L'indépendance belge

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04 januari 1918
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s.n. 1918, 04 Januari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ms3jw87s0w/
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S9e année No 4 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY • \ BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE ; 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: TUDOR HOTJSE. TtJDOR ST.. E.C. 4. TELEPHONE: CITY 3960 BUREAU A PARIS: PLACE DE LA BOURSE. TELE.: 311-57 et 238-75 VENDRED! 4 JANVIER 1918 En vente à Londres à 3 h. le jeudi 3 janvier ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS. ABONNEMENTS : j 6 MOIS, 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRES. Il AN, 32 SHILLINGS. LA SITUATION Jeudi, midi. Le communiqué viennois donne une version différente de celle de nos alliés sur l'évacuation de Zen son, sur la Piave, et affirme que les troupes autrichiennes sur la rive droite du fleuve furent retirées '.'sans pertes" et la position évacuée "à l'insu de l'ennemi." La vérité est que la lutte autour de Zenson a continué sans interruption depuis novembre. Les Autrichiens avaient, dès leur occupation de la tête de pont, jeté quatre passerelles sur le fleuve et en quelques jours ils étaient parvenus à construire de vastes tranchées bétonnées à plusieurs mètres en dessous de la digue en un point qui était quasi inaccessible aux Italiens. Nos alliés n'ont cessé de bombarder ce fort souterrain qui, à la longue, fut réduit en un monceau de ruines. Mais l'ennemi, relié à l'autre rive au moyen de ses passerelles, tint bon quand même jusqu'à ce que les artilleurs italiens les eurent détruites à leur tour. A ce moment encore, les Autrichiens se cramponnèrent à leurs positions et les ponts qui avaient été détruits pendant le jour étaient reconstruits pendant la nuit. Changeant alors de tactique, les artilleurs italiens se mirent à démolir les pontons pendant la nuit. Le résultat escompté fut atteint. Exposés au feu précis de nos alliés en plein jour, les Autrichiens n'osèrent plus reconstruire leurs ponts, et dès lors leur situation devint précaire. Au cours d'une première attaque, les Italiens gagnèrent beaucoup de terrain et lorsque deux jours plus tard l'assaut final fut donné, il n'y avait plus d'ennemis; ceux qui avaient survécu avaient réussi a regagner la rive gauche du fleuve, et il y a gros à parier que nos a'ilics ne leur permettront plus de le franchir. Comme pour sï venger de son échec, l'ennemi s'applique à bombarder par les airs les villes italiennes les plus proches du front : Bassano, Trévise, Mestre, etc., flans le seul but de terroriser la population et de détruire le patrimoine artistique de nos alliés. Nos aviateurs ont répondu en bombardant les voies de communication ennemies et l'artillerie tient les positions de l'adversaire sous un feu constant. Une tentative de débarquement autrichien dans la région d'Intes-tadura fut frustrée. Le général Pétain signale un coup de main français dans la région de Courte-con (sur l'Aisne) et une grande activité de l'artillerie dans la région de Verdun. Dans la région de Merckem (front belge) un poste belge occupé par les Allemands à la faveur d'un violent bombardement, fut immédiatement repris. Sur le front britannique, l'ennemi a exécuté une série de raids, dont trois dans le secteur de Méricourt (sud-est de Lens),un au sud de Lens, un cinquième au nord, et d'autres près d'Oppy, au nord-est d'Arras, sur la route de Menin, aux environs du canal d'Ypres à Co-mines, ainsi qu'à Passchendaele, qui, tous, ont été repoussés avec pertes. Ces coups de sonde sont destinés à renseigner l'ennemi sur les points faibles éventuels des lignes britanniques. Si las Allemands préparent un grand coup sur n'importe quel point du front franco-britannique, ils trouveront à qui parier, car comme l'a dit M. de Billy, représsntant du haut-commissaire français aux Etats-Unis, la France est plus forte et plus résolue que jamais et nullement épuisée, comme on l'affirme trop légèrement. Pour parler avec le général Pétain (ordre du jour de l'An), "les Français =e battront aussi longtemps qu'il le faudra pour garantir à leurs fils une paix sûre, car l'appoint des Etats-Unis a plus qu'équilibré la défeotion de la Russie." En effet, les délégués américains qui ont assisté à la récente Conférence inter-alliée de Paris, revenus à Washington,insistent tout particulièrement, et avec succès, sur la nécessité de parfaire l'unité d'effort militaire, naval et économique entre les Etats-Unis et les Alliés et d'assurer l'expédition rapide des troupes américaines sur le continent. Pour obtenir ce résultat et aussi pour eontre-balancer les pertes dues aux sous-marins : vingt-et-un navires de plus de 1,600 tonnes, dont 18 britanniques, 2 français çt 1 italien ont été coulés la semaine dernière, une organisation plus adéquate est nécessaire et sous la pression des événements on finit par prendre des mesures qui auraient dû être adoptées depuis le début. Comme ce sont en grande partie les ressources des Etats-Unis qui doivent nous permettre de mener la guerre à bonne fin, il n'est que juste que ce soient leurs conseils qui prédominent dans les questions d'organisation et de distribution des ressources et des matériaux dont nous disposons. Le contrôle des vivres va être unifié en Grande-Bretagne, en France et en Italie; dans la répartition du tonnage il sera tenu compte, plus sérieusement que par le passé, des besoins exclusivement militaires et économiques immédiats et les Etats-Unis participeront dorénavant aux délibérations du Conseil supérieur de guerre. Un Conseil naval, consultatif et interallié, a été créé afin d'assurer une meilleure utilisation du tonnage disponible et la France est entrée résolument dans la voie des réformes nécessaires en décrétant le contrôle direct par l'Etat de toute la marine marchande en France. D'autres mesures telles que la suppression des pâtisseries et confiseries, indiquent que M. Clemenceau tient la main à ce que la guerre soit poursuivie éner-giquement, aussi bien en arrière que sur lo front. C'est la bonne manière, car tous les sacrifices qu'un gouvernement demande, en temps de crise nationale, sont -consentis avec enthousiasme, à condition qu'ils soient égaux pour tous. Les dernières nouvelles de Russie confirment pos prévisions quant à la probabilité de surprises — désagréables pour nos ennemis — de ce côté. L'interprétation des paragraphes concernant la renonciation aux annexions et la liberté des peuples de disposer d'eux-mêmes devait nécessairement constituer la pierre de touche des pourparlers russo-allemands. La façon de résoudre ces deux questions devait nous fixer sur la sincérité des Allemands et sur l'honnêteté politique des Bolshévistes. Ou bien ceux-ci seraient des traîtres et vendraient leur patrie ou bien ils , seraient les idéalistes, illuminés peut-être mais sincères,qu'ils prétendaient être. Or il paraît bien, si les dernières dépêches sont exactes, que les Bolshévistes ne sont ni les traîtres ni les naïfs qu'on nous disait qu'ils étaient. Ils ont carrément déclaré aux délégués allemands qu'ils ne sauraient accepter le marché que ceux-ci leur proposaient au sujet de la Pologne, de la Lithuanie, de la Courlande et de l'Esthonie : incorporation de ces provinces dans l'Empire allemand sans que les habitants aient eu le moyen de se prononcer "en toute liberté." Or, cette condition bolshéviste implique l'évacuation de ces territoires et les Allemands déclarent ne vouloir, en aucun cas, lâcher Libau et Riga ! D'autre part, les délégués russes ont demandé la mise en liberté des socialistes minoritaires, emprisonnés en Allemagne, parce qu'ils propageaient les idées bolshévistes, et ils ont ajouté que la situation, créée par les Allemands, en oe qui concerne les conditions de paix, ne permettait pas de discuter des questions économiques autres que celles ayant trait au sort des prisonniers. Pour des diplomates d'occasion, voilà qui n'est pas si mal manœuvré, et ceci devrait, nous semble-t-il, encourager les Alliés à entrer, tout au moins officieusement, en rapports avec les Bolshévistes, qui constituent incontestablement, pour le quart d'heure tout au moins, une force que nous n'avons pas le droit de négliger. Peut-être l'occasion se présentera-t-elle bientôt, puisque le gouvernement bolshéviste a décidé d'envoyer, dans les différentes capitales, des plénipotentiaires provisoires, autrement dit des délégués du peuple attachés auprès des peuples. Il est vrai que leur mission principale est de travailler, par tous les moyens, à la chute des "régents légaux" ('?), mais les Bolshévistes finiront bien par mettre, eux-mêmes, de l'eau dans leur vin, car ils s'apercevront bien un jour qu'il ne sert à rien de courir, l'essentiel étant d'arriver à temps au but qu'on s'est proposé. Le saut politico-social qu'ils ont exécuté les a portés trop loin; il leur faudra faire maohine en arrière et calmer un peu leur ardeur réformiste, LA GUERRE EUROPEENNE SUR LE FRONT OCCIDENTAL SUR LE FRONT BELGE Un avant^poste perdu et reconquis Le communiqué du G.Q.G. belge d'hier dit : Au cours de la journée de mardi, Pac-tivité de l'artillerie a été assez intense, j Dans la nuit du 1er au 2 janvier un détachement ennemi, protégé par un violent feu de barrage, est parvenu à prendre pied dans un de nos postes dans la région de Merckem. Une cOntre-atta-que vigoureuse, .livrée immédiatement par nos troupes, rejeta les Allemands hors du poste, tout en faisant plusieurs prisonniers. Aujourd'hui, il y a eu une légère activité d'artillerie. OPERATIONS NAVALES Les pertes sur mer Arrivées et départs des navires de toute nationalité et de plus de 100 tonnes (non comprisses bateaux de pêche et locaux) dans les ports du Royaume-Uni pour la semaine finissant le 29 décembre 1917 à minuit : Arrivées, 2,111 ; départs, 2,074 ; contre 2,311 et 2,460 ]a semaine précédente. Navires marchands britanniques coulés par sous-marins ou par mines : de plus de 1,600 tonnes, 18; de moins de 1,600 tonnes, 3; contre 11 et 1 la semaine précédente- Navires march; iids britanniques attaqués sans succè , 8 ; contre 12 la semaine précédente. * * * La statistique hebdomadaire italienne renseigne pour la semaine finissant le 29 décembre 1917, 280 entrées et 205 sorties, contre 387 et 333 la semaine précédente. Un navire marchand italien de plus de 1,500 tonnes a été coulé, contre trois navires marchands italiens de plus de 1,200 tonnes la semaine précédente. Deux navires marchands italiens ont été attaquées sans succès, contre trois (dont un bateau à voiles) la semaine précédente.Un bateau à voiles italien de moins de 100 tonnes a été coulé, contre trois (dont un de plus de 100 tonnes) la semaine précédente. OPERATIONS AERIENNES Raid britannique en Flandre Plus de 100 bombes ont été jetées par des aviateurs britanniques sur différents objectifs, y compris un grand dépôt de munitions près de Courtrai et l'aérodrome d'Ingelmunster. Mestre et tTrévise bombardées Dans la soirée de mardi des aviateurs ennemis ont jeté quelques bombes sur Mestre (à 8 kilomètres de Venise) et sur Trévise, sans faire ni victimes ni dégâts. Ils ont également bombardé Bassano, faisant quelques victimes et de légers dégâts. Les escadrilles italiennes ont bombardé le champ d'aviation ennemi à La Comina et à Aviano. LES EVENEMENTS EN RUSSIE L'indépendance de la Finlande L'agence télégraphique bolshéviste annonce qu'en réponse à la demande du gouvernement finlandais pour la reconnaissance de l'indépendance de la république de Finlande, le Conseil des Commissaires du peuple se déclarant complètement d'accord sur le principe du droit des nations à disposer d'elles-mêmes, recommandera au comité exécutif central la reconnaissance de l'indépendance politique de la République de Finlande et la nomination d'une commission spéciale composée de représentants des Commissaires du peuple et de la Finlande, pour envisager les mesures à prendre pour la séparation. Modifications des conditions de paix La délégation des Puissances Centrales ont porté hier à la connaissance du " gouvernement " maximaliste certaines ccntiiHyns de paix que l'Alle magne juge indispensables. A la demande de la délégation les conditions restent secrètes nonobstant tout le bruit fait en Russie contre la diplomatie secrète.On affirme, cependant, que la note allemande contient deux paragraphes ; le premier exprime son désir de nouer désormais de liens d'amitié avec la Russie et la promesse de retirer les troupes du front russe aussitôt que la Russie démobilisera. Dans le second paragraphe l'Allemagne déclare que les peuples de Pologne, de Courlande, de Lithuanie et d'Esthonie ont déjà clairement exprimé leur désir d'être annexés à l'Allemagne. Par conséquent, basant leur action sur le principe du droit des peuples de disposer d'eux-mêmes, l'Allemagne maintiendra l'occupation de ces régions, que la Russie lui remettra. L'affirmation de l'Allemagne en ce qui concerne la Pologne et les provinces baltiques possède pour tout fondement certaines résolutions adoptées par des corps constitués artificiellement dont l'obéissante déférence aux injonctions allemandes était certaine à priori. Les Maximalistes semblent avoir décidé d'opposer à ces conditions une demande de mise en liberté de M. Liebknecht et d'autres de leurs amis emprisonnés en Allemagne. Les1 délégués russes sont rentrés de Brest-Litovsk. Un d'eux, le citoyen Paouvitch, qui n'est pas un Maximaliste, semble considérer les propositions allemandes comme inacfceptables. Il constate l'inégalité d'un débat entre le naïf enthousiasme des Russes et la dé-plomatie souple et expérimentée des Allemands et des Autrichiens. Les Puissances centrales ne se retireront d'aucun des territoires occupés en Europe qjie si toutes les colonies africaine ainsi que la Mésopotamie et l'Arabie sont abandonnées par les Puissances alliées. Pas un gouvernement russe pense-t-il, n'oserait accepter pareilles conditions, pas plus que la partie de l'armée qui reste encore opposée aux Allemands. Cette partie, cependant, est actuellement une quantité presque négligeable. Les relations économiques russo» allemandes L'agence maximaliste à Pétrograd dit que'la premier réunion des délégués autro-allemands et russes qui doivent entamer les pourparlers dans le but d'améliorer le sort des prisonniers de guerre et des prisonniers civils, a eu lieu de 31 décembre à Pétrograd. La délégation russe a proposé la formation d'un sous-comité pour faciliter les communications postales avec les prisonniers de guerre. La délégation austro-allemande a proposé la formation d'un comité pour examiner la question de la reprise des relations commerciales ! Le "camarade" Radek, au nom de la délégation russe, a déclaré que la situation créée par les Allemands en ce qui regarde les conditions de paix, ne permettrait pas la discussion des relations économiques sauf en ce qui concerne' l'amélioration des conditions des prisonniers de guerre. Trois comités seulement ont été élus pour s'occuper respectivement des télégraphes, de la poste, et des chemins de fer. Le "camarade" Radek a dit que de nombreux allemands amis de la paix, social-démocrates et indépendants, ont été mis en prison à la suite de leur lutte pour la paix. Si cette information se trouvait vérifiée, la possibilité de commencer leur œuvre humanitaire serait rendue infiniment plus difficile. Il a émis l'espoir que la délégation austro-allemande ferait connaître la situation à ses gouvernements respectifs afin que des mesures adéquates puissent être prises. Envoyé bolshéviste à Londres Les nouvelles suivantes sont transmises par la station de télégraphie sans fil du gouvernement russe : Par le présent décret, le citoyen Litvinoff est nommé plénipotentiaire provisoire à Londres pour le commissariat du peuple pour les affaires étrangères.Tous les membres de l'ambassade et de la mission militaire et en général tous les fonctionnaires de la République russe qui se trouvent actuellement en Grande-Bretagne, sont requis, par ordre, de remettre au citoyen Litvinoff, à sa première demande,^ toutes les affaires, tous les documents, et tous les fonds appartenant à la République russe et qui se trouvent en ce moment à leur disposition. Toute résistance aux ordres de Litvinoff sera considérée comme un crime contre l'Etat, Le citoyen Karpinsky est nommé dans les mêmes conditions plénipotentiaire à Genève. L'agence de presse de la légation russe à Copenhague déclare que Trotsky croyant que les plénipotentiaires en question ne seront pas reconnus par les gouvernements étrangers, a décidé que ceux-ci n'essayeraient pas de se faire reconnaître par les gouvernements, mais seraient accrédités auprès des peuples. Leur principale tâche sera de travailler à faire tomber les gouvernements actuels. Les bateaux britanniques quittent Arihangeî La nouvelle du retrait de tous les ia-teaux britanniques à Arkhangel et de la suppression des importants dépôts britanniques et français dans ce port de la mer Arctique, a produit une vive impression à Pétrograd.' Les bateaux français ont déjà disparu de la mer Blanche. De nombreux amis des Puissances occidentales et totites les parties les plus éclairées de la société russe expriment l'idée que ce retrait de l'aide alliée est peut-être prématuré, car l'état présent des affaires ne peut être que temporaire. AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE — Les journaux allemands annoncent que pendant que les prisonniers italiens, britanniques, français et belges déblayaient la neige à Berlin, la foule les entoura et les insulta, les menaçant et essayant même de les battre. La police les défendit peu -ou prou ! — Les journaux de Vienne apprennent que la dysenterie règne de nouveau à Berlin. Le typhus, la scarlatine et la diphtérie sont aussi en progrès. -— La "Volksstimme" de Mannheim annonce qu'une sérieuse explosion s'est produite dans une usine de munitions à Kirchbaum, près de Forbach (grand duché de Bade). Il y aurait eu un grand nombre de tués et de blessés. La force des détonations provoqua l'explosion Suite a la 4a page DERNIERE HEURE Raids répoussés Le communiqué britannique de ce matin dit : Des détachements ennemis en reconnaissance, ont été repoussés la nuit dernière, au sud et au sud-ouest de La Bassée, laissant quelques prisonniers entre nos mains. L'artillerie ennemie a montré une activité considérable, pendant la nuit, à l'est d'Epehy. Trotsky dénonce l'hypocrisie allemande L'Agence maximaliste de nouvelles de Pétrograd, rendant compte d'une réunion du Comité central des Soviets, tenue hier, dit : M. Trotsky, au nom du "gouvernement," a dévoilé en termes sévères les "hypocrites propositions de paix de l'Allemagne." Il a déclaré que le Gouvernement des travailleurs russes ne consentirait pas à de telles conditions. "Si les Puissances Centrales, a-t-il dit, ne consentent pas loyalement à la libre disposition de leurs destinées aux nations polonaise et lithuanienne, il serait nécessaire de défendre courageusement la Révolution russe. Les besoins du front seraient satisfaits, quels que puissent être les efforts nécessaires." Un pamphlet russe Sous ce titre "le masque est arraché," l'"Isvestia," journal des Soviets, reproduit un article que les commissaires du peuple se proposent de publier en Allemand pour être distribué sous forme de . brochure aux troupes allemandes au front. Il y est dit que les dernières conditions allemandes montrent que leurs promesse d'une paix démocratique étaient des monsonges; que les Allemands et les Autrichiens désirent en réalité subjuguer les peuples de Pologne, de Lithuanie, et • de Courlande. L'article fait appel aux soldats et ouvriers allemands pour qu'ils fassent la .révolution contre la prolongation de la guerre.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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