L'indépendance belge

1250 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 20 Juni. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 16 september 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/bv79s1mm99/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

89e année No 144 L'INDÉPENDANCE BELGE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO | CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS : ÏCJDOR HOUSE. TUDOR ST.. E.C. 4 U. PLACE DE LA BOURSE TÉLÉPHONE: CITY 3960 TEL.: 311-57 et 238-75 JEUDI 20 JUIN 1918 En vente à Londres à 3 h. le mercredi 19 juin fi MOIS. 9 SHILLINGS ABONNEMENTS - 6 MOIS. 37 SHILLINGS ( 1 AN, 32 SHILLINGS LA SITUATION Mercredi midi. Malgré les énormes sacrifices consentis par le haut commandement autrichien, l'offensive ennemie sur le front méridional reste stationnaire. A un moment, cependant, les Austro-Hongrois, grâce à l'emploi d'un nombre considérable de divisions, parvinrent à progresser sérieusement en deux points d'une réelle valeur stratégique. Ils atteignirent, en effet, la deuxième ligne des défenses italiennes sur. la Piave, entre Zenson et Capo Sile et la mer, ayant avancé ainsi d'environ quatre kilomètres et demi. Quatorze ponts auraient été jetés sur le fleuve, entre le Montello et l'Adriatique, mais ceux-ci restèrent constamment sous le feu des batteries'italiennes et furent toujours survolés par les aviateurs alliés, qui firent des carnages effroyables dans les groupes qui tentaient de les traverser. Le massif du Montello, qui constitue un bastion très important des défenses italiennes vers la plaine, fut lui aussi l'objet des efforts les plus déteritiWiés de l'ennemi. Après des combats sanglants, les Autrichiens étaient parvenus à occuper les deux tiers de cette précieuse position. Toutefois, le dernier communiqué de Rome nous signale que l'ennemi n'a pas réussi à exploiter ces succès initiaux. Ce bulletin constate d'une façon générale que si la violence de la bataille a diminué sur le fr.ont des montagnes, elle s'est sensiblement accrue le long de la Piave. Dans la journée de lundi la 3e armée italienne, qui défend l'aile droite alliée, en avant de Venise, a soutenu, avec sa valeur habituelle, le puissant effort de l'ennemi. En face de Maserada et de Candelu des tentatives répétées par l'adversaire pour établir de nouveaux points d'appui sur la rive droite du fleuve, restèrent vaines, les assaillants subissant des pertes sanglantes.Plus k l'est, de Fossalta à Capo Sile, la Iqtte a fait rage sans répit. De formidables attaques ennemies_ alternèrent avec les contre-attaques italiennes ; des avances vigoureuses furent écrasées par la résistance de nos alliés ou arrêtées par leur contre-offensive, et la bataille ne fut suspendue que fort lard dans la nuit, moment où l'ennemi n'avait pas réussi à augmenter ses gains, acquis par quatre jours de luttes opiniâtres, et 1,550 prisonniers nouveaux restaient aux mains des Italiens. Sur 1^ crête septentrionale du Montello nos alliés ont consolidé leurs'posr-tions sur le fleuve, jusqu'à Casa Serena. Lundi après-midi, l'ennemi a lancé deux attaques du saillant nord-est du mont. La première fut arrêtée à l'est de la ligne, au nord-est de Giavera; la seconde fut contenue immédiatement au sud de la voie ferrée de San Mauro à San Afidrea. Dans la région du Mont Grappa les troupes italiennes ont repoussé des attaques partielles et exécuté des coups-,de-main, faisant dans ces diverses actions une centaine de prisonniers. A l'extrémité de la vallée de la B t'en ta it à l'est de la vallée de la Prenzc la, des assauts ennemis ont été rapidement arrêtés. Sur le bord oriental du plateau d'Asiago les troupes italiennes ont arraché à l'ennemi Razea Pizzo et les hauteurs au sud-est de Sasso, faisant plus de 30CK prisonniers, pendant que des détachements franco-italiens lançaient une attaque déterminée sur l'éperon du Costalunga, avançant sensiblement leur ligne, tout en faisant plusieurs, prisonniers. Dans des opérations de détails les troupes britanniques firent également des prisonniers à l'ouest de ce point. Le bulletin de Vienne ne signale qu'une avance en affirmant que les troupes du général von Wurm ont atteint le canal de Fossetta, allant de la Piave à Porte Grand. Pour le reste il c st contraint d'enregistrer " l'échec " de violentes contre-attaques ennemies.- Pour corriger la mauvaise impression que pourrait produire un communiqué aussi maigre, il s'empresse de mentionner que jusqu'à présent les troupes austro-hongroises ont fait 30,000 prisonniers et pris un énorme butin, comprenant "120 canons- Ces chiffres sont sujets à caution, et s'ils étaient exacts, il n'en est pas moins vrai que l'offensive autrichienne, qui, comme le constatait hier M. Bonar Law, a été ordonnée à Berlin, est loin d'avoir attëint les objectifs espérés et qu'çlle est vouée à un échec certain, si elle continue à se développer comme elle l'a fait jusqu'à présent. En France, le temps d'arrêt marqué dans la ruée allemande se prolonge, la plupart des initiatives combattives étant prises par les Alliés. Un raid ennemi tenté dans la région d'Avocourt a permis aux Français de faire des prisonniers. Sur la Marne, les troupes américaines, ayant traversé la rivière, ont fait des reconnaissances dans les positions allemandes et en ont ramené plusieurs captifs, pendant que leur batteries répondait à une canonnade ennemie sur ce front et dans la région de Château-Thierry. Les troupes françaises firent des pa-trouilleA fructueuses* au sud de l'Ourcq et exécutèrent une série d'opérations locales au sud de l'Aisne, améliorant et étendant leur ligne au sud d'Ambleny, à l'est de Montgobert et au sud de Val-sery, tout en capturant plus de 200 prisonniers.De leur côté, les troupes britanniques firent échouer un coup-de-main ennemi au sud-est de Villers-Brétonneux, et envahirent les positions ennemies en plusieurs points, notamment au sud-ouest d'Albert, dans les environs de Moyenne-ville, et au sud d'Hulluch, faisant, éll'ès aussi, un certain nombre de prisonniers: L'activité de l'artillerie ennemie gagne en volume Sur de nombreux points du front britannique, et elle fut particulièrement sévère ces jours derniers dans la vallée de l'Ancre. Il est évident que l'inactivité relative des troupes allemandes de ce côté n'est que toute relative et que Ludendorff ne tardera pas à faire un nouvel effort pour tenter de s'assurer une décision qu'e.xige la situation intérieure des Empires Centraux. Où le coup sera-t-il frappé? C'est, là le secret du grand quartier-maitre général, qui espère une fois* de plus bénéficier de la surprise. Deux-fronts cependant "s'offrent spontanément à qui jette un regard sur la carte. Le premier s'étend à l'ouest de Reims vers l'est; le second se trouve en Artois, où le saillant entre les deux poches formées par les avances en Picardie et en Flandre s'allonge en promontoire dans les nouvelles positions allemandes. Logiquement, c'est de cc'côté'que devrait se porter le prochain effort, auquel le groupe d'armées du prince RuppFecht de Bavière, presque intact, consacrerait toutes ses forces. Non seulement les troupes de sir D. Haig y ont été soigneusement regroupées mais d'importants effectifs américains ont été amenés. Aussi bien les positions alliées, de la Somme à la mer, sont-elles solidement organisées et amplement pour\ ues d'hommes, et la ruée germanique sur Calais, Boulogne et Abbeville se heurtera à un " rampart vivant " qu'il sera difficile, si non impossible, à faire reculer. Dans les Balkans les combats d'artillerie continuent à être très \ ifs, spécialement à l'ouest du Vardar et dans la boucle de la Tch'erna les troupes italiennes ont repoussé une attaque ennemie. Le. correspondant du " Times " à Tokio fait prévoir pour un temps prochain, très prochain même, l'intervention du Japon en Sibérie, ayant pour but' de mettre fin à l'anarchie maxirhaliste et au danger d'une agression allemande. WPItrnnr riini>!nrrM\IC seurs polonais et la prestation de ser-, fil rMlt!" S S I rî I § Y 1" ï !\ jï r ment des trou pes ont constitué une céré-UULHIti- fLLiini- mouie deg .plus impressionnantes. Au • ' • 1 son du canon et jusque dans les positions SUR LE FRONT OCCIDENTAL mêmes qu'ils occupent en faoe de l'en- nemi, 1© régiment a reçu du Comité national polonais, assisté de représentants Le 1er chasseurs polonais des armées alliées et du commandement La remise du drapeau offert par la français, 1 "emblème de la Pologne reconnue de Paris au 1er régiment des chas- stituée, A NOS LECTEURS A partir du 24 juin prochain le^ gouvernement anglais interdira la reprise des numéros invendus, et les marchands de journaux devront limiter leurs achats aux seules demande.' de leurs clients régu-liers.Nous prions donc nos lecteurs de faire retenir leur numéro chez le même marchand. OPERATIONS NAVALES Une enquête au sujet du " Ivoningin Regentes " Le gouvernement hollandais a envoyé une commission uavale pour rechercher les causes de la perte du "Koningin Regentes." Un remorqueur, à bord duquel se trouvent un officier britannique et un officier allemand, est parti pour la scène ("u désastre. OPÉRATIONS AÉRIENNES É"activité britannique Du 13 au 16 juin (Amirauté) : Temps défavorable. Raids exécutés sur Zee-brugge, les docks de Bruges et d'Ostende, la jonction et l'aérodrome de Thourout, l'aérodrome de Gliistelles, les usines de la Brugeoise et Aertrycke. Points atteints à Ostende: le bassin de chasse, la gare, les docks, le bassin Léopold, la batterie Frédéric, et les écluses. Un incendie s'est déclaré à la jonction du canal et du bassin Léopold. Points atteints à Bruges: Nord-est du" quai, le bassin ouest, la Darse Nord, la partie est des docks; terrain compris entre les darse- nprd et no 3, le quai dj nord et la partis suct du bassin Est. La gare de Thour: ut a été également touchée Total ùc . bombes jetées: 24 tonnes. Un appareil détruit par l'artillerie ennemie. Le 17 juin (grand quartier) : Nombreux combats aériens, notamment -ur la partie nord du front britannique. Vingt-cinq appareils ennemis détruits trois forcés à descendre désemparés. Cinq appareils britanniques manquants. Aingt tonnes de bombes jetées pendant la journée sur les gares, jonctions, dépôts et aérodromes ennemis, et neuf tenues pendant, la nuit suivante. L'activité française Du 12'au 17: 32 appareils ennemis détruits ou forcés à descendre par les aviateurs françai.-; de plus 4 appareils abattus par l'artillerie et 3 ballons incendiés. 22 tonnes ont été lancées.sur les gares de Soissons, Roye, Nesles et Chaulmes. ——... .m LES EVENEMENTS EN RUSSIE Un avertissement Dans un récent article, le "Congere délia Sera" met en garde l'Entente contre le danger de tergiverser davantage en Russie. "L'Allemagne, dit l'article, crée actuellement en Russie, grâce à la complaisante attitude passive de l'Entente, une situation qui. si elle n'est pas prévue à temps, contrebalancera l'intervention américaine à l'ouest. D'une part, l'Allemagne pourra retirer de la Russie des hommes et du matériel ; indépendamment de ses troupes régulières, elle aura l'appoint de ses prisonniers libérés et même des forces militaires qu'elle improvise dans divers Etats de l'Est ; d'autre part, si on lui permet de s'enrichir au point de vue alimentaire et économique grâce à la Russie, elle pourra envisager sans crainte une prolongation-.indéterminée de la guerre." Les prisonniers tcheco-slovaques Les prisonniers et déserteurs tchécoslovaques ayant appartenu à l'armée autrichienne donnent quelques ennuis au gouvernement de Leni'n. U y en a environ 150,000 en Russie, dont 60,000 se trouvent dans les districts de Penza, d;i Don, et de Kouban, dans la Hussie sud-orientale. Les autres sont en Sibérie éparpillés le long du chemin de Jer de Krasnoyarsk à Vladivostok. Le traité de Brest-Litovsk prévoyait leur échange mais ils ont refusé d'être rapatriés, et le gouvernement autrichien n'a pas un vif désir de les voir rentrer, en présence des idées bolsliévistes qu'ils ont acqufces. Les Bolsliévistes les ont armés et employés au début, mais maintenant, dans plusieurs districts, jls forment la principale force armée des gouvernements locaux indépendants en conflit avec le gouvernement de Lenine. UN MORT QUI RESSUSCITE On annonce de Moscou que le général Korniloff aurait conclu un accord avec les tribus du Caucase pour concerter une action militaire avec des forces alliées. U serait parvenu à grouper un contingent fort d'environ 30,000 hommes qui comprendrait de la cavalerie et aurait dé^jà réalisé une rapide avance. * Q De? nouvelle® parvenues d'Ekateri-nodar annoncent que l'armée de Korni-loiï se dirige vers le nord et que les villes de Grosnu et Petrovsk seraient occupées par elle. (On se souvient que d'après certaines informations de source bokhéviste, remontant à près de deux mois, démenties ensuite, puis confirmées plu.- récemmentis général Korniloff aurait été tué le 13 avril au cours d'un combat livré près de Ekaterinodar.) LES DESSOUS DE L'EMPRUNT DE OUERRE ALLEMAND Un Belge évadé d'un camp allemand donne de curieux détails sur la façon dont s'y prennent les autorités allemandes pour faire le "succès"'des emprunts de guerre eu Allemagne : "Ayant parlé à un soldat du camp de Holzminden, celui-ci expliqua au Belge que les soldats allemands étaient, peur ainsi dire, obligés de contribuer à l'emprunt de guerre, et yoici comment : lui-même se trouvait autrefois à'Soltau, il y demanda, à plusieurs reprises, un congé qui lui fut refusé. U réitéra sa demande à l'approche de l'emprunt, et on lui répondit que s'il voulait verser une certaine somme, sa demande serait acceptée, mais il devait souscrire avant de pouvoir partir. U déposa 200 mark. Son congé expiré, on le changea de camp et il'fut envoyé à Meckîingeii ou le même jeu recommença : il dut encore souscrire pour 200 mark. U y était obligé, disait-il, de crainte d'être renvoyé au front ou dans un autre camp très éloigné de sa maison, et alors 1 aurait été remplacé par un autre soldat plus docile qui voulait verser ! Un landsturm, âgé de 47 ans, fut appelé un jour au bureau du commandant qui lui proposa de participer à l'emprunt su versant 2.000. 1,000 ou 500 mark et qu'alors il serait libéré. Il versa 500 mark, mais quamï le Belge s'évada du camp, le landsturm y était toujours ! UNE MENAGE ALLEMANDE La "Deutsche Tsgeszeitung" dit. qu'à la minute même où tl sera prouvé que les 10,000 Allemands vivant en Chine Dut été expulsés et internés en Australie, le gouvernement allemand choisira 10,000 habitants des départements occupés français et les enverra en prison jusqu'au moment où les Allemands auront été ramenés en Chine et qu'ils auront reçu des compensations pour les pertes qu'ils auront pu subir du chef de leur déportation ! C'est là une résolution qui ne manque pas d'audace. Qu'aurait fait l'Allemagne fi les Alliés avaient usé des mêmes représailles lors de la déportation en Allemagne des milliers de Belges qui s'y trouvent encore. Cette menace en appelle une n.utre et nous pouvons tenir le même langage que les Boches, s'ils l'exécutent. L'ACTIVITE DE M. TROELSTRA Le télégramme suivant a été envoyé par la section néerlandaise de la Ligue des Nations neutres- à M. Havelock Wilson, président de la fédération des marins britanniques : "La section néerlandaise désire vous mettre sérieusement en garde coutre le chef socialiste Troelstra, qui tente de se rendre ën Grande-Bretagne et en France. Les marins britanniques sont-LI-ï disposés à transporter un pro-alle-mand qui, au début de la campagne sous-marine sans restriction, a donné assurance à un journaliste allemand que la Hollande ne déclarerait pas la guerre même si les bateaux néerlandais étaient torpillés." Le "Nieuwe Rotterdamsche Courant" rapporte que M. Troelstra a eu dimanche dernier, à Amsterdam, une entrevue ivec M. Scheidemann. M. Troelstra a déclaré à la suite de cet entretien, qu'il n'y avait pas lieu de faire une communication sur l'objet de sa conversation avec le chef des majoritaires socialistes l 1 AN, S3 SHILLINGS allemands. Un compte-rendu en a été sténographié qu'il prendra avec lui lors de son voyage à Londres, et M. Scheidemann en a emporté une copie à Berlin afin de la soumettre à la discussion de ses camarades socialistes. M. Schekle mann est rentré à Berlin lundi soir. Un télégramme de La Haye à Page ne Reuter noirs apprend que le 18 M Troehfct-j n'avait pas encore reçu ses passèpott- ,po,ui' se rendre à la confc: rence dé Londres. On croit dans certains milieux qu'il ne les recevra pa . CRISE DE CABINET BULGARE M. Radcslavoff, chef du cabinet bulgare, a donné sa démission. La raison en serait que sa situation avait été ébranlée par des attaques au sujet de sa politique intérieure, niaiç que ses adversaires ont saisi l'occasion du mécontentement produit paï le fait que les problèmes du Condpminium en Dobroudja septentrionale et de la Macédoine orientale ne sont pas définitivement résolus. Les journaux allemands expriment la conviction que l'accession d'fni nouveau cabinet n'amènerait aucun changement dans la politique étrangère de la Bulgarie, ni daus la fidélité de ^'alliance; ils ajoutent qu'il ne serait d'ailleurs pas impossible que M. Radoslavoff revienne sur sa décision. AUTOUR de la GUERRE GRANDE-BRETAGNE — ï>e Chancelier de l'Echiquier a demandé hier à la Chambre des crédits pour 12 milliards 250 millions de francs. En passant en revue à ce sujet la situation de la guerre,, il exprima sa satisfaction de deux résultats, importants de l'offensive allemande: l'établissement de l'Unité de commandement et la rapide arrivée des troupes américaines. U vanta aussi l'excellence de'l'aviation britannique et déclara que la guerre sous-marine ne pourrait amener la famine. Dans l'ensemble, il estima que si la situation n'était pas sans danger, ceux qui étaient' le mieux à même de juger envisageaient • l'avenir sans alarme. M. Asquith déclara qu'il considérait la situation comme grave; il a accepté, dit-il, l'unité de commandement comme un fait accompli, mais a fait, une allusion significative à la dualité de commandement sous Wellington et Bluolier et sous Marlborough et le Prince Eugène. (Peut-on dire que la manière de faire la guerre a quelque peu changé depuis?) Il fit valoir la nécessité d'augmenter nos forces combattantes, les récentes batailles ayant, amené une extension de front, et de renforcer les moyens de communication à l'arrière de nos lignes. II insista aussi pour que le gouvernemeait, avec toute la force de sa diplomatie, et au besoin avec une aide militaire et navale, établisse des relations d'amitié et une alliance intime avec le peuple russe avant qu'il ne soit trop tard. RUSSIE — Les Turcs ayant envahi les parties russo-arméniennes et tartares .de la Transcaucasie,. les Géorgiens, dont le territoire seul restait libre, • ont proclamé leur indépendance et cherchent l'appui des Allemands contre les agressions ottomanes. L'Allemegne, qui soutient les petites nationalités mêmes amies, comme la corde soutient un pendu, a donné son accord a un traits aux termes duquçl les Géorgiens ont été forcés de céder lè district de Akhalkalki, dans le gouvernement de Tiflis, aux Turcs, ce au mépris du traité de Brest-Litovsk.tww —hu,iwhi» mu DERNIÈRE HEURE Le communiqué britannique Mercredi, 10 h. 27 matin. Nous avons exécuté un raid heureux la nuit dernière au sud d'Hébuterne. Dans le secteur de Vieux-Berquin un détachement de nos troupes a attaqué et recapturé un des postes pris par l'ennemi à cet endroit dans la nuit du 14 juin. Nous avons fait quelques prisonniers et pris deux mitrailleuses au cours de ces rencontres. Un raid tenté par l'ennemi dans le secteur de Locre a été rejioussé par les troupes françaises. L'artillerie ennemie a été active, hier soir, dans la vallée de l'Ancre, aux environs de Méricourt et, dans la nuit, dans le voisinage de Merris,

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes