L'indépendance belge

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21 oktober 1915
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s.n. 1915, 21 Oktober. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7d2q52g651/
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L' INDEPENDANCE KOYÂUME-UMî î ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES. (HOLLANDE : 5 CENTS.) ADMINISTRATION ET REDACTION: ,, AtPAEIS: TUDOR HOUSE TUDOR ST LONDON ET ' tiACE DE ?» . t AvriDrc tci tt~* t m ir mi- (3 MOIS, 9 SHILLINGS. , TELEPHOWE' C3TY 3960 ÏÉLEPH : e LONDRES, JËIDI OCTOBRE 191o. ABONNEMENTS; 16 MOIS, 17 SHILLINGS. I CoNSERVATIOiN PAR le Progrès. vu « » (238-75. 11 AN, 32 SHILLINGS. ' S O M MAI R £. LA SITUATION : La résistance serbe. ,— La question des com= munications.—L'attitude de la Roumanie et de la Grèce.—Les opérations en Russie.—Avance allemande vers Riga. Un anniversaire. — L' "Indépendance Belge." Vive 1' "Indépen= dance Belge!"—Camille Roussel. Le salut de la "Westminster Gazette." Lettre de Grèce.—S. P. Billet Parisien. — Jean-Bernard. Scènes et types du front belge.—Louis Piérard. Echos. Etc. LA SITUATION. Jeudi, midi. Les informations relatives aux opérations en Serbie sont confuses et parfois contradictoires. La légation serbe à Londres annonce que les troupes serbes continuent de résister avec succès à l'ennemi sur les deux fronts et que, malgré la violence de ses attaques, ses progrès n'ont été que trçs légers. Il est inexact, dit le ministre, que les Bulgares aient occupé Vranja et que le chemin de fer soit coupé. Les Bulgares occupent seulement un point dans les environs, d'où ils dominent la voie ferrée. La force principale du général Mac-kensen, qui remonte la vallée de la Mo-rava, la seule route militaire convenable vers Salonique, se trouve à Pozarevatz, et ses progrès sont plutôt lents. Les progrès sur les deux flancs ont été nuls jusqu'ici et la première légère avance du côté de Shabatz est signalée aujourd'hui dans le communiqué autrichien. Sur l'extrême-est, à hauteur d'Orsova, les troupes ennemies n'ont pas même franchi le Danube et elles attendent sans doute que les opérations contre la vallée du Timok soient plus avancées avant de s'aventurer sur territoire ennemi. Les Bulgares prétendent occuper Vranja depuis le 15 octobre et un " wireless " allemand dit que le,s troupes du Tsar Félon occupent également Egri Palanka et Kotchana. Les troupes bulgares, à la suite d'un coup de main heureux, auraient pris Sultan 'Tepeh au sud-ouest d'Egri Palanka, où elles auraient fait 2,000 prisonniers et capturé douze canons ! En présence de la contradiction de ces rapports, il est prudent d'attendre confirmation de l'une ou de l'autre de ces versions. Il est cependant certain que les communications avec Nish sont interrompues, puisqu'une dépêche d'Athènes, transmise par l'Agence Reuter, annonce que le corps diplomatique à Nish a dû ajourner son départ par suite de l'interruption des communications avec Salonique, attribuée à des inondations de la voie au kilomètre 66. Un autre télégramme d'Athènes au "'Morning Post" dit que les communications entre Salonique et Nish sont inte--rompues depuis quatre jours (la dépêche est datée du 19 octobre). Les points principaux visés par l'attaque bulgare sont indiqués comme étant les suivants : le long de la vallée de la Morava, à l'effet de donner la main aux troupes austro-allemandes ; \ ranja, en vue non seulement de couper la seule voie de communication rapide entre le nord et le sud, mais aussi afin de prévenir une retraite éventuelle de la principale armée serbe vers Monastir et la frontière grecque ; et, troisième point, Vêles, Gevgheli et Monastir, afin d'empêcher l'arrivée de renforts de Salonique.Pour encourager "ses" nouvelles troupes, les Bulgares, et aussi sans doute pour effacer l'effet du manifeste cinglant du tsar Nicolas, l'empereur Guillaume leur a adressé une proclamation'dans laquelle il exalte leur courage et leur héroïsme, et leur promet que la Bulgarie deviendra maîtresse des Balkans et que son règne s'étendra de la Mer Noire à l'Adriatique ! Que font devant le danger germano-bulgare, de plus en plus menaçant, la Grèce et la Roumanie, également intéressées à contrecarrer les projets ambitieux de Ferdinand le Félon et de son instigateur impérial? Le roi Constantin que ses liens de famille attirent vers Berlin, attend toujours les événements et la pression diplomatique exercée à Athènes par les ministres de l'Entente ne paraît pas avoir produit encore le résultat voulu. Cependant, rien n'est venu confirmer jusqu'à cette heure, le bruit d'après lequel un ultimatum aurait été adressé au gouvernement Zaïmis. Quant à la Roumanie, on peut être certain qu'elle suit d'un œil attentif le développement des événements et qu'elle interviendra à son heure. Une liaison des troupes austro-allemandes et bulgares l'isolerait complètement et couperait la seule voie non allemande qu'elle possédait encore avec l'Occident. On annonce d'ailleurs qu'une mission gouvernementale roumaine est en route pour Pétrograd et ;Park, et on peut en conclure que le Gouvernement roumain fera bientôt cause commune avec les champions du Droit et de la Liberté. En Russie, les Allemands ont encore progressé de quelques kilomètres dans la direction de Riga, d'où ils ne sont plus éloignés maintenant que de vingt kilomètres. Tout le long de ce principal front d'attaque allemand, qui s'étend du Lac Schlotsen sur le Golfe de Riga jusqu'à Linden, sur la Dvina, par les vallées de l'Aa et de l'Eckau, les combats sont d'une yiolence extraordinaire et les pertes de l'ennemi sont en proportion. Dans le sud, en Volhynie et en Galicie, les troupes de général Ivanoff poursuivent leurs succès des jours précédents et les Austro-Allemands essayent d'expliquer leurs échecs répétés dans cette région en annonçant que l'ennemi a reçu d'importants renforts d'infanterie et d'artillerie. On peut se demander d'où les Russes prennent encore des renforts, puisque, à en croire les statistiques officielles allemandes que l'Agence des Balkans s'est amusée à totaliser, nos Alliés auraient perdu en tués, blessés et prisonniers plus de six millions d'hommes, alors que, d'après le ministre de la gueFre russe, l'armée de nos Alliés ne comptait, avant la récente mobilisation, que cinq millions! Et dire que les neutres prennent pour argent comptant tout ce qui leur est adressé parles faussaires de Berlin ! Sur le front occidental l'ennemi, ayant échoué piteusement dans ses tentatives à l'est de Reims et dans la région d'Ar-ras, se venge par un bombardement furieux des positions alliées. UN ANNIVERSAIRE. Il y a aujourd'hui un an que paraissait le premier numéro de 1'"Indépendance Belge" à Londres. Le 18 août 1914 les communiqués remis à la presse bruxelloise par l'Etat-major belge de la matinée n'annonçaient aucun événement inquiétant tout proche. Dans l'après-midi on paraissait cependant admettre qu'il fallait prévoir une occupation de Bruxelles mais de courte durée. Le temps de laisser se faire la jonction des troupes françaises venant par la Meuse et des Anglais se dirigeant de Calais vers Mons. Mais vers cinq heures nous apprenons que des estafettes allemandes avaient dépassé Lou-Vain ; à sept heures les Allemands se montraient à Saventhem. C'était pour Bruxelles l'invasion à bref délai. Persuadés qu'elle ne durerait pas nous résolûmes de ne pas arrêter la publication de 1'"Indépendance Belge" et le numéro du 19 août étant assuré nous partîmes dans la nuit en automobiles pour Gand. Nous revoyons encore les miniscules travaux d:e défense ébauchés nar notre garde-civique, les routes barrées aux entrées des villages par des chaînes ou des cordes, les volontaires en blouse de travail examinant sévèrement îles passeports à la lueur des lanternes sourdes. Nous n'avions plus que cela pour arrêter les cohortes allemandes ; l'armée belge s'était repliée sur Anvers. C'était à la fois navrant et empoignant : pourtant l'approbation par les populations ru,raies du rôle de la Belgique dan.s la grande tragédie était unanime, partout s'était dressé un esprit national dont on pouvait être fier et partout malheureusement il fallait constater une absence complète de moyen de résistance.Qu'allait-il advenir de la Belgique? C'est en ce moment que nous ressentions la nécessité de maintenir la publication de notre journal. Il nous semblait que son titre devenait le symbole de la résistance et que notre devoir était de continuer à porter, déployé, le drapeau de l'Indépendance. Le fendemain, grâce à l'obligeance de Vnn n,ni mptt-nipn.f m notre disposition leurs magnifiques installations, 1' "Indépendance Belge" paraissait à Gand et nous proclamions notre volonté d'affirmer toujours l'Indépendance de la Patrie. La publication à Gand ne dura pas longtemps. Les Allemands tentèrent, dès te 21, leur mouvement vers Alost et leurs éolaireurs arrivaient bientôt à Melle. Les communications étaient à chaque instant interrompues. Il fallait chercher pour notre journal un terrain de travail moins exposé.Le 23 nous étions à Ostende, et le 25 l"Tndépendance Belge" paraissait dans cette ville. Le lendemain les Uhlans coupaient la voie ferrée entre Bruges et Ostende à Aeltre, et ils étaient suivis, disait la rumeur publique, du gros des troupes allemandes. Cette fois c'était l'isolement d'Ostende, l'occupation proche, toute la patrie envahie et l'impossibilité de continuer le journal. Notre rédacteur en chef, M. Roland de Marès, regardant la partie comme perdue, nous quittait pour aller reprendre sa place de combat à Paris, à la rédaction du "Temps." L'après-midi les communications avec Bruges étant rétablies, il était reconnu que les uhlans ne formaient qu'un groupe d'éclaireurs isolés, et le journal reparaissait le soir dans les ateliers de M. Rayck, qui nous avait offert une large hospitalité dont nous lui sommes reconnaissants. Mais que de difficultés ! Pas de provision de papier, pas de rotative, des ouvriers typographes ne connaissant que le flamand pour imprimer un journal français. Ce fut un tour de force que de paraître sur une page et sur deux, quand ce fut possible. Comme nous ne pouvions tirer sur la presse plate plus de 800 numéros à l'heure, on composait le journal eu double, l'on tirait côte à côte deux premières pages. Puis on imprimait de même, au revers, la deuxième, et l'on coupait ensuite à la main les exemplaires ainsi tirés en double. Le tirage commençait à une heure et n'était pas terminé à neuf heures du soir ! Mais enfin nous avions la satisfaction de pouvoir continuer à éclairer nos lecteurs sur la situation. Les premiers,nous pouvions dénoncer les crimes allemands comme le massacre de Dinant, qui souleva réellement l'incrédulité générale. Nos lecteurs protestaient par lettre, refusaient de nous croire, nous taxaient d'exagération; on ne sait que trop, hélas! aujourd'hui, que nous étions en dessous de l'horrible réalité. Nous eûmes, par contre, la satisfaction d'annoncer la victoire de la Marne et ses conséquences ; nous redonnions courage à nos compatriotes, tout en restant dans la stricte vérité des faits. Elle n'était pas toujours bonne à dire. Ce fut ainsi que le 28 août nous étions dans la nécessité d'apprendre à nos lecteurs la perte de Namur et la défaite des Alliés sur les bords de la Sambre. Du coup 1' "Indépendance Belge" fut mise en interdit par le Gouvernement. Saisie à Anvers, son transport ne fut plus autorisé. Plus fort encore : ouvertement, dans les milieux officiels, on taxait notre journal d'être "absolument tendancieux et d'inspiration allemande évidente !" ainsi que nous le télégraphiait de Paris notre ami De Marès. Après un moment de découragement —qui ne dura guère-—nous maintînmes quand même notre publication qui dura jusqu'au 13 octobre. Nous paraissions tantôt sur une page, tantôt sur deux pages, selon le papier, que l'on avait grand'peine à se procurer.Le 11 octobre c'était la retraite d'Anvers.-. Le 12 les communications devenaient impossibles. Le 13 nous annoncions la cessation de la publication d'Ostende en ces termes : " Les communicationsr étant fréquemment interrompues pour le service des troupes, le papier rie nous parvient plus, et il nous arrive, en outre, de ne pouvoir faire l'expédition de nos numéros. Aujourd'hui nous avons pu nous procurer, au dernier moment, du papier pour le présent numéro, mais l'heure extrême à laquelle il nous est parvenu ne nous a permis de composer qu'une seule page. Dans ces conditions nous prévenons nos abonnés et nos lecteurs que la publication de notre journal, V"Indépendance Belge," sera momentanément interrompue."L'ennemi était proche et nous partions pour l'Angleterre. Le 19 nous étions à Londres, et nous voulions y reprendre notre tâche. L'accueil que nous reçûmes ici nous toucha profondément. The Right Hem. Alfred Mond, M.P., nous prit sous-sa protection; M. Wat-son, de la "-Westminster Gazette," se mettait aussitôt à notre disposition avec un empressement, un zèle, un dévouement que nous n'oublierons jamais. Et, grand honneur pour notre journal, le premier ministre, le Right Lion. H. H. Asquith, daignait nous souhaiter la bienvenue en des termes qui ont été au cœur de tous les Belges. En même temps sir Valentine Chirol nous exprimait ses cordiales sympathies et ses souhaits de proche retour dans la patrie. Toute la presse nouis témoignait des sentiments de confraternité chaleureuse.Les agences d'information Central News et Reuter nous favorisaient en amis. Lady Lugard, qui se souvenait avec joie de ses débuts dans le journalisme, MM. Morgan et LIornby, de la puissante maison Smith and Son nous comblaient, nos confrères et nous, d'amabilités.A la Victoria House Printing Co., M. Drew et ses collègues se multipliaient, pour nous donner satisfaction : imprimer un journal en français avec un personnel anglais, des rédacteurs ignorant la langue des typographes, des machines à composer sans accents ni cédilles (qui n'existent pas en anglais). Nous mîmes plus d'une fois à l'épreuve l'habileté de M. Baynes, le chef d'atelier, la patience de M. Shakespeare, le chef compositeur, la bonne volonté de tous leurs collaborateurs, et la sagacité des correcteurs, Jeffery et Rozycki. C'est ainsi que le premier numéro de 1' "Indépendance Belge" put s'éditer en Angleterre, ie 21 octobre 1914, et continuer à paraître jusqu'à ce jour. N'oublions pas que ce fut aussi grâce au concours admirable que nous ont donné toutes les firmes commerciales qui ont favorisé nos colonnes de leur publicité et auxquelles nous adressons ici nos sentiments de gratitude. Les sympathies britanniques ont été pour nous dans ces jours d'exil un grand réconfort, et nous en conserverons une éternelle reconnaissance. Nous avons contracté vis-à-vis de tous nos amis de Grande-Bretagne une véritable dette, et quand nous rentrerons dans notre chère Belgique nous emporterons dans le fond du cœur le souvenir ému de toutes ces touchantes manifestations qui s'adressaient sans doute moins au journal belge qu'à la Belgique, ayant rempli conscieusement et héroïquement son devoir en barrant la route aux barbares qui l'oppriment encore, mais plus pour longtemps, nous en avons la conviction. "L'INDEPENDANCE BELGE." VIVE L'INDÉPENDANCE BELGE ! L'anniversaire de 1' " Indépendance Belge " ! Voilà qui sonne fièrement en ces temps d'anarchie produits par quelques fou^ criminels... Et pour ceux que les circonstances ont faits de simples lecteurs attentifs du journal, c'est une grande joie que crée cet anniversaire. C'est que, chaque jour, un " article de fond" donne à ses lecteurs un réconfort et une impression d'espérance ... quel est cet " article de fond "? Est-il signé d'Emile Royer, dont l'/uèàl de justice et de fraternité met tant de chaleur au cœur des lecteurs? Est-ce la " Situation," d'Edouard Traus, si méthodique dans l'exposé des nouvelles des crimes commis contre la Liberté et contre la vie de ses héroïques défenseurs? Est-ce la fantaisie philosophique de Léon Souguenet, dont tes idées ont souvent plus de force que de graves élucida-tions? Est-ce 1e " Coup de plume " de l'optimiste Coliim? Non. Si intéressants que soient ces articles, il en est un autre qui les domine tous, tant par la place qu'il occupe que par l'admirable leçon qu'il donne chaque jour... Quel est cet article de fond? Il est court, bref, et sonne comme un coup de trompette, et ses accents sont de nature à aller réveiller la conscience trop endormie d'un grand nombre d'indifférents ou de sceptiques... Cet article, qui, dans sa brièveté, contient tout le programme des nobles idées, des idées de justice, des idées qui aboutissent à la Civilisation et non à la Guerre, des idées qui font le Progrès et non l'Esclavage, des idées qui font que l'on peut conserver l'espoir d'être sauvé de la' Barbarie—cet article, dis-je, c'est la simple ligne qui apparaît chaque jour, en caractères imposants en tête du journal, ce sont les deux mots : 1'" Indépendance Belge " ! Cet " article de fond "-là, c'est la véritable fête en cet anniversaire du journal.Vive 1"'Indépendance !" Ah ! si chacun voulait comprendre ce que cet article contient de beauté, et si les hommes, en général, le comprenaient, que de crimes, que de guerres, seraient évités ! Et quelle noble action de '<3 publier, chaque jour ! CAMILLE ROUSSEL. SALUT de la "WESTMINSTER GAZETTE." Notre excellent confrère et voisiïn, la " Westminster Gazetteveut bien consacrer à l' " Indépendance Belge" ces lignes si aimables. Nous en retenons surtout le vœu formulé pour la prochaine libération de la Belgique et, au nom de tous nos compatriotes, nous en remercions vivement le grand organe britannique qui a su conquérir leurs recon- L'IMDÉPENDANCE BELGE. Il y a un an aujourd'hui 1' " Indépendance Belge " était imprimée et paraissait à Londres pour la première fois, la publication du journal en Belgique étant devenue impossible. Le premier numéro de cet organe contenait une lettre de bienvenue et d'encouragement de la part du président du conseil des ministres de Grande-Bretagne. Au cours de ces douze mois il a servi de lien entre les milliers de réfugiés belges en Angleterre, exprimant leurs opinions., et maintenant l'esprit national de la population exilée. La courageuse entreprise de transférer un journal de Bruxelles à Londres a été réalisée dans des conditions d'une difficulté extrême, mais la ténacité des dirigeants à permis d'atteindre à un remarquable succès. Le journal a aujourd'hui une circulation régulière et un tirage sérieux, et jouit d'un rendement d'annonces très appré ciable. Le journal a paru quotidiennement sans arrêt, et on peut espérer qu'il en sera ainsi jusqu'au jour où il pourra à nouveau reprendre sa place comme un des organes principaux en Belgique. A l'occasion de cet anniversaire nous présentons à nos collègues de 1' "Indépendance Belge" notre sentiment d'admiration pour leur courage, qui a converti ce qui paraissait devoir être un désastre inévitable en un vif succès. Une poignée d'hommes, dont peu connaissaient la langue anglaise, sont arrivés comme réfugiés, mais ils avaient arrêté dans leur esprit que la voix nationale, qui avait été étouffée en Belgique, se ferait entendre ici à tout prix. Durant ces douze mois, ils ont vaillamment rempli leur tâche, et leur effort a permis de maintenir les espoirs de la Belgique et de garantir que les aspirations de la population belge seraient clairement définies au jour futur, souhaité très proche par tous, qui apportera à leur pays sa libération. LETTRE DE GRÈCE, LES ANGLO.FRANÇA.IS A SALONIQUE. Point de vue juridique et conséquences. [De notre correspondant particulier.) Athenes, 3 octobre 1915. Comme conclusion à ma correspondance consacrée à la " mobilisation grecque " (1) je disais qu'à mon avis la question primordiale qui se posait "était de savoir quelle attitude 'a Grèce mobilisée adopterait dans l'éventualité, très probable, d'un débarque ment franço-anglais. " Les événements ont vite confirmé mes prévisions, puisque déjà depuis trois jours le général Hamilton est à Salonique, que plusieurs transports remplis de troupes alliées sont en vue de Karabournon, et que M. Guillemin, ministre de France, a, d'ordre de son gouvernement, annoncé a M. Vénizélos, président du conseil et 8Cème anncc,. No. 249 L

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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