L'indépendance belge

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s.n. 1917, 21 Mei. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/jw86h4dq9w/
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L'INDEPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) I ADMINISTRATION ET REDACTION: LUNDI 21 MAI 1917 ( 5 MOIS, 9 SHILLINGS. j , I 6, DANE STR., HIGH HOLBORN, W.C.l. U> PLACE DELA . ABONNEMENTS ; j B MOIS, 17 SHILLINGS. I CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. • I TELEPHONE : HOLBORN 1773-4 teleph.: j f 38"f 5 En vente a Londres à 3 h. le samedi 19 mai. { 1 AN. 32 SHILLINGS. J LA SITUATION Samedi, midi. Le bulletin du maréchal Haig est aujourd'hui laconique et se borne à signaler deux escarmouches, la nuit, au nord t d'Armentières, ajoutant qu'il n'y a rien d'intéressant à faire connaître du,reste ! du frorlt. 11 constate cependant que les troupes britanniques ont forcé et tien-: œnt ferme sur plusieurs centaines de I mètres de longueur les fameuses tran-: chées fortifiées d'Hindenburg. Il affifme une fois de plus que Bullecourt était d'une importance stratégique indéniable, et la preuve, c'est que ses ruines ont été^ le tombeau de la Garde impériale. Aussi fait-i] un juste éloge des nombreux bataillons anglais et écossais qui ont résisté aux quinze attaques successives des Allemands, qui devaient parfois reculer devant un ennemi de beaucoup supérieur en nombre, mais qui revenaient aussitôt à la charge et ne s'arrêtaient qu'après avoir nettoyé le dernier trou des Boches. Le communiqué allemand doit reconnaître l'abandon de Bullecourt, mais abandon stratégique, naturellement, exécuté par commandement supérieur, cela va sans dire, et les Allemands s'en allant tranquillement sans être inquiétés — ce qui est risible Sur le front français, n'abandonnant pas le système de martelage à la même place, les Allemands ont de nouveau violemment bombardé le plateau de Californie, près de Craonne, puis lui ont livré plusieurs assauts qui ont été repoussés à coups de grenades : résultat nul. En Champagne, duel d'artillerie assez intense pendant la nuit, dans les régions du Mont Cornillet et du Mont Haut. •A citer un raid ennemi à l'est d'Aube-rife, asrêté par les çamjns français. En Lorraine, reconnaissance française dans la région de Pettoncourt, pénétration dans les lignes ennemies et destruction de maints abris boches. L'offensive italienne se continue avec succès. Elle s'exécute avec le concours de pièces d'artillerie anglaises de gros calibre, ce que nous avons signalé l'autre jour , /_, _ L'on considère la prise du Mont Santo comme très proche. La prise de trois des points les plus formidablement armés de la ligne autrichienne, la plateau de Baintizza, à l'est de l'Isonzo, le sommet 383, près de Plava, et le sommet 611 (mont Kuk), a mis toute cette ligne en danger et forcé fennemi à battre en retraite. Aussi on annonce que les Autrichiens prévoient le pire et qu'ils font déjà évacuer Trieste. L'Isonzo a été traversé par surprise par les troupes' italiennes entre Canale et Tuzza, et la prisé du village de Bo-dtez s'ensuivit ainsi que l'avance vers Tolmino. Il est douteux que la présence de von Falkenhayn, pas plus que les renforts vônus, c'est constaté, du front russe, mettent fin à la retraite des Autrichiens. Le releve du nombre des prisonniers faits par les Italiens à ce jour s'élève à 6,432, dont 143 officiers. En dernier lieu, on apprend une contre-attaque autrichienne dans le secteur de Vodice et au sud de Groziena: elle a été repoussée par l'infanterie italienne. De Tolmino à la mer, l'artillerie fonctionne sans arrêt. Sur mer, on annonce la perte, pendant la semaine finissant le 13 mai, de trois bateaux français au-dessus de 1,600 tonnes et aucun au-dessous de ce tonnage, donc troi? bateaux coulés vis-à-vis de 852 navir'es entrés dans les ports français et de 991 partis. N'avons^nous pas raison de croire à la prochaine faillite! des sous-marins? On annonce aujourd'hui que du le^ au 5 mai le nombre de sous-marins allemands détruits avec preuves à l'appui est de douze. Applaudissons ! Ayant appris qu'une force navale autrichienne considérable avait réussi à couler 14 cha?se-mines, le navire anglais "Dartmouth" ainsi quelle "Bristol," assisté par des torpilleurs et destroyers français et italiens se mirent à la poursuite des navires autrichiens jusque près de Cattàro, où des batteries de terre couvrirent la retraite de la flottille autrichienne. Des aéroplanes italiens attaquèrent alors les navires autrichiens dans la baie de Cattaro et affirment aVoir vu un croiseur autrichien en feu, un autre coulant à fond et un troisième fortement endommagé. Au retour, le nagire anglais "Dartmouth" fut atteint par une torpille, .Bais put rentrer au port: il avait trois matelots blessés et quatre autres et un officier disparus. Le transport "Cameronia," ayant des troupes à bord, a été torpillé par un sous-marin dans l'est de la Méditerranée. On signale comme perdus et noyés 1 officier de troupe, 128 hommes et 2 officiers du navire ainsi que neuf matelots.Les sous-maïins continuent aussi — en attendant qu'on les pourchasse — leurs méfaits contre les neutres. C'est ainsi qu'un des leurs a attaqué au large d'Alicante le navire espagnol "Patri-cio,'" de Bilbao, d'une capacité de 3,500 tonnes. Un chef-mécanicien a été tué et l'équipage a dû abandonner le navire. A la suite de ce nouveau crime, un conseil de cabinet a été tenu et une note sévère a été envoyée à l'Allemagne, qui la traitera comme toutes les notes de tous les neutres. En Russie, on confirme la nomination du cabinet de coalition renfermant six socialistes. Les généraux Alexeiéff, Broussiloft, Gurko, Dragomiroff et Tcherbatcheff ont eu une importante conférence avec les membres du Gouvernement Provi-soife, dont fait partiê M. Shinguleff, ministre de l'agriculture, qui a fourni un rapport détaillé sur la question des munitions et des fournitures pour l'armée, et il fut constaté une situation qui s'améliore de jour en jour. Le congrès des délégués des paysans s'est tenu à Pétrograd. Plus de 2,000 personnes étaient présentes. M. Maslofî, le président, a énuméré dans son discours inaugural les quatre points principaux à examiner par le congrès: La formation des cahiers des paysans (lewrs- vues, leur» désirs); La nécessité pour tous de ne pas perdre de vue les droits qu'ils doivent réclamer, mais aussi les devoirs qu'ils doivent remplir ; La défense des intérêts des paysans de toutes les classes ; La défense des intérêts du pays tout entier, actuellement libéré, en vue de son avenir glorieux. Mme Brechkowska, désignée comme présidente d'honneur, a prononcé un discours développant l'idée qu'il était nécessaire de mener activement les opérations au front, seule manière de faire des progrès vers la conclusion de la paix. Le ministre des munitions français, M. Thomas, a félicité le congrès et M. Shiugareff, ministre de l'agriculture, a déclaré que le peuple qui a envoyé ses fils au front ne leur refusera ni les aliments ni les munitions nécessaires pour être en mesure d'imposer la paix. Tout cela est d'excellent augure. Les hostilités ont repris du côté de Kovel, dans la région de Kuhary, où l'ennemi fit sauter des mines et lança des bombes. Dans la direction de Vladimir Vo-lynsk (région de Shelvov), dans la nuit du 17 mai, une attaque allemande en masse serrée fut repoussée complètement.Il faut bien se dire que l'offensive russe ne pourrait en tout cas se produire qu'après la fonte des neiges et la diminution des crues, Un nouveau grand conseil de guerre s a été tenu au quartier-général alle-> mand. Y assistaient: le Kaiser, Beth-5 mann-Hollweg, Zimmermann, Hinden- • burg, Ludendorft et le comte Czernin, ! envoyé de l'empereur d'Autriche. Il semble bien que les divergences de i vues entre Berlin et Vienne au sujet de i la paix s'accentuent. Vienne, considérant qu'on devrait abandonner l'idée ■ d'annexion pour le traité de paix, et i les militaires allemands réclamant des conquêtes, ou tout au moins un change- - ment de frontière de l'Est. Les polémi-i ques qui surgissent entre la presse alle- mande et la presse viennoise montrent • bien qu'il en est ainsi. Enfin, un symptôme à signaler, c'est i qu'un journal bavarois, le "Post," de - Munich, déclare: "que ce serait faire î l'affaire du peuple de réclamer un pro-5 gramme de paix rejetant toute annexion 3 violente et assurant à la nation épui-3 sée une paix rapide et définitive, basée t sur une intelligente compréhension na-, tionale." C'est vouloir créer une agi-; tation pacifiste. En vérité, c'est quand les Russes re-. prendront l'offensive que la paix se mettra en marche. i Signalons enfin l'arrivée du premier « contingent américain en Angleterre. Il est composé d'un corps médical complet, docteurs sortis des diverses universités de l'Amérique, et de nurses capables. Ils i ont été reçus avec enthousiasme, cela va sans dire. S ——^—m———■ ! OPERATIONS AERIENNES S # t Deux " As " belges C'était au début de l'été dernier. Les nuits étaient claires. Presque tous les i soirs, les avions allaient bombarder_des s gares o udes aérodromes ennemis. Une i nuit, l'objectif indiqué était l'aéro-e drome allemand de Mariakerke, près - d'Ostende. Deux escadrilles prirent le 3 départ vers dix heures et demie. Un des t avions belges, monté par l'adjudant pi-• lote Jenatzy, frère du fameûx coureur 1 d'automobiles, et le lieutenant observa-e teur Rolin, prenait sa Hauteur au-dessui > des ligne's, Rolin regardait autour de s lui, cherchant ses camarades, lorsque, au dessous1 de lui, il voit passer une forme i d'appareil, éclairé par la lune, puis è s gauche, une seconde et une troisième. Il les montre à son pilote: , -— Ce sont des Boches, suivons-les... 'i Et l'avion belge s'enfonce dans les c lignes, survolant toute une escadrille de . bombardemènt allemande revenant de ; Dunkerque. Arrivés au-dessus du j champ de Ghistelles, non éclairé, les s ennemis descendent en longues spirales, Jenatzy et Rolin les imitent, restant un j peu au-dessus d'eux. Ils voient les Allemands faire des signaux lumineux aux-s quels répond un phare sur le champ, j) Puis soudain, tout s'allume: hangars. piste d'atterrissage, feux de repère. E( ' un Allemand atterrit dans la lueur crue des phares. Après chaque atterrissage, le champ est replongé dans l'obscurité. Lés trois Boohes se sont posés l'ur 5 après l'autre. A leur tour, Jenatzy et Rolin coupent leur moteur, descendent, risquant le tout pour le tout. L observateur répète avec sa lampe éleotri- 3 que de poche les signaux qu'il vient de çoir faire. Les phares répondent cro-e yant indiquer la piste à un des leurs ei toute la plaine s'éolaire. t Devant les-hangars ouverts, les appa 6 reils qui viennent d'atterrir attenden' qu'on les rentre. Une foule de mécani e ciens et de soldats les entourent, écou n tant les impressions des pilotes. Un brui k de moteur : ' 'Encore un des nôtres- ' s Vite, les feux électriques s'allument. e Rolin, très calme, donne la directiox e à Jenatzy: "Face au vent droit sur le: hangars. Arrivé là il déclenche ses qua '' tre bombes : quatre détonations formida :t bles. Le Farman est soulevé par un énor me remous. Une épaisse fumée blanchi ^ s'élève vers le ciel. Faisant demi-tour ïS les Belges piquent sur la^plaine, toujour: lS très' bas, et Rolin, qui rit comme un fou " mitraille les groupes affolés qui couren en tous sens. Un, deux projecteurs s'al e lument, s'énervent, balaient le ciel. De: ù shrapnells éclatent au hasard, petit a globes de feu ridiculement trop haut. E le Farman tourne toujours autour di i- camp. Tac, tac, tac... Un des projecteur !t s'éteint, de tous côtés les mitrailleuse n donnent, les batteries tirent, i- Quelques instants après, Jenatzy e Rolin atterrissaient sur leur terrain, oi e on les attendait avec anxiété. Us étaien e tout heureux de leur "zwanze" héroïque i- Ils le furëfit encore plus quancl ils appri rent par dës rapports officiels l'étendu^ des dégâts qu'ils avaient faits à l'aéro drome de Ghistelles. — "Guerre Aérien ne illustrée." t AUTOUR DE LA GUERRE i- —*— i, ALLEMAGNE — Le "Frankfurter Zeitung" attir le l'attention slir les préparatifs dés socié le tés' allemandes en vue de la période qu 3- suivra la conclusion de la paix. De je fonds de réserve spéciaux créés dans c 3t but apparaissent dans de nombreux bi 2S lans, et diverses sociétés augmentent dè 3- à présent leur capital sans procéder ac i- tuellement aux appels de fonds sur le 3- augmentations décidées. —D'un article dithyrambique de 1; "Gazette de Francfort" du 6, a propo st du trente-cinquième anniversaire di *e Kronprinz, on peut extraire cett !'e phrase qui vaut la peine d'être relevée 3" "Le Kronprinz est né chef d'armées 111 mais je crois qu'il se battrait encor 1_ plus volontiers à la tête de son régi -e ment de hussards, et en ce sens un d nos compatriotes n'eut pas tout à fai i" tort dans son lyrisme de le représenter kolback en tête, l'épée haute, monter a' e- galop à l'assaut de Verdun." Il est vra t- que la "Taeglische Rundschau," plu modeste, se borne à dire: "C'est seule ir ment plus tard que l'on pourra parle I de cette lutte gigantesque et des lu- f , mières militaires qye déploya le Kron- l s prinz." Et dire que les sozialdémo- c s crates avalent cela sans sourciller. ( a — Parlant à des journalistes saxons, ' sur le front roumain, le général von 1 ï Falkenhayn a dit: '"Ce n'est pas seule- ' ment la population civile qui aspire à la paix. Au front, parmi les soldats, le désir de la paix est tout aussi grand. Mais ici nous ne désirons la paix qu'après ® qu'un avenir heureux aura été assuré à s notre patrie. Croyez-moi, chaque soldat ;s de ma neuvième armée pense de cette 1 e manière. Je puis ajouter qu'ici, sur le ( >- front de cette armée,aucun ennemi ne ( :s passera jamais, pas plus qu'aucun enne- . e mi, au cours de cette guerre, ne mettra , «s plus jamais le pied sur le sol allemand , i Exchange. r — Une lettre adressée par le ministre l" de la guerre prussien à un membreUu j & Reichstag, parue dans le "Schleswigsohe j e Nachrichten," décrit un nouveau pro- ] n jet aux termes duquel tous les hommes 1 ie de plus de 45 ans de la Landsturm, qui à ont servi pendant six mois au front, se- < fCTfit renvoyés à l'intérieur pour être ' chargés de "travaux moins dangereux." Une partie "de ceux-ci remplaceront les 1 'S grévistes obstinés dans les usines de mu-e nitions. e —Nonobstant les démentis des milieux 1 u officiels bavarois, le "Vorwaerts" affirme :s que les plans de partage "3e l'Alsace-Lor-s' raine entre la Prusse et la Bavière sans l'approbation des EaBItants, existent, ^ sinon dans les intentions des gouverne-^ ments' prussien et Bavarois, du moins 5 dans celles des Pangermanistes. La "Kreuz-Zeitung" estime quTil est dési-e rable que le nouvel or3re des choses j, soit mis en vigueur le plus tôt possible. AUTRICHE-HONGRIE n — D'après un télégramme de Vienne, st l'empereur Charles a visité, le 16 mai, l'armée de l'Isonzo. ?" BRESIL | —♦ On croit savoir que le décrêt pro-e olamant la neutralité du Brésil dans la '" guerre entre les Etats-Unis et l'Alle-" magne sera prochainement annulé. , ETATS-UNIS — Le correspondant de la ccStampa aux Etats-Unis télégraphie : i "Les journaux annoncent qu'au cours ^ de la traversée, un vapeur américain ,, qui transportait la? mission italienne a été attaqué par un sôus-marin allemand qui tenta de le couler. Les canonniers II américains qui étaient à bord tirèrent "s immédiatement douze coups de canon sur le sous-marin qui prit la fuite." — Pour l'entraânement des premiers L~ 500,000 hommes de l'armée, les auto-ie rités construisent 32 oamps modèles L-' dans les différentes parties du pays. Ce l"s ser'ont de vr.ais petites villes de bois, 1' attenantes à une grande plaine d'ex- ercices. L — M. Wilson est sur le point de créer ss un cabinet de guerre. M. Baruch, qui devient ministre des ît munitions, s'était acquis récemment une u grande réputation comme un des rois de l'acier et comme un maître à la Bourse es en opérations. Depuis deux ans, il était en relations étroites avec le service qui et s'occupe de la fabrication des muni->ù tions. it M. Willard, président du Baltimore e. and Ohio Railroad, qui est probable-i- ment la plus grande autorité d'Améri-îe que, en fait de chemins de fer, sera 0- nommé ministre des transports. 1- FRANCE — Le décrêt relatif aux jours sans ™ viande a été publié hier soir. La vente de la viande sera interdite d'une manière générale, les dimanchesj lundis et mardis, et les marchés et abattoirs seront fermés les samedis, dimanches et re lundis. La vente du porc, de la volaille e~. et des trrpes ne sera pas permise les U1 lundis et les mardis dans les marchés es centraux. °.e GRANDE-BRETAGNE a" — La police a arrêté un certain nom-e!> bre des organisateurs de la grève dans c" les grands centres de munitions, notam-eS ment à Sheffield, à Manchester, à Coven-try et à Londres. Elle a perquisitionné la aussi au local des socialistes à Wahvorth os (Londres) où elle a saisi divers docu-'ll ments. Les personnes arrêtées ont été te amenées à Londres et ont comparu de-J : vant le tribiinal de Bow Street. Leur s' procès commencera mercredi prochain. '.e I — Au cours d'un procès actuellement j; çn cours à Mandalay (Indes) contre 4 ^ personnes' accusées de conspiration, il a ' été prouvé une fois de plus que le gou-Uj vernement allemand fomentait et soute--iait par tous moyens les conspirations as aux Indes. e- — Sous la dénomination de British er Trade Corporation, un organisme financier a été créé à Londres ayant pour but de favoriser le développement du commerce et de l'industrie britanniques. Certains privilèges avaient été accordés à cette institution. Une opposition s'est manifestée dans certains milieux, et le gouvernement va procéder à un nouvel examen de l'affaire. GRECE — On signale à Athènes des désordres dûs à la rareté du pain et autres denrées alimentaires. ITALIE — A la conférence inter-alliée qui se ' tient actuellement à Rome, la question des fausses marques de fabrique et " fausses-indications de contrée d'origine a été discutée, ainsi que l'arbitrage en 1 matière commerciale et un système in-^ ternational de transports maritimes. NORVEGE — Selon un télégramme de Copenhague des informations venues de Bergen annonçent que des signaleurs ont récemment installé une station radio-télégraphique dans le port franc de Bergen. Ils furent étonnés de recevoir, - comme premier message, le nom d'un 3 navire et la date de son départ. ' Le navire signalé fut attaqué quel-3 ques heures après et réussit à s'écharp-. per. Cette découverte coïncide avec la déclaration dii capitaine du "Svanifo®," £ qui fut emmené en Allemagne par un a sous-marin, lequel avait coulé son " navire. Le capitaine dit que l'équipage du s sous-marin se vantait d'être renseignd ' par un poste secret situé sur la côte oc-" oidentale de la Norvège. 5 RUSSIE a —M. Goutchkofi, ministre de la guerre démissionnaire, a décidé de continuer à s prendre part aux travaux du comité central des industries de guerre dont il est président. !' Le "Matin" reproduit un article ' du "Russkoye Slovo" contenant des révélations sensationnelles faites par le comte de Witte, ancien premier ministre - russe. Les faits remontent à la guerre i russo-japonaise, moment où, déclare la - oomte de Witte, un traité secrèt d'alliance offensive et défensive fut finalement signé entre le Kaiser et le Tsa.r, à ' Bjoerkoe, au cours d'une croisière du Kaiser dans les eaux finlandaises. g Le comte de Witte affirme que le do-cument fut signé par le Tsar à l'issue j d'un lunch copieusement arrosé. Vint j alors la crise marocaine; le comte de s Witte fut envoyé d'urgence à Postdana t afin d'insister sur la nécessité de con-^ cessions allemandes à la France, concisions que le Kaiser approuva parce s que l'Allemagne n'était pas encore prête pour la guerre. g II lui fut demandé s'il ne connaissait e pas l'existence du traité de Bjoerkoe. A sa rentrée en Russie, le oomte devint premier ministre, et alors il apprit les détails du traité, qui était nettement r hostile à la France. "Le fait que le traité n'était pas contre-signé par le ministre des affaires étrangères, continua le comte de Witte, me permit de le rendre inopérant. J'ai 6 même dit au Tsar que si la convention ® n'était pas annulée, je refuserais da contre-signer le traité de Portsmouth. 1 Alors, les empereurs cédèrent, et le " traité fut déclaré nul et non avenu."— Central News. e Suivant le correspondant de l'Ez-" change, le comte de Witte a fait cette " révélation à un journaliste au début de a la guerre. SUEDE — Une réunion de socialistes interna-s tionaux eu lieu à Stockholm le 17 sous e la présidence de Branting. Celui-ci défi clara que le devoir de tous les neutres s était actuellement de travailler, non pas s à amener une paix à tout prix, mais une paix juste et durable fondée sur des e principes de démocratie universelle. II s termina en disant: "Le gouvernement :S allemand a refusé aux socialistes minoritaires allemands de se rendre à Stockholm. Peut-être sera-t-il finalement forcé 1_ de leur permettre de venir Ce serait 18 notre première victoire; mais si le gou-vernement allemand s'obstine, ce sera' 1_ une grande victoire morale pour nous, e car nous aurons ainsi montré la crainte h et la conscience inquiète du gou^erne-1_ ment allemand." Le socialiste russe Axelrod déclara que la propagande de Lenine pour le sabotage de l'armée était lr un acte de folie, dont la seule conséquence serait de faire écraser la révolution it russe par l'absolutisme allemand. Il ne ^ fallait pas songer davantage à une paix a séparée. Ce serait de la trahison envers la Belgique et d'autres petites nations 3- opprimées. M. Huysmans' parla au nom ls de la Belgique, qui, dit-il, symbolise le vœu des petites nations ae vivre en Iiber-,h té et réclama l'indépendance et des ré' le parations. - J ssème année. S Mo 119

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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