli-:juant toujours à bombarder les hôpitaux, tandis que les nôtres "arrosent" copieusement des points militaires à l'arrière des lignes ennemies. Signalons, en fait de nouvelles politiques, la démission du cabinet Ribot, présentée hier au Président Poinearé. mUTI0M8JEMEtt)tE8 LES CRIMES ALLEMANDS le bombardement des hôpitaux Pour des raisons qui restent inexpl jNes, les Allemands poursuivent d'un açon délibérée, le bombardement de opifaux et des stations sanitaires. Cetl ■ velle politique, malgré tous 1< Clla;e3_ commis jusqu'à présent par n< -r*nemis, est un suiet d'étonnemeni, ( officiers et soldats au front se demandent : Ces bombardement répondent-ils à quelque subtile plan allemand, ou est-ce simplement l'horreur poûssé-à l'extrême pour le seul plaisir de faire le i- mal. Que cette méthode soit employée e "volontairement" il ne j5eut y avoir au-s cun doute. Un aviateur ennemi abattu e près Verdun portait sur fiii une photo-s graphie montrant nettement une .Croix-is Rouge sur des bâtiments sanitaires qu'il >'t venait d'attaquer1. Une autre fois, un lôpital fut mis en feu, bien que la Croix-Rouge qui devait le protéger, avait été me clairement par le pilote allemand, qui continua néamoins son oeuvre meurtrière. . Ci la liste des crimes de ce genre exécutés récemment par les Allemands : Le 27 juillet, un hôpital français près de Vaux est bombardé. Deux médecins, an pharmacien et une nurse sont tués. Les 16 et 17 août des stations sanitaires britanniques sont attaquées. Deux blesséte allemands et neuf autres sont de nouveau blessés. Trois méaecins et trois nurses sont blessés. Le 20 août troia,hôpitaux près de Verdun sont bombardés et le personnel attaqué à coups de mitrailleuses au moment où il tente d'éteindre les incendies. Victimes : 22 tués et 53 blessés. Le 21 août des blesj sés britanniques sont bombardés dans une station sanitaire. Le 4 septembre les hôpitaux des bases britannique et américaine sont bombardés. Un médecin américain est tué, 20 personnes sont blessées, dont 8 Américains et 10 patients. Les aviateurs ennemis tuent également 37 prisonniers allemands et en blessent 43 autres. Le même jour les hôpitaux de Vadelaincourt et d'autres endroits près de Verdun sont bombardés toutes les vingt minutes pendant quatre heures et 9 tués et 26 blessés s'ajoutent au nombre des victimes de la barbarie teutonne. Raids français Le communiqué de Paris d'hier après-midi signale que trois aéroplanes allemands ont été abattus au cours de combats aériens. Douze autres appareils ennemis ont été forcés d'atterrir en mauvais état. Dans la nuit de vendredi nos escadrilles ont jeté plus d'une tonne de bombes sur la gare de Thionville et près d'une tonne et den;; d'tsplosifs sur la gare de Woippy. Georges Carpetvtier en Amérique On annonce que le sergent - pilote Georges Carpentier. le fameux champion de boxe, est sur le point de se rendre aux Etats-Unis, où il est envoyé par le gouvernement français en qualité d'instructeur. Carpejïtier sera attache au camp d'aviation de Dayton, dans l'Ohio. Bien que Carpentier ait déclaré qu'il ne prendrait part à aucun m'atch de boxe, on croit qu'il consentira à participer à une démonstration organisée au profit de la Croix-Rouge. Or dit également que l'aviateur Navarre, un des meilleurs aviateurs français, se rendra lui aussi, en Amérique, en qualité de pilote instructeur. UNE CRISE MINISTERIELLE EN FRANCE Démission du Cabinet Ribot Au cours d'une réunion du cabinel qui s'est tenue hier à Paris, tous les ministres ont décidé unanimement de donner leur démission. M. Poinearé a demandé à M. Ribot de différer sa démission et celle de son cabinet jusqu'au moment où les présidents du Sénat et ch la Chambre des Députés seront rentrés à Paris. Suivant la Constitution, le président de la République do:* en effet consulte] les présidents des deu^ Chambres chaque fois qu'une crise ' ministérielle s< produit. M. Dubost, président du Sénat, est dans l'Isère, et M. Deschanel: président de la Chambre des Députés, est à Dinard. Ils rentreront vraisemblablement aujourd'hui à Paris. La Confédération Générale du Tra vail a publié un manifeste au sujet eh la crise pendante, déclarant que l'agitation réactionnaire s'efforce de trouble) le pays. Le manifeste dit qu'un effori sérieux est 'fait pour donner une orien tation réactionnaire au gouvernemei*' et au parlement. Le manifeste conclut ei déclarant que cette politique conduirai' à une paix ariti-démoci&tfqùe et met le) classes laborieuses en garde contre elle Le langage menaçant de ce document « soulevé la curiosité générale. LA PS1X SLLESMBE ET U BElSfîliiE Le "Reichspost." organe des c-atftoli ques romains d'Autriche, publie en pre mière page un article intitulé "La Bel gique et la Paix," qu'41 a reçu de Ber- d' lin. Cet article n'est manifestement pas pi de son correspondant ordinaire de Ber- n< lii), mais reflète probablement les vues du d' puissant parti du Centre. L'auteur de di l'article fait observer''1 que i'a visite du v< chancelier allemand en Belgique a de D nouveau attiré l'attention générale sur l'importance politique du problème belge et suppose connus des lecteurs les chan- ^ gements subis par l'opinion publique en ^ Allemagne pendant les derniers mois, changements qui, dit-il, ont trouvé ex-pression dans la résolution de paix passé par la majorité du Reichstag. Il dit ^ qu'à la suite de la question posée par M. Asquith à la Chambre des Communes sur al le point de savoir si l'Allemagne était ,n prête non seulement à évacuer et à res-taurer la Belgique, mais encore à lui accorder une indépendance absolue, les journaux allemands les plus importants P' ont écrit récemment au sujet de la Belgi-que d'une manière très conciliante. Et il 3,1 en conclut qu'un arrangement est possible avec l'Angleterre au sujet de la Belgique. c< Seulement la phrase suivante prouve im-médiatement que l'auteur de l'article n'a <11 en rien changé sa mentalité, car il écrit c£ ceci :"La problème belge semble n'exister m qu'en ce seiis que l'Allemagne veut des garanties lui assurant que la Belgique n ne sera plus jamais un territoire que nos C 1 ennemis d'aujourd'hui auront la liberté ai d employer pour marcher contre, nous ni m plus jamais leur instrument volontaire, le Après l'expérience de 1914 (sic !) l'Em- n pire allemand ne peut certainement être g; blâmé pour demander ces garanties, qui F sont d'ordre militaire, économique et ei politique." Parmi ces garanties l'auteur cite l'in- sl terdiction pour la Belgique de conclure j, avec ses Alliés actuels des traités ■ de p, commerce nuisibles aux intérêts aile- u] mands, et l'autonomie des Flamands et p des Wallons, autrement dit la sépara- tion administrative du pays. • • , • c' Le journal catholique hollandais gi "Tyd," qui a souvent reçu d'Allemagne B des nouvelles que le Parti catholique aile- di ! mand désirait voir répandre, publie, une le note de laquelle il résulte que le comité d< du Conseil Fédéral du Reichstag, chargé ri de préparer la réponse à la note du di Pape, s'inspirera des idées exposées ci-1 dessus. A noter que, d'après le "Tyd," il d' ne serait pas laissé à la Belgique qu'une cî armée suffisante pour la défense de l'or- ^ dre intérieur et proportionnelle au dés- 111 armement progressif auquel se ctécide- ® raient les grandes Puissances. L'AFFAIRE DUVAL-ALMEREYDA « • cl Une nouvelle arrestation Le rapporteur dïi 3e conseil de guerre C1 a fait appréhender le second administra-' teur du "Bonnet Rouge," M. Marion, c]( directeur du "Courrier Vinicole," dont les bureaux sont installés, 17, rue Le- 0j pelletier. p M. Marion pressentait, paraît-il, dès cc le dimanche, la mésaventure qui lui sur-: vint. Hier à une heure du mâtin, il était à son journal. C<est là qu'à dix hèures M. Darru, commissaire aux délégations f£ judiciaires, vint le chercher en automo- j, ' bile. Il perquisitionna au "Courrier j, Vinicole," puis il se rendit ensuite au ' domicile personnel de Marion, à Saint-Maurice, pour y pratiquer la même opé- n] ' ration. e] M. Faralicq ne resta pas inactif, il <3, reçut dans le courant de l'après-midi la mission de visiter, 3, place de la Nation, ]e l'appartement qu'occupe à 'cet endroit c] la maîtresse de Mar-ion, Mme Léon B..., dite Vauthier. s( Comme son co-administrateur Duval, le directeur du "Courrier Vinicole" est c] inculpé d'intelligence avec l'ennemi. Il q aura à s'expliquer sur divers points, c. mais plus particulièrement sur les vo- ^ yages qu'il fit en 1915 à Saint-Sébastien, g( en compagnie d'Almereyda et, en 1916, j£ en Amérique. Chez Joucîa & Joucla, domicilié à Trie], puis à Paris, cl rue Saulnier, avait encore en dépôt un n: certain no.mbre d'objets dans un garde- v< meuble de la rue Papillon. Dans une n malle on découvrit, entre autres objets, v trois engins explosifs, constitués semble- - t-il de fortes cartouches chargées de n - dynamite. • ^ |„ Joucla, à part son interrogatoire- identité, n:a point encore été entendu ir le capitaine Bouchardon. Son tour ; tardera pas à venir, ainsi que celui autres personnages que le rapporteur i 3e conseil de guerre se propose d'en->yer rejoindre à la Santé, Marion, uval et son secrétaire. Le cas de Bolo Depuis quelques mois, on parlait à ots couverts, dans certains milieux in-rmés, d'une certaine affaire Bolo, ap-:lée à faire scandale. U y a quelques jours, dans la "Vie-ire," Gustave Hervé a accroché le gre-t, et la censure n'a point tailladé son •ticle; ce dont nous la félicitons, car ce est nullement le moment de mettre la mière sous le boisseau. D'abord, Hervé présente l'homme: Bolo débuta dans la vie comme coiffeur >ur dames; par la suite il devint agent ' affaires, puis boursier. Peu de temps rant la mobilisation, il fut fait pacha. Dans les premiers mois de la guerre, ■n t i nue Hervé-, notre pacha, dont la si-lation financière était, au dire des ban-liers qui la connaissaient, des plus pré-.ires, trouve moyen de mettre plusieurs illions... parfaitement plusieurs mil-ons, dans un de nos plus grands jour-iux parisiens, le "Journal," dont lia.rles Humbert venait de se rendre cquéreur. Je me hâte de dire qu'à ce oment-là, personne, pas plus Char-s Humbert que les autres, ne soupçon-lit l'importance qu'allait prendre l'or-misation de la propagande pacifiste en ranoa, laquelle était- encore à l'état nbryonnaire. Hervé ajoute que la ligne politique livie par le journal démontra l'échec ; la tentative de Bolo, dont il reste ce-endant deux traces. La première est i éloge de Hearst, le propriétaire de la -cesse germanophile aux Etats-Unis, issé en première page du journal. La seconde est plus suspecte encore : est de la succursale parisienne de la ■ande banque américaine Morgan que olo pacha, quoique décavé à la veille c la guerre, retira des millions : or, s fonds avaient été versés au compte c Bolo, à la bancjue Morgan, en Amé-> que, par une banque tout ce qu'il y a î plus bochophile. Nous savons où sont allés les fonds es chèques Morgan ; mais où sont allés ïux des tr.ois chèques de chacun S5,000 mark tirés dans le premier tri^ estre 1915 par la Dresner Bank de erlin, sur des banques 'de Suisse et Italie et encaissés par Bolo? C'est ce dernier .point que, depuis le ois de janvier, époque à laquelle il fut tisi du dossier, M. le capitaine Bou-iardon cherche à éclaircir. Plusieurs perquisitions ont été opé-:es aux divers domiciles de Bolo, in-ilpé d' "intelligence avec l'ennemi," roique en liberté, mais elles n'ont Dnné a,ucun résultat. Le hasard a voulu que le jour même i le nom de Bolo était jeté-au public ir un journal, celui-ci fût justement mvoqué par ]e rapporteur chargé d'in-ruire contre lui. Bolo pacha, est élégant, mais d'une égance qui choque; c'est le type partit du rastaquouère. Les doigts chargés c bagues, son teint, ses yeux vifs, ne cmentent point son origine. Il arriva au cabinet de M. • Bouchar-)ii vei;s trois heures et demie, visible-ent énervé, il allait et venait de long i large, les mains croisées derrière le 3s, agitant nerveusement les doigts. Des journalistes se trouvaient là, qui reconnurent; ils s'avancèrent-, lui réamant une interview. Bolo s'arrêta, s regarda surpris, puis déclara sans lurciller : "Vous faites erreur, je ne lis pas Bolo." Et il reprit dans l'anti-lambre sa marche de fauve en cage. A îatre heures, il était introduit dans le ibinet de M. Bouchardon, qu'il quit-lit à cinq heures et demi, prenant pour iftir un autre ohemin que celui par qeul il était venu. Comme dans les autres affaires d'in-illigence avec l'ennemi, M. Bouchar-on se montre fort discret avec les infor-ateurs judiciaires. Nous avons pu sa-jir cependant que si tout marche com-le sur des roulettes dans l'Affaire Du-al, il n'en est pas de même en ce qui cncerne Bolo. L'enquête dans les pays eutres et alliés complique singulière-lent la tâche du magistrat instructeur. -"L'Humanité."

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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