L'indépendance belge

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21 augustus 1918
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s.n. 1918, 21 Augustus. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pr7mp4ws8s/
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39e année No 196 L'INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO | CONTINENT. . 15 CENTIMES .HOLLANDE. ..... 6 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS : TUDOR HOUSE, TUDOR ST.. E.C. 4 11, PLACE DE LA BOURSE TÉLÉPHONE; CITY 3580 TELE, : 311-57 et 238-75 IVIERCRED! 21 AOUT 1918 En vente .à Londres à 3 h. le mardi 20 août ' (3 MOIS. 9 SHILLINGS, ABONNEMENTS ] 6 MOIS, 17 SHILLINGS Il AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION Mardi, midi. Le général Mangin, dont l'armée con-ribua si brillamment à la seconde vicaire de la Marne, ne s'est pas long-emps reposé sur ses lauriers. Samedi natin ses vaillantes divisions repartaient i l'assaut des positions allemandes sur un ront peu étendu, donnant ainsi à leur ittaque l'apparence d'une opération ccale. Toutefois leur opération lie arda pas à se développer, et en peu de emps l'ennemi ayant été surpris une fois le plus, elles éteignirent tous leurs ob-ectifs, avançant leur ligne sur une pro-ondeur de près de trois kilomètres sur in front de plus de quatre kilomètres et lemi au nord d'AudrêcheSj pour s'établir sur le plateau situé entre les ravins .'AudrêClies et d'Audignicourt. Le 3iidemain s'étant aperçu que les défenses nnemies sur sa gauche donnaient des ignés de faiblesse, le- général Mangin ombinait une nouvelle attaque, qui com-nencée à 6 h. du soir, se propagea rapi-ement entre Audrêches et Carlepont iour atteindre bientôt un profondeur de kilomètres sur un front de 15 kilomètres, occupant une bonne partie du ilateau de Carlepont, et suivant le tracé e Fontenoy, Nouvron-Vingre, Morsain, iudignicourt, sud de Nampcel. Ces deux pérations, exécutées avec une rapidité emarquable, d-ônnèrent à nos Alliés utre des positions d'une valeur tactique rès appréciable, 2,200 prisonniers appar-enant à quatre divisions ennemies diffé-entes et comprenant deux commandants e bataillon, ainsi qu'une grande quan-ité d'armes et de matériel. La "bataille s'est poursuivie des, deux otés de l'Oise.. La 5e armée française ommandée par le général Humbert a îarqué un nouveau progrès en capturant 'imprez, à près de deux kilomètres de tibecourt, sur la voie ferrée de Com'-iègne à Noyon, et en atteignant les con-ns immédiats de Dreslincôurt à l'ouest-le la route Ribecourt à Noyon. A l'est de la route de Ribecourt à Assigny, les bataillons du général Hum->ert ont aussi prononcé une avance ; dans ne sçrie de combats furieux ils ont oc-upé et dépassé Le Hamel, alors que !' autres détachements de la 3e armée débuchaient des bois de Thiescourt et, ilus au nord, se frayaient un chemin usqu'aux abords occidentaux de Lassi-;iiy et capturaient Fresnières, à l'pst du )ûis des Loges. La lrè armée- française a continué sa utte ardente tant au sud qu'au nord de 'Avre, subissant de vives réactions de 'adversaire sans se laisser entamer, pen-ian't que les deux artilleries dévelop-aiënt un bombardement réciproque d'un ôlume considérable. Au nord de Chaulnes, la 4e armée bri-innique a été l'objet d'une violente ontre-attaque livrée par l'ennemi sur n front d'environ deux kilomètres, en-re Liho,ns et Herleville. Les Allemands arvinrent. de prime abord à pénétrer n deux points dans les lignes de nos aies : ceux-ci réagirentsur-le-champ et res-lurèrent complètement leurs positions, près avoir infligé des pertes sanglantes ux assaillants et fait des prisonniers. La situation dans la région de Beau-lont-Hamel à Bucquoy semble devenue ;ationnaire pour le moment, mais au elà de Bucquoy un nouveau mouvement ;trograde a été exécuté par l'ennemi ans la région d'Arras. Les troupes bri-inniques ont transporté leurs avant-' ostes à une assez longue distance au sud e la Scarpe, pendant que leurs pa* ■ouilles pénétraient profondément dans les positions adverses dans le secteur de l'Ayette et repoussaient des pointes de reconnaissance teutonnes au nord de la Scarpe. . L'avance britannique a été plus importante sur le front de la Lys. Ici il n'est pas question d'un retrait stratégique dç la part des troupes du prince-héritier de Bavière, mais d'une pression constante et parfois très agissante de la part de nos alliés, se traduisant par des actions pleines de mordant, telle celle qui leur valut la prise du village et- de l'éperon d'Oul-tersteene et la capture de 670 prisonniers ainsi que d'une soixantaine de mitrailleuses.Cette pression s'étend en réalité de la route de Béthune à Armentières, jusqu'à la région de? monts flamands. Entre le Canal de la Lawe et la Bourre, le saillant se résorbe méthodiquement.. Nos alliés ont' atteint ici la route qui traverse Mer-ville, allant de Paradis à Les Peresbeo-ques, la partie de Merville. à l'ouest de cette route ayant été occupée,. Cette avance a été faite de vive force, de nombreux combats ayant été livrés, au cours desquels,les valeureuses troupes de sir 1). Haig ont fait de nombreux prisonniers. Les communiqués allemands continuent à affirmer que toutes les attaques alliées entre l'Aisne et la Lys ont été brisées ; cela n'empêche pas évidemment nos troupes d'avancer, et les hcftdes barbares de reculer dans un ordre plus ou moins parfait. Nous n'en demandons pas davantage, nous préoocupant peu de l'opinion que désirent ménager les scribes de Berlin. En Italie, il y a eu de vifs duels d'artillerie et une activité de patrouilles considérable sur l'entièreté du front, toutes oes actions s'étant terminées à l'avantage de nos alliés. Dans les Balkans il n'y a rien à signaler "«. dehovs de l'activité eouturnière, ét en Albanie l'ennemi a complètement cessé ses attaques. Aucune nouvelle récente ne nous est parvenue d% Russie en dehors de communiqués tendancieux de Moscou, annonçant de prétendues victoires bôlshé-vistes dans la région de,la Volga. Le fait que le corps diplomatique alliéta quitté la capitale des Soviets semble confirmer un télégramme de Pétrograd aux "Diisseldorf Nachrichten," annonçant que le ' 'gouvernement' ' bolshéviste a déclaré la guerre aux pays de l'Entente et disailt que la Russie se trouvant dans une situation alarmante, le dit gouvernement a dû se transporter à Kronstadt. Suivant d'autres informations — non confirmées — Kronstadt serait occupée par les Allemands. En Sibérie, les coalisés austro-allemands et maximalistes ont fait une démonstration sur le front Ussiri, dans le but évident de restreindre le mouvement des troupes alliées sur le front de la Mandchourie occidentale. Sur leui| flanc gauche, les Tchèques ont dû évacuer un avant-poste occupé par une demi-compagnie et un escadron de cavalerie cosaque; oes derniers contre-att-aquèrent rigoureusement mais durent se retirer devant des forces supérieures en nombre. Cette offensive semble devoir s'étendre et l'on peut prévoir de vifs combats sur le front TJssiri avant qu'il ne soit longtemps. Nous avons dit que les sontingents alliés débarqués à Vladivostok ont été envoyés sur ce front; aussi peut-on attendre sans trop d'inquiétude le développement des événements qui s'y dérouleront. SUR LE FRONT OCCIDENTAL ! UR LE FRONT BELGE Grand Quartier Général Belge. Communiqué hebdomadaire du 10 au 6 août 1918 : L'activité d'artillerie a été grande ans les secteurs de Nieuport, Merckem, : Boesinghe. Au cours de rencontres de patrouilles de coups de main exécutés dans les gnes ennemies, nous avons capturé des risonniers et plusieurs mitrailleuses, j îne attaque allemande sur nos postes vaûcés de St-Georges a été annihilée ar l'artillerie et les mitrailleuses.. OPERATIONS NAVALES \ i ^es sous-marins qui tirent à " gaz j Lès ports de Charlestown et de Wil-j tington (Etats-Unis) ont été bombardés ( à obus toxiques par deux ou trois sous-marins. L'ennemi s'est servi d'obus à ypérite. Les dégâts sont légers. L' "Evening Sun" écrit: "Bien que la tentative allemande sur les côtes de Caroline n'ait fait comme victimes que six gardiens des phares de Smith Island, il est évident que le but de cette attaque était Wilmington, et que ce n'est qu'un heureurf changement de marée vers le nord qui a empêché les masses flottantes émettant les gaz d'en- i trer dans la rivière par le cap Fear et de se répandre dans la ville." Les pertes de la marine mondiale seront vîtes réparées M. Huchida, ministre des communications du Japon, a fait, au cours d'une réunion tenue au club de la marine marchande, à Kobé, de fort intéressantes déclarations. Après avoir rappelé dans quelles conditions est née la marine japonaise, la plus récente qui soit, il évoqua d'un mot les débuts de la construction maritime dans l'empire du Soleil Levant : "Il y a six ans, j'assistais au lancement solennel d'un bateau de 700 tonnes. Aujourd'hui les navire? de 10,000 tonnes qui sortent de nos chantiers ne sont pas rares. On peut considérer comme "certain que la marine japonaise jouira d'une grande activité jusqu'à ce que la remise en état de la marine mondiale soit accomplie. Actuellement il v a quarante-cinq chantiers de constructions navales au Japon. "La guerre russo-japonaise npus donna l'ambition d'atteindre au million de tonnes. La guerre européenne a eu aussi le plus grand retenti-renient sur le développement de la marine marchande du Japon, car plus des deux tiers de la marine mondiale sont monopolisé: pour les besoins de la guerre. "Le total de la marine du monde s'élève à 49 millions de tonne3 ae* vapeurs. Pour la navigation cor-merciale, le Japon est l'égal de,la Norvège. Mais la politique de la Norvège est d'affréter des bateaux consft-uits à l'étranger, tandis que l'Angleterre tient à construire elle-même ses unités navales. Il n'est pas besoin de dire que le Japon entend suivre l'exemple de l'Angleterre." Examinant l'avenir, le .ministre a affirmé : "On peut dire que. les pertes causées par la guerre dan? la marine marchande mondiale seront réparées en deux ou trois années après la conclusion de la paix. "Il est intéressant de rapprocher de ces déclarations quelques indications touchant l'emploi de la marine marchande japonaise. Iî y a quelque temps 698,000 tonnes étaient utilisées par le Japon en dehors de ses mers : 27 navires et 110,000 tonnes dans l'Europe méridionale, 42 navires et 280,000 tonnes dans l'Amérique du Nord, 37 navires et 143 000 tonnes dans Ips mers du Sud et le reste dans l'Atlantiqu" nord, aux Indes, en Australie."—Le .Matin." * OPÉRATIONS AÉRIENNES L'activité britannique Le 18 août.—Nuages bas; grand vent. Six appareils et un ballon ennemis abattus. Un appareil britannique manquant. Seize'.tonnes de bombes lancées au cours de la journée et de la nuit sui- • vante. L'activité française Le 18 août.—Trois appareils allemands et un ballon détruits. Nuit du 18 au 19.—Huit tonnes de projectiles lancées sur divers objectifs. LES ALLEMANDS PILLENT LES BIENS DU ROI ALBERT Amsterdam, 17 août,—Le roi des Belges est comme le plus humble de ses sujets, une victime de la rapine allemande. On annonce, en effet, que les Allemande commencent à piller les .biens personnels du roi Albert 1er, qu'ils avaient toujours, d'après leurs propres déclarations, considérés comme sacrés. Pendant la semaine dernière, des émissaires allemands, belges et hollandais sont venus de Belgique dans les Pays-Bas offrir aux amateurs des tableaux et des pièces d'ameublement appartenant ;uix collections royales et notamment une bibliothèque ornée des statues de trois rois de Belgique qui avait été commandée peu de temps avant la guerre par le souverain actuel pour son palais de Bruxelles. Il est de toute évidence que, en raison même des dimensions de plusieurs des objets offerts aux acheteurs éventuels, le vol en serait impossible sans le consentement ou la connivence des envahisseurs de la Belgique. LES EVENEMENTS EN RUSSIE Les compétitions pour le pouvoir en Sibérie Les gouvernements rivaux sont apparemment arrivés à un accord, aux termes duquel une commission ou un conseil sera constitué, cdmprenant trois délégués de chaque groupe. Le gouvernement sibérien, cependant, .veut que son premier ministre, M. Lavroth, préside le dit conseil, alors que l'autre partie insiste pour que la présidence soit accordée au général Horvath. Les programmes des deux. gouvernements sont pour ainsi dire identiques. Chacu» d'eux préconise 'ostensiblement la convocation d'une Assemblée constituante, la reconstitution de l'armée et la continuation de la -guerre contre les Puissances Centrales. Cela considéré, il semble que l'on se trouve en présence d'une compétition pour la présidence, afin d'obtenir une prépondérance pour le groupe qui l'emporte. En réalité, il y a une différence fondamentale entre les deux tendances, le groupe du général Horvath représentant les cadets et le gouvernement sibérien étant purement socialiste, avec une aile gauche se différenciant peu des Bolshévistes. Toutes les fractions du parti socialiste sont vivement opposées au général Horvath, à cause de ses prétentions et du fait qu'il représente les classes possédantes, et aucun gouvernement dans lequel il occuperait une situation prédominante ne sera favorablement accueilli dans les milieux populaires Pour le moment, les possibilités d'une coalition ne sont pas nombreuses et les Alliés doivent se rendre compte que la, cuïture du terrain politique en Extrême-Orient offre autant de difficultés qu'en Russie occidentale. — (Tinies.) La mission britannique On mande de Pékin que sir Charles Eliot, recteur de l'Université de Hong-Kong, a été nommé haut-commissaire britannique avec un grade diplomatique. L'ENTREVUE DE DEUX EMPEREURS Le "Fremdenblatt," au sujet de l'entrevue des deux empereurs, dit dans un article évidemment inspiré : "Pour toutes les grandes questions relatives à la guerre et à la paix, un accord complet a été atteint et il ne reste pas la moindre divergence d'opinion. "Le commandement suprême de l'&r-j mée allemande est plein de confiance pour ses «mouvements futurs et l'initiative sur le front occidental est restée entre ses mains, tandis que des événements récents ont laissé intacte la position favorable de l'armée allemande." Discutant la question polonaise, le journal dit: "Nous nous efforçons de trouver une solution correspondant aux vœux du peuple polonais, tout en tenant compte des intérêts de l'Autriche-ïion-grie et de l'Allemagne. Si 1a, solution dite "aiistroJpok>naise" remplit oes conditions, elle formera la base d'une nouvelle Pologne; si une autre solution correspond mieux aux conditions existantes, c'est oelle-là qui sera choisie. A cet égard aussi un accord complet a eu lieu au cours de l'entrevue." Le journal conclut: "Les Puissances Centrales sont unies dans la bataille; elles sont d'accord sur leurs buts, le but suprême étant une paix honorable. Ceci a été établi une fois de plîis à la récente entrevue dei empereurs." DIALOGUE ENTRE HERTUNC ET LE KAISER Dans le " Telegraaf " d'Amsterdam, l'excellent Schroeder (Barbarossa), qui encourut, on s'en souvient, des peines de prison pour avoir traduit le sentiment des vrais Hollandais sur l'Allemagne, publie chaque jour le Dagboek van den Am-sterdammèr'" (" Journal d'un habitant d'Amsterdam). Il imagine souvent de plaisants dialogues entre le Kaiser et le chancelier. Voici celui que lui a inspire la deuxième victoire de Id Marne : — Hertling ! — Sire? — Comment cela va-t-ii en France? — Merveilleusement, sire ! — Quand j'y fus, il y a trois jours, j'ai sntendu. tirer. Cela signifiait-il quelque chose ? — Rien, sire. Un petit tejnps de galop de notre part. — Et maintenant? — Nous courons encore, sire. '■ — Dans la bonne direction, Hertling? — Oui, sire. Nous rentrons a la maison. k — Parfait. Nous avons donc gagné? — C'est tout comme, sire. . .. — Et les Américains? — Imagination, sire! Fantasme! — Mais j'ai lu que les troupes américaines se battaient. — Du bluff, sire ! du vrai bluff américain. Il n'y en a pas, en France, d'Américains.— Et ces gaillards près de Château-Thierry, alors? — Des nègres déguisés, sire. Et un peu blanchis. Un truc 1 UNE OPINION DE BRANTING \ M. Branting écrit, dans la "Social Democraten," que le véritable obstacle à la réunion d'une conférence internationale socialiste, c'est la majorité de la social-démocratie allemande qui refuse de discuter des questions gênantes, savoir la responsabilité du gouvernement allemand dans, les causes de la guerre mondiale et l'application du principe du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes dès qu'il s'agit de nationalités opprimées par l'Allemagne. "Contre Ludendorff et von Hit\tze, poursuit M. Branting, les socialistes majoritaires allemands n'ont organisé aucune opposition ; bien plus, ils ont voté les quinze derniers milliards pour continuer l'offensive allemande au moment même où le parti militaire venait de chasser, en la personne de M. von Kiihl-mann, . jusqu'à l'apparence même de toute politique pacifique. Et ce sont ces mêmes rpajoritaires allemands qui ont l'audace de demander aux socialistes français, dont le pays est envahi, de re* fuser les crédits de guerre ! "Il est ridicule de présenter les -mesures prises à 4-rkhangel et a. Vladivostok par l'Entente comme étant de nature impérialiste, alors qu'on ferme complaisam-ment les yeux devant l'impérialisme véritable, celui qui règne en maître à Mos-^ cou, Kiev, et Helsingfors." Dans sa conclusion, M. Branting inj dique que l'Internationale ne peut suivre la majorité socialiste allemande qui est elle-même à la remorque de Hin^anburg et de Ludendorff. AUTOUR de la GUERRE ETATS-UNIS — Les I.W.W. (Industrial Workers of the World), syndicalistes-anarchistes, qui ont. des-ramifioations en -divers pays, auraient organisé aux Etats-Unis une conspiration pour enrayer le programme de guerre du pays. De nombreux écrits et circulaires avaient été saisis, indiquant la manière de procéder au sabotage, pour le simple domestique comme pour le directeur d'usine. Des instructions étaient données pour l'encombrement des chemins de fer par l'envoi de wagons dans de fausses directions, pour la destruction des scieries par l'introduction de clous dans le bois, pour la destruction des vergers en endommageant les arbres, etc. Cent et un chefs de oette organisme ont été pursuivis devant les tribunaux de Chicago et déclarés coupables. FRANCE — M. Albert Métin, chef de la mission économique française, en route pour l'Australie, est mort subitement dans un port du Pacifique. Le général Pau., qui était auprès de lui, déclare que le décès est dû à une attaq'ue d'apoplexie. Lfe corps sera Ramené en France. M. Métin, âgé de 47 ans, avait été ministre dans divers cabinets. GRANDE-BRETAGNE — Le ministre du Service National britannique annonce que les hommes du nouvel âge militaire qui tombent sous l'application des prescriptions relatives aux occupations-privilégiées ne serdnt pas appelés pour le momentà subir l'exa-meti médical et ne doivent faire auoune démarche d'exemption devant les tribunaux. DERNIÈRE HEURE Le communiqué britannique Mardi, 10 h. 14 matin. Une petite opération couronnée de succès a été exécutée hier soir par nous entre Vieux Berquin et Oultersteene, à la droite de notre récente avance dans ce secteur. Notre ligne a été avancée jusque dans le voisinage de la route de Vieux Berquin à Oultersteene, et 182 prisonniers ont été capturés par nos troupes. La nuit dernière l'ennemi a attaqué quatre fois les postes établis par nous au nord-est de Chilly ; il a été repoussé chaque fois. Nous avons exécuté avec succès un raid contre les postes allemands à l'o-uest de Bray. Nos patrouille's ont fait de nouveaux progrès durant la nuit sur le" terrain compris entre la Lawe et la Lys, et sont maintenant à l'est de la route Paradis-Mervillc.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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