L'indépendance belge

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s.n. 1917, 28 April. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ff3kw58d87/
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L'INDEPENDANCE I ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) timii un i «wm 1 -y»--.- '. ,' J.1 - - • ! ADMINISTEATION ET REDACTION: bu:KEAU A PA.EIS: _ SAIWIEDS 2S AVRIL 1917 f 3 MOIS, 9 SHILLINGS. "I 5, DANE STE., HIGH HOLBOEN, W.C. 1. DL LA BODEbE, ciuru io hinib is»i«. ABONNEMENTS : I B MOIS. 17 SHILLINGS. - conservation par fcE progrès. téluphowe : h^lbokn 1773-4 teleph.: * Tvl En wente à Londres à 3 h, le vendredi 27 avril. U an, 32 shillings. J LA SITUATION Vendredi, midi. Les Allemands n'ont pas encore abandonné tout espoir de reprendre le terrain perdu au cours dés batailles d'Arras, de l'Aisne et de Champagne. Ils ont ; continué, dans la journée d'hier, à con-tre-attaquer nos Alliés, mais leurs efforts n'ont pas été plus heureux que les jours précédents. Sur le front britannique, où les pertes de l'ennemi ont été extraordinaire-ment sTTvères, les Allemands ont essayé | de reprendre possession de Gavrelle, d'où nos Alliés menacent la ligne Quéant-Drocourt, mais le3 bataillçns d'assaut ne parvinrent paè-à se frayer un chemin à travers le barrage d'artillerie anglais et la tentative fut bientôt abandonnée. Depuis lors, seule l'artillerie a continué de donner, non seulement entre Saint-Quentin et Arras, où, suivant le communiqué de Berlin, le duel a été des : plus violents dans certains secteurs, mais aussi du côté d'Yprès, Au nord de l'Aisne, les Allemands ont essayé encore une fois de chasser les Français du plateau de Craonne. A I deux reprises ils ont lancé .leurs troupes d'assaut contre les positions françaises entre Cernv et Braye-en-Laon-nai3, c'est-à-dire dans le secteur où les lignes de nos Alliés chevauchent le Chemin des Dames. Par deux fois les Allemands, décimés par le feu de l'artillerie française, furent obligés de battre en retraite, et Îeur3 efiorts dan3 le secteur adjacent de Hurtebise eurent le même ! sort. Malgré les sacrifices considérables : qa ils ont faits < iea meilleures divisions prussiennes et bavaroises ont été anéanties) les Allemands n'ont donc pu reconquérir le terrain qui leur a été arraché de haute lutte. C'est la preuve éclatante de la supériorité des troupes et du haut t commandement des Alliés sur les Allemands.L'échec du maréchal Hindenburg, du ' Kronprinz et du prince Rupprecht de "Bavière est indéniable et le résultat de la première phase de la campagne de | 1917 est des plus prometteurs. Le développement des opérations sur le front occidental ne permettra pas à nos adversaires de donner suite aux pro* f jets qu'ils ont dû préparer contre l'Italie et la Russie, et s'ils ont cru pouvoir se retirer du nofd de la France et de la Belgique sans combattre et en sauvant leurs hommes et leur matériel, ils ont dû s'apercevoir que dans le jeu de la guerre il est toujours dangereux de ne pas tenir suffisamment compte de la vo-: lonté de l'adversaire, de ses moyen3 et | de son initiative. Le3 temps heureusement sdnt passés I où les Allemands nous imposaient leurs | volontés et la bataille qui, de Lens à Auberive, se développe sur un front de plus de 200 kilomètres, prouve que Hindenburg ne demanderait pas mieux que de Se retirer sur la Meuse ou sur le Rhin, s'il était certain de pouvoir le faire impunément. Les Alliés non seur lement comptent l'y contraindre, mais entendent l'y rejeter en désordre et transformer sa retraite en déroute. Les escadrilles navales allemandes con tinuent de déployer une grande activité - dans la Manche, et le dernier raid, qui - leur a coûté deux contre-torpilleurs, ne - semble pas avoir découragé nos adver-t saires. Une flottille de contre-torpilleurs - allemands a bombardé la nuit dernière, - pendant dix minutes, le port et la ville 3 de Dunkerque ety quoique poursuivie par des navires-patrouilles français et - britanniques, est parvenue à gagner im- - punément la côte belge. Au cours, de l'en-è gagement qui suivit cette incursion, un 1 torpilleur français fut coulé. On peut se demander si ces raids ne t sont pas des reconnaissances navales 1 faites en vue d'une nouvelle tentative de Lï s la flotte ennemie de forcer le blocus des . Alliés; à moins qu'il ne s'agisse d'un 3 piège destiné à attirer la flotte de com- - bat britannique dans quelque champ de - mines préparé en vue de cette éventua-s lité. Mais les magnifiques exploits du s "Swift" et du "Broke" qui, à eux deux attaquèrent six contre-torpilleurs allemands et en coulèrent deux, prouvent que la marine de guerre britannique n'a rien perdu de son traditionnel héroïsme et que lorsqu'il s'agit de livrer bataille la bravoure des marins britanniques est inégalée. , La situation sur les autres fronts reste stationnaire. En Macédoine, les troupes britanniques ont consolidé les positions qu'elles t ont conquises l'autre jour; en Italie, s l'artillerie se -réveille _comme pour an-^ noncër une prochaine reprise des opéra- - tiens, et en Russie les duels d'artillerie - deviennent plus fréquents et- plus in- - tenses. s , Le général Alexeiefi, commandant en - chef des troupes russes, a conféré lon- - guement avec le général Broussilofî, et e tout indique que l'espoir des Puissances a Centrales d'immobiliser les armées russes r par d'habiles intrigues politico-diploma-e tiques sera déçu. ,, Lés socialistes alliés déjà à T?étrograd s «pu en route n'auront aucune difficulté à n s Convaincre les socialistes russes de "la bi ,- nécessités de vaincre les Puissances Cen- •« .- traie3 avant de songer à pouvoir jouir u: é en paix des libertés sociales et politiques U' e fraîchement conquises. t Lc3 partisans de la pajx séparée, les !- "défaitistes," comme'on les a baptisés, P' restent une' minorité qui, est plus a u bruyante que dangereuse. Tous les ef- ^ ,e forts du gouvernement provisoire ten- a e dent à consolider l'armée et à lui don-e ner le maximum de cohésion. Beaucoup de déserteurs partis parce qu'ils crai- ^ r gnaient de voir le partage des terres se à faire sans eux, retournent au front, les j-s- régiments qui ont fait la révolution à 1- Pétrograd sont allés rejoindre de leur r propre mouvement, leurs camarades au a front, et l'escadre de la Baltique se pré-it pare à recevoir comme il convient toute it flotte ennemie qui tenterait d'entrepren-a dre quoi que ce soit contre les côtes du e Golfe de Riga. >- Quant à la proclamation de répu-;t bliques locales (comme le signale le correspondant du "Morning Post") et >3 aux troubles agraires, ce ne sont là s que des incidents qui prouvent tout au à plus que quelles que soient les difficultés te qui puissent s'y opposer, il est de toute 1- nécessité de réunir le plus tôt possible Le l'Assemblée Constituante, qui mettra de e l'ordre dans le chaos actuel et qui don-ie nera au gouvernement le prestige et l'au-1- torité nécessaires pour imposer ses vois lontés aux masses qui ne demandent ït qu'un chef ou un gouvernement à qui elles puissent obéir et en qui elles puis-1-1 sent avoir confiance. LES OPÉRATIONS MILITAIRES SUR LE fROMT OCCIDENTAL 10FFENSIVE F0ANCO - BRITANNIQUE <-E3 COMMUNIQUES FRANÇAIS Sanglants échecs allemands Paris, jeudi, 14 h.—Il y a eu une fritte d'artillerie intermittente dans différents secteurs. Sur les rives de l'Oise, une reconnaissance allémande qui tentait d'atteindre nos tranchées prè3 de Moy, a ete facilement repoussée. Au nord de 'l'Aisne l'ennemi a vainemeht renouvelé ses efiorts pour nous refouler du plateau du Chemin des Dames. Hier soir, après une violent bombardement l'ennemi a lancé par deux fois, de puissantes mais infructueuses attaques sur un front d'environ deux kilomètres à l'ouest de Cerhy. Ces attaques ont été écrasées devant nos I lignes avec de très lourdes pertes, 1 Une autre tentative dans la région de la ferme d'Hurtebise, a pareillement échoué. Dans la région de Juvinoourt notre artillerie a pris sous son feu un, détachement de travailleurs ennemis et l'a dispersé. En Champagne, dan3 la région de La Pompelle et sur le front de Navarin à Tahure, l'ennemi a tenté de faire plusieurs raids qui n'ont eu d'autres résultats que de nous procurer des prisonniers. Grand duel d'artillerie en Belgique Paris, jeudi, 23 h. — En Belgique, il y a eu une grande activité d'artillerie de part et d'autre, dans le secteur de "Westende. Au sud de l'Ailette, nous avons pris s'ous notre feu et dispersé un rassemblement de troupes ennemies près de W'auxhaillon. Entra l'Aisne et lg Chsmin des Dames, les Allemands, après leurs san- d glantes défaites d'hier, n'ont pas rè- 1 nouvelé leurs tentatives. f Le duel d'artillerie a été violent i dans les secteurs de Çerny et d'Hurte- d bise. Il n'a pas été suivi d'actions q d'infanterie. Sur la rive gauche de la Meuse, une d puissante reconnaissance ennemie qui 1 tentait de s'approcher de nos lignes C dans le bois d'Avocourt, a été repous- c sée par nos Grenadiers. fc Le 23 et 24 avril, six aéroplanes 1 allemands ont été détruits par nos pilotes au cours de comlbats aériens. De plus, seize autres appareils ennemis ont été vus. tombant dans leurs lignes, sérieusement endommagés. LES COMMUNIQUES BRITANNIQUES Terribles holocaustes allemands Londres, jeudi, Il h. 10 du mâtin. —-La nuit dernière, l'-ennemi s'est de nouveau efforcé à attaquer nos nouvelles positions dans le voisinage de Gavrelle. Ses troupes d'assaut ont été prises sous- nos tirs de barrage et complètement repoussées. Partout ailleurs, il n'y a- rien d'un intérêt spécial à signaler. * * # Londres, jeudi, 8 h. 24.—Un détachement ennemi qui tentait un raid sur un de nos cratères au sud d'Ypres, ce matin de bonne heure, a été repoussé avec pertes. Il y a eu de part et d'autre une ao- c tivité dîartillerie considérable pen- c dant la journée à un certain nombre ; d'endroits entre Saint-Quentin et * Arras, ainsi que dans le voisinage ' d'Yprès. Nos aviateurs ont. fait de l'excel- 1 lente besogne malgré le temps peu 1 favorable, et (5nt abattu deux-aéro- < planes allemands, dont un dans nos 5 lignes, et en ont contraint un autre à atterrir précipitamment. Trois . de * nos-appareils ne sont pas rentrés. * 1 Les affirmations allemandes ! Beiîin, jeudi.—Au sud d9 la Soâl'jSS, J nos troupes ont repoussé trois attaques britanniques, La bataille d'artillerie à 1 continué dans quelques secteurs, avec S une violence considérable, A Gavrette, 1 notre position est établie a présent,- à la "limite orientale du village. 1 Près d'Hurtebise, et à l'est de notre : position sur le Chemin des Dames, nous 1 avons amélioré'notre situation par quelques avances, au colirg desquelles nsiis ( avons fait plus de 160 prisonniers, dont trois officiers. Dans la soirée, l'ennemi, après un accroissement violent de son feu d'artillerie,- a attaqué des deux côtés de Braye, sur un front de plus de trois kilomètres. Il a été repoussé avec des pertes sanglantes.Hier, l'ennemi a perdu six aéroplanes. SUR LE FRONT MERIDIONAL -r Recrudescence d'activité aérienne Rome, jeudi —Sur le front du Tren-tin, l'aotivité aérienne a augmenté considérablement. Des aéroplanes ennemis ont tenté de nomlbreux raids au-dessus ■ de notre territoire, et ont été refoulés preque partout. Hier après-midi, l'artillerie ennemie a commencé un bombardement intense de. nos positions sur la côte 208 méridionale. • La prompte action de nos batteries a arrêté le bombardement et a provoqué des commencements d'incendies. Nos aéroplanes ont bomlbardé des ateliers de chemin de fer à Risenderg^ aveo de bons résultats. Dans la nuit un de nos dirigeables a jeté une grande quantité de hauts explosifs sur des magasins et des abris dans le voisinage de Nabresina. SUR LE FRONT MACEDONIEN LE COMMUNIQUE BRITANNIQUE Bombardement des tranchées bulgares War Office, jeudi.—Le travail de consolidation de la position que nous avons conquise hier, se poursuit d'une façon satisfaisante. Un vif bombardement des tranchées ennemies continue.Nos aviateurs ont exécuté un- raid sur un dépôt ennemi à Cornista, provoquant des dégâts considérables,puis ont dispersé une escadrille ennemie qui tentait de traverser nos lignes* Un de nos appareils a'été .détruit. EN AFRIQUE ORIENTALE L action des troupes britanniques Le temps pluvieux, le plus mauvais s qui ait été éprouvé depuis neuf ans en Afrique Orientale Allemande, a retard^. ; les opérations finales contre r ennemi lans la bande cçtière, où il a été acculé a 'automne dernier. Dans la région de d itufiji, un grand hôpital allemand a été p nondé et spn commandant a dû se ren- c Ire avec 62 Européens et 140 indigènes é jùi s'y trouvaient en traitement. t Il y a eu peu de combats en dehors l'actions de patrouilles. Les troupes de c .'Afrique Occidentale dans le district c le Kilwa, près de la côte, ont attiré ri ieux compagnies ennemies dans une embuscade, tuant et blessant 50 hommes en 1 ne subissant que des pertes légères. f OPERATIONS NAVALES > r Baid allemand sur Dunkerque — Un £ torpilleur français coulé r Paris, jeudi. — Une flottille de des- r troyers allemande a bombardé Dun- 1 kerque la nuit dernière, naviguant au large de la côte, entre 2h. 15 et c 2 h. 25 du matin. Les batteries côtières ont répondu 1 au bombardement et des bateaux de ' patrouille français et britanniques < ont engagé le combat avec l'ennemi, ' qui s'est retiré rapidement vers Os- { tende. 1 Au cours d'un bref engagement, un ^ de nos torpilleurs a été coulé. Les ^ pertes ennemies sont inconnues. Un démenti allema d Berlin, jeudi —Des torpilleurs du < eorps de marine sous le commandement ; du "lieutenant"" capitaine Assmann, ont ( attaqué dans la nuit-du 24 avril, la : forteresse et la rade de Dunkerque. D'une distance de 1,100 mètre3, 350 obus explosifs ont été tirés sur les ouvrages du port, qui ont été illuminés par des obus éclairants. Le feu de la défende de Dunkerque est resté sans résultat.Après le bombardement la rade a été fouillée p^ar les - forces de la garde enne mie et il s'en est suivi un bref engagement au Gours duquel deux torpilleurs, apparemment français, ont été touches. L'un d^eus a çoulé- Un batea.u d'avant-garde, qui a été rencontré immédiatement aprè3 l'engagement, a également été détruit par notre feu. Des tentatives de sauver les survivants des deux bateaux coulés, ont dù être abandonnées, un violent feu étant ouvert de la côte. Toui nos bateaux sont rentrés sans dégâts ni pertes. Amsterdam, jeudi. — Un télégramme semi-officiel de Berlin relatif au communiqué de l'Amirauté britannique au sujet de l'attaque par trois aéroplanes de la marine contre cinq destroyers allemands ' entre Blankenberghe et Zee-brugge, dans l'après-midi du 23 avril, dit: "Ni dommages ni pertes de vies n'ont été causés par les appareils ennemis, qui ont été repoussés par nos aéroplanes de combat-" Les pertes sur mer Le3 statistiques des ports français pour lq, semaine finissant le 22 avril donnent 993 entrées et 923 départs. Un navire marchand français de plus de 1,600 tonnes a été coulé, ainsi que 2 bateaux de pêche. Cinq navires ont été attaqués ?ans succès. OPERATIONS AERIENNES Un Zeppelin détruit Amsterdam, jeudi. — Suivant une information de la frontière, des déserteurs allemands, arrivés à Maestricht, disent que lundi dernier un Zeppelin du dernier type a été détruit, au cours d'une tempête, entre Friedrichshafen et Wil-hèlmshafen.Le vent a retourné le dirigeable à l'est de Duisbourg Une explosion s'en est suivie et l'appareil détruit est tombé dans un bois. — Exchange. Bombes jetées sur un ville suisse Berne, jeudi,—Un aéroplane a survolé Porrentruv, hier, et a jeté trois bombes, démçlisîant une villa et blessant plusieurs personnes. Les canons anti-aériens ont ouvert le feu et l'aéroplane a pris le large La route suivie par l'aviateur est celle que prennent généralement les aéroplanes allemands lorsqu'ils reviennent des raids adçopiplis en - France. Cç-tte nouvelle violation de la neutralité suisse- a provoqué une grande sensation à Porrentruv. _ Un télégramme de Genève parle de bombes ayant été jetées sur les usines Tï^ourllais, où l'on fabrique de3 munitions, et située à Porrentruy. AUTOUR DE LA GUERRE ALLEMAGNE — Il résulte d'un rapport de M. Gérard, e?:-ambassacjieur des Etats-Unis à ! Berlin, qu'une prime avait été offerte aux soldats allemands, gardant un camp de prisonniers en Oldenburg, pour le premier qui tuerait un prisonnier cherchant à s'échapper. Cette mesure avait été rapporté à la suite de l'intervention de AL Gérard. — L'amiral allemand Dick a fait, au cours d'une réunion organisée par le comité munichois pour la paix allemande, les déclarations suivantes : "Une paix d'affaires.porterait en elle les germes de nouveaux conflits. Que le peuple allemand résiste quelques mois encore. La victoire approche à grands pas, car nous faisons donner toutes nos forces. Si l'Angleterre nous tend le petit doigt, gardons-nous bien, dans un accès de confiance, de nous emparer de la main entière. A l'égard de la France, ■ nous devons réaliser la parole -de Bismarck et la saigner à blanc. "Il n'y aura plus non plus de Belgique neutre. Ou bien elle sera anglaise, ou bien elle nous appartiendra. Rendre t la Belgique serait abandonner les côtes ; de Flandre en tant que base d'opérations ; de notre flotte de haute mer. Bruges et Zeeferugge doivent devenir des points ' d'appui allemands. Ne nous laissons pas influencer dans la réalisation de nos t buts. Ce n'est que lorsque la question , belge aura été réglée à notre satisfaction que nous serons affirmés comme puissance mondiale égale en droits en face de l'Angleterre et de l'Amérique; i ce n'est qu'alors que nous pourrons t parler de la solidité de notre empire t colonial et que nous pourrons assurer 1 notre déevloppement mondial." — Le général von Groener a dit, de-vant le Comité central du Reichstag, " qu'il réprimera sanB pitié les grèves; il s déclare que celles-ci sont dues en partie 1 à des influences étrangères. ETATS-UNIS é — D'après un rapport 3e Londres à " New-York, le steamer américain "Mon-golia" aurait coulé^un sous-marin. » — M. l'Estournelles de Constant, sénateur français, a reçu le télégramme é suivant «dii docteur Nicolas Murray - Butler, président de l'Université Colum-r bia, de New-York, et de la Fondation Carnegie : s "Par une résolution des directeurs de e la Fondation Carnegie, il a été décidé, - comme un acte de sympathie pour les souffrances d'innocents non combattants s aans défense, que la somme de 500,000 dollars sera constituée en fonds spécial e pour être consacrée par -le comité exé- - outif , dans le plus "bref délai possible, à il faciliter la reconstitution des foyers s dans les régions dévastées de la France, t- ds Ri Belgique, de la , Serbie et de la i- Russie.' • GRANDE-BRETAGNE :s — Le bruit d'une explosion dansJ une | usine de munitions de Londres' s'était répandu hier. On annonce officiellement" qu'il n'y a eu aucun incident important, . qu'aucun dommage appréciable n'a été ^ causé et qu'il n'y a pas eu de blessés, il _ ^ n Un Comité, présidé par lord North- [e clifi'e, va être désigné par le g-ouverne- j_ ment pour étudier le développement .£ commercial des services aériens après la guerre. — Les premiers des- bateaux actuellement construits en série seront prêts à entrer en service au mois de juillet. — Un nouvel et sévère avertissement a été donné par le Contrôleur de l'Ali - r„ méditation, lord Devonport. Il ffiut, a-t-il déclaré à la Chambre des Lords, ... que l'on mange moins, et surtout moins le de pain, si l'on veut arriver sans de graves' mécomptes jusqu'à la prochaine récolte. Lord Devonport' prend toutes les S£ dispositions pour pouvoir appliquer un système de râtibnnement forcé aussitôt 3(i que la nécessité l'exigera. PAYS-BAS — Les ministres de France et d'Italie r- ont protesté auprès dès-Pays-Bas contre is les considérants du procureur-général s" de la Cour de La Haye lors, de la condamnation de M. .Schroeder, directeur du."Telegraaf." Le ministre des affaires étrangères des Pays-Bas a exprimé des le regrets à ce sujet. ^ RUSSIE le — Le général Àlexeiefi, commandant 0- en chef des armées russes, visite le front n- sud-occidental, où il a conféré avec le général Broussilofî et les commandants le d'armée. es SUEDE — Au cours1 'd'un banquet ofiert à » Stockholm par le roi Gustave en l'honneur du Roi de Danemark, ce dernier répondant à un toast de son hôte, insista sur l'importance que présentait pour e- les deux pays,, dans les circonstances a<?-à tuelles, l'amité qui existe -entre leurs te souverains. ■ SSèffle année, No 100

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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