L'indépendance belge

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19 oktober 1915
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s.n. 1915, 19 Oktober. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gx44q7rq7n/
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L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES. (HOLLANDE : 5 CENTS.) ADMINISTRATION ET REDACTION: rUDOR HOTTSE. ÏUDOR ST.. LONDON, E.< TELEPHONE: CITY 3960. BUREAU A PARIS: 11, PLACE DE LA BOURSE. tel-eph, l LONDRES, MARDI 19 OCTOBRE 1915. [ 3 MOIS, 9 SHILLINGS. . ABONNEMENTS: 6 MOIS, 17 SHILLINGS. I CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. 11 AN. 32 SHILLINGS. I SOMMAIRE. LA SITUATION : Succès serbe sur la frontière bulgare. Les Russes font plus de 3,000 prisonniers sur le Styr. Trois attaques allemandes repoussés au sud=est de Souchez. Les sous-marins aile» inands dans l'Egée. Retour de sir Ian Hamilton. Démission de sir Edward Carson. Sympathies russes. Lettre du Vatican. Billet Parisien.—Jean Bernard. En Belgique. Echos. Etc. LA SITUATION. » m Mardi, midi. Nos glorieux alliés serbes ont remporté un premier grand succès dans leur nouvelle campagne contre les Bulgares. Ceux-ci, forts de 40,000 hommes, avaient, on le sait, franchi la frontière sud-est de Serbie du côté de l'étroite bande de territoire qui sépare de la frontière bulgare la ligne de chemin de fer Salonique-Nish qui emprunte sur une grande partie de son parcours la .vallée du Vardar. Nos Alliés ayant à faire face déjà dans le nord et à l'est à plus de 400,000 Austro-Allemands et Bulgares, étaient menacés d'être débordés, mais l'arrivée opportune des premiers contingents franco-britanniques rétablit heureusement l'équilibre. Les Bulgares, expulsés de la ville fortifiée de Vaiandovo, durent battre en retraite dans la direction de Strumnitza, que les troupes alliées ont occupée. Mais si les Bulgares, de ce côté, ont échoué, il m'en est pas de même plus au nord, s'il faut ajouter foi à u:n télégramme d'Athènes au "Gioroale d'Italia," qui annonce que le chemin die fer est coupé à Kumamovo, à quelques kilomètres au nord d'Uskub. Le même télégramme dit que Semen-dria et Pozarevatz ont été occupées par les Allemands. D'autres nouvelles d'Athènes signalent le départ d'importants contingents franeo-britaniniques de Salonique vers le nord, et l'arrivée tn-kw* rrtwnpue de nouveaux transports alliés dans le port grec. Des préparatifs seraient faits également à Kavalla en vue d'un débarquement. Au nord de Kumanovo, les efforts bulgares de percer le front serbe n'ont pas eu de succès. Leurs attaques sont particulièrement violentes sur deux points : à Vranja, à mi-chemin entre Uskub et Nish, ainsi qu'à Zibeftchi, à quelques kilomètres au sud de Vranja. D'autres forces bulgares sont signalées dans la direction de Nish. Sur le front danubien, les Allemands disent avoir avancé jusqu'à une vingtaine de kilomètres au sud de Belgrade. Le général Sarrail, commandant en chef du corps expéditionnaire français en Orient, est arrivé en Serbie et a pris la direction des troupes françaises qui opèrent contre les Bulgares. La nouvelle du "Messagero," annonçant un débarquement des Alliés à Enos n'est pas confirmée et ne le sera très probablement pas. Les opérations dans les Dardanelles se poursuivent sahs incident notable, et le communiqué turc qui y fait allusion parle de quelques canonnades sans grande importance. Les journaux anglais annoncent, ce matin, le retour de sir Ian Hamilton, commandant en chef des forces britanniques dans les Dardanelles, rappelé à Londres en vue de faire au Gouvernement un rapport sur la situation dans ce théâtre de la guerre. C'est le général sir C. C. Monro qui le remplace. Sur le front occidental, trois attaques allemandes très.violentes au nord-est le Souchez ont été repoussées. En Champagne, l'artillerie ennemie a été particulièrement active dans la région i- de Tahure, mais les batteries françaises s ont répondu avec succès et ont provoqué 1- l'explosion d'un dépôt de munition.^ de 0 l'ennemi. a Dans les Vosges, la canonnade a été e très vive sur le Hartmannsweilerkopf, e sur les crêtes du Schratzmannele et dans n la vallée du Thur. r Sur lie front russe, les Allemands a «'avancent plus. Dans la région de Riga, les détachements allemands qui à avaient franchi la rivière Aa aux envi- 0 irons de Herzogsdorf, ont été refoulés it au delà de la rivière. e Dans la région de Dvinisk, deux atta-:s quies allemandes furent repoussées. Dams la région lacustre, l'ennemi subit [- des pertes sensibles sans parvenir à [. avancer d'un pouoe. Il me se passe pas n de jour sans que nos Alliés ne fassent des s captures en hommes et en (matériel, e Dans le isiud, le,s armées du général e Ivanoff partent à l'ennemi des coups de n pluis en plus sensible. e Sur Oie Styr moyen, à proximité du .ville lage die Rafalavka, nos Alliés ont ,s chassé l'ennemi die ses positions et lui ont fait un total de plus de 1,500 pri-i- sonmiers, dont une quarantaine d'offi-r oiers. Dans la même région, près du village de Novoselky, 800 Austro-Aïïe-i- mands tombèrent entre les mains des s Russes avec un important matériel, et, e un peu plus loin, un autre millier d'Aus-[_ tro-Affiftmaivds, avet des noi£r&iH«uâe.s; r. ont été faits prisonniers, ce qui fait, (t pour une seulfe journée, au delà de 3,000 ! [. Sur le front italien, on signale une s certaine activité de l'ennemi dans la ré-i- gion dlu Tyrol, où l'artillerie autri-: chienne bombar.de violemment les posi-■t tions de nos Alliés. s Dans la région du Cars©, les Italiens s progressent avec méthode, a Au cours d'un conseil des ministres tenu à Rome, le cabinet aurait décidé de s ne pas envoyer, pour le moment, des troupes itaJliennes en Macédoine. La coopération de notre Alliée aurait lieu n sous une.autre forme dans la Mer Egée, s où la flotte italienne et la marine de com-s merce pourront rendre aux Alliés des [i services appréciables. Cette coopération sera d'autant plus [_ efficace que îles sous-marins aille:mands s et autrichiens semblent avoir transporté s dans la Méditerranée et dans l'Egée tout le poids de leur activité, comme en té-s rnoigne le nombre croissant de navires •t alliés qui ont été arrêtés, et en partie n coulés, dans ces parages. s Une dépêche Reuter de Marseille signale l'arrivée, dans ce port, des survi-e vants ides passagers et équipages des 1 vapeurs "Sainte-Marguerite," français, i- "Haidin" et "Scawby," britanniques, à et de 1' "Amiral Hamelin." La destruc -■- tion de ce dernier, un vapeur de plus de e 5,000 tonnes, eut lieu sans avertissement r préalable, ce qui eut pour conséquence la perte de 71 vies humaines ! s Signalons, à titre d'information, la e démission de Sir Edward Carson, qui, dans le oabinet de coalition, détenait le a portefeuille de la Justice. CL II'JWMI mwiiMrwuwnri.^.^^QttJ>—JU fi'uniwn SYMPATHIES RUSSES L'un de 7ios dévoués compatriotes établis en Russie, M. Otto O'Meara, a bien voulu interviewer pour nous les principaux personnages politiques de laRussie et nous sommes heureux de reproduire les affirmations de sympathie de nos amis les Russes à l'égard de notre chère Belgique. Nous apprécions hautement la valeur de cette manifestation et nous en exprimons ici toute notre reconnaissance. M. Rodzianko. De M. Rodzianko, président de la Douma. " Mes sentiments, comme ceux de la Douma, sans aucune distinction de partis, sont ceux d'admiration, de sincère affection et de solidarité envers la Belgique ; le souvenir de son héroïque sacrifice nous est un stimulant au milieu des difficultés de l'heure présente. " De même que nos Alliés, nous sommes fermement résolus à ne déposer les i armes que lorsque les Belges auront recouvré leur patrimoine, et la Belgique du lendemain de notre victoire sera une Belgique plus grande, plus forte... Son attachement à l'honneur lui aura valu une gloire immortelle ! " Que votre journal, bien nommé 1' " Indépendance," redise à vos compatriotes en exil que notre plus cher désir est qu'ils nous considèrent comme des amis sûrs et les plus fermes champions de leurs cause." MICHEL RODZIANKO, Président de la Douma. Septembre 1915. M. Kroupensky. De M. Paul Kroupensky, membre du Centre-Progressiste. " Jamais la Russie n'oubliera la dette d'honneur qu'elle a contractée envers la Belgique, dont l'héroïsme nous sera toujours un sujet d'admiration; la Russie, comme ses Alliés, ne considérera la guerre terminée avant que les Belges n'aient reçu toutes les compensations auxquelles ils ont droit. "La reconnaissance des Russes envers la Belgique ne sera pas un senti- • ment stérile, car le souvenir de son noble sacrifice à un idéal soutient et soutiendra l'âme de notre peuple dans cette lutte qu'elle poursuivra jusqu'à l'anéan- , tissement complet du militarisme prussien.La Belgique sortira de cette effroya- i ble épreuve plus belle, plus heureuse et ] plus riche que jàmais. : n " PAUL KROUPENSKY," s "Député." ^ M. Milyoukof. G De M. Milyoukbf, le brillant orateur- 1 . leader des Cadets, rédacteur en chef 1 p diu " Rietch. " s " Que devons-nous à la Belgique, quelle est La nattre de la dette que nous s avons contractée envers elle? Comment e répondre à ces questions comme il con- vient? ; [. " Nous vénéions la Belgique sans s pouvoir analyser ce sentiment, né spontanément et jusqu'ici non-éprouvé aussi fervent pour aucun autre peuple. La Bel-gique n'a-t-elle pas joué le grand, le pre-:t mier rôle dans lt drame immense qui a eu pour scène l'Iurope entière, que dis- s je, le monde entier, et son martyre n'a- t ,s t-il pas élevé ie niveau des âmes? 1 n'est-il pas la promesse d'un avenir di- c ,1 gne d'une humanité désormais plus < e noble et plus pu je ?... 1 " Pour nous autres Russes, ce ne fu- i [_ rent ni la valeur militaire ni l'héroïque < t résistance du peaple belge qui ont le s jj mieux conquis ri>s âmes, mais plutôt le s j_ fait que la Belgi<ue du 4 août historiqu- ' ■_ nous a enfin révélés à nous-mêmes .. f voilà son plus haut titre à notre éternelle < reconnaissance ! IS " Car pourquq aurions-nous entrepris < t et poursuivrion^nous à outrance cette ' effroyable guerr<? Comment se justifie- • raient ces héeav-". mw1". -V 1 t verrait-on l'actio ' automatique des ar- 1 e mements accumufs, ou bien encore un ( vestige de l'espri belliqueux des âges 1 e disparus, ou enfiniin insensé et subit dé- î . sir de conquête? Non ! car dès la sinis- < . tre nuit où l'Allenjand viola la neutralité i . de la Belgique, mus comprîmes que ni f le besoin d'éprouvpr le mécanisme de nos ( s forces militaires, ii cet instinct farouche < des âges de barb.vic, ni la convoitise de < s nouveaux territoies, ne nous engageai- i € ent dans cette œurre de mort, non ! et il f s ne fallut à notre peuple ni arguments, a ni savants discous pour qu'il se rendît : u compte que c'étai le règne de la Sainte ( Liberté qu'il fallût établir les armes à ( • la main, que c'é lit la suprématie du s Droit sur la Force, de la Vérité sur le Mensonge, qu'il Hi fallait assurer pour ( s permettre l'existence des petits Etats s dans la paix et sai-.egarder ainsi devant ' ^ le monde le principe sacré des nationa- , it lhfs- . < ' Depuis lors, et au milieu des an- ] :S goisses de cette h .te sans merci, l'Idéal ] e que la Belgique a. servi, ne nous a-t-il pas soutenus, ne nous a-t-il pas élevés j au-dessus de nous-mêmes! n'a-t-il fait de chacun de nos soldats autant de g héros toujours prêts à l'ultime sacrifice ! Oui, la Belgique—nous le disons dans le secret de nos cœurs—la Belgique, ' c'est le meilleur de ce qui est en nous. e Elle a ennobli l'homme du vingtième t siècle et c'est l'absolue sincérité de son e geste, qui seule a pu justifier sur terre qui—bellum matribus detestatum—se- ' rait autrement injustifiable!... Le mot Belgique nous est devenu un sym- ^ ^ bole, le jugement porté sur le passé et ( le gage des résurrections à venir ! „ " Laissez-moi -vous dire en terminant que les Russes n'aiment pas seulement k la Belgique pour Elle, ils l'aiment aussi ^ pour eux-mêmes, n'est-ce point ce qui la leur fera aimer fidèlement, ardemment, jusqu'au bout ! " Que 1' " Indépendance" ne cesse de e dissiper tous malentendus pour le pré-e sent et l'avenir ; mes sentiments à l'é- i n, gard delà Belgique sont ceux de tous mes ! u collègues de la Diuma, à quelque parti qu'ils appartiennent." é' PAUL MILYOUKOF, Député (Parti des Cadets), Ré- 1 r - dacteur en chef du " Rietch." s Septembre 1915. ; s M. Souvorine. De nos estimés confrères Souvorine et Sémenoff, du " Novoïé Vrémya" : " C'est en reportant nos pensées aux premières semaines de cette guerre impie, que nous comprenons mieux la na-u ture du sentiment, qui, dès le principe, nous a portés vers la Belgique, son peu-e pie et son valeureux Roi. Spontanément a mus par cette compassion qui, comme i- on l'a dit, est le propre de notre race, nos cœurs avaieni vibré, comme ils vi- a brent à présent pour ceux de nos frères, <• • ; qui, sans asile et sans ressources fuient ' de nos territoires envahis. " En ces jours de calamités nous pou-■ vons mieux réaliser l'étendue de vos s désastres de 1914, dont nos cœurs c n'avaient pris la mesure que d'instinct j et au travers des gémissements de ceux f de notre sang, nous comprenons mieux t l'angoisse de votre premier cri d'alarme. e Croyez donc bien que si, à l'heure présente, notre dévouement paraît plus grave et plus recueilli, il n'en n'est que f plus profond. N'oubliez jamais, chers ^ amis de la glorieuse Belgique, que nos c cœurs et nos bras vous sont pour tou- r jours dévoués, car l'héroïsme de votre j sacrifice nous a indissolublement unis. j( '' Ayez donc?pleine foi en nous et aussi inébranlable espoir dans la persévérance et le succès final de nos armées." v BORIS ALEX. SOUVORINE, r Rédacteur en chef, " Novoïé Vrémya," " Vetchernée Vrémya." 15 septembre 1915. it M. Semenoff. De M. Semenoff : " Nous souscrivons de tout t IS sentiments exprimés par les ' lt, c! s de la Douma. Tous nous \ lions q 1 la Belgique, qui fut la première* x fice le soit aussi à l'honneur le jo x triomphe final du Droit sur le militari a et la violence vaincus. e Le " Novoïé Vrémya " et tous les s membres de la Presse de Pétrograd, dé-e fenseurs dévoués de la cause bel^, eâ-s voient à 1'" Indépendance " eji à tous 's ceux de leurs'confrères de Be't^ique qui l~ n'ont point abdiqué devant l'-'insolenee de e l'Allemand, l'assurance tefes sincère de leur solidarité et de, \&ui" inaltérable dé-S1 vouement. e Méfions-noix^ plus que jamais de tous vains bruitifi ét rumeurs... "made in Ger-many. " " E. SEMENOFF, i " Novoïé Vrémya," Mièmbre du Bureau de Berne pour ia ' Russie." LETTRE DU VATICAN. La prière pour la paix. j Rome (Vatican), 6 oçtoure. Benoît XV a ordonné que durant le mois d'octobre consacré à la Vierge du 1 Rosaire, à la récitation, du chapelet, on devrait ajouter des p-leres spéciales pour ; obtenir la pajv. li est à remarquer que la fête du Rosaire, célébrée le premier dimanche d'octobre, n'est pas une fête pa- ■ cifique, bien au contraire, car elle fut instituée par le p^pe Pie V (1566-1572), en souvenir de la grande victoire obtenue à Lépante par les armées chrétiennes sur les Turcs. Au Vatican on montre en- : core une fenêtre à laquelle, dit-on, Pie V aurait eu la vision miraculeuse de la ; défaite infligée aux Turcs. L'office de la . fête du Rosaire, loin d'exciter au paci-. fisme, ne renferme que des allusions bel- liO;'.lAUSft • V 'Vr >•;••!> ,X>' . instituée et où ie mois d'octobre fut spé-! cialement consacré en l'honneur de la ; Yiefge victorieuse du Rosaire, les papes, dans les conflits européens, n'étaient pas neutres, ils se prononçaient en ; faveur de l'un ou de l'autre parti et organisaient des armées et des flottes pour ; combattre les Turcs, et dans les litanies . des saints se trouvait une invocation spé-. ciale demandant à Dieu d'abattre l'orgueil de la nation turque et de la réduire à néant. Cette invocation caractéristique a peu à peu été éliminée du texte liturgique, . et maintenant on ménage les Turcs ;> lliés des Allemands. i Pour la victoire des Alliés. A propos des prières pour la p& > i] est à remarquer que la prière composée ' par Benoît XV, qui suscita des diffii ultés dès son apparition, n'est pas agréée généralement par la masse du pi uple. On la trouve trop neutre, et même Uans ' les églises de Rome on a été obligé' de 1 lui substituer d'autres formules, plus patriotiques, dans lesquelles on invoque ' la victoire pou' 1 cause juste de 'a gu • jn " he et l'on prie Dieu : de bénir le Roi, ses conseillers, l'armée, ■ et d'accorder une paix victorieuse cou-' ronnant l'héroïsme de ceux qui se bat-1 tent pour la bonne cause et pour l'honneur de la patrie. Le peuple n'admet pas ; dans ces circonstances, les formules 1 alambiquées du neutralisme ; en temps de ; guerre, c'est le nationalisme qui prévautTout cela, au Vatican, on ne semble pas vouloir le comprendre encore et pour t cette raison les manifestations papales au sujet de la guerre sont toujours ac- t .'.'...L'a wjwjujj^i cueillies avec suspicion. Aussi, on a accueilli avec peu de sympathie le message que Benoît XV a envoyé aux évêques allemands réunis dernièrement à Fulda pour leur conférence annuelle. On y lit la phrase suivante : " Celui qui se croirait permis de blâmer, par la parole ou par la plume, l'aptitude des catholiques des autres pays, commettrait une grossière erreur car il entretiendrait par là, l'incendie que la raison humaine et le sentiment de la charité devraient éteindre, c'est pourquoi Nous multiplions Nos supplications pour aboutir à la paix, à une paix qui satisfasse les peuples, et Nous exhortons tous les catholiques à abandonner toute dissension, et par amour fraternel des uns pour les autres à aidec • ndw «CTMfa wwBSRpsa " u'.é" telle paix.'1 Est-il nécessaire de dire que ces déclarations se réfèrent au volume " La guerre allemande et le catholicisme." publié sous la direction de Mgr A. Bau-drillart, recteur de l'Institut catholique de Paris, et sous le patronage du comité catholique de propagande française à l'étranger? Querelle d'Allemands. Fidèles à leurs traditions, les Allemands, lorsqu'ils ne peuvent opprimer brutalement, croient se venger en cherchant querelle. Aux faits précis des catholiques français, les " Herren Professoral " ont répondu par des injures et, invités à fournir la preuve de leurs dénégations, ils sont allés le dire à Rome où toujours encore ils ont des bons amis. Condamner directement les écrits des catholiques français était s'exposer à une mauvaise affaire, car déjà en France, même dans le monde catholique, on doute fort de la sincérité de certaines déclarations provenant du Vatican, et l'on est généralement convaincu que les belles paroles sont réservés aux Français et aux Belges, mais que les actes de sympathie véritable sont toujours orientés du côté allemand. Pour contenter ces derniers, on a lancé la phrase ci-dessus dans la réponse à l'épiscopat allemand. Elle ne désigne personne, mais tout le monde comprend à qui elle se réfère. C'est avec ces habiletés qu'on croit pouvoir se maintenir en équilibre et gouverner le monde. Hélas ! on obtient un effet bien pitoyable dont les conséquences se manifesteront lorsque finalement sera arrivée l'heure de la paix tant invoquée par le Vatican. , BILLET PARISIEN. Ce qui explique l'état d'esprit de l'Alle-mag - la -■ avec laquelle elle accepte tout ce qu'il plaît à son gouvernement de lui faire croire; je vous mentionnais, ces jours-ci, les observations judicieuses du colonel suisse, Feyler, qui prouvent, par l'analyse des communiqués allemands, que l'Allemagne ignore encore la victoire de la Marne. 11 y aurait tout un recueil à former avec les mensonges officiels allemands. Le motif donné par M. de Schoen pour expliquer la violation de la neutralité belge, c'est qu'un avion français avait survolé Nuremberg. Cet avion n'a jamais existé. Dès les premiers jours d'août, les dé- ■ pêches officielles annonçaient que des automobiles françaises conduites par • des français déguisés en femmes, traversaient l'Allemagne pour porter de l'or ; à la Russie. La dépêche officielle affi-, chée à Leipzig affirmait que ces auto- ■ mobiles transportaient cent million: en , or. Ainsi, on arrêta de nombreux auto mobilistes allemands qu'on prenait pour des français déguisés. Quelques jours après on publiait qu'un médecin français av. t été fusillé à Metz pour avoir jeté daft^ un_puits le bacille du choléra. ISjpuyeau mensonge : aucun médecin français ne fut fusillé à Metz et aucun ne contamina le moindre puits. Puis, ce fut les 3 ef 4 août, les crieurs publics qyi annoncèrent que M. Poin-Lcaré avait'été assassiné', que la Commune .éta't proclamée et que M. Jaurès était également assassiné. De ces trois faits, ' le dernier était vrai. Est-ce- une simple coïncidence où les Allemands annonçaient-ils vraiment comme réalisés des faits qu'ils désiraient et qui avaient effectivement été préparés? Nous en sommes réduits aux conjonctures. Il est affirmé par quelques-uns qu'un complot fu.t formé au commencement d'août ,co».tre le Président de la République. Quelle fut sa consistance, comment fut-U déjoué; on l'ignore et les 66ème année. No. 247

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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