L'indépendance belge

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s.n. 1918, 09 Maart. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7w6736n00z/
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L INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. \ CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS : TUDOR HOUSE, TUDOR ST.. E.C. 4. 11, PLACE DE LA BOURSE. - TELEPHONE: CITY 3960 TELE.: 311-57 et 233-75 SAMEDI 9 MARS 1918 En vente à Londres à 3 h. le vendredi 8 mars ("3 MOIS, 9 SHILLINGS. ABONNEMENTS : -j 6 MOIS, 17 SHILLINGS CONSERVATION PAR LE PROGRES. Il AN. 32 SHILLINGS. LA SITUATION —< Vendredi, midi. M. Bonar Law, au cours d'un grand discours bourré de çhifîres et précédant le Vote des Crédits, à la Chambre des Communes, a fait, avec une belle franchise, un exposé très net de la situation causés par la débâcle lamentable des armées moscovites, tant sur le frpnt occidental qu'en Macédoine. t Bien qu'il soit possible que non seulement les Allemands, mais aussi les Autrichiens, amènent contre nous tout le poids de leurs armes, a dit en" substance l'emment homme d'Etat britannique, il ne peut y avoir là pour nos armées une sérieuse cause d'alarme, non seulement parce que la puissance de l'artillerie ennemie est limitée par l'approvisionnement eu munitions, mais surtout parce que sa valeur dépend grandement des forces aériennes en présence. Et M. Bonar Law se fit longuement acclamer lorsqu'il constata l'incontestable supériorité du service aérien britannique, auquel, ajoutons-le, l'aviation militaire française n'a rien à envier. En attendant la coopération américaine, qui aura également sa valeur, l'orateur a fait encore une autre remarque importante ?n ce qui concerne l'état de défense des positions britanniques en France, à la suite des batailles qui y furent livrées l'année dernière. ces positions ont, au cours de ces deux derniers mois, été puissamment renforcées grâce à l'énergie et à la valeur du génie britannique.Parlant de l'offensive annoncée par les Allemands, M. Bouar Law a affirmé que ?i celle-ci se réalisait, rien de ce qui s'est nym+nît a,n çoiirs de.la guerre n'eura./té plus, décisif, et, considérant la situation dans son ensemble, il a terminé en déclarant qu'il n'y a pas le moindre doute que si les Alliés restent unis, ils peuvent obtenir le résultat qu'ils se sont proposés d'atteindre dès le début, mais que si le conflit devait se terminer avant que ce résultat soit obtenu, la paix serait une défaite pour nous. L'accueil fait aux paroles du Chancelier de l'Echiquier montre que tous les membres de la Chambre des Communes et le peuple qu'ils représentent étaient en communion d'idée avec lui et qu'en Grande-Bretagne, à quelques rares exceptions près, d'ailleurs sans importance agissante, la nation entière est bien décidée à ne déposer les armes qu'après avoir annihilé le militarisme allemand. Les opérations militaires n'ont encore rien eu de décisif au cours de ces dernières vingt-quatre heures. A en croire le communiqué de Berlin, le succès que s'est assuré notre armée à Stuyvekens-kerke aurait été neutralisé, et les Allemands affirment avoir, au cours de cette affaire, fait 114 prisonniers et pris plusieurs mitrailleuses. L'importance de ce combat n'est évidemment pas dans la quantité d'hommes que les forces en présence ont pu se prendre mutuellement, riais se trouve dans le fait que les troupes de choc allemandes, ayant pris pied dans nos positions et étant bien décidées à y rester, furent obligées de céder et furent finalement balayées de haute litte, par nos vaillants cavaliers, qui infligèrent ainsi un echec sérieux à l'ennemi.L'activité de l'artillerie ennemie dans la secteur de Neuve-Chapelle s'est terminée par un coup de main allemand ; les détachements teutons avançant sous 1? couvert d'un brouillard épais contre quelques avant-postes britanniques au nord-ouest de La Bassée, sont parvenus a y pénétrer, y faisant quelques prisonniers. En d'autres points, des détachements ennemis en reconnaissance ont été repoussés, laissant des captifs aux mains de nos Alliés. > Sur le front français, seule l'artillerie a été à l'ouvrage, et les batteries en présence ont échangé un feu violent dans la «>-> région de Reims, dans la direction de Prunay et dans le secteur des Marquises, en Champagne, de la rive droite de la Meuse à la côte 344, en quelques points en Woevre, et dans la région de Linge et de Violu, dans les Vosges. Sur les fronts italien et macédonien' le n.auvais temps entrave sérieusement les opérations, l'artillerie seule parvenant i montrer par intermittence une légère activité. t En Orient, bien qu'il n'y ait encore aucune décisio'n prise en ce qui concerne l'intervention des armées nipponnes, des troupes asiatiques ont 'franchi la frontière sibérienne. En effet, un télégramme de Shanghaï nous signale que Pékin ayant appris que deux mille prisonniers allemands se trouvant en Sibérie Orientale, avaient été armés et combattaient aux côtés des Maximalistes. ordre a été donné à toutes les troupes chinoises qui se trouvaient à la frontière de Mandchourie, de prêter main forte aux Cosaques commandés par Semeneff, et il est vraisemblable qu'à ce moment les régiments célestes sont déjà aux prises avec les Gardes Rouges. En Russie, c'est toujours le chaos. Lénine défend avec véhémence les clauses du fameux et honteux traité de paix qu'il a signé. D'autre part, un certain nombre de Bolshévistes de Moscou, sous la direction de Bukharin, un ancien lieutenant dévoué de Lénine, s'opposent à la confirmation du traité de paix. Mais, par contre, le Soviet de Moscou qui, la semaine dernière, s'était déclaré partisan d'une guerre à outrance, vient d'émettre un vote approuvant la politique de Lénine et consorts. Bref, la situation est - -fele partout. Qn arriv^-cependaiït à-une situation qui va demander une réorganisation des services de l'Etat. C'est dire que les Lénine et Trotsky- vont ce trouver aux prises avec des difficultés qu'ils seront impuissantes à surmonter: ce sera le moment où ils disparaîtront, comme disparaît déjà Krylenko, le fameux généralissime de l'armée démobilisée : il y avait des divergences de vues entre lui et le Conseil des Commissaires du Peuple. De l'Ukraine, les Bolshévistes annoncent qu'ils détiennent toujours l'importante ville de Kieff. On se demande alors quelle est la puissance de la Rada ukrainienne qui a traité avec les Austro-Gen-mains et si les Bolshévistes qui, d'après le traité de Lénine, doivent démobiliser leurs troupes, vont se retirer devant les troupes de la Rada. La situation est donc bien obscure, et ce serait assurément le moment de voir le Japon intervenir. Pratiquement oette intervention ferait passer entre les mains des Alliés des quantités considérables d'approvisionnements de toutes espèces qui, d'ailleurs, ont été acquises grâce à l'argent des Alliés et qu'il vaudrait mieux utiliser à notre profit. Moralement l'armée japonaise formerait un mur que les Bolshévistes ne pourraient franchir et auquel viendrait s'adosser la partie saine qui doit régénérer la Russie, et de l'est partirait le mouvement libérateur qui se produira certainement, car il y a encore des énergies latentes eu Russie. En Espagne, le conseil des ministres a examiné et approuvé à l'unanimité les réformes réclamées par l'armée, une des grosses questions à solutionner par le gouvernement. L'examen des réformes navales suivra et l'on espère ainsi faire disparaître des griefs et des animosités qui pouvaient rendre la situation périlleuse.Ici, M. Asquith a saisi l'occasion de prononcer un discours sur les bases de la , paix future, dans lequel il semble surtout vouloir déclarer qu'il n'est pas d'accord avec lord'Lansdowne, il a abondé dans le sens des propositions du Prési- . dent Wilson et a salué, en passant, l'avènement de la Ligue des Nations. ' OPÉRATIONS AERIENNES L'activité des aviateurs alliés Les aviateurs britanniques, en dehors de nombreuses opérations de reconnaissance, ont jeté 400 bombes sur des cantonnements et voies ferrées, ainsi que sur des troupes, des batteries et des transports ennemis. De plus, ils ont abattu 10 appareils allemands et en ont obligé 10 autres .à atterrir en mauvais état, au cours de combats. Trois appareils britanniques ne sont pas rentrés. Mercredi soir, quelques bombes ont . été jetées sur des aérodromes dans les . environs immédiats de Metz. De leur côté, les pilotes français ont lancé 12 tonnes d'explosifs sur les gares et les dépôts de munitions dans la zone ennemie. Dans la journée de mercredi, les aviateurs français ont également abattu quatre appareils allemands. Des aéroplanes allemands ont bombardé la région au nord de Nancy, sans e faire de victimes. , a Nouveau raid sur Londres :s Le feld-maréchal French a fait la com- e munication suivante : Londres, vendredi, 12 h. 15. — Des e aéroplanes ennemis ont traversé la côte :s de l'est jeudi vers 11 h. du soir, et se j sont dirigés vers -ondres. Le raid con- e tinue toujours. 1 L'aviation de guerre aux Etats-Unis e e Un conseil de impérialistes, "Aircraft iS Production Board," a étudié toute la question de l'aviation ; il est arrivé à éta-blir un nombre restreint de types d'a-y (3 vions, suivant en cela l'exemple de l'Al-_ lemagne. Il y avait, en Angleterre, 57 types d'avions, une quarantaine en i- France, une trentaine en Amérique. L'Allemagne ^n avait cinq seulement. :g Au début de la guerre, cette multipli-- cité d'appareils présenta de graves in-12 convénients dans les armées aériennes r de l'Entente. On a reconnu qu'il suffit e d'avoir cinq types d'avions : apprentis-à sage, combat, pal rouilles, contrôle du tir d'artillerie et lancement de bombes. Aux Etats-Unis on en livrait une dou-s zaine, on en a choisi quelques-uns seule-x ment parmi les meilleurs et on se spé-u cialise dans la construction d'avions s d'artillerie, de re> onnaissance. Toutes les pi« s de ces engins sont à fabriquées de façon qu'elles soient inter-;, changeables et (qu'on puisse, sur le a champ de bataille ou à l'arrière, utiliser ii les restas sains et solides de deux ou e trois avions démo!'s pour en reconstituer i- un nouveau. " LES COTES ALLEMANDS t —— e Encore une exécution capitale f Un évadé de Belgique affirme que le docteur De Mets, oculiste renommé ' d'Anvers, d'abord emp'risonné, puis remis en liberté, puis repris, a été fusillé il y a quelques jours. On est sans nouvel-le du sénateur Colleaux, condamné à mort. 'On craint le même sort pour le docteur François d'Anvers. MM. Louis Franck et Straus arrêtés Un télégramme de Bruxelles signale l'arrestation à Anvers de M. Louis Franck, député libéral et président de la s Commission intercommunale de ravitaillement d'Anvers, ainsi que celle de M. Louis Straus, échevin des travaux pu-( blics de la ville d'Anvers. Tous deux I sont accusés d'avoir incité des gens dé-a sireux à travailler à ne pas le faire. s M. Louis Straus avait déjà été con-s dafrnné à une peine de six mois d'empri-s sonnement pour avoir refusé aux Alle-t mands l'autorisation d'élever au cime-k tière communal un monument à la mé-. moire des soldats teutons tombés au r siège d'Anvers. Cette peine fut com-_ muée en considération du grand âge du . condamné et réduite à un mois. Cepen-k dant, M. Straus attendait toujours que _ MM. les Allemands le convoquent rue r des Béguines. La nouvelle accusation ! portée contre le respectable échevin semble bien être inventée de toutes pièces j, pour fournir au gouverneur allemand le 3 prétexte de lancer cette convocation. ; UN GROS VOTE DE CREDIT , . — "» 5 Quelques chiffres M. Bonar Law, chancelier de l'Exchi-quier, a déposé hier à la Chambre des 5 Communes une demande de crédits pour 1 600 millions de livres, soit environ 15 milliards de francs. , Des explications fournies par M. Bonar Law il résulte que, du 1er avril 1917 au 9 février 1918, les dépeness ont ' été de 164 millions de francs par jour. , Dans le nouveau vote on les estime à 169 millions par jour. ' Les dépenses comprennent des prêts importants aux Alliés, des avances aux Dominions, des achats de denrées ali-; mentaires et des munitions pour les ; Alliés. Au 9 février les prêts aux Alliés s'élé-vaient à 31 milliards et demi de francs; lçs avances aux Dominions à 4 milliards et demi. La Dette Nationale, à la fin de l'an- t née financière, s'élèvera à 147 milliards | ' et demi, dont 40 milliards seront repré- - sentés par des prêts aux Alliés. s Une revue de la guerre , Dans une très intéressante revue de la < guerre sur les différents théâtres d'opé- - ration, M. Bonar Law a rappelé que toutes les colonies allemandes avaient été 5 conquises peu à peu, et que tout ce qui 5 en restait, c'était une bande de 2,000 ( ; hommes, dont 200 Allemands, qui errait - actuellement en territoire portugais. Rendant hommage à la Roumanie, M. J* ' Bonar Law déclara le succès de l'action , de ce pays était intimement liée à la co-' opération de la Russie ; le fait que celle-1 ci avait cessé de combattre a placé la Roumanie dans une situation tragique; son armée vaillante et invaincue se " trouve par les circonstances dans l'impossibilité de continuer la lutte. Le fait 1 que des négociations sont en cours pour • le moment -ne nous permet pas, a dit M. ' Bonar Law, de faire autre chose que d'exprimer notre sympathie au peuple roumain, ainsi que notre pro-3 fond regret de ce que des circonstances ; que nous n'avons pu empêcher aient rendu impossible pour nous de venir à 1 son secours. ^ En ce qui concerne la campagne con- , tre la Turquie, en Mésopotamie et en ( Palestine, M. Bonar Law a montré les " difficultés des campagnes outre-mer, di- ^ ' sant qu'au début de la guerre lorsque les ^ navires étaient abondant, les troupes en- ( traînées étaient rares, tandis que main- . tenant la situation du tonnage renda't ; impossible d'expédier de grandes quan-r tités d'hommes. Bien qu'il y ait eu cer- 1 1 taines divergences de vue au sujet de r ces expéditions lointaines, aucun soldat: compétent n'a jamais cru qu'il fut pos-sible que la Grande-Bretagne reste en dehors" de la sphère des opérations en Orient. Ce serait u,ne erreur dq croire qiie les opérations de PaLestine et la chute de ï Jérusalem n'aient qu'une valeur politi-ï que et morale. Nous sommes, a dit * - M. Bonar Law, une grande puissance ^ 5 orientale et, pour les millions d'habi- ' - tants de l'Inde, la prise de Bagdad, par i exemple, a eu un effet plus grand que ^ ; n'importe quelle autre opération. ] Parlant de l'Egypte, M. Bonar Law dit ne pas révéler un secret en répétant I opinion de lord Kitchener, si bien au courant de la situation en Egypte, et qui ' estimait le nombre de soldats nécessai-1 res pour défendre l'Egypte bien supérieur au nombre total des troupes qui se trouvent actuellement en Mésopotamie et en Palestine, et ce qui a été fait en ces ' derniers pays dispense d'envoyer des troupes en Egypte. ' Quant à Salonique, il est indéniable que la situation de nos troupes sur ce front est moins satisfaisante, à divers points de vue, qu'ailleurs, mais la cause en est dans les événements de Russie. II y a un an, personne n'eût cru que ces troupes auraient à adopter une position purement défensive. Le général qui commande à Salonique a reconnu que sa * position pourrait devenir dangereuse. Les Puissances Centrales pourraiént se ^ tiouver en situation d'y envoyer des forces en nombre considérable. Mais après 1 tout, les effectifs allemands ne sont pas 1 inépuisables, et une telle expédition con- 1 tre nos forces coûtera vraisemblable- c ment cher à l'ennemi. L'expédition en elle-même se justifie c aisément ; sans elle, le roi Constantin se- j rait encore sur le trône de Grèce, et les • r Allemands contrôleraient les ports grecs, j ce qui rendrait presque impossible d-T maintenir nos communications avec ; l'Egypte. j • Les événements de Russie ont été un ' . * a coup terrible pour les Alliés ; mais nous ne devons pas nous exagérer les avan- . [ tages que les Allemands vont en retirer. : Je ne crois pas que l'Allemagne va pouvoir faire un usage complet d'un pays j ' comme la Russie, avec ses cent millions ^ d'habitants. Grâce à l'anarchie qui y c ' règne, la production de cette année, s'il t faut en croire les renseignements qui v nous parviennent, sera à peine suffisante d pour alimenter le peuple russe ; affamer s' les habitants ne sera certes pas un bon P moyen pour se les concilier. Je crois en- * core que la manière dont l'Allemagne ^ traite la Russie créera un courant de ré- j volte qui peut avoir des conséquences. v L'ALLEMACNE ET LA FINLANDE Un traité de paix a été signé le 7 mars entre l'Allemagne et la Finlande, ainsi que des traités additionnels relatifs aux relations commerciales et maritimes. L'Allemagne s'engage à faire tout son possible pour faire reconnaître par toutes les Puissances l'autonomie et l'indépendance de la Finlande. D'autre part, la Finlande s'engage à ne céder aucune partie de §011 territoire à une puissanoe étrangère et à n'accorder aucune facilité territoriale sans être arrivé à un accord préalable avec l'Allemagne.Les autres articles sont relatifs à la reprise des relations diplomatiques et consulaires, à la renonciation réciproque aux indemnités et dommages de guerre, au rétablissement des traités d'Etat (excepté, ceux devenus caducs entre l'Allemagne et la Russie et qui seront remplacé» par d'autres correspondant à la situation nouvelle). Le paiement des obligations financières et notamment du service de la Dette publique, sera repris. Quant aux îles Aaland, les fortifications seront démantelées aussi vite que possible et la permanenoe de la non-fortification des les sera réglée par un accord spécial. Quatre mois après la ratification du traité, les représentants des pays contractants se réuniront à Berlin pour conclure un traité supplémentaire. «" .1 i'—"y.ajWTH'iyj r uji^ubi IHWmiWI AUTOUR de la GUERRE AUTRICHE-HONÇRIE — Un télégramme de Vienne à la "Frâjikf.urter 2*eitung.". -fait connaître que le 15 février la brigade polonaise appartenant à l'armée austro-hon'groise s est mutinée. Un régiment croate fut envoyé contre les Polonais, et une bataille en règle, avec artillerie et mitrailleuses, s'ensuivit; des pertes sévères eurent lieu de part et" d'autre, mais les Polonais furent finalement maîtrisés et faits prisonniers. ESPAGNE — Une nouvelle révolution pacifique vient de s'accomplir en Espagne. Un violent conflit s'était élevé soudainement entre l'armée et la marine d'une part, -et le pouvoir civil d'autre part. Lgs revendications militaires formulées en juin dernier par les comités de l'armée étant restées sans résultat, un ultimatum fut adressé au gouvernement. Dans leur programme, les comités militaires déclaraient qu'ils s'étaient sacrifiés depuis 20 ans, alors que d'autre éléments de la vie publique avaient été' reconnus. Us affirmaient que cette négligence avait ccnduit à un mécontentement, et après avoir protesté de leur loyalisme, ils demandaient de meilleures conditions d'existence pour les officiers et la réalisation d'importantes réformes militaires. L'ultimatum a été accueilli par le Cabinet et la crise prit immédiatement fin. Le Roi a sanctionné la décisiot par un arrêté qui sera soumis au pari* ment pour ratification. Le comte J><> n.anonès, ancien premier ministre, s'c.-i opposé à toute décision prise en dehors du parlement. Ces modifications concernent aussi bien la marine que l'armée ce qui a amené M. Gimeno, ministre de la marine et partisan du comte Roma-nonès, à donner sa démission.—"Daily Express." ROUMANIE — Le correspondant du "Times" à Jassy télégraphie que le 'nouveau cabinet avait répondu a'u premier ultimatum allemand qu'il était disposé à entamer des discussions de paix sur la base de concessions réciproques, qui comprenaient l'abandon de la Dobroudja a l'ennemi. Cette réponse arriva deux heures après l'expiration du délai accordé par les Autrichiens, qui en profitèrent pour dénoncer l'armistice et envoyer à 1. Roumanie une autre note disant que les délais n'ayant pas été observés, les conditions précédentes ne pouvaient être maintenues et des conditions beaucoup plus dures furent imposées, notamment la démobilisation immédiate de huit divisions et le passage de troupes austro-allemandes par Galatz vers Odessa. 89e année

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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