L'indépendance belge

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s.n. 1915, 17 Juni. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 17 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/dn3zs2mb5x/
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86ème année. No. 14! L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAUX A PARIS : TTJDOR HOUSE, TUDOR ST-. LONDON, E.C.' 11 ■ ^ „ i * TELEPHONE: CtTY 3960. TELEPH.: 238 75 LONDRES, JEUDI 17 JUIN 1915. ,3 MOIS, 9 SHILLINGS. •, . ABONNEMENTS : J6 MOIS, 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRÈS, 11 AN, 32 SHILLINGS. J SOMMAIRE. LA SITUATION : Progrès britanniques et français au nord et au sud d'Arras.—L'avance austro-allemande sur Lemberg.—Succès ita= liens sur toute la ligne.—Raid de Zeppelins sur les côtes anglaises.— La situation en Grèce. Pour l'union. Le sectarisme.—Camille Roussel. L'évolution du pro= teçtionnisme.— [ules Coucke. Lettre du Vatican. Lettre d'Améri* que.—Steve. Billet Parisien.—Jean-Bernard. Le change des billets belges. Un discaurs à Paris de M. Emile Vandervelde, ministre d'Etat. Les expositions.—G. Y. Echos. Etc. LA SITUATION. Jeudi, midi. ] L'intérêt principal des opérations reste concentré sur la Galicie où, comme le fait observer le critique militaire du "Times," "se décide actuellement le caractère de la campagne dans les autres théâtres de la guerre pour plusieurs mois à venir. " D'après les derniers communiqués de Berlin et de Pétrograd (ces derniers sont en retard sur les premiers) l'offensive austro-allemande sur le front galicien est en nouveau progrès et Lemberg est menacée par un vaste mouvement d'enveloppement qui vise également une partie" des armées russes opérant plus au sud. Le premier résultat de cette tentative a été de contraindre les Russes à évacuer la Bukovine et nous saurons dans les premiers jours si elle entraînera l'abandon de la capitale galicienne. Ce sont les opérations qui se poursuivent dans la région de Jaworow qui décideront probablement du sort de la forteresse dont les Allemands ne seront plus séparés alors que par la ligne fortifiée de Grodek qui s'appuie sur toute la chaîne de lacs, de petits cours d'eau et de marais s'étendant du nord-ouest de la ville jusqu'à proximité des marais du Dniester. L'avance rapide des Austro-Allemands, malgré la magnifique résistance des Russes et en dépit des pertes immenses qui en ont constitué le prix, s'explique si l'on tient compte de l'ampleur de l'effort accompli par l'ennemi qui, d'après les évaluations du grand état-niajor russe, dispose sur le front russe d'un total de 45 corps d'armée allemands et de 26 corps austro-hongrois. Rien qu'entre la Lubaczowka et la Wiznia, quatorze à quinze corps étaient concentrés, avec une artillerie puissante largement pourvue de munitions de tout-calibre.Dans le secteur britannique, nos Alliés sont passés à l'offensive et ont enlevé aux Allemands une série de tranchées du côté de Festu-bert et du château de Hooge. Malheureusement, nos amis n'ont pu garder le terrain conquis à Festubert, et le bullet-in allemand parle de' pertes très graves subies par l'ennemi, qui avait engagé dans cette opération quatre divisions.De leur côté, les Français ont progressé à l'est de Lorette, au sud et au sud-ouest de Souchez, et dans le Labyrinthe. Au sud d'Arras, à Quennevières, ils ont repoussé plusieurs contre-atta-ques ennemies et gagné du terrain, tout en faisant des prisonniers. Enfin, dans les Vosges ils ont réalisé d'importants progrès sur les deux rives W " de la Haute Fecht, prenant d'assaut le Braunkopf et faisant plusieurs centaines de prisonniers. A ces succès, les Teutons n'ont à opposer que de bombardement de Reims et de sa magnifique cathédrale. Le dernier bulletin du général Ca-dorna ressemble aux précédents. Comme eux, il n'a que des succès italiens à enregistrer et bientôt les troupes de nos Alliés du sud occuperont toute la région " irredente." Pourtant les Austro- Aitemand s se trompent s'ils croyent qu'une fois le but de leurs aspirations nationales atteint, les Italiens se croiseront les bras. Nos alliés considèrent cette " suggestion " comme une vile calomnie et déclarent qu'ils ont lié leur sort à celui des Puissances de l'Entente et qu'ils lutteront avec elles jusqu'au bout. La côté britannique a reçu, pour la douzième fois depuis le début de la guerre, la visite d'aviateurs ennemis. Un Zeppelin, passant hier matin sur la côte nord-est, a lancé plusieurs bombes, causant la mort de 16 personnes, en blessant 40 et occasionnant plusieurs incendies.On nous annonce en même temps que lors du raid du 6 juin, 24 personnes furent tuées et une quarantaine blessées. La question de la fréquence des raids ennemis a été l'objet d'une discussion approfondie à la Chambre des Communes hier, où M. H teks a informé ses collègues qu'au cours d'un des raids allemands, il n'y eut pas moins de cinq Zeppelins du dernier type sur la côte britannique. L'impunité relative des dirigeables provient du fait qu'ils évoluent à une hauteur telle que les aéroplanes ne parviennent pas à les survoler pour les attaquer utiilement, le cas du . sous-lieutenant Warneford étant resté une exception, favorisée d'ailleurs par des circonstances spéciales. L'effort fait en Grande-Bretagne pour obtenir la maîtrise dans les airs est considérable. Le nombre des écoles d'aviation a décuplé et il y a actuellement en construction un nouveau modèle d'aéroplane monstre du type en usage depuis quelques temps dans l'armée russe. En réponse aux attaques des aviateurs alliés contre Karlsrùhe, les Allemands ont jeté des bombes sur Nancy, Saint-Dié et Belfort. Le résultat des élections en Grèce, qui donne une grande majorité aux partisans de M. Vénizélos, est accueilli avec satisfaction, quoiqu'il soit encore trop tôt pour l'escompter. On estime généralement que la ma'adie du Roi empêchera pendant quelque temps encore tout changement décisif. Des voix se font entendre en vue de l'institution d'une régence et en faveur d'une convocation rapide des Chambres, mais rien de définitif n'a encore été arrêté.i POUR L'UNION. Nous recevons de M. le lieutenant-général de Selliers de Moranville la lettre suivante, comme suite à l'article intitulé "Pour l'Union" et publié ici même : Quartier-Général à Rouen, le 12 juin, 1915. Monsieur le Rédacteur en Chef, "L'indépendance Belge, No. 128 dit 2 de ce mois, publie un article de fond intitulé "Pour l'Union," dans lequel elle émet l'opinion que: "L'on semble ne rien négliger non plus pour attirer les progrès du catholicisme dans l'armée belge." Pour appuyer sa manière de voir, elle cite deux faits concernant les centres d'instruction sous mon commandement: (1) La distribution aux troupes du camp d'Auvours d'un règlement de discipline militaire, précédé d'une introduction dont le § deux porte notamment ce qui suit: "Comme la religion est la source du bonheur, de la vertu, du vrai courage et de la consolation, chacun, dans la carrière militaire, doit s'étudier à la 'pratiquer et à mener une vie régulière." "L Indépendance Belge" semble -se demander si ce § n'est, pas une ajoute récente faite à ce règlement, en tous cas, elle paraît croire que celui-ci vient d être introduit en contrebande dans l'armée. (2) h n sermon d'un des deux aumôniers de ce camp, dans lequel il aurait été dit que : "Le soldat qui n'accomplit pas ses devoirs religieux ne peut former un bon soldat." Dans l'intérêt de l'union de tous les Belges, si nécessaire en nos temps troublés, j'ai l'honneur de vous demander, Monsieur le Rédacteur en chef, de bien vouloir insérer dans "L'Indépendance Belge" la rectification suivante de ces deux affirmations. (a) Depuis 1830, notre armée n'a jamais connu d'autre "Règlement de Discipline" que celui de 1815, dont un exemplaire vous a été envoyé. Le dernier arrêté royal concernant l'ensemble de notre régime disciplinaire (20 'janvier 1905) rappelle expressémentdans son § 1er que: "Les punitions sont infligées conformément, au règlement de discipline." L'introduction, à laquelle s'attaque votre correspondant, fait partie inte-t grante de ce règlement : elle date donc de 1815 et n'est en avenue, façon une addition récente. J'ajoute que la prescription concernant la pratique de la religion n'étant prix en harmonie avec la liberté de conscience proclamée par notre constitution. est depuis longtemps tombée en désuétude. Il en est d'ailleurs ainsi de maintes prescriptions contenues dans les lois et arrêtés datant également d'une époque antérieure à 1830 et encore en vigueur de nos jours. (M Les chefs militaires du camp d'Auvour* s'étant émus de l'accusation d'abus dans l'exercice de ses fonctions sacerdotal es portée à charge d'un des aumôniers sou-s leur commandement, n'ont pas manqué d'en examiner le fondement.Les témoignages très formels et concordants des deux colonies-commandant les centres d'instruction No. 4 et Xo. 7 campés à Auvours, et du lieutenant-général Scheere qui exerce sa haute autorité sur ces deux corps, affirment que, von seulement les paroles incriminées n'ont pas été prononcées par les aumôniers visés mais que, bien au contraire, il convient de reconnaître le tact, la modération et le zèle patriotique apportés par ces deux prêtres dans l'accomplissement de leur mis'sion militaire. Le soldat ejui les a dénoncés auprès de la rédaction de ' L'Indépendance Belge," les a donc Calomniés. Si les paroles repréhensibles attribuées à l'un des deux prêtres visés, avaient été réellement prononcées au cours d'un sermon, c'est-à-dire publiquement, il aurait suffi à ce soldat de les signaler à ses chefs le front haut, à visage découvert. 71 eût été bien facile d'établir la réalité de l'abus ainsi dénoncé, et celui-ci eût été-réprimé sans délai. Veuillez agréer, Monsieur le Rédacteur en Chef, l'assurance de ma eonsid. -ration distinguée. Le Lieutenant-Général, Inspecteur-Général de l'Armce, G HE V. DE SELLIERS. Nous aurions été heureux de pouvoir publier cette lettre sans réponse. L'impartialité nous oblige à agir autrement et à répondre, sans phrases inutiles : 1° En ce qui concerne le premier fait : la lettre ci-dessus prouve que c'est en connaissance de cause qu'on a distribué aux soldats YIntrodnction d'un règlement militaire, alors qu'on savait que cette Introduction, induiront ressuscitée, contenait des recommandations sectaires — et contraires aux prescr;ptions constitutionnelles.2° En ce qui concerne le second fait : le soldat qui nous a fait connaître ce fait est un ,l;omm« des plus honorables, occupant une situation professionnelle qui le met à même de juger et d'apprécier. L'INDEFENDAXCE BELGE. —mHj (JMaaiglLlJllJlIlIlMJM———LBU—-JJ————-MJI^m———M 'l.Blli—W ' IWIW llll I —Il ' I' LE SECTARISME. Les dangers du sectarisme.—On oublie ce qu'est le sectarisme. —Franc-maçonnerie et religion.—Le " pays d'abord, la constitution ensuite. . —Corps sans âme... Jeudi. — Jamais le sectarisme n'a été plus dangereux qu'à l'époque actuelle... C'est le sectarisme qui, si les peuples ne sont pas suffisamment éclairés pour mettre le. "holà" rejettera l'Europe aux pires destinées... Malheureusement, on abuse du mot sectarisme, et on ne lui donne pas (pour les besoins de certaines causes) son véritable sens... Le sectarisme est la préoccupation < d'intérêts de secte ou de groupements au détriment de l'intérêt général. Par exemple, la franc-maçonnerie, le catholicisme, le protestantisme, etc., font du sectarisme s'ils défendent des intérêts politiques particuliers au détri- i ment des intérêts généraux. Or, actuellement, il ne s'agit plus de petites questions d'intérêt politique, de petites querelles, de petits incidents entre tel ou tel parti... Il s'agit des questions qui feront l'avenir du monde plus ou moins malheureux.Il s'agit de savoir si, dans l'avenir,les peuples continueront à rester des forces armées maniées par la volonté de telle ou telle secte, c'est-à-dire s'ils continueront , à servir les ambitions politiques, reli-gieuses ou autres, de quelques minorités, ou bien s'ils deviendront, par le respect des nationalités et le respect des aspirations des races, des populations libres, dignes du nom d'hommes, et pou- . vant se diriger selon les principes d'honneur et de morale qu'elles édicteront pour leur usage... En résumé, il s'agit de savoir si le sang des hommes, l'honneur des femmes et des filles, la vie des vieillards resteront à la disposition de minorités criminelles, ou bien si ces hommes, ces fem-mes et ces vieillards auront la dignité ^ et le courage de dire, en relevant la tête : -—Nous voulons nous diriger nous-mêmes, et ne pas être des jouets et des , polichinelles souffrants... Le sectarisme retarde l'heure où ces nobles paroles pourront être pronon- j cées. Pourquoi? Mais parce que le sectarisme a intérêt à "dominer," et que, par < conséquent, il ne peut admettre la liber- t té des peuples. La franc-maçonnerie allemande est 'exemple... Le catholicisme en Allemagne est .'exemple... L'attitude du gouvernement de la 3rèce aujourd'hui est un autre exem-ale, et là le peuple vient de protester par les élections... Les religions ou les francs-maçonne-'ies sont forcément sectaires, car leurs lirigeants ne savent pas rester en dehors des questions politiques : tout en étant respectables, si elles restent dans leurs imites morales, elles sont terribles sar leur sectarisme, quand elles dépassent ces limites, et-elles sont la cause de juerres. Durant les heures tragiques actuelles les populations doivent surtout, et avant tout, se méfier de toutes les .idées qui ont leurs sources dans une secte, quelle qu'elle soit, car, évidemment, le but de La secte, c'est la domination et, comme résultat, les guerres... Donc il faut honnir plus que jamais, Le sectarisme. Et pour paralyser ce sectarisme il faut -especter îles idées de tous, ne pas imposer l'une au détriment de l'autre, .faire es idées des uns aussi fortes que les dées des autres, et, dans les gouvernements, représenter les unes et les autres }our que "de la discussion jail'.ise la umière"... C'est le seul moyen d'arriver à diviser e monde en nationalités ayant les nêmes aspirations de mœurs et capable le travailler pour elles-mêmes, et non jas de travailler et de répandre son sang jour l'ennemi comme, par exemple, les Polonais sont astreints à le faire ictuellement. C'est aussi le moyen de ne plus entendre des affirmations monstreuses elles que celle-ci : "Le pays d'abord, la institution ensuite"... Comme si, pour ceux qui ne sont pas les sectaires, la constitution n'était pas 'âme d'un pays... Est-ce qu'on peut séparer le corps de 'esprit? Oui, quand on fait des esclaves... Non, quand on a le respect de l'âme les hommes—a un autre point de vue }u'à un point de vue sectaire. CAMILLE ROUSSEL. L'ÉVOLUTION DU PROTECTIONNISME. Après que les Etat-Unis, à la fin de la guerre de Sécession, eurent établi des droits de douane dans le but de panser les plaies économiques résultant des luttes' civiles qui avaient désolé leur territoire, la plupart des peuples de l'Europe se sont engages, à lusuite.de l'Allemagne, dans la voie du protectionnisme—soit que des propensions naturelles et des préférences de principe les aient poussés à adopter ce régime, soit qu'ils aient voulu répondre, par des représailles, aux provocations douanières de leurs voisins. On constate que les plus modérés, dans l'espoir de conjurer quelques-uns des effets désastreux de ce genre de taxes, ont admis un système hybride, exonérant à l'entrée les matières premières et se bornant à frapper de droits plus ou moins élevés les objets manufacturés. 11 n'est pas jusqu'à l'Angleterre, cette terre d'élection du libre-échange, qui n'ait été, en ces dernières années, " travaillée " par le levain protectionniste auquel elle a d'ailleurs jusqu'ici victorieusement résisté. Il peut être intéressant de suivre, à travers les siècles, les transformations d'une doctrine qui, à n'en pas douter, donnera lieu a de brûlantes controverses, lors de la discussion du traité de paix. On trouve les germes du protectionnisme et ses premiers éléments théoriques dans le système mercantiliste qui se justifie au point de vue historique. 11 apparaît à la fin du XYIe siècle et coïncide avec la constitution en Europe des communautés nationales, des grands Etats modernes qui essaient de réaliser, en même temps que leur unité politique, leur unité économique. A cr moment s'ouvre une ère nouvelle de l'histoire industrielle : la période de l'économie urbaine ou de l'échange direct, qui illustre l'éclat de la vie communale au \Ioyen-A«*e, fait place à la période rie l'économie nationale, caractérisée par une division du travail accentuée, la constitution de la classe des commerçants, intermédiaires entre producteurs et consommateurs, et l'élargissement du marcljé qui, jusqu'alors local, devient régional, puis national. Cette importante transformation sociale va de pair avec, la création d'un outillage approprié à la nouvelle structure économique. On voit se former, en France notamment, tout un réseau de routes, de canaux et de ports, et apparaître, en marge du régime corporatif, des formes industrielles capables de satisfaire .aux besoins d'un marché de plus en plus étendu. Le pouvoir central en favorise, de toutes ses forces, l'éclosion et l'épanouissement par la création de manufactures d'Etat subventionnées — comme celles de Gobeiins et de Saint-Maur — et par le développement progressif des voies de communication. Pareille économie est fermée à l'étranger, et dans le but 'd'aider les industries indigènes à alimenter le marché strictement national, elle élève aux frontières des barrières protectionnistes. Ce serait une grave erreur de croire que les théories politiques et sor .-»!«> <?;:•* le produit artificiel de l'imagination :in-taisiste de leurs auteurs. Toujours en relation directe avec les faits où elles puisent leur consistance et trouvent leur armature, elles sont une partie de la moisson intellectuelle de chaque époque. C'est ainsi que le système mercantili-te, qui a trouvé dans la politique rie Coibert son expansion pratique la plus ^ igou-reuse, n'est que le reflet de l'ordre économique nouveau. 11 se caractérise non seulement en ce qu'il prône l'excellence des droits de douane, mais surtout en ce qu'il attache une importance considérable à la monnaie métallique. Il estime que plus celle-ci est abondante, plus un pays sera prospère; il faut donc s'efforcer d'en accroître le stock par tous les moyens, notamment grâce au commerce d'exportation qui rend une nation créancière de l'étranger; par contre, il convient de restreindre au minimum les importations qui se traduisent par une sortie de numéraire. Ce raisonnement n'était pas sans contenir une partie de vérité relative ; il ne faut pas, en effet, perdre de vue qu'à cette époque la monnaie métallique était assez rare et que, comme instrument intermédiaire des échanges, elle était indispensable au développement de ceux-ci, car on ne connaissait pas encore les moyens perfectionnés et spécialement les titres de crédit (effets de commerce, billets de banque, chèques), qui permettent de régler les transactions en faisant l'économie du numéraire, dont le rôle, dans l'appareil circulatoire des sociétés modernes, va sans cesse en diminuant. Quand à l'économie nationale succède,

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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