L'indépendance belge

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03 september 1917
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s.n. 1917, 03 September. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 26 september 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1j9765bc4s/
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■jjgème année. £C7 L' INDÉPENDANCE feOYAUME-Um : ONE PENNY BELGE CONTINENT: 15 CENT3ÏV1ES (HOLLANDE: 5 CENTS) HIlboen'T?! "• riS^Vii^oW i STB., llian HOLBORN. W.C.l. ^ PHONE: HOUBORN 1773-4 TELEPH. : { 2 3 S-7 5. LUNDI 3 SEPTEMSRE 1917. En vérité à Londres à 3 h. le samedi 1! sept. ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS. "1 ABONNEMENTS 'J (j MOIS. 17 SHILLINGS. J-CONSERVATION PAR LE PROGRES. { 1 AN. 32 SHILLINGS. J LA SITUATION Samedi, midi. je mauvais temps continue de gêner ; opérations sur le front franco-bri-niiique.Le général sir D. Haig signale de vio-fts bombardements allemahds au sud-t de Lens (Arleux en Gohelle) ainsi e dans les secteurs d'Epéliy, de Hargi-iirt et de Gouzeaucourt, suivis d'atta-es d'infanterie infructueuses, sauf à irgicourt, où l'ennemi réussit à renier nos alliés d'une élévation située mord de la Ferme de Gillemont. le communiqué de Berlin nous ap-,eni] qu'en Flandre un duel d'artil-sie est engagé sur la côte ainsi qu'en-e l'Yser et la Lys et que de nombreux gagements d'avant-postes eurent lieu aidant la nuit (de jeudi à vendredi), j cours desquels un certain nombre Anglais furent faits prisonniers. C'est ce que confirme le communiqué jtannique de la soirée qui annonce jeeupation d'un poste avancé britan-itie à l'est d'Oosttaverne, Des nouvelles de source hollandaise lent que les Allemands, comptant avec mutualité d'une évacuation néces-ire du littoral belge "avant l'hiver," pccdent à l'évacuation de l'élément il dans toutes les villes et dans tous villages des régions englobées dans zone de retraite éventuelle. C'est ce qui permettra au maréchal iuckwaerts," comme le colonel Re-ngton dénomme avec raison le général udenburg, d'annoncer d'ici quelques maines l'exécution d'une retraite ratégique "conformément. à ses ans." r Sur le front français le calme n'a été joublé que dans les secteurs de Verdun, a Chemin des Dames (Cerny) et sur le artmannsweiîerkopf (Alsace). A Verni l'artillerie est restée très active sur s deux rives de la Meuse, niais aucune tion d'infanterie n'a eu lieu. [A. C'erny et sur le fameux Hartmanns-eilc.'kopf, que se disputèrent si' âpre-feiit les deux adversaires au cours de [première année de guerre, des raids-iprisés allemands furent aisément revissés et la situation reste inchangée. Nos amis italiens ont employé la jour-;e de jeudi à consolider leurs gains sur Il'lateau de Bainsizza et le Caréo. Ils t• rectifié leurs lignes sur plusieurs ints, remportant des succès locaux * les versants septentrionaux du Mont a Gabriele et dans la vallée de la pstovizza, où l'ennemi continue d'of-1 la plus vive résistance. Au cours de différentes opérations les Italiens ont turé .6-35 prisonniers (dont 12 offi-•s) et 5 mitrailleuses. jes aviateurs italiens, malgré l'artil-e contre-avions, poursuivent leur lissioii et bombardent les lignes de che-lin de fer et voies de communication à arrière dès lignes autrichiennes. ;Ds même qu'après les succès français britanniques en Champagne, sur la «mie et en Artois, la cavalerie a pu faire une courte apparition sur le ont italien. Vienne annonce, en ef-que dans la région de Britof la ea-:lerie italienne chargea les lignes au-fiehieunes mais qu'elle fut "annihilée" les mitrailleuses. On affirme de la |eme soureg qu'au cours de l'offensive ialienne, les Autrichiens firent un total e plus de 10,000 prisonniers, mais ces Offres sont évidemment exagérés et ne M publiés que dans le but de calmer "nxiété de la population alarmée par s bruits persistants de l'évacuation im-inente de Trieste. La crise des effectifs, plus aiguë en-fre.en Autriche qu'en Allemagne — des taies de 50 ajis sont incorporés dans ^ il FRONT 00ÛIDENTAL Crarvde animation dans les Flandres L'animation des Boches en Flandre Mitre à l'évidence qu'il se passe quel-10 chose d'anormal. Depuis une di-lll'e de jours les mouvements de trou-6 se multiplient sans cesse. La ligne p chemin de fer d'Eeeloo est utilisée "nc iaçoa intensive. Le service aérien 1111 °'l!le s.'ns cesse. Bref, c'est l'ani- l'armée autrichienne — est telle que nos ennemis ont dû se décider à expédier sur le front italien l'armée auxiliaire polonaise qui, en vertu des promesses austro-alleluanJes, ne devait servir qu'à défendre les frontières du royaume de Pologne.11 en est on le voit, de la .parole'de nos ennemis comme de leur signature; les deux se valent, et l'établissement du gouvernement polonais indépendant est ".ajourné." C'est la faillite dé la politique austro-allemande en Pologne occupe^ et son premier résultat a été la démission du conseil d'Etat polonais qui n'a pas été consulté sur la question de l'envoi de l'armée polonaise sur le front italien. Les journaux allemands enregistrent cette défaite politique et constatent que le sentiment germanophobe en Pologne gagne du terrain. Les efforts de M. Erzberger d'atteler les catholiques polonais au char de l'Etat prussien, ont échoué, et la haine dti Russe qui était solidement ancrée dans le cœur de beaucoup de Polonais, ennemis irréductibles de l'ancien régime, tend à disparaître en présence du nouvel état de choses qui règne en Russie. La question polonaise nous réserve d'ailleurs d'autres surprises. Elle constituera la pomme de discorde entre les deux Empires du Centre, et à mesure que la situation politico-militaire s'aggrave pour nos adversaires, les dissentiments entre l'Allemagne et l'Autriche s'accroit-ront.Nous *_$.vous toujours dit que lorsque l'Allemagne se verra réellement en danger, elle sacrifiera les intérêts de &es alliés avec la même désinvolture que lorsqu'il s'agissait des intérêts de ses adversaires-. Or, il semble résulter d'un télégramme que publie le "Morning Post" de ce jour que l'état-major allemand a refusé de venir au secours de l'armée autrichienne et le- général von Arz, chef d'état-major autrichien, menace, paraît-il, de publier les documents qui prouvent qu'ayant insiité il y trois semaines, en vue des préparatifs italiens, sur la nécessité d'envoyer sur l'Isonzc les troupes alpines bavaroises retenues actuellement dans les Carpathes, il essuya'un refus, l'Allemagne préférant continuer, pour des raisons politiques personnelles, les opérations offensives engagées sur le front russo-rohmain ! Ce n'est pas la dernière fois que 11011' entendrons l'écho de plaintes de ce genre, et les Autrichiens peuvent être certains que ce n'est pas l'Allemagne qui les sauvera d'un désastre auquel elle est plus intéressée que quiconque, puisque c'est elle en fin de compte qui doit profiter de la désagrégation de l'empire dc\< Habsbourg. Pétrograd signale ce matin une grande activité de l'ennemi dans la Baltique: raids aériens contre les îles du Golfe de Riga, les navires de guerre et les installations maritimes, ainsi que l'apparition de torpilleurs et sous-marins dans les mêmes parages. Les Allemands montrent également une plus grande activité au sud-est de Vilna et au sud-ouest du Lac Narotch. Toutes les attaques ennemies sur le front roumain ont été repoussées. Enregistrons encore une avance britannique en Palestine (Gaza) et la fuite du détachement allemjand qui opérait encore dans l'Est Africain. Les forces ennemies étaient cernées par les colonnes convergentes anglaises, belges et portugaises, mais elles parvinrent à s'échapper par petits paquets et l'opération, une véritable chasse à courre dans la brousse et les marais, à travers les forêts et les déserts, est à reoomiflenoer. Les troupes belges continuent de jouer un rôle brillant sur ce théâtre éloigné de la guerre. M—WB—HM— mation des grands jours. Les 5, 6 et 7 ioût de nombreux convois chaque jour prenaient la direction de Bruges; c'était de l'infanterie, de l'artillerie, des services d'ambulances, etc. Le passage :1e ces différents groupes durait environ trois heures, ce qui prouve que ce n'étaient pas de simples déplacements. Les trains sans aucune interruption circulent. Ce sont des transports entiers de voitures fermées ; des wagons ouverts à vide. C'est aussi, comme ce fut le cas c mardi 14 août, un train de 35 wagons, r chargés à pleins bords de billes de che-mins do fer avec aussi 2 voitures fer- s méeg. D'où venaient-elles? De nos vici- I naux, dont les vandales suppriment les services sans autre forme de procès. Le 1 9 août aussi on déchargea des wagons c de grosse artillerie à Selzaete. ï Les aéroplanes circulant dans la zone f de la frontière ne se comptent plus. Le samedi 18, au matin, encore une esca- £ drille de 16 appareils a été vue de la ± frontière, prenant la direction d'Osten-de. Les1 Boches sont d'un mutisme extra- 1 ordinaire. Leur mine déconfite montre 1 une nervosité qui dit tout de la situa- 1 tion. Pas une seule parole ne peut plus leur être arrachée, serait-ce même pour un paquet de bonne tartines ! La consigne est formelle. En ce qui concerne l'aviation, très souvent on a le plaisir de voir aussi des avions alliés. Ils vont à très grande hauteur et traversent la Flandre do long en large. En ce qui concerne les bombardements, ils en exécutent chaque jour et des explosions formidables se font entendre tantôt dans la direction de Gand. C'est le service destructif de l'aviation alliée à l'arrière du front boche. Si on ajoute à cela le tir d'artillerie que l'on entend nuit et jour dans la direction de l'Yser, personne ne peut douter qu'on se trouve à la veille de quelque événement important.—'L'Echo Belge.' OPERATIONS NAVALES Les Etats-Unis et la guerre sous-marine L'Amiral Benson, second secrétaire d'Etat du département de la marine des Etats-Unis, a déclaré ^que les moyens modernes actuellement employés pour venir à bout de la menace sous-iuarine justifient lentement mais sûrement leur emploi. BPEUâTiaag «BIE«WE8 Un ballon en détresse Un grand ballon cPobservation est ' passé au-dessus du Jutland hier. Il était pourvu d'une longue queue de fils de fer qui causa de grands dégâts aux fils télé-1 graphiques et téléphoniques. Un homme 1 était à bord. Jeudi, le ballon est passé au-dessus de Frêdericia (côte orientale du Jutland). L'AFFAIRE DUVAL-ALfIEYREÛA La démission de M. Malvy M. Malvy, ministre de l'intérieur français, a donné sa démission. On sait • que ce ministre fut l'objet de violentes attaques, au Sénat, de la part de M. G. Clemenceau, qui l'accusait d'avoir eu des relations compromettantes avec le directeur du "Bonnet Rouge." M. Malvy s'est toujours défendu d'avoir eu d'autres rapports avec Almeyreda que ceux a qu'il a eus avec d'autres journalistes, t en sa qualité de ministre de l'intérieur. ^ Tout récemment, M. Malvy exposa son j attitude dans cette affaire devant le Con- r seil général de sa conscription électorale é —v le département du Lot — et obtint de s cette assemblée le vote d'un ordre du jour é de confiance. C'est sans doute l'enquête 1 ouverte contre le "Bonnet Rouge" qui c a forcé M. Malvy à quitter le cabinet e Ribot. Nous ne tarderons pas à le savoir. 1 LE MA8TYR0LG6E BELGE ! . t - s Les Allemands, qui couvrent de-leur plus paternelle sollicitude la fraude qui c sa. pratique ouvertement, cyniquement, • sur toute la frontière de la province de ^ Liège, redoublent de férocité à l'égard t des bons eitoyens. C'est dans l'ordre évidemment et c'est dans leur " organi- j sation." Un brave, un simple ouvrier, t Wauters, de Gemmenich, a été fusillé j il y a trois semains en Allemagne. Sa 1 femme est encore incarcérée à Liège. i M. Deckers, de Montzen, est prison- 1 nier à Liège avec toute sa famille. Mme Straat, Mme Keutchenne et le c frère de cette dernière, de Welkenraedt, s sont également arrêtés. f Le 24 juillet, à Bruxelles, lès Aile- t mands ont encore fusillé 19 personnes, ( * v :ont un Français de 17 ans, fils d'u égisseur de théâtre. A Liège, on a arrêté deux sœurs' gr es, deux oblats et le vicaire de Sain îarthélemy, ainsi que M. Paulus. Vers le 15 juin a été fusillé à Bruxe es le nommé Lucien Decamps, tenancii l'un eafé, chaussée de Louvain ; sa fer ne a été condamnée à 10 ans de travai orcés. Au début de mai 200 à 300 jeun< ;ens de Bruxeles ont été déportés s Allemagne. Le comte d'Oultremont, un des col liaux arrêtas, est rentré, mais il a é emplacé par un autre.—("Les No -elles.") LE CONTROLE DES VIVRES De nouvelles phases ont été annoncé iujourd'hui pour le projet de contrô les approvisionnements de vivres p: 'Etat britannique. Une proclamation défend l'import ion du lard, du beurre, du jambon lu saindoux, en dehors d'une licence c ;ouvernement. Donc, à partir de luni >rochain, le ministre du ravitaillemei ichètera le lard, le jambon et le saii loux aux Etats-Unis par l'intermédiai: l'une seule agence, qui a été désignée ette fin. Les prix maxima pour les in lortateurs de ces articles ont été fixés, es prix pour les détaillants vont suivr Les profits des commissionnaires et d ;rossistes en fromages seront soumis me limite à partir de lundi prochai] Alors que les bouchers détaillants ; ont montrés satisfaits du nouvel ord: lu contrôleur des vivres pour la viand' es grossistes ont soulevé de vives crit [ues et ont prédit qu'il en résultera me pénurie de viande parce "que les fe ûiers refuseraient de vendre leurs bêt iux prix fixés. L'agenda ci-dessous donne les dat ixées pour les diverses phases dans l'a] ilication du projet du gouvernemei >our le contrôle des vivres : 1er septembre ; confitures ; fixation d irix de vente au détail. — 3 septembre iande et fromage ; fixation du prix m; :imum pour la vente en-gros ; limitatic les profits pour les bouchers. Lard, jan ►on, saindoux : achat en Amérique pi e ministre des vivres.— 15 et 29 septen ire : distribution et inscription d euilles pour lès demandes de cartes. -7 septembre : pain ; fixation du prix ci >ain à 9d. les quatre livres. — 1er o obre: sucre; vente par les "détaillan nregistrés" seulement^ — 6 octobre ucre: dernier jour d'inscription poi es cartes. — 26 octobre: sucre; derni< our pour la distribution des cartes a mblic. — 5 novembre: sucre; dernii our pour la réception par les détai ants des cartes du public. — 30 déoer >re: sucre; distribution dûment coi rôlée. « • * Il est probable qu'avant la fin de cet nnée, qu'un prix maximum sera étab lour les principaux articles de conson nation. Partant du point de vue que irix du pain et de la viande devait êti éduit, lord Rhondda a graduellemei tendu le contrôle à de nombreux autn ,rticles. Un prix maximum a dé; té établi non seulement pour le pain 1 a viande, mais aussi pour la farir l'avoine, la confiture, les fèves, les poi t certaines qualités de thé. Le pri iiaximum pour le jambon, le lard 1 :'autres provisions est également pri été. Les fruits et les légumes sont a uellement si bon marché que l'intervéi ion du gouvernement n'est pas nece aire ; toutefois, si la récolte des pon fies de terre se trouvait être inférieure elle qu'il est permis de prévoir, il e mprobable que la spéculation sur les ai irovisionnements des tubercules sei olérée. Jusqu'à présent, aucune indicatic l'est donnée en ce qui concerne la fix; ion des prix du poisson ; mais, à part loisson, il semble certain qu'un pr: naximum sera fixé pour tous les vivn mportants, et que seuls les articles < uxe échapperont au contrôle. Le Board of Trade a annoncé hii [u'il avait, par une licence général uspendu pour une courte période la d ense d'importer du beurre". Les iràpo ateurs peuvent donc jusqu'à nouv irdre et sans licence spéciale du clépa n tement des restrictions, importer du beurre. i- La "London Gazette" (journal offi-t- ciel) a annoncé hier soir l'intention de lord Rhondda d'étendre son contrôle sur 1- les lioublous. >r LE SIEUR MOREL ARRÊTÉ 3S M. E. D. Morel, le pacifiste pro-alle-m mand, qui mena jadis la campagne de calomnies que l'on sait contre le Congo D~ belge, a été arrêté vendredi matin dans J: la maison d'un ami,à Polegate, près d'Eastbourne, et a été amené à Londres. Le sieur Edmond Morel, interrogé devant la Cour de Bow Street dans l'a-près-midi, a déclaré être journaliste et secrétaire de l'Union of Démocratie Cônes "trol de Cherry Croft (Herts). Il est accusé le d'avoir illégalement sollicité et incité ir Ethel Sedgwick de commettre un acte défendu par les ordonnances pour la dé- I fense du Royaume, à savoir : transporter et transmettre illégalement et sciemment, sans l'autorisation du Conseil de j. l'Amirauté ou de l'Armée de Grande- ^ Bretagne, en pays neutre (en Suisse), un pamphlet contraire aux dites ordon- ' nances. L'accusé a été maintenu en état f d'arrestation jusqu'à plus ample instruc- a tion. 1- ;.t- Les antécédents de l'accusé b. " Morel," écrit F " Evening News," ?s " a toujours agi et écrit dans les inté-à rêts de. l'Allemagne, ouvertéïnent et se-1. crètement. Il a été publiquement ac-je cusé d'être un agent payé de l'Alle-•e magne. On l'a défié de se laver de cette accusation devant les tribunaux : il est j. demeuré muet. it "Morel est lié à toute organisation for-r_ m^e pour empêcher les progrès de la 3J3 guen-e et créer une situation qui favoriserait un,e paix allemande. 5g " Avant la guerre, il ne prenait aucun j. intérêt au socialisme. Depuis août 1914 ^ on l'a vu associé à tous les mouvements à étiquettes socialistes et travaillistes qui essaient d'organiser les groupements . anti-patriotiques pour aider l'ennemi à v faire triompher sa cause. " Il est chef de la " Société contre la conscription " et de la "Ligue de récon- , ciliation" et l'une de ses1 dernières créa.-( tions est ce joyeux "Comité des Ouvriers èt des Soldats " par lequel il crut possi-_ ble de jeter quelque désordre dajis les u rangs de l'armée et des travailleurs. " Il publie constamment des écrits ^ pro-allemands et son livre, "La vérité sur la guerre," était nettement de cette sorte. ir " On a suggéré " qu'il cherche con-' stamment à servir les intérêts de l'Em- II pire allemand," dans ce pays, et il est stupéfiant de constater qu'il a pu pendant si longtemps1 déployer son activité dans cette voie sans en être puni par le gouvernement." , AUTOUR de la GUERIE li p • ^ ALLEMAGNE — Le Chancelier allemand a quitté jeudi soir la Belgique, après avoir.fait une tournée d'inspection dans les pro-:d vinces occupées. Au cours de son retour vers Berlin, M. Mi-chaelis a reçu dans l0 son compartiment, à Cologne, une délé-3) gation de îeprésentants des industriels x de la Prusse Rhénane et de Westphalie. ît Ces messieurs ont saisi l'occasion du pas-sage du Chancelier pour exprimer leurs 3- vues sur l'annexion de la Belgique. BELGIQUE ° — Une pétition signée par les mem-^ bres du Conseil Communal de Hamont .j. et" de nombreux villageois a été adressée au gouverneur allemand 3e Hasselt, lui ;a demandant de surseoir à l'exécution du bourgmestre de Hamont et de deux au-n très de leurs concitoyens, condamnés à v mort. le — Les "Nouvelles" de Maestricht x annoncent que deux Belges ont été eon-îs damnés à mort et fusillés par les Alle-'e mands à Courtrai. Ces deux nouvelles victimes étaient accusés d'espionnage ! * G 11 A N D F- B H El" A CïNE é- — Trois hommes et dix femmes, dont c- Miss Adela Pankhurst, ont été arrêtés ei jeudi à Melbourne, au cours d'une mani- * r- festation contre la chèreté des vivre*.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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