L'indépendance belge

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20 december 1916
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s.n. 1916, 20 December. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pz51g0k36g/
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87ème année. No 30t L' INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES CHOLLANDE : g CENTS) ADUINIBTBATION ET REDACTION : JftnDOP HO'JSE, TTTDOB ST., LONDOU. E.C. TELEPHONE: CITY 3960. BUREAU A PAEIS : II. PLACE DE LA BOURSE. teleph.,)!^;?!. et MERCREDI 20 DECEMBRE 1916. En vente à Londres à 3 h. le mardi 19 dec. Ét,nv™ni»o f 3 MOIS. 9 SHILLINGS. ) ABUJNJN&MEJNIS :Jg MOIS> 17 SHILLINGS.}• CONSERVATION PAR LE PROGRES. Il AN 32 SHILLINGS. J LA SITUATION. Mardi midi. Les résultats de la victoire de Verdun fcont plus importants encore que ne l'indiquaient les premiers communiqués. Le total des prisonniers atteignait hier le chiffre de 11,387 dont 284 officiers, et He buitïn comprend 115 canons de gros calibre, 44 mortiers de tranchée, et 107 jritnaileuses ! Ce sont là des résultats d'autant plus magnifiques qu'ils ont été obtenus avec des effectifs relativement faibles et au prix de pertes minimes, ce qui est tout à l'honneur du haut commandement de nos Alliés et de la bravoure de leurs troupes. Le général Joffre qui a transféré hier ses pouvoirs au général Nivelle a félicité chaleureusement son brillant successeur qui, à son tour, paya un tribut ému au "glorieux vainqueur de la Marne, dont la nomination comme conseiller tecbnigue du gouvernement constitue, a-t-.il dit, une promotion sans parallèle dans la hiérarchie militaire." Ajoutons à ce propos que le poste de chef d'état-major général que détenait jusqu'à présent le général Castelnau, à été supprimé par la Chambre, et que, de ce fait, le haut commandement de î'armée française se trouve complètement remanié. Le roi George, dans un télégramme au président Poinearé, parle de l'admiration avec laqueiifc il suit l'avance de l'armée française, et les incidents qui se sont produits à la Chambre italienne à l'annonce de la victoire française, prouvent que les hauts faits de nos glorieux alliés ont suscité partout le même enthousiasme.Cette belle victoire, que les Allemands Dut essayé de corriger en contre-attaquant—sans succès, d'ailleurs—'les positions françaises, n'aurait pu se produire à un moment plus propice. D'abord, elle a détourné les regards du front sud-oriental où les armées de Mackensen. et de Falkenhayn progressent encore toujours, mais, elle a provoqué uine salutaire réaction. dans les esprits alliés, agacés par les insuccès militaires en Roumanie, les tergiversations diplomatiques à Athènes, et la stagnation politique, si démoralisante. De p'us, la deuxième victoire de Verdun, abstraction faite d:e> la confiance qu'elle inspire à des soldats avides d'action, entoure le nouveau généralissime français d'une auréole de gloire qui l'impose d'emblée à l'admiration des Alliés et de leurs généraux, ses pairs. Enfin, elle fait ressortir tout ce qu'il y a de mensonger dans les affirmations teutonnes sur l'invincibilité des armées impériales et fournira un excellent argument à M. Lloyd George, le nouveau premier ministre britannique qai, complètement rétabli, se présentera pour la première fois tantôt, devant la Chambre comme chef du gouvernement. Cet argument aura son prix dans un discours doint un des chapitres roulera précisément sur la proposition allemande d'ouvrir des négociations de paix. On sait l'accueil qu'a reçu, auprès du public, dans la presse et dans les milieux politiques français, russes, italiens et britanniques la Note-piège allemande et point n'est besoin d'être dans le secret des dieux pour prédire l'accueil qui lui sera réservé dans les milieux gouvernementaux britanniques. M. Lioyd George ne sera certainement pas moins catégorique dans ses déclarations que ne i!e fut jadis M. Asquith, et ce n'est pas du haut de la tribune du parlement britannique que tombera, en ce moment, la parole qui soulagerait nos ennemis. La note allemande, remise hier au Foreign Office par l'entremise de l'ambassadeur des Etats-Unis, de même qu'elle l'a été à Paris au Quai d'Orsay, permettra à M. Lloyd George d'être assez explicite bien qu'il doive tenir compte de la nécessité de ne pas se prononcer définitivement sur une note qui, adressée à l'ensemble des Alliés, réclame une réponse concertée. ' Entretemps, la presse allemande épluche avec anxiété les commentaires des All'és et des neutres qui ne sont guère satisfaisants si l'on considère l'urgent besoin .qu'ont nos ennemis de conclure la paix. Non. seulement la .situation économique en Allemagne .est extrêmement critique, mars le krach financier dont nos ennemis sont menacés, semble imminent; La haute finance qui s'est tenuç jusqu'ici à l'ombre mais dont l'apparition. à la première lueur de paix était attendue, commence à .manifester sa présence et on fera bien, de suivre de près ses faits et gestes. La finance allemande qui essaye de rouler les financiers alliés comme les socialistes boches s'efforcent de berner leurs "camarades" français, britanniques et italiens, au profit du Kaiser et de sa clique, se .montre très active. Le délégué financier du gouvernement allemand à New-York, Léopold Zimmermann, essaye d'accréditer le bruit que les termes de la paix seront discutés endéans les 90 jours, et beaucoup croient que le but de cette manœuvre n'est autre que d'obtenir, pour d'importantes avances venues à échéance, un prolongement destiné à éviter la catastrophe redoutée. Que celle-ci est considérée comme inévitable, même dans les milieux financiers ■allemands ressort à l'évidence d'une déclaration faite à Amsterdam par un banquier de Francfort et dont le "Petit Parisien" reproduit les intéressantes déclarations. . "Nous sommes malades," a dit le banquier francfortois, "trop m,alades même pour pouvoir nous rétablir ; car où prendre l'argent? Le seul espoir de l'Allemagne c'est de voir les Alliés se prêter à des négociations de paix; s'ils s'y refusent, l'Allemagne n'a plus qu'une seule ressource : la révolution. Le Kaiser, a dit encore ce banquier, malgré le droit divin dont il se réclame, doit compter avec son peuple et la fin est proche. Mais l'Allemagne a avancé d'un siècle en deux ans, et c'est là le seul bénéfice qu'elle tirera de la guerre ! Ces paroles contiennent certainement une grande part de vérité, et nous estimons, avec le banquier anonyme, que si les Alliés tiennent bon, s'ils présentent-un front uni à l'ennemi, et surtout s'ils font preuve d'une vigoureuse décision dans tous les domaines, les Puissances Centrales plieront le genou avant l'été, de gré ou de force. Nous ne devons pas oublier dans nos calculs, les misères qu'endure le peuple allemand,et tous nos efforts doivent tendre à le convaincre de la nécessité dç préparer les voies de la paix par l'immolation préalable des idoles néfastes qui l'ont conduit à l'abîme. UN MINISTÈRE DU COMMERCE Les ambitions allemandes, Les questions d'ordre économique sont à l'ordre du jour et soulèvent quantité de problèmes nouveaux exigeant chacun une étude approfondie. Les gouvernements alliés se rendent compte que la paix étant signée une nouvelle g-uerre, plus pacifique assurément, mais d'une importance extrême pour l'avenir même des diverses nations, se déclarera : l'enjeu en sera l'hégémonie du commerce .mondial. Les intérêts commerciaux de l'Allemagne ont, pour une large part, aiguisé ses appétits de conquête ;les gouvernements aiguillonnés par les capitaines de l'industrie et confiants en des rapports que seul pouvait excuser le chauvinisme de ses auteurs, se sont bercés d'un doux rêve... Et ainsi était devenue inévitable cette conflagration générale froidement arrêtée depuis longtemps dans l'esprit de ceux qui en assumeront la responsabilité devant l'Histoire. Quel triste réveil les attend de l'autre côté du Rhin.,, V— -rr-r Nos ennemis ont été grisés par leur étonnante fortune commerciale. Tel spéculateur heureux, à qui ses ' bénéfices — quels qu'ils soient — ne peuvent suffire, il doit coûte que coûte les arrondir. Eux aussi, ont voulu davantage encore : il leur fallait des colonies. Des colonies alors que le monde entier était hélas ! colonisé par eux. Dans quel pay.s l'Allemand ne s'était-il pas implanté? Dans quel pays ne s'était-il pas imposé ? Dams quiel pays n'avait-il pas introduit les articles " Made in Germany? " Et c'est précisément de ce quasi accaparement qu'il y a lieu de s'émouvoir. Il faut agir et agir rapidement si nous ne voulons pas nous retrouver demain devant la même situation qu'hier. Que chacun fasse son examen de conscience et reconnaisse que la volonté, la prévoyance, la ténacité, le jugement nous ont fait défaut. Que faisions-nous pendant que les Germains adaptaient à leur industrie à leur commerce des méthodes nouvelles, qui ont surabondamment prouvé être les bonnes—puisqu'elles étaient rémunératrices ? Pour nous permettre d'envisager avec sérénité la lutte gigantesque de l'avenir notre système, nombre de nos institutions, demandent à être réorganisés. Un nouveau ministère. L'instant est propice : il ne faut pas traîner. L'orientation à donner nécessite et justifie la création d'un ministère du commerce, nettement indépendant du ministère de l'industrie et du travail. Encore un ministère de plus, se ré-criera-t-on ! Oui, et certainement l'un des plus importants et le plus qualifié de tous. Son champ d'activité serait vaste et digne de tenter un homme énergique, épris de réalisation : l'avenir d'un pays en dépend pour une large part. Nos industriels, nos commerçants figurent parmi les principaux créateurs de la richesse nationale et l'on oublie "rop fréquemment .qu'ils ont droit à notre sollicitude. Parmi eux, combien ont eu l'honneur d'être choisis par le corps électoral pour siéger à la Chambre ou au Sénat? Et aujourd'hui même, le concours de Ceux d'entre eux qui ont prouvé être des hommes pratiques, ne devrait-il pas être sollicité par les autorités, les nécessités de la guerre que nous vivons exigeant des rapports de plus en plus étroits, de plus en plus intimes .avec nombre d'industries diverses? De quoi s'occupera le nouveau ministère ? Avant tout, de l'examen approfondi et de la négociation des futurs traités de commerce—car nous sommes à un tournant de notre histoire économique. Les décisions qui interviendront auront une répercussion incalculable sur les destinées des générations futures. Puis, de désigner £ l'étranger des agents o une compétence reconnue ; tout naturellement la dire<-tion des consulats sêraît détâchéé du ministère des affaires étrangères. Nous avons .été surpris, à îa suite des pénibles épreuves que nous avons-traversées, d'apprendre que trop souvent c'était à-dès Allemands qu'avait été confiée la défense de nos intérêts. N'était-ce pas, entre autres, le cas du consulat de Belgique à Berlin ? Il s'agira de choisir des hommes sûrs; de créer le plus possible des consulats de carrière—et d'en bien rétribuer les titulaires. Nos consuls. Actuellement, nous nous trouvons devant cette situation : Dans des capitales, dans les premiers ports du monde, notre pays est .souvent représente par, des consuls honoraires, nommés par esprit d'économie. De quelle aide nous sont-ils? Leurs intérêts propres passent avant ceux de nos concitoyens. N'est-ce pas humain? Nous parlons par expérience : n'était-ce pas à des consuls de carrière d'autres pays que nous devions nous adresser après avoir, en vain, frappé à la porte des nôtres— pour avoir des renseignements commerciaux précis? Nous deviendrons — que dis-je? — nous sommes une grande nation. Agissons en conséquence et ne lésinons pas pour quelques centaines de mille francs. Il est indispensable que ceux qui nous représentent officiellement au dehors y fassent bonne figure et qu'ils puissent y recevoir dans une habitation digne de la Belgique. Nous retrouverons au décuple les sacrifices que nous nous serons imposés. Ce qui est vrai pour nos consuls l'est également pour nos ministres plénipotentiaires ! A moins de posséder des ressources personnelles, comment peuvent-ils faire face aux dépenses auxquelles les entraîne leur situation dans des villes comme Paris, Londres, Washington, etc. Et ici se présente l'occasion de poser une question : jusqu'à quel point ne serait-il pas recommandable de choisir, en certains cas, des ministres plénipotentiaires en dehors de notre corps diplomatique ? Ce principe suivi par les Etats-Unis d'Amérique a fréquemment procuré d'excellents résultats : je n'en veux pour preuve que la situation acquise par M. Brand Wbitlock à Bruxelles. Et nous-mêmes, n'avons-nous pas désigné M. Paul Ilymans au poste si important de ministre de Belgique auprès de la cour de St. James? Pourquoi ne pas choisir — tout au moins temporairement — des hommes d'action, des hommes d'initiative ayant une situation acquise et parfaitement au rvou.ca.ut de notre commerce, de notre fabrication, capables de discuter en détail les traités commerciaux? Bouleversement complet. Continuons à examiner les attributions d'un éventuel ministère du commerce.Nul n'est à même de préjuger ce que sera ultérieurement le commerce mondial : néanmoins, l'on peut s'attendre à un bouleversement complet des conditions d'avabt la guerre. Actuellement, les nécessités de la défense sont tellement impérieuses que des industries nouvelles se sont créées tant dans les pays alliés-qu'en Amérique; d'autres s'y sont développées de façon prodigieuse. Mais, que deviendront, ces usines— plus tard? Excès de production. Nombre de sociétés ayant amorti en quelques années—sinon en quelques mois—leurs installations, considérées comme temporaires, préféreront peut-être arrêter leurs machines. D'autres auront un excès de production, pour lequel elles seront obligées de trouver un débouché. Des efforts puissants seront faits par les gouvernements pour favoriser l'exportation des produits manufacturés par leur nationaux. Dès maintenant plusieurs pays ont pris le devant et font une propagande intense à l'étranger. Le Canada a désigné des délégués commerciaux pour étudier la situation du marché français. La France a envoyé une mission d'études commerciales en Amérique. L'Amérique, par esprit de réciprocité, en a envoyé une en France. Mais les Etats-Unis ne se sont pas arrêtés en aussi bon chemin :• leur industrie est actuellement extraordinaire-menl florissante et ils veulent, eux aussi, élargir leur champ d'activité commerciale.Ils ont choisi des mandataires commerciaux chargés de visiter .l'Amérique du Sud, la Chine, les Indes, l'Afriq-ie et l'Australie. En Amérique du Sud, les délégués doivent étudier et faire rapport sur les produits dont la nomenclature suit : Matériel de construction, machines, épicerie,, ameublement, verrerie, bijouterie, joaillerie, automobiles, papier, matériel de chemin de fer, papeterie et fourniture de bureau. En Extrême-Orient, Afrique et Australie les rapports porteront plus particulièrement sur le matériel électrique, matériel de chemin de fer, automobiles et chaussures. Dans ces divers pays également, des délégués spéciaux seront chargés de rechercher des placements avantageux pour les capitaux américains. Notre distingué et regretté compatriote, M. Waxweiler, depuis qu'il était installé à Londres, avait fait une étude très complète sur les possibilités pour les Belges d'étendre leurs affaires en Angleterre—tant comme importation que comme exportation. Conçu par le sociologue réputé qu'était M. Waxweiler, sa documentation rendra incontestablement les plus signalés services. Mais cette étude ne demande-t-elie pas à être étendue aux divers marchés mondiaux, sur les bases établies à Londres? La Belgique jouit à l'étranger de la sympathie générale : Partout l'on ne demande qu'à nous aider et à nous favoriser. N'est-ce pas le moment, alors que ces sentiments sont si unanimement exprimés, pour attirer l'attention sur les articles que nous produisons et rechercher ceux que nous pourrions importer directement?Jamais pareille opportunité ne se représentera. L'on ne doit pas se dissiniuler que les frais auxquels entraîneraient ces missions commerciales, seraient quelque peu élevés. Qu'importe; ils nous seraient remboursés très rapidement à intérêts composés... Prenons un seul exemple : Les Etats-Unis où nos exportations étaient insignifiantes comparées à notre production ' et où, malgré les droits d'entrée, les Allemands s'étaient créé un débouché considérable. Nous pourrions aisément y occuper une place plus en rapport ave notre production.Aux Etats=Unis. Les Etats-Unis ont aine population d'une centaine de millions d'habitants, population qui chaque année s'accroît de plusieurs millions. Les salaires y étant très élevés, les dépenses suivent le baromètre des revenus et la consommation par tête d'habitant est infiniment supérieure à ce qu'elle est chez nous. L'on a fort bien cornons ciuc la créa- I iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiîîn Derrière la Scène dans le L.G.O.C. No 10. — LE RECEVEUR. LA JOURNEE DE TRAVAIL. Les receveurs de la, " General " se rendent à leur poste dans les garages, à eu viron 15 minutes avant les heures de départ fixées pour les omnibus. Les premiers bus qui sortent sont destinés aux ouvriers de munitions et se mettent en route à environ 5 h. du matin ; ceux q n desservent d'autres itinéraires suivent â, des intervalles de moins en moins espacés. Vers midi — à 1 lieure environ —s'obère une relève pour les repas ; à ce moment les receveurs des équipes remplaçantes (équipes du soir) commencent leur journée et prennent la place d'environ .53 pour cent de ceux qui ont desservi les premiers départs ; ceux-ci (hommes et femmes) ayant pris leur repas, remplacent le restant de l'équipe originale. Cette dernière reprend à nouveau à 4.30 alors que les dispositions du " Service de roulement " permettent un intervalle pour le thé. Un tiers des receveurs (des équipes premières) terminent définitivement leur journée ver» 5.30. Les bus rentrent aux garages le soir entre 9.30 et 12,30 d'après les nécessités du public. D'habitude les receveurs sont relevés aux garages ou à des terminus, tels qçfr celui de Golder's Green, qui sont pourvus d'installations en vue de leur confort. The London General Omnibus Co., Ltd., Electric Railway House, Broadway, Westminster, S.W 94 iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii* tion d'un ministère de l'intendance s'imposait.Ne pourrait-on le rattacher, en temps de paix, au ministère du commerce qui serait également chargé du placement des ordres pour les autres départements ministériels? La centralisation des achats serait nécessairement profitable et des économies sérieuses, en .résulteraient. D'accord avec le ministère des finances, le ministère du commerce devrait veiller à ce que les banques favorisent l'expansion de nos transactions commerciales et industrielles. C'est grâce au concours des institutions financières que les Allemands et les Américains ont pu donner un tel essor à leur industrie. Le rôle des banques n'est pas de drainer la fortune nationale, pour l'investir dans des exploitations outre-mer, ou d'aider au placement d'obligations d'Etats étrangers, alors qu'elles.ignorent, la plupart du temps, les demandes qui leur sont soumises par des firmes sérieu-.ses, qui, avec leur appui, seraient en situation de perfectionner leur outillage et d'augmenter le volume de leurs affaires.Nombreuses sont les autres questions qui retiendraient l'attention d'un ministère du commerce. Décisions à appliquer. Une conférence économique s'est réunie récemment à Paris; peut-être est-elle appelée à devenir permanente. Ses décisions demandent à être appliquées. Parmi les points importants à examiner, mentionnons la loi sur les brevets d'inventions dans les pays alliés et en Belgique ; pour satisfaire aux besoins journaliers l'on a été obligé de manufacturer certains produits suivant les indications de brevets allemands. Quelle sera ultérieurement ,1a situation de ceux qui en ont monté la fabrication vis-à-vis des détenteurs des brevets?Egalement la très grosse, très grave et très épineuse question du " dumping." L'Allemagne a fréquemment pra-liaué le dumuitio: et ce sera orobabl*»

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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