L'indépendance belge

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15 november 1914
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s.n. 1914, 15 November. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/kp7tm73289/
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gâeme année. No. 308. L' INDEPENDANCE ANGLETERRE: ONE PENNY. BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES. Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. LONDRES, LUNDI, 16 NOVEMBRE 191' Conservation par le Progrès. HAUT LES CŒURS. i La Belgique, petite par l'étendue de son territoire et le nombre de ses habitants, imai's grande par la rtoblesse cTe son caractère et la bravoure de ses enfants, vient de donner aux barbares une admirable leçon de magnanimité et d'héroïsme. C'est pour cela sans doute, que le ciel de novembre, d'ordinaire si triste et si [sombre en ces jours de deuil qui ravivent i dans nos âmes les douleurs du passé, a voulu, cette année, luire d'un si vif éclat. [Et c'est sous un azur d'infinie douceur 1 [que nous nous sommes acheminés pieusement vers les tombes des soldats, glorieusement . tombés au service de la Patrie. f Certes, dans cette foule immense, fu-f.ncbre et recueillie, que de douleurs, que : [de larmes, que de désespoirs et de san-Iglots ! Mais dans les yeux des mères et i ides épouses on pouvait lire cette gravité , fièi'e, cette joie profonde et sereine, dont ; l'incomparable beauté morale n'est que • l'expression du devoir héroïquement con- ] senti. Le Destin a voulu que dans ces vastes e plaines de Belgique, si justement appe- , Jées par Napoléon le champ de bataille . de l'Europe," se déroulât le plus formidable conflit de tous les temps, entre la ] civilisation et la barbarie. Gloire à la j i Belgique et à son vaillant peuple, puis- ; ique désormais tous ses fils sont des j héros, et que par leur valeureuse dé- i fense sera sauvée la destinée du monde c civilisé. C'est à eux qu'appartiendra à ] [jamais l'impérissable honneur d'avoir i relevé les premiers l'insolent défi jeté à 1 l'Europe entière par la horde bestiale ] »des Teutons déchaînés. Cette rpce dé- j p-ncréé de Kknt/'îê grand apôtre' du < 'Droit, imbue des funestes doctrines de ] Nietzsche et de Haeckèl, et qui n'a de colossale que son, ignoble sauvagerie, allait donner au monde l'exemple monstrueux de la brutalité réfléchie, de la mise en œuvre de toutes les ressources de la science pour la. destruction systématique de tout ce qui est grand, noble < et généreux. Que leur importaient les traités et la parole donnée ! Pour tout ce qui est germain, la trahison, le vol et l'assassinat devaient tenir lieu désormais de fidélité, de probité et d'honneur. . Mais vous vous êtes dressés, vous, de toute votre hauteur, David contre Goliath > A une paix ignominieuse, à un marchandage déshonorant, vous avez, vous et votre admirable Roi, loyalement préféré la guerre et ses tueries abominables, la ruine de vos foyers, la mort de vos héros. Dans cette lutte inégale, où chaque épisode est un nouveau fleuron ajouté à [Votre couronne, vous avez sacrifié votre tranquillité, votre richesse, votre prospérité, sans hésitation, sans regret, sans amertume. ] Oh ! certes, nous vous aimions déjà c 'pour vos admirables qualités de peuple i à la fois artiste et artisan, et pour votre [si généreuse hospitalité; nous étions des admirateurs passionnés de ce si joli pays, j dont vous avez su faire à la fois une usine et un musée; c'est chez vous que nous avons appris à connaître et à aimer Rubens et Jordaens, Van Dyck et Met-sys, Van P2yck et Memling ; vos hôtels-de-ville, qui comptent parmi les plus beaux du monde, à Bruxelles, à Bruges, et à Louvain ; vos cathédrales et vos béguinages n'étaient plus des secrets pour nous. C'est pour cela que nous ressentons si. vivement l'atroce blessure faite à votre pays, et que la longue et lugubre plainte qui monte de vos plaines ensanglantées et souillées, trouve dans notre cœur un douloureux et sympathique écho. Courage pourtant ! car tout ce qui est Belge est désormais sacré pour nous. ^ otre drapeau flotte à nos fenêtres, vos i exilés trouvent dans nos demeures l'accueil le plus fraternel, tandis que dans Dos rues et nos carrefours, la Brabançonne est la sœur bien-aimée de la Marseillaise.Courage et Patience ! car par vous et vps fidèles alliés, la force restera au serrée du Droit. Bientôt, de votre terre héroïque, de vos sillons dévastés mais fécondés par le sang des peuples civilises, renaîtra radieuse la paix bienfaisante qui répare et qui console. Et tous vos héros, obscurs ou célèbres, vivant à jamais dans la mémoire des hommes, entreront pour toujours dans l'immortalité. Mocts sont vos soldats, mais plus yi- J vante que jamais, resplendit votre espérance en la victoire définitive du Droit de la Justice, et de l'Honneur ! Toute nuit mène à l'aube et le soleil est sûr Tout orage finit par ce pardon, l'azur. HENRY PEQUIGNAT, Professeur de l'Université (Philosophie). NOTES DU JOUR. (De notre correspondant.) Ce que croient les prisonniers Allemands.—Le renouvellement de 1s cavalerie.—Le ravitaillement. Bordeaux, le 10 novembre 1914. Ce qui se passe de plus intéressant à Bordeaux, en dehors des ministères bien entendu, se voit sur les quais qui ont un aspect tout à fait particulier par ces temps de guerre. La Gironde est sillonnée par de nombreux bateaux à voiles et à vapeur, bateaux de petit tonnage qui remontent jusqu'aux quais de Bacalan, des Chartrons, Louis XVIII. et de la Douane, apportant une note gaie dans la grande ville noyée dans un beau soleil d'automne mourant et paresseux. Ici se sont les morutiers qui apportent leur cargaison peu odorante, là des vapeurs prennent des cargaisons de farines à destination du Hâvre, d'où elles seront introduites en Belgique par des moyens de fortune ; plus loin un steamer léger embarque des prisonniers allemands poui le Maroc. Ces. soldats vaincus, maintenant qu'ils sont sûrs de la vie—il a fallu plusieurs jours pour les convaincre— paraissent enchantés de leur sort ; ces gros gaillards râblés et soli.ues sont d'unr soumission extraordinaire. D'ungesteon leur fait faire ce qu'on veut. Ils obéissent au doigt et à l'œil, c'est bien le cas de le dire. Ayant pu causer a\ ec un sous-officier qui parle un peu de français, il m'a affirmé à plusieurs reprises qu'il était bien convaincu que le Kaiser était à Paris, et quant au Kronprinz, nul doute qu'il ne se soit emparé de Varsovie, et qu'il n'aille incendier Pétrograd, après les grand; froids. A ma mention sur ce qui l'avait le plus frappé dans la campagne actuelle, il me répond avec une sorte de frémissement dans la voix : — Ah ! c'est votre canon de 75. On ne comprend pas comment à certains moments, dans les tranchées, des lignes en-tières de soldats restent en place, comme s'ils étaient pétrifiés. Sans être atteints par la mitraille, ils sont tués au même instant, c'est terrifiant. Et on ne sait pas d'où ça vient. — Et vous pensez qu'à la fin... ? — Nous serons victorieux ; il ne peut pas être autrement. L'armée allemande est la première armée du monde ; elle ne peut être vaincue. ■—Mais si elle était battue? Les sous-officier me regarde avec deux gros yeux ronds, étonnés, ses lèvres des-sinnent une moue d'incrédulité. — C'est impossible, ou alors ce serait la fin du monde. " Des soldats se sont approchés sur le pont, quelques-uns comprennent le français et à mesure que le sous-officier parle ils font oui, oui, de la tête. Presqu'à côté du bateau qui va emporter ces prisonniers allemands se trouvent deux grands vaisseaux venant des Antilles et qui sont pleins de ballots de café que des territoriaux sont en trair de décharger. Ces soldats, un peu âgés, procèdent à cette besogne avec un entrain endiablé ; quelques-uns chantent même pour se donner du courage. Enfin un peu plus loin, un vapeur anglais apporte 850 chevaux de la Nouvelle-Orléans ; on débarque ces jolies bêtes avec un soin extrême. Ce sont des chevaux à la fois élégants, souples et en pleine force. — "Grâce aux anglais, qui tiennent la mer, me dit un officier de remonte qui préside à cette opération, nous aurons tant de chevaux que nous voudrons, nous remplacerons ainsi la partie de notre cavalerie entamée ou fatiguée. C'est un avantage que n'ont pas les Allemands dont les chevaux ont été s: éprouvés au début de la campagne et qui, après avoir épuisé les réserves hongroises, après avoir reçu quelques milliers de chevaux en fraude par la Hollande et oar l'Italie, ne peuvent plus trouver où se pourvoir. Ce sera une caust d'infériorité à laquelle on ne fait pas assez d'attention. Des homrriesj?. jeunes ou vieux, exercés ou non, elle pîiurra er trouver encore des centaines de mille, mais dçjs chevaux? C'est fini. Nous; ai contraire, nous en aurons tant que nous voudrons. Voyez. Et l'officier montre ces longues files d( belles bêtes qui piaffent sur le quai avec un accent de satisfaction d'hommi du métier, il ajoute : " Hein ! quelles superbes bêtes !... Nous croisons M. Millerand qui vien de se rendre compte de l'excellente ar rivée de cette cavalerie, et le ministn paraît très satisfait. Il paraît qu'il y £ de quoi. LTn peu plus loin nous croisons M Calvet, l'ancien sénateur de la Charente et qui s'est attaché depuis de longues années à introduire en France les viande: frigorifiées de l'Uruguay et de l'Argentine. Il s'était heurté aux barrière: douanières, mais la guerre a brisé bier des obstacles, et les viandes frigorifiée: ont été admises sans grande difficulté. — Aussi, me dit M. Calvet, dès à présent nous pouvons être assurés que no: vaillants soldats ne manqueront plus dt bœuf. Nous pouvons garantir la subsistance de toutes les armées alliées e même celle de la poulation civile, s'il es' besoin. Ma campagne de dix ans, si souvent entravée par les bureaux, n'es' donc pas perdue. Nous devisons avec l'ancien sénateur sur les choses du jour, et M. Calvet s'arrêtant tout à coup, s'écrie: "Mai: au-dessus de toute autre considération il faut louer, sans réserves, l'admirablf Belgique, qui a donné un si bel exemple au monde. Quel roi admirable ! et que pbuple héro'Mjtté ! L'ancien sénateur est exhubérant, i parle haui ; un groupe compact se forme et on l'écoute avec intérêt, puis on l'ap-laudit et on crie : " Vive la Belgique ! " JEAN-BERNARD. COURRIER DE PARIS. Le roi Albert et M. Poincare. La convocation du Parlement. Pas de politique. Paris, 3 novembre. La rencontre du président Poincaré et du roi Albert, qui vient d'avoir lieu en territoire belge, dans la région frontière, présente le plus vif intérêt. Comme bien on le pense, l'entrevue entre les deux chefs d'Etat fut extrêmement cordiale, émouvante même. Du moment , que le Président de la République faisait une visite aux armées, il devait logiquement se rencontrer d'abord avec le roi Albert, que tout le monde en France : considère comme le pllus loyal et le plus : brave des soldats belges, français et anglais. L'union est si étroite sur le front Nieuport et Dixmude et Dixmude-Ypres-; Warneton qu'on peut dire qu'ils forment ■ une seule et même armée. A l'heure même où le président de la : République se rencontrait avec le roi Albert, les trois ministres de la guerre : des Etats alliés, M. Millerand, lord ■ Kitchener et M. de Broqueville, confé-: raient longuement à Dunkerque. On s'est demandé pourquoi les deux chefs ■ d'Etat ne se rencontrèrent pas à Dun- ■ kerque, où leur entrevue, au milieu de ; l'armée, eût eu le caractère d'une mani-: festation éclatante. C'est bien simple : le i roi Albert n'a pas voulu quitter le ter-, ritoire belge, il a voulu prouver qu'il . lui était encore possible de recevoir le . chef d'un Etat ami et allié en territoire belge. Le roi Albert met son point - d'honneur—et cela est d'une réelle . grandeur—a bien établir aux yeux du ; monde ci"ilisé que l'ennemi n'a pas con-; qui s tout le sol belge et que la souve-i raineté belge subsiste. On a parfaitement compris ce noble sentiment et c'est : pour cette raison que M. Poincaré et le i roi des Belges ont conféré en territoire ; belge. Une autre question qui nous intéresse directement, c'est celle de la convocation prochaine du Parlement belge. Des journaux français ont publié une dépêche disant que le Sénat et la Chambre seraient réunis au Hâvre. J'ai des raisons de croire que cette nouvelle n'est pas exacte. Aux termes de la Constitution le Parlement belge doit se réunir de plein droit, le second mardi de novem- >e bre, c'est-vrai; mais la constitution ls stipule également que Bruxelles est le :s siège du gouvernement, c est donc a n Bruxelles que le Parlement devrait se ï, réunir ; or, par suite des circonstances, il u est impossible de respecter l'esprit et la is lettre de la Constitution dans cet ordre d'idées. Dans ces conditions le goule vernement a le droit de recevoir le Parle-i ; ment là où il le jugera possible et au îe moment qu'il jugera opportun; mais il est plus que probable que le Parlement ne sera pas réuni en territoire français, ît pas plus au Hâvre qu'ailleurs, et que r- c'est en territoire belge, dans une des •e villes qui certainement seront reconquises a avant la mi-novembre, que se réuniront les représentant de la nation. Tout me 1. porte à croire que c'est Ostende ou :, Bruges, peut-être même G^ind, qui sera :s le siège du gouvernement belge. :s La grande difficulté à surmonter pour i- arriver à la réunion du Parlement, c'est >s d'amener à un point déterminé tous les n sénateurs et députés, du moins la plu-:s part dispersés aujourd'hui en France, en Angleterre, en Hollande, en Italie et ;- en Suisse. Il en est de même un certain >s nombre qui n'ont pas quitté la Belgique le et qui se trouveraient dans l'impossibilité j- absolue ele répondre à la convocation du ît président de la Chambre. Evidemment, 5t cette réunion cle Parlement ne serait si qu'une formalité, mais ayant lieu en ter-st ritoire belge, elle constituerait une belle manifestation de la volonté inébranlable ir du peuple belge de demeurer libre, que le t, monde entier en serait profondémnt im-is pressionné, ce que le " bluff " allemand i, de la prétendue annexion de la Belgique le en sombrerait du coup dans le ridicule ! le Voici que nous entrons dans le qua-e 1 trième mois de la guerre, et l'opinion publique française ne s'est pas départie un il instant de son calme et de son sang-ie froid. Toute politique intérieure s'est en 3. quelque sorte éteinte devant la menace allemande, et personne ne songe à ressusciter les vieilles querelles. C'est à peine si l'on commente aujourd'hui d'un mot des décisions ministérielles, qui, il y a quelques mois, eussent immanquablement provoqué les polémiques les plus violentes. De farouches révolutionnaires sont devenus des patriotes ardents, des anticléricaux irréductibles approuvent pleinement la récente circulaire de M. Millerand relative aux services religieux ,, aux armées, circulaire qui assure le respect scrupuleux de la liberté de conscience. Il n'y a que deux ministres qui retiennent réellement l'attention et dont on observe tous les gestes ; c est le ministre de la guerre, M. Millerand, et le ministre des affaires étrangères, M. . Delcassé. L'armée et la diplomatie, ce sont les seules choses qui préoccupent le . peuple français. Il sait bien que la vie politique renaîtra après la guerre sous ses aspects les plus variés, mais pour t l'instant il ne connaît rien, ne veut rien connaître au dehors de la défense L nationale. ^ Quand, il y a quelques semaines, certains députés, surtout préoccupés de ne pas se faire oublier et n'ayant pu se \l faire accorder un grade imposant dans les services auxiliares, suggérèrent l'idée ^ d'envoyer les représentants dé la nation , porter la bonne parole dans les provinces, pour entretenir l'enthousiasme populaire, ce fut un éclat de rire. On fut unanimement d'avis que le peuple, qui e témoigne d'une si belle confiance et d'un i- si ardent enthousiasme, n'avait nul be-ie soin de discours professionnels, de bavar-dage politique et ils se le tinrent pour dit. " Maintenant la question de la réunion du ^ Parlement se pose pour la France lt comme pour la Belgique. On avait parlé [e de le réunir à Bordeaux, mais cette idée u semble définitivement abandonnée et i- l'on estime que le Sénat et la Chambre siégeront régulièrement à Paris en temps utile pour voter utilement le nou-veau budget. ie Ceci prouve que l'on envisage la rentrée du gouvernement à Paris comme ie prochaine, puisque les budgets doivent n être déposés au Parlement avant la mi-'S décembre. Au surplus, les membres du e gouvernement sont depuis un mois plus a. souvent à Paris qu'à Bordeaux, et quand , ils rentreront officiellement leur réin-H stallation ici ne sera qu'une simple for-ir malité administrative, i- ROLAND DE MARES. ; By Spécial toH.lt' Appointaient tiie QueeO* NOS VISITEURS; FRANÇAIS El BELGES. Nous avons l'honneur det vous inviter a faire une visite a nos magasins sans obligation aux achats. Nos magasins sont les plus complets du monde. 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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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