L'indépendance belge

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s.n. 1918, 31 Juli. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/d21rf5mc2z/
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L'INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI; 1 PENNY LE NUMERO CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE 5 CENTS administration et redaction : bureau a paris: MERCREDI 31 JUILLET 1918 (3 mois, 9 shillings tudoe house. tudor st.. e.c. 4 xi. place de la bourse mcnwncui ' !„ abonnements • 6 mois, 17 shillings téléphone: city 3s6o tél.i 311-57 et 238-75 En vente à Londres à 3 h. le mardi 30 juillet li an, 32 shillings LA SITUATION Une lutte ardente se poursuit sans re- d lâche ir tout le front de bataille, où les b Allemands, tout en continuant à se reti- P rer méthodiquement, livrent des com- d bats d'arrière-garde désespérés et sou- '< vent des plus violents. ' A l'est de Reims les troupes du général t< Gouraùd n'ont pas cessé un instant leur 1 pression, et toute réaction de la part de I l'ennemi y reste vaine. Hier encore une t attaque teutonne livrée au sud du Mont- v sans-Nom, capturé la veille par les vail- v Jants coloniaux français, a échoué, les ^ assaillants subissant de lourdes pertes. 11 Au sud-ouest de Reims et au nord de c .la Marne l'ennemi, après avoir battu en a retraite jusque dimanche soir, a fait face l à ses poursuivants, et des combats san- b glanis se sont produits en de nombreux-points, notamment sur la route de Dor- £ inans à Reims, au sud de Chambréey et * de Yille-en-Tardenois, dont la capture ï ï-igpalée hier n'est pas officiellement con-firmée. Les furieuses contre-attaques al- r-lemandes ont néanmoins fait peu d'im- e pression et les légions du général Ber- (" thelot ont fait de nouveaux progrès au 1 sud de Villers-Ag.ron, ainsi qu'à l'ouest k de Bligny et de Sainte-Euphraise, 'out F an prenant quatre canons dans les bois c de Cochette, au sud-est de Ville-en-Tar- 1 denois, capturant également 400 prisonniers.Les troupes des généraux de Mitry et Dégoutté, qui ont forcé le passage de l'Ourcq, ont livré des combats héroïques, pendant que les Américains, en liaison sur leur droite, avançaient sur Saint- J Gemme, le bois Meunière et Sergy. Dans ce dernier secteur le village de Sergy a j cté l'objet d'une contestation opiniâtre; après avoir changé quatre fois dé nlain's, il est finalement resté aux légions héroï- ~ ques du général Pershing, qui ont égale- J ment occupé Saint-Gemme, La Brilleni et'Ronchères. Sur leur gauche les Fran- | çais ont aussi soutenu des retours vigou-reux de la part de l'adversaire dans le voisinage de Fère. Nonobstant la résis- j tance obstinée d'un adversaire luttant avec une abnégation qu'il faut admirer, ' nos alliés ont encore réalisé de légers ! progrès vers le nord et leur ligne atteint à présent la ferme de Meuroy, à mi-che- r min entre Fère et Nesles, s'incurvant à j l'ouest pour passer au sud deSeringes et t au nord de Givray, qui est entre nos mains. Au nord de l'Ourcq l'armée du général Mangin, augmentée d'unités britanniques, a frappé un nouveau coup, lundi matin, dans l'angle formé au delà ; d'Oulchy-le-Château. Nos alliés, pro- 1 gressant rapidement à l'est de Le Ples-sier-Huleu, prirent Grand Rozoy et Cugny, et emportèrent la butte de Ghal-mont, après une brillante action, qui leur ( permit de faire 450 prisonniers. Au sud de Soissons la lutte s'est 1 également ranimée et une violente ope-ration locale s'est développée dans les 1 environs du village de Buzancy. Les troupes écossaises se sont admirable- 1 ment comportées au cours de cette action et ont capturé le parc et le château tlè Buzancy, et maintenu les positions j conquises, malgré les efforts de l'ennemi pour les en chasser. Plus de 200 prison-mers, ainsi que du matériel de guerre, ont été capturé jusqu'à présent par les : écossais, qui continuent à tenir tête aux assauts furieux de l'adversaire. Le bulletin de Berlin annonce enfin la . retraite effectuée " suivant leurs plans " par les Allemands, au nord de la Marne, évidemment ce fait est habilement présenté par les scribes de l'état-major teuton. Malgré le bon ordre qui préside à la retraite allemande et les combats très v'fs, et livrés parfois avec des effectifs réellement importants, l'impression de 1 éventualité d'une résistance prolongée résolue de l'ennemi sur le plateau du lardenois que nous avions hier, s'est quelque peu modifiée. Certes, les dernières luttes, notamment pour Sergy, où ïa garde prussienne subit des pertes , énormes, peuvent donner la mesure de 'a résistance que compte opposer l'ennemi à notre poursuite ; néanmoins, la plupart des critiques autorisés, et notamment celui du " Times," estiment qu'il n y a pas le moindre doute que les Allemands ne s'arrêteront pas dans le sail-'ant de Fère, pas plus que sur la Vesle, cette ligne ne se prêtant pas suffisamment à la défensive* Jue tait est que la capture ue ia jjullc e Chalmont, qui constitue un précieux a.stion, a sérieusement compromis la ^ possibilité d'une réaction de style en éça de Fismes. D'ailleurs, de nouvel- ^ ;s preuves d'une retraite générale sur ^ 'Aisne nous sont données par les avia-eurs, dont les expéditions à l'arrière de ^ 'ennemi se multiplient journellement. r J'autre part, les troupes teutonnes con- ^ muent à incendier leurs dépôts et les ( illages entre l'Ourcq et la Vesle; sui-ant les derniers rapports, les villages le Chacrise, de Cuiry-Maison et de Tan-lières ont été réduits en cendres. Il est ertain que ces destructions répondent ut -int à la nécessité de couvrir une re-raite qu'à la satisfaction des instincts iarbares des hordes germaniques. • Sur le reste du front occidental, à si- 1 ;naler une brillante action locale exécu- s ée par les Australiens, sur la route de € 3ray à Corbie, dans le secteur de Mor-aneourt, au sud d'Albert. Avec leur lia-lituelle bravoure, les Anzacs ont enlevé m peu de temps deux lignes de tran-hées ennemies, avançant d'environ 500 nètres sur un front de pluâ dë quatre :ilomètres, tout en infligeant de lourdes «rtes à l'adversaire, qui leur a aban- j lonné 143 prisonniers, ainsi que 36 mi- c railleuses. r En Artois, les Canadiens ont exécute ^ leux raids fructueux au sud et au nord j le Gtivrelle, pendant qu'en Flandre des c létachements belges exécutaient un au- I lacieux coup-de-main dans les organi- j ations ennemies dans la région de Saint-ulien, d'où ils ont ramené onze captifs. g En Italie, il y a eu des duels d'artil- ! erie d'une grande intensité dans le Val- , »vi'.",.daos. 1» va'lée de la Bfenf.a et j ;ur la Piave, en amont de Santa-Dona, linsi que des rencontres de patrouilles lans la région du mont Grappa. • On si- ] jnale l'arrivée en Italie de diverses uni- c és américaines, auxquelles la popula- j ion fait un accueil enthousiaste. Plu- f ùeurs de ces unités ont déjà rejoint le j ront, où elles lutteront fraternallement iux côtés des vaillantes phalanges du général Diaz. En Albanie, la réaction autrichienne se nairttiènt sur la Serneni, et notamment J Drès du pont de Kuchi. Toutefois, tou-:es les tentatives ennemies sont restées .aines et ont coûté de sanglants sacri- ( îces jusqu'à présent. Le communiqué -le Vienne tente de renverser les rôles ] ;t affirme que ce sont les Italiens qui , :ontre-attaquent en grande force, les positions " reconquises " (?) par les Au- , richiens sur la Semeni ! ] En Russie, l'opposition aux Bolshé-1 istes grandit- constamment. Les Cosa- ' ijues du Don ont fait une alliance défensive et offensive avec la république ' l'Astrakhan, et les deux gouvernements se sont déclarés solidaires dans la lutte ;ontre les maximalistes, non seulement sur leur territoires, mais encore en Cau-:asie septentrionale. En Sibérie les troupes tchéco-slôva-ques continuent à progresser; elles se sont rapprochées de Chita et ont soulagé les forces du colonel Semenof de la pression à laquelle elles étaient soumise! en obligeant les Austro-Allemands à sauvegarder leurs communications menacées à l'arrière. Les Cosaques du général Kalmikoff coopèrent activement à l'action des Tchèques, a^iquels le Japon, a annôncé l'envoi de canons, en attendant une collaboration plus directe. De son côté, le général Korvath ne reste pas inactif et a envoyé récemment des steamers armés contre un centre boi-shéviste près du confluent de l'Amour et | du Sungari. Cette expédition a été des plus efficaces, et le butin ramené est des plus importants. EH PALESTINE J d Raid de la cavalerie indienne p Dans le secteur côtier, un raid fructueux a été effectué par des troupes de fa Sikhs dans la nu' ci 1 27 juillet. v A l'est du Jourdain la cavalerie in- ,si dienne a fait un raid sur un poste turc, é dans la matinée du 28 juillet. 1 Dans le Hedjaz, uû détachement turc s; de troupes montées" et d'infanterie se d rendant de Medine à Hail, a été surpris c par des forces arabes et a été détruit ou h fait prisonnier. OPÉRATIONS AERIENNES t „ Activité britannique li Le 28 juillet: Temps couvert, nuages ï bas ; 10 tonnes de bombes lancées sur ob- 1 jectifs ennemis, notamment dans le voi- I s mage de Douai, Armentières, Bapaume c et Chaulnes ; 9 appareils ennemis abattus 1 ainsi que 2 -ballon?. 4 appareils britan- I niques sont manquants. n LA QUESTION D'IRLANDE 2 -—— t La Chambre des Communes a rejeté é par 245 voix contre 106 une motion de 0 M. Dillon, nationaliste irlandais, dé- s elarant que la politique du gouverne- q ment britannique en Irlande était incom- t patible avec les principes pour lesquels I les Alliés étaient en guerre. Plusieurs an- s ciens ministres libéraux ont voté avec les v nationalistes ainsi que la plupart des dé- s pûtes ouvriers. 1 M., Dillon décrivit l'Irlande comme r étant soumise a la tyrannie d'un gouver- c nement militaire;'il suggéra que si les hommes d'Etat britanniques n'étaient t pas de taille à résoudre la question d'Ir- 1 Lwuie, ïfc Prc-fy«i& NVilsoii pourrait être c prié de le faire. e M. Short-t, secrétaire en chef pour l'Ir- 1 lande, déclara aux nationalistes quo s c'étaient eux qui étaient les plus à blâ- c mer. Le gouvernement n'a reçu d'eux S aucune aide dans ses efforts pour éviter c la conscription en recourant au recrute- c ment volontaire. M. Short-t annonça que t la situation actuelle en Irlande'était t meilleure qu'il y a quelque temps,, les exercices militaires illégaux ayant à peu 5 près di-paru ainsi que les discours sédi- 1 tieux. L'Irlande, ajouta-t-il, est ext-rê- 1 mement prospère, et il espère que quel- ( que chose pou ira être fait pour la rendre égaleiïrent contente. Mais il avertit les Itlandais que s'ils posaient des actes qui rendent une solution impossible, ils de- ' v raient s'en prendre à eux-mêmes. M. Asquith exprima sa répugnance a c voir soumettre la question d'Irlande à ' l'arbitrage d'une nation* étrangère, "quelle que eoifc l'amitié qui nous lie à 1 elle," et estima qu'un nouvel effort de- 1 vrait être fait pour régler la question ; dans le pays. M. Bonar Law, parlant au nom du -| gouvernement, déclara qu'il n'avait ja- ^ mais assisté à un débat irlandais qui pa-' ; rût aussi irréel. Il dit qu'il était impossible en ce moment de mettre en vigueur un projet de Home ïtule en Irlande, après tout ce qui s'y était récemment passé. Il fit valoir, au surplus, que la réelle difficulté d'une solution ne.réside pas dans une question entre des Anglais et des Irlandais, mais entre les Irlandais ' eux-mêmes. Si la nationalité dépend, non 1 pas de la configuration d'un pays, mais des différences réelles entre les sentiments , de diverses catégories d'habitants, alors , le droit de disposer de kur sort doit être accordé aux habitants de l'Ulster contre \ le reste de l'Irlande, au même titre que celui que réclanje la majorité irlandaise contre l'Angleterre. LES EVENEMENTS EH RUSSIE Le choiera à Pétrograd Les journaux de Pétrograd contiennent de longues informations à l'épidémie de choléra qui sévit dans cette ville, déjà si éprouvée par la famine. Des centaines de cas nouveaux sont signalés journellement.Les autorités sanitaires ont adopté quelques mesures pour combattre l'épidémie, en plaçant notamment des seaux d'eau bouillie dans les rues. Leur nombre est insuffisant et les tasses qu'on y plonge 11e peuvent être «sauvegardées de l'infection, une grande partie de la population ayant peu ou prou conscience ■ des précautions à prendre. L'hygiène mo-! derne est toujours méconnue et impopu- icure, tîu ld, pu.puictuiuil uu. fatalisme, largement inspiré par le peu 1 de valeur attribuée à la vie humaine de- ( puis la guerre et la révolution. Les habitants de Pétrograd, comme de 1 toute la Russie ou peu s'en faut, se trou- i vent dans une condition de faiblesse physique extrême. Un© telle population offre évidemment un champ tout préparé à l'épidémie de choléra de cette variété spéciale connue sous le nom de choléra j de la faim. La population de Pétrograd compte toujours de 1,500,00 à 1,700,000 habitants. La protection ,Ta!!emande" de la Finlande Discutant la réunion des délégués finlandais et russes sous les auspices allemands, à la conférence de la paix à Ber- ' lin, le journal "Hufoudsta'dsbladet" de 1 Helsingfors, dit que tout fait espérer qu'une entente interviendra entre la Finlande et la Russie, qui ont un intérêt commun a présenter un front unique à l'action de l'Entente en Mourmanié. L'occupation de Petchinga est, dit-il, manifestement un acte d'hostilité contre la Finlande. Le Dr Rohrbach écrit dans la "Vilna Zei£ung" que le plan de la Grande-Bre-tagr.e dans le nord est d'entraver les événements sur le front occidental. Son occupation de la Mourmanié est aussi significative de sa politique mondiale, que sa possession de Calais ! et de Gibraltar. De la côte mourmane, la Grande-Bretagne pourra exercer une pression sur toute l'Europe septentrionale et convertir la Russie carélienne et la péninsule de Kola en un seul état qui avec les îles norvégiennes de Lofoden, formeront un pont anglo-russe à travers la Scandinavie."Le but principal de la Grande-Bretagne, dit 'le docteur, est d'arracher la Finlande à la combinaison de l'Europe centrale. L'indépendance de la Finlande est menacée aussi bien à l'ouest qu'à l'est, et l'Europe centrale est en danger si la Grande-Bretagne exclut l'Allemagne de l'Euïope septentionale. Toute la Scandinavie et la Finlande lui sont enchaînées. L'Allemagne doit parer ce coup en défendant la Finlande contre toute tentative,qu'elle vienne de l'Angleterre ou de la Russie." E11 réalité, la Finlande, comme la Scandinavie, doit être la vassale de l'Allemagne, qui rêve d'hégémonie non seulement sur l'Europe centrale et septentrionale, mais sur le monde entier. La mobilisation bolshéviste Suivant un télégramme de Moscou, la mobilisation ordonnée par Trotsky est terminée et le gouvernement des Soviets, dans un message de circonstance, qui ne donnera le change à personne, annonce que les recrues aBondent, toutes étant prêtes à combattre pour sauvegarder les résultats ( ?) de la révolution d'octobre ! Il est à remarquer, cependant, que dans de nombreux gouvernements les conscrits convoqués par le déoret de mobilisation bolshéviste se sont joints aux troupes . tchéco-slovaques et contre-révolutionnaires. x LES DANGERS D'UNE PAIX ALLEMANDE M. FI. Morgenthau, ancien ambassadeur des Etats-Unis à Co-nstantinople, dans le dernier chapitre de ses souvenirs publiés dans le "World's Work/' cite un certain nombre de déclarations qui lui ont été faites en 1915, lorsque les agents allemands firent leur première tentative sérieuse de négocier une paix prématurée. Les citations en question prouvent que toute proposition allemande d'armistice en ce moment, comme en 1915, ne peuvent avoir qu'un objet: celui de s'assurer un répit pour préparer une nouvelle attaque contre la civilisation. Les mots "la prochaine guerre" revenaient constamment dans les arguments mis -en avant par les avocats allemands d'une paix boiteuse. Déjà, en août 1914, le baron von Wangenheim, ambassadeur d'Allemagne à Const-anti-nople, avouait à M. Morgenthau: "Si nous ne sommes pas à Paris <ai trente jours, nous sommes battus." Après la 'bataille de la Marne, quand il fut clair que la grande attaque brusquée des Allemands avait échoué et que la seule perspective qui s'ouvrait devant eux était une guerre longue, pénible et .épuisante, lé baron von Wangenheim dit: "Nous nous sommes trompés, cette fois, èn n'accumulant pas des provisions pour une lutte prolongée. C'est une erreur que nous 11e recommencerons pas. La prochaine fois, nous emmagasinerons assez de cuivre et de coton pour cinq ans." M.Morgenthau est originaire d'Allemagne et les dirigeants allemands pensaient apparemment pouvoir commettre toute indiscrétion dans des conversations avec lui. ÂUTOURde la GUERRE ALLEMAGNE -— A partir du 12 août, la ration hebdomadaire de viande sera réduite de 250 à Ë00 grammes. — 292 personnes ont été tuées et 48 sérieusement blessées dans l'explosion qui a eu lieu récemment à l'usine de munitions de Plauen (Saxe). ETATS-UNIS -—• La crise du blé aux Etats-Unis est passée et M. Hoover est en mesure de délier de leur promesse les hôtels, restaurants, etc., qui s'étaient engagés à ne pas employer de blé, sous aucune forme, jusqu'à la prochaine .récolte. GRANDE-BRETAGNE — Le' ministre des munitions annonce que le travail ayant généralement repris à Birmingham et à Coventry, il se propose de nommer immédiatement une commission d'enquête au sujet des causes qui ont amené le conflit. — La conférence des contrôleurs de l'alimentation des Etats-Unis, de Grande-Bretagne, de France et d'Italie continue ses travaux. Elle a passé hier une résolution disant: Bien que l'augmentation de la production aux Etats-Unis rendent possible de relâcher quelques-unes des restrictions qui ont pesé sur tous les peuples, il est cependant nécessaire qu'une économie rigide et l'absence de tout gaspillage dans la consommation et la manutention des produits alimentaires soient maintenus; ainsi que l'augmentation de la production dans lea pays européens alliés et dans l'Amérique septentrionale. Ce n'est qu'ainsi que le transport des hommes et des approvisionnements de l'Amérique du Nord vers le front européen pourra s'accomjjlir et que des réserves alimentaires pourront être constituées pour servir d'assurance contre l'éventualité, toujours possible* de mauvaises récoltes. Le problème alimentaire ne doit pas être administré sur la base d'une guerre d'une année; il faut le préparer pour une longue durée si nous voulons assurer une victoire complète.— Sir Joseph Jonas, ancien maire île Sheffield, et Charles Alfred Vernon, employé pendant quelque temps au ministère des munitions, ont été condamnes hier respectivement à £2,000 et à £1,000 d'amende par la cour centrale criminelle. Les deux prévenus, tous deux de naissance allemande, étaient inculpés d'avoir conspiré en 1913 (donc avant ''a guerre), pour obtenir et communiquer des informations relatives aux usines d'al-mes de MM. Vickers à Crayford, information de ' nature à favoriser un ennemi. •— En Australie il y a eu en 1917 444 grèves, auxquelles 174,000 ouvriers prirent part; 4,600,000 journées de travail ont été perdues, et les pertes en salaires se sont élevées à 65 millions de francs. GRECE — L'archevêque d'Athènes a quitté cette ville pour l'Angleterre, ou il rencontrera l'archevêque de Canterbury en vue de resserrer les liens entre l'église grecque orthodoxe, ét les églises anglicanes. Il se rendra ensuite en Amérique, où il procédera à la réorganisation et la reconstitution de l'église grecque en ce pays, installant un archevêque et des évêques. DERNIÈRE HEURE Le communiqué britannique Mardi, 10 h. 11 matin. Nous avons capturé quelques prisonniers au cours d'un raid heureux dans le voisinage d'Ayette. Peu après minuit des patrouilles australiennes ont pénétré dans les positions ennemies près de Mer-ris. Quarante prisonniers or»t été faits par nos troupes dans cette localité. L'artillerie ennemie a été active avec des obus à gaz au nord-ouest d'Albèrt et j également montré de l'acth ité en un certain nombre de points entre le canal de La Bassée et Ypres. B9e année No 179

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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