L'indépendance belge

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s.n. 1917, 07 April. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 17 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5717m04z7p/
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ggjine aàWéA; No 83 L' INDEPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE: 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: pSwummw 5 dAXE STR. H1GÏÏ HOLBORN, W.C. 1. ' KLALi' -, PH b?' TELEPHONE ît H3LBORN 1773-4 TELEPH.: | 238-75. 6 SAMEDi 7 AVRIL 1917. En vente à Londres à 3 h. le jeudi 5 avril. (.3 MOIS, 9 SHILLINGS i . ABONNEMENTSj e MOIS, 17 SHILLINGS. ,l Conservation par le Progrès, { 1 AN, 32 SHILLINGS. J LA SITUATION. Jeudi, midi. ' . le message du Président Wilsoai et la pitude cU la rectification par le Côn-jies des résolutions introduites par le gouvernement, ont produit chez les Alliés un sentiment d'allégresse général (rja compréhensible. Car la participation des Etats-lnis à la guerre ne constitue pas seulement un encouragement moral, elle vaudra aus Alliés des avantages économiques et financiers énormes plus urgents en ce moment que le contours militaire et naval éventuel. C'est, on le1 sait, au Congrès qu'incombe la mission de définir exactement sous quelles conditions se produira la cooptation promise aux Alliés et il est question d'envoyer le plus tôt possible une délégation en Europe en vue de s'entendre à ce sujet avec les représentants fa gouvernements alliés. .Entretemps, les différents départe-jrb! ministériels achèvent les préparatifs qui 'doivent rendre cette coopéra-tien aussi effective que possible. Or, parle de la création d'un Bureau de'contrôle des vivres, la marine prend des disposition^ en vue de la coopération de la flotte américaine avec les navires de guerre alliés en ce qui concerne la chasse aux sous-marins, et le département de la guerre s'occupe du problème de là création d'une armée de trois millions d'hommes. L adoption du service militaire obli-gatoii qui semble assurée, permettra aux. Etats-Unis de faire face à toutes les éventuâlités. Des à présent, la surveillance des lignes'de chemin de fer, ctes ouvrages d'art, de? usines, des chantiers et des ports, est organisée, mais ce ne sont pas là les seules obligations auxquelles 1 armée aura à taire face. Il y a lieu évidemment de ne pas perdre de vue la possibilité d'incidents germanophiles, et la situation au Mexique exige des me-Siiitijje précaution spéciales: La présence de nombreux réfugiés allemands à ileiieo indique que, de'ce côté, il faut i'attendre à des surprises, et on n'est sas autrement étonné à New-York d'ap-jrendre que le Président Carranza se iropose de faire cause commune avec lés Puissances. Centrales, et que, sur les instigations de l'Allemagne, il s'efforce, de concert avec la Colombie-et l'Equateur, à réunir une* Conférence des na-:ions sud-américaines pour mettre fin à a guerre. Mais c'est l'aide financière des Etats-Jnis qui, en ce moment, sera particulièrement efficace. Sans parler du projet de cadeau d'un u de plusieurs milliards de francs à ffrir à la France, à titre de reconnaisse pour les services reriduë lors de la évolution, l'ouverture de crédits quasi limités aux Alliés, à un taux avanta-éux, perméttra à ceux-ci, non seule- ' lent d'envisager sans appréhension le rolongemént de la guerre, mais dimi-uer sensiblement la tension monétaire otuelle. ' . La chute du mark et la rapide avance -u franc sont, à ce point de vue, des vmptômes significatifs. Les Allemands se rendent compte de importance de tous ces facteurs, et les lurnaux de Berlin reflètent les inquié-ides de nos ennemis à ce sujet. D autre part, l'attitude des socialistes Uemands et bulgares, qui réclament rec une insistance croissante une paix nmédiate, indique que les derniers évé-;ments politiques commencent à pro-iire.1 effet attendu. Pour remonter le moral chez les sol-ïts domine chez les civils, il faudrait à 3s adversaires un succès "militaire re tentissant, - et tout indique que c'est du côté russe que le maréchal Hindenburg compte le trouver. Le dernier communiqué de Pétrograd signale de très violentes attaques alle-rnandes sur le Stokhod, où 1 ennemi semble avoir remporte un succès assez sérieux, grâce à l'emploi intensif de gaz asphyxiants. Heureusement, la situation politique èt militaire chez nos Alliés russes s'améliore rapidement. Le général Alexeieff, confirmé dans sa charge de commandant en chef jouit de la confiance de toute l'armée, et sous son intelligente direction les opérations seront conduites avec compétence et énergie. La nomination dti général Letchigkv comme commandant en chef du front roumain prouve que le général Alexeieff sait reconnaître. le mérite de, ses collaborateurs et on peut attendre avec confiance leo changements annoncés dans l'administration militaire. Lè général Broussiloff annonce que l'esprit des armées du sud-ouest est excellent et qu'il répond de tout si le ra- li vitaillemeiit se fait avec rapidité et régularité. Il faut espérer que les ouvriers russes répondront à l'appel que contiennent ces paroles, . et les délégations socialistes françaises et britanniques envoyées en mission à Pétrograd contribueront certainement .à faire comprendre à leurs camarades russes la nécessité de poursuivre le grand sfiort jusqu'au bout. La réponse du "Vorwaerts" à l'invitation de M. Cheidze, chef socialiste de la Douma, arrive à propos pour démontrer aux socialistes alliés que leur idéal politique ne concorde pas avec celui des "genossen" allemands. L'organe des socialistes domestiqués reconnaît la force de la monarchie en Allemagne, et estime que si elle sait s'entourer en ce moment de conseillers sages, II peut "se consolider." pour un temps indéfini !, - Ypilà certes un Langage, peu révolutionnaire et qui dégrisera les extrémistes russes, qui s'attendaient naïvement'à voir les socialistes allemands faire chorus avec eux. Il est temps pour tout le monde, socialistes et partis bourgeois, de reconnaître que rien, en dehors de la défaite, de l'écrasement irrémédiable, ne modifiera la mentalité allemande. Le virus prussien a corrompu l'Allemagne entière, et la guérison nécessitera de longues années.Le régime appliqué par les généraux Nivelle et Haig est le seul dont on puisse attendre des résultats sérieux. La retraite forcée, sous les'baïonnettes franco-britanniques, aura raison, tôt ou tard, de l'esprit belliqueux et barbare de nos adversaires Les . Français, à l'ouest et au sud-ouest, et,les Anglais au nord, occupent la lisière des faubourgs de la ville, et des progrès importants ont été. faits par nos Alliés dans toutes les directions. Les Français occupent Grugies, Urvil-lers et Mov, au sud de Saint-Quentin, et ont fait des progrès sensibles au nord de la Ferme de La Folie, ainsi qu'au sud de l'Ailette. Les troupes britanniques, progressant dans la direction de Cambrai, ont enlevé Metz-en-Couture et sont occupées à purger le Bois d'Havrincourt des arrière-gardes allemandes. Dans le secteur. d'Ar-ras, le bombardement des lignes allemandes continue, interrompu seulement par de courtes pauses pendant lesquelles nos Alliés exécutent des raids fructueux dans les tranchées ennemies. Les Opérations Militaires. SUR LE FRONT OCCIDENTAL - communique français. !s troupes françaises atteignent les faubourgs de Saint-Quentin Paris, mercredi, 14 h.—A l'est et à 1 ouest de la Somme nos troupes ont continué leur avance tçut le long du front attaqué par nous hier. Au delà de Dallon; nos troupes en reconnaissance ont avancé jusqu'au faubourg sud-occidental de St-Quentin. Au nord-est de Castres, nos, teoupes ont atteint la l'imite méridionale de Grugies, à moins de trois kilomètres au sud de St-Quentin. ï>ur notre droite le village de Mov a été pris dans son entièreté. ennemi a fait une violente réaction d'artillerie, notamment contre la ré&ion d'Essigny. Au sud de l'Ailette, la lutte a continué jusqu'à la limite de Laftaux et dans le village "lui-même, où nous avons pénétré malgré la résistance obstiné de l'ennemi qui s'est défendu g pied-à-pied. Au sud de Vauveny, des contre-atta- le ques' allemandes ont été écrasées par , notre feu, qui a infligé de lourdes pertes aux assaillants. Nous avons facilement refoulé deux tentatives ennemies contre ,nos petits postes ,au nord-ouest-de'Prosnes et à l'est d'Auberive. Il n'y a rien à signaler sur le reste du front. Succès français à la ferme de la Folie — — Trois obusiers capturés Paris, mercredi, 23 h. — Au cours de la joui née, malgré les furieuses rafales de neige et le terrain détrempé, nos troupes, ont continué à refouler l'ennemi sur tout le fiont.de la Somme à l'Oise et l'ont-chassé au delà d'une position dominante très importante, marquée par les villages de Grugies. Urviïïers et Mot. lesquels ont été. brillamment emportés par nos troupes. Au nord de la ferme de la Folie, l'es Allemands, pressés par une attaque irrésistible dé nos soldats, ont quitté précipitamment trois lignes de tranchées protégées par des fils de fer barbelés, abandonnant des blessés et du matériel de guerre. Trois mortiers de 15 mm. et plusieurs canons du corps d'aviation ennemis sont tombes entre nos mains. Au sud de l'Ailette, il n'y a pas de changement dans la situation. Le duel d'artillerie a .été violent dans la région de Margival-Laffaux. En Woevre, nos canons à longue portée ont pris sous leur feu un détachement ennemi, signalé se trouver dans la gare de Vigneuile. Il y a eu une canonnade intermittente sur le reste du front. Aviation. — Dans-, le Vosges, un avion allemand a été abattu par nos canons spéciaux. î COSAMIIWIOUE BRITANNIQUE. Mctz-en-Couture capturé Londres, mercredi, 8 h. 27 du soir. —L'ennemi a livré une contre-attaque déterminée la nuit dernière pour reprendre les six canons capturé par nous le 2 mars, à l'ouest de Saint-Quentin. La tentative a échoué et les canons ont été emmenés à: l'arrière de nos lignes. Cet après-midi, nous avons attaqué et capturé le village de Me.tz-eïi-Cau-ture (à 6 kilomètres au nord-ouest d'Epehy), et fait un certain nombre de prisonniers. Le combat ^continue à l'est du village et dans le voisinage du bois d'Havrincourt (à 11 kilomètres au sud-ouest de Çamibrai). Ce matin nos troupes ont exécuté! des raids avec succeî.sur les tranchées ennemies au nord-est de Neuville Saint-Vaast-. Le nombre de prisonniers fait par nous dans le tombai du - mars-,- au sud-est d'Arras est de 262 officiers et soldàts. Dix-sept mitrailleuses et quatre mortiers de tranchée ont également été captujés par nous. SUR LES FRONTS ROSSES. Violentes attaques allemandes sur le Stokhod Pétrograd. mercredi — Hier, l'ennemi a ouvert un violent, feu d'artillerie contre nos dépôts de munitions sur la rive gauche du Stokhod, dans la région de "la gare de Stehesvritche-Ge-lenin et sur les passages de la îivière Le feu a été partiellement exéctfté à l'aide d'obus chargés de gaz. Simultanément, l'ennemi a "libéré 13 vagues de gaz du secteui Gelimn-Borovno-Sous le couvert d'un feu d'artillerie, les Allemands ont pris l'offensive sur le front cle Tobal-Gelenin et ont refoulé nos troupes. Une partie des! troupes allemandes sont parvenues à traverser le Stokhod dans la région au nord-est de Gelenin. Comme nos détachements sur le flanc gauche qui défendaient les dépôts de munitions se trouvaient dans une situation très sérieuse pai suite de la pression de l'ennemi, ils ont traversé le Stokhod pour s'établir sur la rive droite de'la rivière. Quelques-uns de nos détachements ont souffert de lourdes pertes. Notre artillerie a bombardé avec succès un train ennemi passant dans le voisinage de Sv'dniki, sur la ligne de Kovel-Rovno. Nos troupes en reconnaissance ont attaqué l'ennemi qui fortifiait ses positions dans la région à 9^ k. à l'ouest de Rafaivola. Ayant traversé les défenses de fils de fer barbelés, noë troupes ont occupé trois, lignes. de tranchées et refoulé les Autrichiens à la pointe de la baïonnette. M LI FRONT IflflOEPONiEN. communique français. L'ennemi bombarde encore un hôpital Salonique, mercredi. — Des aviateurs ennemis ont jeté plusieurs bom'bes sur l'hôpital de Vertekop. Des aéroplanes biitanniques ont bombardé aveo succès les hangars d'avions à Hurovo, provoquant des incendies et des explosions. COMMUNIQUE SERS E. Le bombardement de Menastir Saloniquè, mercredi.—L'ennemi a • bombai dé violemment Monastir à * L'aide d'obus asphyxiants. Les habi- • tants de la ville ont sinbi de grande;; pertes, 7 personnes étant ;uée< et 2$ blessées. Les victimes sont généralement des femmes et des enfants. OPERATIONS NAVALES. —— Les pertes sur mei' Arrivées et déports des navires marchands de toutes nationalités et dépassant 100 tonnes dans .les ports du Royaume-Uni (non compris les bateaux de pèche et bateaux locaux.) pour la semaine, finissant le 1er avril 1917: Arrivées, 2,281 ; départs, 2,399, contre 2,314 et 2,4-39 respectivement la semaine précédente. Navires marchands britanniques epu-lés par mines ou sous-marins : Au-dessus de 1,(?00 tonnes, 18; au-dessous de 1,600 tonnes, 13,- contre- 18 et 7 la semaine précédente. Navires marchands britanniques attaqués sans succès par sous-marins, 17, contre 13 la semaine précédente. Navires de pèche coulés, 6; contre 10. La statistique hebdomadaire italienne renseigne 432 arivées-et 458 départs. Les seules pertes sont un voilier de moins1 de 500 tonnes et cinq voiliers de moins de 100 tannes. Pèche-mine britannique coulé L'Amirauté britannique annonce la perte d'un bateau pêche-mines du type ancien et de 24 membres de l'équipage à bord. ALLEMAGNE. Le Kaiser est malade Le ''Morning Post" apprend de soc correspondant à Washington que le Kaiser est gravement atteint d'albuminurie et qu'on s'attend à sa mort d'ici quelques mois. Il serait depuis quelq le temps déjà dans un état de dépression, dont ses docteurs et son entourage n'ont pu le tirer. S'il venait à mourir, les Hohenzollern perdraient le trône, ajoute le rapport, car le Kronprinz ne serait pas accepté par le peyple-et l'Allemagne deviendrait unè' république OU une monarch'e cQnstitu.ti'jnrielle. > ETATS-UNIS. L'obstruction recommence Les sénateurs Varijaman et Stone ont déclaré qu'ils voteraient contre la résolution de guerre, mais ils promirent de soutenir le gouvernement si la guerre : était déclarée. ! Le. sénateur La Follette a, pendant trois heures, chanté les louauges du caractère et des services des Germano- ' Amer icains, et de la patience allemande envers l'Amérique, l'Allemagne n'ayant fait, d'après lui, que défendre ses droits 1 M. Williams,'qui le suivit à la tri- ! bune, le traita de pro-Allernand, proL ' Got.h, pro-Vandal, et d'anti-Américaïn. ' L'opinion étrangère — En Allemagne, les journaux cachent leur vif désappointement' sous une in- , différence mal déguisée; ils n'ont né&n- ( moins rien perclu de leur arrogançe. j . — La presse sud-américaine approuve généralement la décision'du Président. ; — Le "Xiemvs van den Dag" (Hollande), en commentant "l'entrée des j Etats-Unis dans la lutte, dit qye le gou- ] vernement hollandais aura à interdire l'entrée dans lés ports hollandais des navires américains armés- — La presse danoise témoigne d'une certaine inquiétude. Le "Pofitiken'' dit que, pour le minuscule Danemark, la participation de l'Amérique entraînera ' de nouvelles difficultés. — La décision des Etats-Unis a causé | sensation à Pétrograd. Les journaux russes la saluent avec enthousiasme. t * * * ( — Les arrestations d'espions et de conspirateurs ont commencé. On a ' saisi déjà de la- dynamite, des appareils secrets de télégraphie sans fil. des copies de plans de défense cptière, etc. e — Malgré l'opposition des irrédueti- c aies, on s attend à une grande majorité £ m faveur du Président, dont l'adresse r i produit une excellente impression. c — Les ministres des Etats-LTnis et de I Chine à Bruxelles ont quitté cette ville * avec le personnel des légations et spnt e arrivés à Berne. ( ri FRANCE. 1 Les crimes et le Sénat français § Samedi dernier, dans une séance 1 émouvante, le Sénat a, par une manifes- F :ation unanime, dénoncé au monde civilisé les crimes commis par les Boches 1 lans les régions de France qu'ils ont été ft :ontraints d'abandonner sous la poussée- r rictorieuse des troupes alliées. a M. Cuvinot. sénateur de l'Oise.- a de- a pç.sé sur le bureau de l'Assemblée la i,„.-olution suivante, qui a été adoptée à l'unanimité: ' Le §çnat, dénonçant au monde civilisé les actes criminels accomplis par les Allemands dans les régions de la Franca par eux occupés, crimes contre la propriété privée, contre lès édifices publics, contre l'honneur, la liberté et la vie dea personnes ; ''Constatant que ces actes de violence inouïe ont été perpétrés sans l'excuse d'aucune nécessité militaire, et au mépris systématique de la convention internationale du 18 octobre 1907, ratifiée par les représentants de l'empire allemand ; "Voue à la malédiction universelle lea autètïrs de ces forfaits, dont la justice exige. que soit assurée la répression. (Vifs applaudissements.) "Salue avec respect ceux qui ont été' les victimes et auxquels la nation promet sçlenneliement, en s'en portant caution, qu'ils en obtiendront réparation intégrale par l'ennemi. '"Affirme plus que jamais la volonté de la France, soutenue par ses admirables soldats, et d'accord avec le" peuples alliés, de poursuivre la lutte qui lui a été imposée jusqu'à l'écrasement définitif de l'impérialisme et du militarisme allemands,' rès.ponsables de toutes les misères, de toutes les ruines et de tous les deuils accumulés sur le monde." GRANDE-BRETAGNE. Encore plus d .hommes C'est certainement avec effroi que les Allemands apprendront que Sir W. Ro-bertson, le chef d'état-major général britannique, réclame de la nation un demi-million d'hommes supplémentaires. Le général estime que ce nouvel effort est nécessaire pour faire face à l'augmentation des effectifs allemands, qu'il évalue k un million depuis l'année dernière ! Il n'est pas étonnant, dans ces condi-:ions, d'apprendre qu'il est sérieusement question d'étendre l'âge militaire jusqu'à 45' ânç claqs.tout le Royaume-Uni. Nouvelles restrictions alimentaires A partir du 15 afiil les hôtels, restaurants 'etc., devront observer cinq jours sans pommes de terre par semaine ït un jour sans viande; celui-ci est fixé au mardi pour Londres et le district métropolitain, et au mercredi pour le restant du Royaurne-Uni. Le mot viande s'applique également à la volaille et au ïibier. Les deux' jours où les pommes de terre. sont tolérées sont le jour sans ,Tiande et le vendredi. Les quantités totales de viande, de famine, de pain et de sucre que, peuvent îmployer par semaine les établissements précités devront correspondre à des juaptités moyennes maxirna fixées, pour ■haque repas servi, comme suit: Viande: 2 onces au déjeuner; 5 onces ru lunch; 5 onces au dîner. Sucre: Ï.7 onces pour le déjeuner, le lunch, 1< lîner et le thé. Pain : 2 onc'es pour cha-:un de ces quatre repas. Farine: 1 onca jour le lunch et 1 once pour le dîner. L'ordre ne s'appliquera pas aux board-ng-houses ayant moins de dix lits, ni iux établissements où on ne sert pas de •epas dont le prix dépasse ls. 3d. (sans a boisson). RUSSIE. Nouvelles et bruiis divers — M. Gutchkoff, ministre de la perre, a reçu les i eprésentants des irmées alliés. Il a parlé en termes )lein d'espoir des perspectives d'une apide amélioration c^e la situation de 'armée et des réserves. Sans essayer de iiminver la gravité de la situation, il léclara qtr'il pensait que la Russie, iprès avoir repris rapidement haleine, leurrait bientôt déployer au front une igueur redoublée. — Le départ du grand-duc Nicolas a lté caractérisé par beaucoup de dignité le la part $e l'ancien généralissime. Il , écouté en silence l'ordre du gouverne-nent provisoire qui le relevait de son ommandement, et a tranquillement ré->ondy que son seul vœu était de se re-irer de "l'armée et de vivre dorénavant n particulier dans ses terres de Crimée t du Caucase ; ce vœu fut immédia-aent exaucé- —.Le grand-duc Serge Mikhailovifçh, ; prince Pierre d'01denburgj et le rand-duc Boris _ étaient encore di-îanche à Mohileff, où ils faisaient leurs -réparatifs de départ. — Après avoir reçu une lettre, dont 'expéditeur et le contenu sont inconnus, Ime Stuèrmer, la femme de l'ex-premier unistre rysse, a tenté de; se couper lo orge avec un rasoir. Son étatf est rave-

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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