L'indépendance belge

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15 januari 1917
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s.n. 1917, 15 Januari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 09 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/nc5s757n92/
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88ème année. No 13 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI s ONE PENNY EELGE. CONTINENT: t5 CENTIMES (HQLLANDEs g CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION : TUDOR HOUSE, TUDOR ST., LONDON. E.C. TELEPHONE: CITY 3960, ' BUREAU A PARIS ■ 11, PLACE DE LA BOURSE TELEPK ; { j j fcf g. 6t LUNDI t5 JANVIER 1917. En vente à Londres à 3 h. le samedi 13 janv. ABONNEMENTS je-MOIS 17 SHILLINGS.} CONSERVATION PAR I.E PROGRÈS., 11 AN, 32 SHILLINGS. ' j LA SITUATION. , Samedi, midi. La nouvelle Noie allemande, remise jeudi aux Puissances neutres, fait bien triste figure à côté des Notes réquisitoires envoyées par les Alliés aux Puissances Centrales et au Président Wilson. Le Chancelier de l'Empire n'essaye pas même do réfuter le principal chef d'àc-eusation des Alliés: la responsabilité de la guerre, et il esquive une justification impossible en s'en remettant " au juge-anent de l'Histoire." Une fois dé plus il essaye de plaider non coupable en affirmant que cette ■ guerre lui a été imposée. La politique d'encerclement de la Grande-Bretagne, la politique de revanche de la France, les vues russes sur Constantinople, les provocations cle la Serbie, le meurtre de Sérajevo et la "complète" mobilisa-lion de la Russie sont les faibles arguments avec lesquels il étave sa thèse de la "guerre défensive/' Ce mensonge effronté, que démentent les quarante années de préparatifs militaires de nos adversaires, leur politique agressive, les innombrables discours et écrits de leurs hommes politiques et de leurs écrivains, sert d'introduction au tortueux plaidoyer de l'homme au chiffon de papier, qui affirme, avec une audace rare, que "l'Allemagne et ses alliés, obligés de prendre les armes pour défendre leur liberté et leur existence considérant leur but comme atteint." C'est, à part le passage sur la Belgique, la seule phrase qu'il y ait lieu Se retenir de caite Note. La tournure de cette phrase permet de lui donner une double interprétation, selon qu'il s'agit de calmer l'ardeur des braillards de l'in-tcrieur ou de complaire aux neutres naïfs et compatissants. En somme, l'Allemagne se dit satisfaits; elle a tout ce qu'il lui faut et les Alliés ont vraiment mauvais caractère «e l'empêcher de digérer en paix îgs fruits de sa "guerre défensive." Le sort fait à la Belgique ne l'embarrasse point et la Note affirme avec aplomb que "le gouvernement belge a mal interprété l'esprit des traités garantissant son indépendance et sa neutralité ! " "La Belgique avait pour devoir," dit 3a Note, " de se soumettre à l'injonction allemande et de laisser passer, contre une juste et adéquate indemnisation, les armées impériales, puisque, par deux fois, le gouvernement allemand avait assuré au gouvernement belge qu'elles n'entraient pas en Belgique en ennemies !" Voilà certes une conception originale des devoirs de la neutralité et nous recommandons à nos amis suisses, également dans le chemin de l'Allemagne, de méditer la signification profonde de ce langage. Nous ne pouvons qu'être reconnaissants à nos ennemis d'avoir prononcé des paroles aussi imprudentes sur un sujet aussi délicat. Si, comme certains le prétendent, le Président Wilson a tendu le piège de la paix à l'Allemagne dans le ^ut de l'obliger à se découvrir, il a pleinement réussi. Il sait maintenant quel genre de services l'Allemagne attend des neutres et quel est le châtiment qu'inflige l'Allemagne à ceux qui ne se soumettent pas à sa volonté. ' Le gouvernement grec dont la réponse ne satisfait pas les Puissances alliées, qui réclament un acquiescement plus complet à leurs demandes, peut lire avec fruit la deuxième note allemande. Il se convaincra facilement qu'il peut, sans offusquer Berlin, 'faire toutes les concessions que demandent les Alliés, sans se départir, aux yeux des dirigeants allemands, de sa neutralité. En attendant que la Grèce se soit soumise entièrement, le blocus des qôtes grecques est maintenu. Nous concluons de l'attitude équivoque du gouvernement hellène que l'Allemagne et la Bulgarie ne sont pas encore prêtes pour intervenir et qu'elles ont demandé au roi Constantin de gagner encore du temps. La Bulgarie, entretemps, est obligée d'appeler sous les drapeaux les jeunes gens de 17 ans et tout indique que la campagne de Roumanie a été, pour les armées ennemies, une opération très coûteuse. Au surplus, le: derniers communiqués relatifs au front de Roumanie indiquent que les Ru:: :o-Roumains, tout en cédant graduellement sous la pression de l'adversaire, gardent une puissance offensive sérieuse, qui s'est traduite, hier encore, par une riposte dans la vallée du Casin, à la suite de laquelle les troupes du général von Gerok ontidû rétrograder ds trois kilomètres. Dans la vallée de l'Oïtoz les Allemands progressent, de même que dans la vallée inférieure du Sereth, où ils disent avoir pris le village de Laburtea, entre Braïla. et Gialatz, point qui n'est séparé du Sereth que de quatre kilomètres environ. L'offensive russe dans le secteur de Riga a obligé les Allemands à réagir énsrgiquement, et le dernier communiqué de Pétrcgrad annonce qu'une contre-attaque ennemie livrée en force a été repoussée à l'est de Kalustem. Sur le front occidental les troupes britanniques harcèlent l'ennemi par des attaques locales et des bombardements qui ne lui donnent aucun répit et le laissent dans une perpétuelle inquiétude. Cette tactique donne d'excellents résultats, puisque nos Alliés occupent ou démolissent, à chaque occasion, d'importantes sections de tranchées ennemies tout eu faisant, connue l'autre jour sur l'Ancre, un nombre respectable de prisonniers (204 pendant les dernières vingt-quatre heures). S'entretenànt ainsi la main, les troupes britanniques seront en bonne forme Lé> (jour, prochain espérons-le, où le signal de l'offensive généralisée sera donné. Un communiqué du ministère italien de la marine annonce la perts, le 12 décembre, par suite d'un contact avec'des mines, du cuirassé " Regina Marglie-rita," qui a coulé si rapidement que 270 hommes de l'équipage seulement ont été sauvés, sur 945 qu'il y avait à bord ! Le " Résina Margherita " avait un dé- £5 O placement de 13,214 tonnes et avait été construit en 1901. En fait de pertes dues aux sous-marins ennemis en ne signale aujourd'hui que deux victimes—le vapeur britannique " Excellent " (1.944 tonnes), et le vapeur danois "Tuborg" (2,056 tonnes). Signalons, à propos des déportations de Belges, la victoire diplomatique remportée par le gouvernement néerlandais qui a été avisé par le gouvernement impérial allemand que, "pour éviter des malentendus possibles," il se déclarait prêt à remettre en liberté tous les Belges déportés qui étaient rentrés en Belgique sur les assurances du gouvernement néerlandais qu'ils n'auraient rien à redouter de la part des autorités allemandes.La seule condition posée par l'Allemagne, et acceptée par la Hollande, a été du retour aux Pays-Bas de tous les libérés, " l'Allemagne ne voulant pas que les sans-travail soient à charge de la charité publique." Hypocrisie inutile et sur le but de laquelle personne ne se trompera. UN LIVRE DE JULES DESTRÉE. -■ — » Un Belge en Italie pendant la guerre. H y a environ un an, Jules Destréf publiait un livre intitulé "Un Belge ei Italie avant la Guerre.",C'était, en quel que sorte, le carnet de notes de ce qu'oi a appelé " Sa campagne d'Italie." Le. feuillets, couverts de rapides et nerveu? croquis, eu avaient été détachés au joui le jour, pour un journal parisien; réunis ils avaient formé un volume, dans leque on a pu suivre l'évolution d'une opinioi publique sensible et généreuse, des for 'iiules d'un neutralisme absolu aux déci sions belliqueuses les plus radicales. L< cours même des événements qu'avait ai quelque sorte " ehroniqué " Jules Des trée, donuait à son ouvrage une unité di torQPosition, cependant que l'originalité sensibilité leur conférait l'unitt 1 inspiration, si bien que ces notes, je au haïsard de l'émotion et de la vi • si'oô, formaient un tout homogène, une i œuvre, digne d'échapper au sort qui at-- tend la plupart des ouvrages, dont la ma-i tière est tirée d'une fluctuante actualité. Aujourd'hui, Jules Destrée réunit en un nouveau volume ses notes de mai 1915 ■ à aoûl .1916, Les qualités qu'on a pu ac:-> mirer dans la premier ouvrage se re-[ trouvent ici, également accusées. L'é- i motivité de l'artiste, qui s'arrête volon- ■ tiers devant un tableau, une œuvre de • sculpture, un passage grave ou pittores-: que, eût risqué de transformer maintes : pages en de précieuses mais égoïstes collections d'impressions de voyage si le ■ patriotisme fervent de l'autéur, sa haute conscience de la valeur morale de cette ! guerre, n'avaient, en chaque chapitre du ■ livre, en chaqîie ligne de chaque chajii- ■ î tre. imposé leur généreuse empreinte. Hais partout, de - monts d'Aoste aux plages de Sicile, Destrée porte avec lui la vibrante blessure du souvenir. Partout, il est l'apôtre d'une patrie injustement frappée. Et aucun paysage, aucune œuvre d'art ne le lui ferait oublier. Mais si l'unité d'inspiration se retrouve dans ce livre, on se demandera peut-être si l'unité de composition peut également s'y .retrouver. L'année qui sépare mai 1915 d'août 1916 n'a pas été marquée d'événements sensationnels, comme les dix mois qui ont précédé l'intervention italienne. Cette année semble avoir été le déroulement naturel des conséquences incluses dans la déclaration de guerre ds mai 1915. Une telle impression n'est justifiée que pour celui qui considère la situation italienne d'à ^ez loin. Celui qui a vécu en Italie pendant toute cette année a appris à connaître qu'au contraire tout un travail s'est fait, dans la nation et dans la politique. On imagine bien que les forces qui pendant dix mois ont combattu l'idée de l'intervention ne se sont pas immédiatement résignées à leur défaite. Elles ont. dû lentement s'adapter à l'idée de la guerre, et' cette adaptation, qui ne s'est faite que sou3 l'empire des faits, a marqué de nuances bien particulières l'évolution de l'opinion publique italienne. Tous ceux qui s'étaient opposés à la. déclaration de guerre à l'Autriche se sont retrouvés naturellement unis pour limiter à cette guerre l'action de l'Italie. © "Nous faisons, disaient-ils, notre guerre à nous; les Alliés font- leur guerre ?i eux. Il n'y a pas à nous confondre." Tel était le ton des articles de 1' "Osservatore Ro-ipano," l'organe vaticanesque, aussi bien que 1' "Avanli," socialiste officiel. Ce langage eût eu quelque chance d'entraîner l'opinion d'une majorité si la guerre italienne n'avait pas été couronnée do prompts succès. Mais à la bonne fortune d'être guidés dans leurs initia-tivr diplçiv - tiq par «n politicien lia-bile et décidé comme Sonnino, les Italiens ajoutaient celle d'être conduits sur les 'rhamps de bataille' par un général vaillant et expert comme Cadorna. Portant, dès les premiers jours, la guerre en territoire ennemi, développant ses plans avec une méthode lente, mais qu'on sentait irrésistiblement victorieuse, Cadorna a donné à l'opinion publique toute la confiance dont elle avait besoin pour supporter les épreuves de la lutte. Avec cette intelligence prompte qui estes caractéristique,l'Italienne pouvait manquer de comprendre que limiter cette guerre à l'Autriche, c'était perdre la moitié de ses bénéfices. Car on en attendait non seulement le complément de l'unité territoriale, niais aussi la délivrance eur le terrain moral et économique; et, sur ce terrain, l'ennemi était bien davantage l'Allemagne que l'Autriche. A cette clairvoyance des intérêts nationaux le peuple ajoutait une raison sentimentale. 11 n'avait pas voulu la guerre par seul intérêt, le peuple italien. E!|P avait voulueparisolidarité internationale, obéissant a cette tradition mazzi-nieune qui a fait palpiter le pays pour toutes les injustices dont souffraient des nations opprimées. . L'émotion qui avait été soulevée, avant l'intervention, par les malheurs immérités de la Belgique, entretenue par la flamme de nos orateurs, Destrée et Lorand, n'a pas été d'une médiocre valeur pour entraîner l'Italie à la grande décision. Elle ne fut pas moins efficace pour l'acheminer vers la conception de la guerre plus large — de la Grande Guerre. Et il est touchant, pour nous > autres Belges, de voir notés aux pages du livre de J. Destrée, les témoignages successifs de cette influence. Certes, il serait ridicule de dire que l'enthousiasme italien pour la Belgique ait déterminé les développements successifs de la guerre. Lj diplomatie agit, la tête froide, dans la nette conception des intérêts d'un pays. Elle ne doit pas se laisser entraîner par des inclinations sentimentales, et le baron Sonnino, qui unit le flegme anglais, héritage maternel, à ce réalisme, hébraïque que lui a légué son père, ne s'es'l inspiré que des intérêts da l'Italie en déclarant la guerre à la Turquie, puis à la Bulgarie, en adhérant au pacte de Londres, et finalement en entrant en guerre avec l'Allemagne. Mais l'opinion publique n'a si patiemment! supporté ces élargissements du champ de ses sacrifices que parce qu'elle y voyait l'inévitable application du devoir moral qu'elle avait accepté en niai 1915, dans son grand geste de solidarité internationale. Ce'sont k-s nuanças de cette évolution de l'opinion que Jules Destrée a si bien notées dans son livre,et ce sont elles qui lui donnent l'unité qu'Ain a reconnue à " En Italie avant la Guerre." Document d'histoire des peuples, qui comme l'histoire des hommes est compo sée d'une addition de menus faits, ce livre est aussi un tableau varié et pittoresque d'un pays dont on n'a pas encore épuisé les thèmes littéraires et artistiques: paysages de montagne, de plaines ou de mer, cités franciscaines ou siciliennes, grouillement des ports méridionaux, visions du front, pleines de grandeur évo-catrice, se.mêlent et forment un ensemble vivant et plein de cliarme. Mais pour les Belges, ce livre a un charme de plus, car il ajoute à notre gratitude envers l'un de ceux qui ont le mieux défendu notre cause à l'étranger pendant cette guerre et aux mérites duquel, au reste, MM. de Nava, ministre italien, et Marcel Sembat, ministre français, ont récemment rendu, à la Sorbonne et au Trocadéro, un hommage solennel et mérité. NERVIUS. LETTRE DE L'AFRIQUE DU SUD. VDc notre correspondant.) L'Est=Africain Allemand. La campagne do l'Est-Africain est bien près d'entrer dans sa phase finale. Nous sommes les maîtres de la situation et la résistance que l'on continue à nous opposer n'est plus qu'un dernier effort dont chaque jour rapproche le terme. Les Allemands ont été complètement chassés des territoires au nord de la ligne ferrée Dar-ès-Salaam-lac Tanganyika, et l'année du général Smuts a refoulé la plus grande partie de 1cm ; forces dans le bassin du Rufigi et de ses affluents, dans la région sud-est du pays. L'ennemi est ainsi enfermé dans une sorte de cercle, qui mesure de 400 à 500 milles de diamètre et qui a pour circonférence une ligne passant par Dar-ès-Salaam, Morogo et Kilossa sur le chemin de fer central, New Iringa, Emmsburg, Songea, Sasavara, la frontière portugaise et les ports de Mi-kendani et de Lindi récemment occupés par nos troui>es de marine. Il y a bien dans cette région quelques postes et stations militaires allemands plus ou moins organisés pour la défense, entre autres les stations de Makelige, de Livale et les postes ds Mponbla et do Mnero. Mais à quoi peuvent-ils servir ? L'adversaire a perdu ses ports, ses chemins de fer, ses- principaux centres commerciaux. ses bases militaires, ses dépôt;" d'approvisionnement, les parties les plus riches et les plus fertiles de ses territoires. Quelle est l'utilité des retranchements les plus solides quand leurs défenseurs ont des ressourcess limitées eu vivres et munitions et quand les moyens de ravitaillement sont presque, pour ne pas dire tout à fait, impossibles ? Les causes, d» répit. Le général|Smuts n'avait pas l'intention de prooëder avant décembre à un investissement plus étroit des derniers débris des troupes allemandes pour plusieurs raisons. La principale est que pendant la saison pluvieuse, qui comprend octobre et novembre, les opérations militaires sont extrêmement difficiles. Les terrains deviennent beueux, les abords des rivières marécageux, des miasmes de toutes sortes se dégagent du sol détrempé et surchauffé ; ce n'est pas le moment de demander aux troupes un surcroît de fatigue et de les rendre ainsi plus accessibles à la malaria. C'est donc un temps d'arrêt forcé, mais qu'il ne faut pas re1 g-retter, car non seulement il est poulies hommes l'ooeasion d'un repos salutaire et bien gagné, mais aussi il permet de s'occuper de travaux très utiles tels que la mise eu état des voies ferrées e! les diverses mesures de préparation nécessaires à la prochaine offensive. Il importe également de réorganiser certaines unités et de répartir les troupes d'une façon plus conforme aux nécessités de !a situation. Ce n'est pas qu'on ait besoin d'un complément d'hommes. Non, les contingents à la disposition du général Smuts sont amplement suffisants, et ordre a été donné de cesser les opérations de recrutement en ce qui concerne l'Est-Africain.II n'y a pas à craindre que l'ennemi puisse profiter du répit qu'on lui laisse et tenter avec qrfelque chance de succès de briser l'étreinte qui l'enserre. D'abord, ses forces sont considérablement réduites; ensuite, il n',a ni le confort ni l'organisation sanitaire dont nous disposons pour prévenir le danger des fiè vres paludéennes, en sorte qu'il est encore plus obligé que nous à l'inaction. Le rôie des Belges. Nous avons appris avec le plus vif plaisir que le général Tombeur avait ëto l'ait chevalier de l'Ordre do Saint-Mi-cliel et de Saint-George et le public sud-africain se joint à nous et applaudit cle tout cœur à l'acte gracieux par lequel S. M. le roi du Royaume-Uni a bien voulu reconnaître les éminents services du distingue général commandant les troupes belges dans l'Est-Africain. J'ai déjà, à plusieurs reprises, rendu, hommage à quelques-uns des brillants faits d'armes de vos compatriotes dans la région des lacs Kivu et Tanganyika et dans les districts du nord-ouest, mai-combien d'autres sont forcément restés ignorés et ne seront connus que plus tard ? Ce n'est qu'après la guerre, quand nous serons en possession cï'une relation officielle et complète de l'expédition, qu'il sera vraiment possible de se rendre compte de toutes ses difficultés et d'apprécier à toute leur valeur le courage el l'endurance des troupes congolaises e'o l'habile direction de leur chef. Une œuvre considérable. En attendant, nous sommes en présence d'une œuvre presque achevée et nous pouvons la juger dans, son ensemble elle e:-'. considérable. En somme, les Beiges ont accompli dans le nord-ouest ( des possessions allemandes, ce que les troupes sud-africaines ont réalisé dans les parties nord et nord-est du pays. Ils ont débarrassé le territoire des bandes allemandes et occupé la partie occidentale du chemin de fer central, tandis que les troupes du général Smuts s'emparaient de sa partie orientale. Ce cpii rendait leur tâche particulièrement ardue, c'est qu'ils opéraient dans une région n'ayant ni les ressources économiques, ni les facilités de communication et de transport que présentent d'autres districts tels quë. ceux de l'Usambara, et, dans ces conditions, c'est grandement à l'honneur du général Tombeur et de ses vaillantes troupes d'avoir, quand même, réussi a manœuvrer en parfaite coordination avec le contingent sud-africain et d'avoir gagné presque en même temps que lui la ligne ferrée de Dar-ès-Salaam au lac Tanganyika. Aujourd'hui que ce résultat est obtenu le plus difficile est fait. Reste à consolider les dernières positions prises et aussi à réparer le chemin de fer et c'est à quoi les Belges s'emploient avec la plus grande activité daus la partie de la ligne qui s'étend d'Ujiii sur les bords du lac Tanganyika à un point situé à environ 40 milles anglais à l'est cle Tabora. Tabora, je le rappelle, est la ville la plus importante de l'intérieur: elle compte 37,000 habitants, et sa position à ,1a jonction du chemin de fer central avec les-routes de caravane entre lé lac Victoria Nyanza et le lac Nyassa en fait un centre dé commerce extrêmement actif. On peut supposer que quand les Bel-1 ges auront affermi leurs nom elles liages d'opérations et que le retour de la saison sèche permettra une repris? de la marche vers le Sud, lf. troupes du général Tombeur se chargèrent avoa !es Rhodésiens du général Norlhey et les Sud-Africains du général Van Deventer de disposer des dernières bandes ennemies, qui peuvent encore se trouver dans la région sud-ouest. LYDIUS. LA VIE DE PARIS. Bénéfices scandaleux. Paris, janvier 1917. Le brave bourgeois de Paris se refuse à comprendre comment le "ait qui est "ramassé" dans les départements limitrophes par les compagnies et payé dix-sept centimes aux fermiers, peut être vendu cinquante et soixante centimes à Paris. Quarante-trois centimes par litre est 'tout "de même un bénéfice exorbitant et sans vouloir toujours demander l'intervention de l'Etat, qui a déjà tant d'affaires, n'y aurait-il pas moyen d'empêcher cette exploitation,— quel autre mot employer? Il parait qu'il n'y a pas de remède puisqu'on reste impassible et que lct sociétés gagnent des millions en pressurant les petites g-ens. Aussi on se met à tout augmenter sans motifs. On nous a mis un impôt de dix francs par hectolitre de vin, ce qui fait dix centimes le litre ; aussitôt les détaillants élèvent leurs prix de vente de a ingt centimes. Tout le reste à l'avenant. Les blanchisseuses ont haussé naturellement leurs tarifs ; pour blanchir un faux-cal il en coûte maintenant quinze centimes au lieu de dix. On nous assure ciue ta cause en est dans le manque de charbon ; il est certain que, grâce aux deux ans d'incurie incroyable de M. Marcel Sembat. le charbon qui est un iuaiiiuù suffisant® i

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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