L'indépendance belge

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15 januari 1918
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s.n. 1918, 15 Januari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/vd6nz81t8r/
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L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI . ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) LA SITUATION Lundi, midi. Il s'en est fallu de peu que les négociations de Brest-Litovsk ne fussent rompues sur la question du transfert des pourparlers dans un pays neutre. Les délégués russes ont tenu à oonsta-ter que les délégués centristes avaient donné la forme d'un ultimatum à leur refus, que les raisons d'ordre technique et politiques mises en avant pour le justifier ne résistaient pas à l'analyse, et qu'en réalité les Allemands semblaient chercher un prétexte pour rompre les pourparlers et revenir sur leurs concessions premières. M. Tvrotsky a ajouté que, pour enlever aux délégués centristes tout motif d'ordre technique poux rompre, lui et ses collègues se soumettaient aux exigences. allemandes et consentaient à poursuivre les négociations à Brest-Litovsk "afin de ne pas laisser inutilisée la plus légère possibilité de paix, et aussi afiy de ne pas faciliter les efforts des agitateurs annexionnistes semi-officiels qui voudraient faire croire au peuple allemand que derrière la politique franche et loyale de la Russie s'abrite quelque metteur en scène britannique ou autre." "Malgré l'attitude extraordinaire des délégués de la Quadruple Alliance, nous considérons que c'est notre devoir, vis-à-vis des peuples et des armées de tous las pays, de faire un nouvel effort afin d'établir clairement et distinctement ici au quartier général du front oriental, si une paix immédiate avec la Quadruple Alliance est possible sans faire violence aux Polonais, aux Lithuaniens, aux Lettons, aux Esthoniens, aux Arméniens et autres „ i>ation?Jilé? auxquelles la Résalu lusse assure le droit le plus large de se développer librement, sans réserve, sans restriction, sans arrière-pensée." Quelle que soit l'opinion qu'on ait sur les. Bolshévistes, cette déclaration est tout à leur honneur. Elle prouve tout d'abord que les délégués russes sont de bonne foi, oe qui est, on l'admettra, un point capital pour nous; ensuite, elle constitue de la tirés bonne diplomatie populaire, faisant abstraction de toutes susceptibilités d'ordre seoondaire. Les délégués russes entendent laisser les Allemands s'enferrer dans leur propre piège, les obliger à se compromettre aux yeux du prolétariat allemand et prouver au monde que les Puissances Centrales n'ont pas renoncé à leur programme annexionniste et impérialiste. Les Allemands, on le voit clairement-maintenant, ne sont allés à Brest-Litovsk que parce qu'ils s'imaginaient, avec les Bolshévistes russes, que les Alliés, malgré leurs répugnances, finiraient par y venir en vue de discuter les conditions de la paix générale. Mais les Alliés ont préféré ne participer aux débals qu' "ex cathedra," et en1 cela ils ont bien fait, puisque le régime bolshéviste n'jest pas encore ratifié par l'Assemblée Constituante.Les Puissances Centrales ont pensé qu'en tout état de cause elles tireraient un bénéfice quelconque de la Conférence, soit la paix séparée avec la Russie, soit tout au moins la reprise des relations économiques avec leur voisine de l'Est. Mais la paix séparée est, elle aussi, encore loin et elle devient de moins en moins probable, pas plus avec les Grands Russiens, représentés par les Bolshévistes, que pour les Ukrainiens qui, point important et significatif, ont été admis à la Conférence et reconnus, de part et d'autre, comme des représentants "indépendants."Or, les délégués de l'Ukraine, après que leurs pouvoirs eussent été reconnus, et c'est là une date mémorable pour la nouvelle République, ont défini en détail leur programme dont nous avons indiqué les points essentiels samedi dernier. Après avoir affirmé leurs désirs ardemment et sincèrement pacifiques, leur adhésion au principe anti-annexionniste, leurs buts fédéralistes, et la nécessité de conclure une paix démocratique, laissant à chaque peuple la faculté de déterminer WOBBWKaMBB—BMWWWWMMBBWMMII'lilllll librentent son sort, les délégués de 1 U- c kraine. ont réclamé "des garanties pour i rendre possible l'expression réelle de la f volonté des peuples intéressés"; ils es- I timent, en outre, que "toute annexion 1 qui signifie annexion par la force t ou cession d'une part quelconque c de territoire sans le consentement e de sa population, est inadmissible"; et s que "toute indemnité de guerre, quelle qu'en soit la forme, est inadmissible au 1 point de vue des intérêts des classes ou- c ^His l'injustice que comporterait l'ap- ( pI^Mbn de ce principe, en ce qui con-cei^^Bes pays qui ont souffert par la gue est réparée par le paragraphe sui-v-ap, programme ukrainien, lequel prév B"l*'assistance matérielle au profit des t ï-:s nations et des Etats dévastés, confo* iément à des règles à convenir ( par les congrès de paix." L'accord de principe des programmes ' bolshéviste et ukrainien a sans doute fa- j cilité le rapprochement entre les deux républiques, et M. Trotsky a pu dire avec raison aux délégués oentristes, qui met- ; taient en doute la sincérité des aspira-tions pacifistes des Bolshévistes, que ( celle-ci est suffisamment démontrée par ■ l'attitude de oes derniers à l'égard de la Finlande, de l'Arménie et de l'Ukraine, ( et que les centristes n'ont qu'à les imi- ] ter en oe qui concerne les régions occupées par eux." J Le plan allemand de jouer les uns con- , tre les autres les Bolshévistes et les j Ukrainiens, afin d'augmenter l'anarchie et l'impuissanoe en Russie devient, dès -lors, d'une exécution plus difficile, et la j nrolorigation de J'-aroiist-iw pour \\n nouveau mois est un succès pour les Russes, ( désorganisés et incapables de lutter, au- . trement que sur la défensive, contre les oentristes, plutôt que pour les Allemands qui peuvent, quand ils le vou- . dront, reprendre leur marche sur Pétro-grad. En somme, tout compte fait, les pourparlers do Brest-Litovsk ont été, jusqu'à présent tout au moins, une désillusion ■pour nos adversaires, qui sortent affaiblis de cette épreuve. Mais les signes d'affaiblissement qu'il nous est possible de constater ne sont que les symptômes précurseurs de la grave crise intérieure que l'Allemagne va traverser et qui ne j>eut que hâter le dénouement. Le ferment démocratique lève dans les empires centraux, et le jour approche où le prolétariat allemand, s'aper-oevant qu'il ne se bat pas pour la défense de son pays mais pour une caste d'exploiteurs et un régime suranné, refusera de consentir de nouveax sacrifices et se libérera du joug militariste. £>ans toute l'Allemagne l'agitation grandit, et c'est avec une vive curiosité qu'on attend les décisions qui ont été prises au Conseil de la Couronne qui avait lieu hier, dimanche, et auquel ont assisté Hindenburg et Ludendorff, les deux dictateurs militaires qui, forts de l'appui des pangermanistes et annexionnistes, s'opposent énergiquement à l'adoption du "cours démocratique" préconisé par la majorité du Reiclistag. * Le "Yorwaerts" croit que ce sont les vues des militaristes annexionnistes qui ont triomphé, et il s'attend à voir le baron von Kuhlmann obligé de se retirer. Ce serait donc le régime de la main forte qui l'emporterait; le triomphe du Kron-prinz, de Ludendorff et de Tirpitz( avec, comme conséquences probables, une recrudescence des opérations militaires (la revanche du Kronprinz pour l'échec de Verdun) et, à très bref délai, suivant l'échec plus ou moins sanglant des plans de l'état-major allemand, la révolution en Allemagne et en Autriche. Nous pouvons considérer avec sérénité le développement des événements chez nos ennemis. Ceux-ci sont arrivés à un degré qui, en dépit des apparences, justifie les plus beaux espoirs. L'Allemagne militariste court à l'a- O ^ „ bîme; rien ne peut 1 arreter et rien ne doit l'arrêter, car de sa mort dépend le bonheur futur de l'Europe et du monde. SUR LE FRONT OCCIDENTAL Activité de patrouilles Aucune activité d'infanterie n'est signalée sur le front britannique en dehors de raids. Les troupes de sir Douglas Haig ont exécuté ;avec succès un coup de main à l'est de Loos ; quatre raids allemands, trois près de Lens et un à l'est de Monchy, ont été repoussés. L'artillerie ennemie a été active au sud-ouest de Cambrai, dans le voisinage de Messines et de Lens, et sur la Scarpe. Il y a eu des rencontres de patrouilles au sud-est d'Armentières. Double attaque allemande repoussée Samedi matin, sur la rive droite de la Meuse, les Allemands, faisant usage J- de nombreux lance-flammes, ont livré ir une attaque sur deux points des lignes a françaises dans le Bois des Chaumes, s- Ils ont été refoulés après avoir subi de •n lourdes pertes. Les Français ont exécute té d'heureux coups de main au sud-est ie de Bezonvaux et près de Courcy (nord-it est de Reims), et ont ramené des pri-}t sonniers. ls II y a eu une violente activité d'artil-■u lerie en Champagne, dans la région i- d'Auberive, ainsi dans la région de Per*on et au nord de Braye-en-Laonnois 3- (Aisne). la SUR LE FRONT BELGE i- Une visite de medecins américains Récemment, !e capitaine van Schaick, ■ ' directeur du département pour la Belgi-1 que de la Croix-Rouge américaine, a visité de nouveau le front belge en compa-es gnie du major docteur Alexandre Lam-d~ bert et du capitaine Corn, autres offi-uv ciers médecins américains. y' Cette visite a été marquée par un charmant incident : Comme ils revenaient a~ des tranchées, un matin, vers le temps 16 de la Noël, ils rencontrèrent la Reine Elisabeth, qui s'en allait porter des dou-a ceurs et du tabac aux soldats. Le capi-taine van Schaick qui, déjà précédem-ll~ ment, avait eu l'honneur d'être présenté u" à Sa Majesté, vit la Souveraine s'arrêter pour lui parler, ainsi qu'à ses compa-n* gnons de voyage. Ils eurent avec elle un es long entretien. Le capitaine van Schaick a résumé es l'ensemble de s^s impressions du front la belge dans l'interview ci-après : ' Chaque fois que je viens en Belgi-s' que, je suis frappé par la façon dont lI~ votre gouvernement, aussi bien civil que €s militaire, a organisé ses affaires, et par-c~ la patience, le courage, la force et le dé-u~ vouement de votre peuple. °~ "Il peut être vrai que, comme vous me l'avez dit vous-même, vous ayez des ;e' défaitistes et des gens déloyaux, tout comme nous avons les nôtres aux Etats-n Unis. Ils sont cependant, en telle rnino-. rite, que le simple fait d'être en contact ^ constant avec votre peuple a accru le 116 respect et la sympathie que j'ai pour ve lui. "Je me suis trouvé, par hasard, l'au-■e" tre jour, face à face avec Sa Majesté la v6 Reine, dans un poste de secours avancé, P" à quelques mètres de votre première ligne. J'avais précédemment eu l'hon-?.e neur de rencontrer Sa Majesté. Comme toujours, elle nous accueillit cordial,e-. ment et s'entretint avec nous pendant ,e~ quelques minutes. Elle représente l'idéal que les Américains se font de ce que doit 3n être une reine. Elle est visiblement dé-°~ mocratique dans ses sympathies et à un . amour intense pour l'humanité, simple-U1 ment parce qu'elle est l'humanité. Per-n^' sonne ne pourrait voir son noble visage ei3 et parler avec elle pendant dix minutes sans avoir la révélation de la force et du n~ charme de son caractère, de spn sens exalté du devoir et de l'attachement pas-e~ sionné qu'elle a pour son pays. Je n'oublierai pàs de longtemps l'avoir vue par-es mi ses soldats, ayant pour eux des mots m d'encouragement joyeux et des petits cadeaux de Noël. L'Amérique n'a ja-ir- mais varié, si peu que ce soit dans ses sentiments vis-àvis de votre Roi et de n" votre Reine. Nous n'aurons probable-îc> ment jamais de souverains en Amérique, "e" mais nous ne pourrons jamais ressentir .^a de l'aversion à l'égard d'un Roi et d'une d0 Reine comme vous en avez dans votre nk pays. ,ns "J'ai eu également le plaisir de revoir on votre ministre de la guerre et plusieurs des officiers de l'Etat-major. Mon espoir itê lç plus vif est que les officiers américains iez se trouvait de ce côté-ci de l'Atlantique, puissent se trouver au plus tôt en rap-l&- ports intimes avec vos chefs, profiter de leur expérience et avoir l'énorme avan-a" tage d'entretenir avec eux des relations ne personnelles et amicales. Dans ma pro-pre tâche, ce n'est une aide considérable le. qUe d'avoir la direction, la coopération et l'amitié de ces hommes intelligents et re intrépides." jn 3U SUR LE FRONT MERIDIONAL ,e. Combats d'artiilerie es Les deux derniers communiqués italiens signalent qu'il y a eu des combats U at L111L1 1^. CL U111V1V-1UO lit LO uu méridional et notamment sur le plateau d'Asiago, sur la rive gauche de la Piave jusqu'au nord-est de Montello, à l'est du Tonale et sur l'Adamello (Trentin occidental). Les batteries ennemies ont été plus actives dans la zone d'Asalône. Les détachements italiens ont harassé l'ennemi à l'est de Capo Sile (au nord-est des lagunes vénitiennes) et dans le creux de Loppio (à l'est du lac de Garde). OPERATIONS NAVALES Un destroyer britannique coulé Le destroyer "Raccoon" de la flotte britannique a heurté un roc au large de la côte nord d'Irlande, le 9 janvier vers 2 h. du matin, au cours d'une tempête de neige, et a sombré corps et bien. Neui hommes de l'équipage, qui avaient été laissé au dernier port d'attache, sont les seuls survivants de ce désastre. Bateau allemand coulé dans la Mer Noire A la suite de l'ouverture de la Mei Noire à la navigation, des bateaux £ voiles turcs vinrent à Héraçléa pou: faire du charbon. Un bateau allemand le "Stamboul," les accompagnait. Er retournant chargé de charbon le "Stamboul" coula, à la suite d'une cause inconnue.OPERATIONS AERIENNES L'activité des pilotes belges Un communiqué du G.Q.G. belge di que nos aviateurs, profitant du beai temps, ont exécuté, samedi,- 47 vols dont 21 sur des appareils de chasse. Succès français Du 1er au 10 janvier, lés pilotes fran çais ont abattus 15 aéroplanes allemand: et un ballon captif. De plus, ils ont con traint d'atterrir 12 autres appareils en nemis, dont la destruction semble pro bable, bien qu'elle n'ait pas été confir mée. LES EVENEMENTS EN RUSSIi Les horreurs de Sebastopol Dans sa lettre du 11 janvier, le corres pondant du "Times" à Odessa, dit qu-suivant des détails qui viennent de leu être communiquées, les horreurs d Kronstadt ont été rééditées à Sebastopol où pendant deux jours les marins di camp maximaliste ont assassiné les offi ciers de la marine de guerre russe. O) affirme que soixante officiers ont été tués dont quatre amiraux et un général. L plupart des victimes étaient membres d la commission qui en 1912 fut chargé d faire une enquête sur la rébellion de marins de l'union révolutionnaire, qui s termina par la mise en accusation de 1' marins, dont plusieurs furent exécutés e les autres envoyés en exil. La plupar des officiers supérieurs assassinés étaien des marins expérimentés auxquels L flotte avait accordé sa confiance depuis 1; Révolution. Tous les officiers d'un navir furent emmenés à la Tour Malakoff, fa meuse dans l'Histoire, et y furent fusil lés sans autre ferme de procès. Suivan des bruits qui sont recueillis à Odessa le nombre d'officiers massacrés est beau coup plus élevé que celui donné ci-dessus L'amiral Nemetz, commandant J. flotte de la Mer Noire, a donné sa démis sion à la suite de ces crimes. Les Bolshévistes insultent M. Wilson L'organe maximaliste "Pravda" com mentant le message de M. Wilson, ap pelle le président le plus grand hypocrit que l'histoire ait jamais connu, et déclar qu'il est le chef d'un rapace impérialism américain. Ville mise à sac La ville de Kilia, qui possède une po pulatiou de 20,000 âmes, et qui', par 1, beauté de ses canaux à l'embouchure di Danube, avait mérité le nom de la "Ve nise russe," a été la scène d'événement tragiques les jours de la Noël (vieu: style). Elle fut mise à sac par des pil lards et des incendiaires. Une partie con sidérable de la ville fut rasée jusqu'ai sol, quelques ruines restant seules de bout. La destruction de la ville fut prin «paiement exécutée par des soldats d'ui régiment y caserne, assistés par des apa ches et la racaille du port, qui furen bientôt aidés par des maraudeurs étran gers à la ville, attirés par la perspectiv

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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