No 204 L' INDÉPENDANCE LnvaLIME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE: 5 CENTS) ■rtUPHONE : HOLBORIM 1773-4 TELEPH.: { 23S-75. (JEUD! 30 AOUT 1917. En vente à Londres à 3 h. le mercredi 29 août. 3 MOIS. 9 SHILLINGS. Ï BONNEMENTS s MOIS, 17 SHILLINGS. [CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. . 1 AN. 32 SHILLINGS. J LA SITUATION I Mercredi, midi. L situation, aujourd'hui, est domi L par ki Conférence de Moscou, ou plu [par le discours qu'a prononcé à eett< Semblée, à laquelle assistent près d< |00 délégués, le commandant en che Lral Korniloff. 6vec une franchise toute militaire, 1< léral a mis le doigt sur la plaie qu L ia Russie et qui, si elle n'est pa cmptcment guérie, conduira le pays i [•uinc."La situation sur le front, dit est si mauvaise que nous avons perdi Le la Galicie, toute la Bukovine e L les fruits de nos récentes victoires.' "Sur plusieurs points, l'ennemi < liichi notre frontière et menace le Lips fertiles de nos provinces du sud.' ■"11 s'efforce de détruire l'armée rou Bue; il frappe aux portes de Riga, e ■notre année ne nous aide pas à défen ■e les rives du Golfe de Riga, la rou t. d| Pétrograd sera largement ouverte." B"La peine de mort," a-t-il ajouté Jout j'ai demandé le rétablissement |st qu'une faible partie de ce qu'i Lt^en fait de réformes, à une armé* Mteihte du terrible mal qu'est la désor ■nisation et l'insubordination." ■Faisant allusion à la récente défectioi p troupes sibériennes sur le front d< Hfga (qui entraîna la retraite des force isses et qui ne fut arrêtée que par li enace d'exterminer tout un régiment d' àtiiis) ainsi qu'à^l'assassinat de plu surs commandants et officiers, le géné .1 en chef a déclaré que c'est dans ce Editions qu'il est obligé de combattr. iiiarchie dans l'armée. ''Elle sera sans doute finalement ré imée, mais le danger de nouvelles dé Bâcles pèse constamment sur le pays." I "L'ancien régime avait laissé à 1; liissie nouvelle une armée qui, maigri irtains défauts d'organisation, étai liimée de l'esprit combatif et de l'es lut de sacrifice, mais les mesures prise ■r des personnes étrangères à l'armé* ■aiisformèrent cellc-ci en une collectio) je-groupements qui ont peTdu tout senti lent du devoir et ne tremblent que pou liir sécurité personnelle." ■"Pour sauver la Russie," a dit le gé Ï ral en concluant, "il faut que l'armé ;t régénérée à tout prix." BVoilà ce qui s'appelle mettre les point lu\ les ''i" et le général Korniloff i ■taiu ïm service signalé à son pays ei ■ disant la vérité. C'est ainsi que, dan Hc démocratie bien organisée, doit par Bi; un chef, et nous ne comprenons pa Ben les raisons pour lesquelles il. Ke ■lisky a voulu, comme l'affirment de Blégrammes particuliers 'de Pétrograd Btcider le généralissime à ne pas prendr ■ parole. ■D'ailleurs, le général Korniloff n'i ■en révélé aux observateurs attentif lui suivent les évolutions du nouveau ré [me en Russie, et les Allemands saven Iïtainement mieux que personne à quo eu tenir sur la Russie "nouveau jeu.' , Nos alliés orientaux passent par un< pe qui intéresse le monde entier ai Iffle titre que la guerre elle-même fissue de la lutte entre les forces démo [■'■tiques et les forces réactionnaires e trémistes intéressé l'humanité tou Itière, et si les démocrates russes fail pt à leur devoir dans cette heure di i'ise, le mouvement démocratique dan us les pays'en subira les conséquences [Si les extrémistes devaient l'emporte] Moscou, ce serait la réaction qui e) ïofiterait. C'est à cela que pensai klarn'ô'^l ^r TT,..,1/M.i.ntKL Jam son discours, samedi dernier, il s'att; - qua aux influences subversives qui oi . sapé la discipline et contre lesquelles i n'y a qu'un remède: le bannissement ( ; la politique de l'armée, f M. Kerensky préconise le système d commissaires attachés à l'armée (exéci 3 tant le rôle de tuteurs civils auprès d ; généraux), et des comités régimentair 3 (chargés de soutenir le moral des troi t pes), et il semble, dans cet ordre d'idée vouloir faire des concessions aux extr j mistes sans se rendre compte que ce soj t les comités qui sont responsables préc - sèment de la désorganisation qui par; lyse l'armée russe depuis des mois. Comme on le voit, bien des choses do ^ vent encore être "ajustées" avant qi la Russie n'ait retrouvé son équilibre, ■ les armées révolutionnaires russes i ' supportent pas la comparaison avec !• armées révolutionnaires françaises qu ' en 1789, balayèrent le régime autocr; tique et établirent les Droits de l'Homm • C'est l'esprit de la grande Révolutic • qui, aujourd'hui encore, anime l'armi ' française et qui rend possible des vi ; toires comme celles de Verdun, d'Arto " et de la Somme, qui n'ont été que d' étapes sur le chemin douloureux de i victoire finale. ? Pour le moment, seule l'artillerie e i active sur les deux côtés de la Meus i Aucune action d'infanterie n'est sign ; lée, si ce n'est la "reprise" de Beaumoi - dont parle Berlin, alors que les Frai - çais n'ont jamais prétendu avoir coi s quis ce village. ; Au nord de l'Aisne, le bombardeme) se poursuit avec une grande intensité. Le mauvais temps — pluie et tempe - — n'est guère favorable, on le sait, ai opérations en Flandre, et le génér \ sir D. Haig ne signale qu'un succès loc ; mais néanmoins très satisfaisant le loi t de la route de Saint-Julien à Poeîcapell - où l'ennemi a été chassé de ses positioi ; sur un front de deux kilomètres. ; s'agit, dans l'espèce, de positions ail i mandes de la troisième ligne dont l'effi - tement continue sans arrêt. r Sur le front italien, la bataille s'apai 'et n'est alimentée, en majeure parti - que par l'artillerie. Le général Cadorn s pourtant, signale des progrès nouveai de ses troupes sur le plateau de Bail sjsizza,. où elles sont en contact immédi; i &vec l'ennemi. Nos aillies ont captui i plusieurs positions et les ont maintenu s malgré plusieurs contre-attaques viole) - tes déclanchées par l'adversaire. Celui-a fini par avouer la perte du Mon - Santo "évacué par nous dans la nu ? du 24," dit Vienne, "et occupé p: , l'ennemi." ' r f 3 Les pertes autrichiennes ont été tr sévères et la 12e division, appelée i "division de fer," a subi, paraît-il, d 3 pertes telles qu'il a fallu la retirer de - ligne de feu. On ajoute que son ch< t s'est suicidé dans un accès de désespoi i Un autre bruit veut que lés Autr ' chiens commencent à évacuer Triest ; mais il est prudent de n'accepter cet i rumeur que sous bénéfice d'inventair . quoique la nouvelle, un jour, se vérifier -| Le succès ennemi dans la région ( t Czernovitz, signalé hier (1,100 priso' t.niers) est dû, c'est Pétrograd qui l'a: - nonce, à la défection des troupes russ ; chargées de défendre le secteur attaqu 5 C'est un nouvel argument en favei . de la nécessité d'une discipline de fer, • le général Aloxeieft, qui doit prendre i parole au Congrès de Moscou au nom ( : la Ligue des officiers, ne manquera stu ' clnnfû il oc? rli-» c'r.n cûwi v liTuT mm oooioent fien:orts allemands en Belgique '-e ''TelegrâaP apprend de la fr K ciue les Allemands renforcent Entière septentrionale de la Belgicj *ès de l'embouchure de l'Escaut. D ! village de Santvliet, sur la rive dr< 11 fleuve, il y a un très grand nom ■ binons. Dans la ferme de Ivai ' 'fuient, il n'y a pas moins de a'lrns, tous Camouflés par des branc ' chêne. Tout le village de Sandv r-® solidement organisé. Ces dern: [ plusieurs escadrons de cavale: F Ll'inln l'pçn-i'vp cr.nt otimt/ic • AL sucrerie de Barendrecht, également si la rive droite de l'Escaut. Le nombi de troupes en réserve clans la positio fortifiée d'Anvers augmente journell on" ment, et peut être actuellement estimé ' 50,000 hommes. ue, ans Villages belges évacués )ite Les communes de Hooghlede, Stadei bre Beveren, et d'autres encore entre Roi np, 1ers et Dixmude, ont été évacués pi 13 ordre des Allemands? depuis le con lies mencement du mois d'août. Les hab liet tante ont été dirigés vers les villages d< ers environs de Bruxelles. :'ie, Toutes les communes évacuées sont 1 o 1 o rl il onfrloi'o • il r\V-» e même de la ville de Roulers que de non: breux habitants voudraient abandonnei mais les Allemands n'accordent pas le !_ autorisations nécessaires. )t La participation portugaise ^ Un bataillon d'infanterie "portugais Ie provisoirement incorporé dans une divi sion britannique pour compléter son in; ÎS, truction, ayant, dans sa première rei: contre avec l'ennemi, repoussé une ai îs taque violente, a été félicité par le géne ;s ral commandant la division britannique J OPERATIONS NAVALES it * i- Mines à la dérive i- Des steamers arrivés à Copenhagu lundi venant de Bergen, signalent qu'il i- ont rencontré des centaines de mines le la dérive. Quelques-unes de celles-ci n >t se trouvaient qu'à" huit mille (14 1 ic 1800 m.) de la côte norvégienne, et tou 58 ! fait supposer qu'il s'agit d'un champ d ij mines à la dérive. Des mines à 1 VJ dérive ont également été observée 2. | le long de la côte norvégienn ,n j septentrionale et dans la mer Arctique ;e On suppose qu'ici ce sont des navire allemands qui les ont posées ces dernier is iours- ?s Un steamer norvégien coulé a Le steamer norvégien "Frigga'' a ét coulé dans le Pas-de-Calais, par u st sous-marin allemand. L'équipage a ét s. sauvé. * OPERATIONS AERIENNES 1- 1- Une grande semaine pour les aviateur )t Le travail du corps des aviateui britanniques en France au cours de 1 dernière semaine constitue un recor x pour toutes les périodes correspondante jl depuis le début de la guerre. Le nombi il!de batteries hostiles attaquées avec; su< ig cès, grâce au concours de l'observatio e, aérienne, dépasse 700' et le nombre d'* is bris de canon détruit pendant cette pc U riode est de 128. Plus de 300 explosioi: e- ont été provoquées parmi les dépôts d i- munitions et d'autres matériels inflan mables. Des bombes ont été jetées su seitous les objectifs distinctement mil: e, taires. Le nombre d'aéroplanes enm i, mis abattus est de 68 et celui de ceu ix forcés d'atterrir étant désemparés es i- de 90. Un nouveau moteur 6 Un télégramme de Washington d: qu'un nouveau moteur pour aéroplane . est actuellement construit pour1 le gov vernement au Etats-Unis. On assur € quJil est le plus léger et le plus rapid oui' ait été construit jusqu'à ce jour. L iijjumilBW—IWJJii.Mlll D J || ||| || » la conference sogiêusîé s de londres ia * îf La conférence des délégués des parti socialistes et ouvriers de quelques pay i- alliés s'est ouvert^ hier au Central Ha' e, de Westminster, sous la présidence d te M. A. Henderson. Soixante-huit délé e, gués français, belges, russes, italiens a. portugais, grec, sud-africain, et britan le niques étaient présents. i- Après un discours d'ouverture pre i- noncé par le président, une discussio ïs prolongée a eu lieu sur l'ordre du jour f 3, sur la procédure à adopter, après quoi 1 lr conférence a été ajournée, deux commis et sions ayant été désignées pour étudiei [a l'une la question du congrès de Stocl le holm, l'autre les projets sur les buts d ls guerre, déposés par divers groupes r< présentés. „ Ces commissions se réuniront aujoui d'hui mercredi matin à 8 h. 30, ( r la conférence tiendra son assemblé e giJnc'jJale à 10 h. pour recevoir et dii n cuter leur rapports. Il y a peu d'espoi 3v" qu'aucune des deux commissions ait e a le temps d'étudier sérieusement la ques '.ion qui lui est dévolue, aussi peut-o présumer que la conférence, si elle do: se clôturer aujourd'hui, se séparer sans avoir pris aucune décision. l- ... tr • i- Les délégués belges à la conférence cl i- Londres sont, outre MM. Emile. Vandei ;s velde et Louis de Brouckère, MM. \\ Eekelers et C. cle Baecker. à Au dernier moment, la eommissic rwirîmiftftfvipA n rppll 1 flilliafiïnn flp - lie, qui est représentée à la confèrent , par MM. «Silvestri et A. Berenini. s Le bureau a reçu un message du ô< mité organisateur du congrès internatii ; nal de Stockholm, remerciant les part . sociali'stes d'avoir voté les résolutioi i- en faveur de l'acceptation de l'invitj - tion de classes Ouvrières russes. "Deu eoiiditions sont nécessaires, dit ce nie: sage, pour assurer Jes projets des org, !. nisateurs de la conférence de Stocl holm: (1) Que les partis socialistes soiei résolus à accepter notre invitation ; (: que les partis socialistes soient autorise à assister à notre conférence. La pn mière condition semble être accompli e|On peut dire aujourcHmi qu'après toi s l'International existe. Contre la réal à sation de la seconde condition, de noi e velles difficultés ont été soulevées, le • [quelles doivent être surmontées et, t notre avis, la possibilité dë cette victoii e dépend largement de la décision qi a prendra la conférence de Londres. Voti s responsabilité envers l'Internationale e augmenté avec les événements." Le me: • sage se termine par l'énumération d< s difiicultés relatives à la décision à prei 8 dre pour la convocation du congi'ès ( Stockholm, et la déclaration que, dès présent, la date du 9 septembre do é être abandonnée, étant données les difi a cultes suscitées aux délégués pour l'ol é tention de leurs passeports. • * • . Au cours de la séance de l'après-mid les délégués russes ont présenté u mémorandum déclarant que c'est parc s que la conférence n'avait qu'un carai tère exclusivement consultatif qu'i s avaient décidé d'y prendre part. LES PARTIS RUSSES AMOSCOU n L'assemblée générale de lundi La deuxième assemblée générale cle 1 conférence des partis russes à Mosco g s'est ouverte lundi après-midi. L'er e tréè dans la salle clu général Kornilof: accompagné cle M. Kerensky, a été l'ol jet d'une ovation enthousiaste et pre longée. Tous les membres présente ac clamant la Russie, le gouvernement rc volutionnaire, et l'armée. ^ M. Nabokoff, au nom de la premier Douma, a déclaré que le pays aspirai à un pouvoir indépendant et fort, no influencé par les partis politiques < t basé sur des principes démocratique: s voulait établir l'obeissance à la loi, 1 - sécurité individuelle, et les liberté e civiles. L'orateur a défendu l'absolu e nécessité de l'indépendance cle toute ii: fiuence privée du haut commandenier » de l'armée. M. Alexinsky, au ncmi de la deuxièm D,puma, a déclaré que cette assemblée n pouvait oublier que le gouvernemev s'était inspiré de deux principes : 1 poursuite de la guerre en union étroit s avec tous les alliés de la Russie, jusqu' s ce que l'expulsion des troupes ennemie ■1 de la Russie et des pays alliés ait été ai e ifomplie, et l'organisation d'un pouvoi - basé sur l'union pour la défense natic ï nale. M. Kerensky a déclaré ensuite que 1 gouvernement avait pensé nécessaii - d'inviter le commandant en chef, le gém û ral Korniloff, d'assister à la conférenc t et d'exposer devant ellp la situatfbn a a front et les conditions clans lesquelles s trouve l'armée. ', Sur ce le général Korniloff est mon > à la tribune et a prononcé un discour e résumé d'autre part, longuement aj plaudi de toute part, sauf de l'extrèn gauche, où plusieurs membres cl< "Soviets" restèrent silencieux. il Le général Korniloff quitta immédit e tement l'assemblée, accompagné de si >- aides de camp, pour rentrer au qua: r tier-général. ' u Les demandes des Cosaques ' Le général Kaledin, au nom des Cosi ^ ques du Don, et représentant le conse de tous les Cosaques, a lu une résoh tion demandant : (1) que l'armée so placée en dehors de la politique, et qi les meetings dans l'armée soient d e fendus ; (2) la suppression des eomiti •- et des conseils régimentaires, subs r. diairement la restriction à une missic purement économique des fonctions c n ceux qui seraient maintenus ; (3) la r i- -**icîrvn rlc* 1 et si Avaf i nn fin flvnîf rl. e soldats ; (4) le renforcement de la discipline par des mesures sévères et l'application de toutes ces mesures aux districts _ de l'arrière; (5) Le rétablissement du . droit des commandants d'infliger des pu-g nitions. s La lecture de cette résolution a été _ ponctuée par des applaudissements à y droite, mais a soulevé des protestations à gauche. J Ensuite, M. Tchkheidze, président du _ Conseil des ouvriers et soldats de toute j la Russie, a lu une déclaration exposant j que seul un appui effectif de la démocra-g. tie révolutionnaire pouvait régénérer _ 1 armée et la nation et sauver la Russie. La démocratie, a-t-il ajouté, ne pour-^ fait pas être séparée d'une nation révo-_ lut ion lia ire et rien qu'un pouvoir basé ~ sur l'appui des masses innombrables du _ peuple peut sauver le pays de sa position ^ critique et donner la victoire sur les e ennemis du dehors et de l'intérieur. La p démocratie révolutionnaire unifiée re-e connaît que l'intérêt vital du pays et de 1 la révolution demande l'application des _ mesures suivantes: (a) Dans le domaine s du ravitaillement, le' .gouvernement, . poursuivant une politique ferme, main-e tiendrait le monopole des céréales et le ^ droit de fixer le prix des produits agri-t coles; (b) Dans le domaine du commerce _ et de l'industrie, la défense du pays et _ la production et "l'approvisionnement des munitions demande des mesures plus radicales pour la régularisation des j transports et l'augmentation du rende-' ment industriel; (c) En matière financière, l'application rigoureuse des lois sur l'impôt, sur le revenu et les profits de guerre, à côté d'autres réformes; (d) Les réformes agraires devraient être introduites pour prévenir tout accaparement de la terre; (e) Au sujet de l'or-| ganisation de l'armée, les droits et les devoirs respectifs des commandants d'armée des commissaires et des organisations de l'armée devraient être définies, i Au sujet cle la question des nationali-i tés, le Gouvernement Provisoire devrait - passer un acte garantissant à toutes les , nationalités le droit de décider de leur - sort, après un accord de l'Assemblée - Constituante. M. Tchkheidze a terminé sa déclaration par un appel à l'appui du Gouver< nement Provisoire, -lequel, a-t-il dit, de-3 vrait être investi de pleins pouvoirs. i , mi 11. m ïm ■„ i AUTOUR de la GUERRE 'ALLEMAGNE ? •-— Un télégramme de Berlin dit que M. Micliaêlis a quitté hier la capitale j. pour se rendre en Belgique. — Le commandant en chef du Brande-3 bourg a donné l'ordre cle saisir la pro-3 priéfé et les dépôts en banque apparte-t nant au gouvernement chinois. Toutes { les maisons cle commerce et les institu-3 tiens bancaires ont reçu l'ordre d'en-j voyer les biens chinois au ministre 3 chinois. - — Suivant la '"Vossisclre Zeitung' [. une nouvelle quantité de pamphlets a . été distribuée dans toute l'Allemagne. engageant les ouvriers a se mettre er 3 grève. Ces pamphlets auraient été im B primés à Zurich. BELGIQUE p — Les "Nouvelles" de Maestricht an 1 noncent l'arrestation <7^ Mme Errera e II doit être question de la veuve de l'an , cien directeur de l'Université libre d< e Bruxelles. On lui reproche une contra ' vention aux ordres relatifs aux papier: d'identité. 0 s — L'autorité militaire allemand< procède à la destruction systématiqui des bois magnifiques d'Ursel. Depui: g- des semaines, cinq cents civils, réquisi tionnés de force, sont contraints de tra vailler à l'abattage des arbres. — Les Allemands continuent égale ment leur œuvre de dévastation dans le j régions boisées de la Belgique envahie Us viennent, par exemple, de décide J l'abatage, dans la forêt de Soignies, cl 50,000 mètres cubes de billes de chemii ° de fer. s GRANDE-BRETAGNE — On a découvert de l'or à Richaiv n (Ontario Septentrional, Canada). Cetti e découverte a été faite accidentellemen - par un homme à la recherche de pulp< c rl an e r>a rl î c fr» î n r

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