L'indépendance belge

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s.n. 1918, 02 April. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4t6f18t86w/
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L'INDEPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO CONTINENT . . 15 CENTIMES .HOLLANDE. ..... 5 CENTS ADMINISTRATION ET EEDAQTIOX : TUDOlî HOUSE, TUDOB ST., E.C. 4. TÉLÉPHONE: CfTY 3060 BtTBEATj A PARIS: 11-, PLACE DE LA BOURSE. TÉL.: 311-57 et 238-75 LUMD3 et M&RDl ies* et 2 AVKIL 1918 En vente à Londres à 3 h. !e samedi 30 mars (■3-MOIS 9 SHILLINGS ABONNEMENTS -j 6 MOIS, 17 SHILLINGS Il AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION Samedi, midi. L'offensive allemande s'est poursuivie (ans relâche ces trois derniers jours.L'ennemi a,encore étendu son front d'attaque vers le nord, en face d'Arra-s. De ce côté ses assauts ont été également liyrés en masses 'profondes, sept divisions étant lancées contre les défenses britanniques, après un bombardement prelijtainaire des plus meurtriers. L'attaque s'est développée des deux côtés de la Scarpe, où. les avanfc-gard.es de la défense durent-se replier. Les colonnes ennemies furent bientôt devant les positions de combat des troupes britanniques, ou des 'luttes corps a corps ne tardèrent pas à s'engager, se prolongeant pendant toute la journée de jeudi; sur la majeure partie du nouveau front d'attaque, les Allemands subirent des échecs souvent sanglants; cependant ils parvinrent à s'emparer de Neuville-Vitasse, au sud-est de la Colline du Télégraphe, et à prendre pied sur la Colline Orange, plus au nord y d'où ils continuèrent leur avance. Celle-ci, toutefois, fut enrayée par nos amis britanniques. Sur le front de Boileux, à la route 3'Arras à Amiens, la lutte n'a pas été (r.oins violente, et nps alliés se sont surpassés en bravoure dans leur résistance héroïque, luttant souvent un contre cinq et infligeant à l'ennemi des pertes énormes. Le village de Deruancourt fut perdu et repris deux fois dans des ^contre attaques irrésistibles, permettant aux défenseurs de faire des prisonniers. Au sud de la Somme, les troupes de sir D. Haig ont également été violemment attaquées toute la journée de jeudi, dans le voisinage d'Arvillers, de Vrely -et d'Hamel., Da.ns la nti.it, les AU6®18®^» étaient parvenus à traverser la Somme du nord au sud, près de Chipilly, et, par conséquent, le flanc gauche britannique avait été forcé de se replier sur Hamel, d'où la ligne de défense s'étendait jeudi soir jusqu'à Warvillers, en passant par Lamotte-en-Sauterre, Caix et Vrely. Au sud de Warvillers, vers Roye, et au delà, la bataille a continué avec une violence indiminuée. Dans la soirée et dans la nuit de mercredi l'ennemi, tenu en échec par les vaillantes troupes 'françaises et cruellement éprouvé devant le front de Lassigny-Noyon et sur la rive gauche de l'Oise, a dirigé tous ses efforts sur la gauche française et a fait avancer des forces importantes dans la région de Montdidier. Ici la lutte a pris un caractère particulièrement âpre. Les régiments français, luttant pied-à-pied, et infligeant des pertes sanglantes aux assaillants, se sont retirés en bon ordre sur les hauteurs à l'ouest de Montdidier, que l'ennemi occupa sans combattre. Jeudi matin de nouveaux combats s'engagèrent dans cette région, les Allemands lançant des attaques décidées pour étendre leurs gains à l'ouest et au sud de Montdidier. Cependant, les Français réagirent avec un élan magnifique, et à la pointe de la baïonnette il rejetèrent l'ennemi de Courtelancbe, de Mesnir-St-Georges, et d'Assainvillers qui furent enlevés d'assaut et maintenus, réalisant ainsi une avance de près de trois kilomètres sur un front de douze kilomètres. Dans la soirée et la nuit de jeudi à vendredi les contre-attaques ennemies ne parvinrent pas à refouler nos Alliés, qui complétèrent leurs succès en capturant d'assaut le village de Monohel. Sur le front de Lassigny-Noyon et sur K rive gauche de l''Oise, le combat qui s'est poursuivi avec âpreté, n'a donné aucun avantage aux troupes teutonnes que les valeureux poilus contiennent vigoureusement. En face de Plessis de Noyades l'ennemi a lancé des attaques désespérées contre ce village, qui toutes se sont brisées contre la résistance indomptable des troupes françaises. Vendredi, la situation est restée extrêmement favorable pour les Alliés sur tout le front de bataille, s'étendant de la Scarpe à l'Oise-. A part des combats locaux livrés en différents endroits l'ennemi n'a pas renouvelé ses attaques, au nord de la Somme, et nos alliés britanniques, sont parvenus à reprendre du terrain en plusieurs endroits. On Sâit à présent que l'offensive allemande déclanchée jeudi des deux côtés de 'la Scarpe avait pour objectif la capture de la colline de Vimy et d'Arras. Cette avance fut exécutée par au moins six divisions appuyées par quatre divisions d'assaut. Malgré la puissance de l'attaque, la pression exercée par l'ennemi dur les positions britanniques ne h V - fut pas considérable, et le Combat qui : s'ensuivit se termina par une défaite • sévère pour les assaillants. Dans une : lutte ardente qui s'est produite plus au - sud, entre Boirv et Serre, et qui n'obtint i pas un plus grand succès, pas moins de . onze divisions hostiles ont été identifiées. Au sud de la Somme l'ennemi a porté i de nouveaux et puissants coups dans la - journée de vendredi. Dans la région de i. Mezières et de Demuin des combats vio-j lents se développèrent dans la matinée, s obligeant les troupes de sir Douglas s, Haig à se retirer légèrement sur la ligne 5 allant de Hamel à Demuin en passant, i par Marcel cave. i Entre Montdidier et Lassigny la con- - tre-offensive française s'est encore déve- - loppée hier . r l'arrivée .de troupes fraî- - -hes. A l'est de Lassigny il n'y a pas eu - d'actions importantes, et sur l'Oise la 3 bataille a sensiblement décru en violence 3 pendant la journée de vendredi. L'ac-f ri vite allemande ne s'est manifestée que - dans des attaques locales en certains 3 points du front français, qui se consolide de jour en jour par l'arrivée continuelle 5 de réserves françaises. Toutes ces ten--■ tatives ont été nfpoussées, non sans " pertes pour l'ennemi. s Ainsi, la grande bataille se poursuit 1 sans que l'ennemi parvienne encore à " faire des progrès substantiels. A la fin du 'Ll dixième jour de l'offensive allemande, et en dépit des forces gigantesques mises en 5 œuvre, le maréchal von Hindenburg n'a pu obtenir le résultat stratégique qu'il 5 escomptait en Rompant les lignes alliées. D'autre part, les pertes énormes subies ' Par L'ennemi doivent considérablement 7 compromettre son plan. Son échec au- * rail nécessairement une répercussion 5 fatale" sur l'issue de la guerre pour le--r empires centraux. Cependant les ré-3 serves fournies par la fin des hostilités en ; Russie sont à ce point entamées que, pour 1 continuer ses attaques en masses pro 1 fondes, l'état-major teuton est obligé <ie faire amener des divisions qui défendaient les lignes allemande^ sur d'autres ® parties du front occidental. On affirme qu'en certains points de ce front le? de-1 fenses allemandes sont très dégarnies d'hommes. e e s r Et ceci nous permet d'affirmer que si von Hindenburg s'obstine à poursuivre son' offensive en Picardie il se ^ trouvera à brève échéance avec des troupes épuisées en face d'une armée r française intacte, splidement secondée ® par les troupes britanniques abondam-1 ment pourvues d'hommes et ayant ^ comme réserves les contingents que les J Etats-Unis ne tarderont pas à envoyer s en Europe. Il faut donc s'attendre à une contre-c offensive des Alliés, et (c'est vraisembla-1 blement en vue de cette action que le gé-e néral Foch, l'un des plus brillants co-' opérateurs de la victoire de la Marne, " vient d'être adjoint au général Pét-ain 8 et au maréchal D. Haig pour diriger r les opérations de toutes armées alliées, 1 définitivement- unifiées. s Sur le front- méridional, on ne signale h rien de bien important et on confirme - officiellement la recapture d'Odessa par t les troupes maximalistes, dont les derniers bulletins signalent Ja présence des >' forces austro-allemandes à cinquante ki-i lomètres d'Ekaterinoslaff. 3 Les Allemands, se croyant sûrs de la s victoire, étalent sans vergogne leurs ap- - pétits insatiables. En Russie als s'ap-3 prêtent à gagner Pétrograd ; ils sont- maî-s très de la Finlande; ils ont la suprématie 3 en Ukraine; ils s'étaient installés à - Odessa; ils imposent à la Roumanie leur domination dans l'exploitation du - pétrole et s'assurent de privilèges écono-i" miques importants. Ce n'est pas assez: 3 la "Post" de Berlin, journal conserva-s teur, demande que l'Allemagne établisse - son contrôle sur le Détroit du Sund, i c'est-à-dire la suppression en ce point du - pouvoir du Danemark et la possession du i principal accès commercial de la Baltique. Et, en même temps, le même joûr- - nal — avec autorisation supérieure, bien i certainement — voudrait voir l'Allema- - gne violer la neutralité hollandaise et occuper l'Ile de Walcheren, qui com- ! mande l'embouchure de l'Escaut ! Heureusement que ' la vaillance des i troupes alliées saura limiter la boulimie teutonne et que le moment approche où - les drapeaux de fête et de gloire arborés à Berlin devront-.être remplacés par des draperies funérair s de deuil. Déjà l'Allemagi e doit- renoncer au ravitaillement que l'on avait si généreuse-1 ment promis, que ;'on avait fait miroiter ! aux yeux des affamés. Aujourd'hui on s annonce que l'Ukraine ne pourra four-1 nir que des quairités de blé très limi- • tées, si encore elle le peut. * Les victoires de Allemands n'appor-; tent donc ni pain ni ravitaillement aux 5 populations de l'empire, qui souffrent 1 \ie la faim. Quan< donc comprendront-! elles '! En Espagne, le 'îfcoi a fait appel à un ' ministère de cono ntration, ayant à sa : tête M. Maura. L-" juntes militaires ces- - seront-elles leurs n.anifestations et leurs 6 agitations, et le nouveau ministère . . V pourra-t-il arriver à faire dominer le " pouvoir civil 1 C'e.-t à souhaiter pour la " tranquillité et la prospérité de l'Es- - pagrie. ' SUR LE FRONT OCCIDENTAL Un généralissime serait nommé Le "Daily Chrowcle" annonce que le général Foch, qui depuis six mois avait , assumé la présidence du Conseil su-^ prême de la guerre à Versailles, a été t nommé généralissime des forces alliées j. sur le front occidental ; cette nomina-( tion est en conformité avec les vœux de t sir Douglas Haig er du général Petain. 1 Le butin allemand Le communiqué de Berlin du 29 dit ' que des deux côtés .de la Scarpe les trou-c pes allemandes ont pénétré dans les po-" sitions avancées bri inniques et fait plu-1 /sieurs milliers de prisonniers. , Le butin compté' depuis le début de l'a ' bataille s'élève à 70,000 prisonniers et 1 1100 canons, dont 40,000 prisonniers et r 600 canons capturés par l'armée du général Hutier. Une église de Paris atteinte—Nombreux tués ? Un obus allemand lancé par le nouveau canon est tombé sur une église du s territoire de Paris au cours d'un service de Vendredi-Saint. Soixante-quinze pfifr-' sonnes -ont été tuées et 90 ont été blessées. Parmi les tués se trouverait M. Stroeblin, conseiller de la Légation de Suisse. La même église avait été al-r teinte dimanche dernier et plusieurs per-_' sonnes avaient été blessées. Dunkerque bombardé s Depuis plusieurs jours les Allemands 6 bombardent Dunkerque à l'aide d'un e canon à longue portée. Samedi et dimanche derniers 19 obus de 380 mm. ont ^ été lancés sur la ville, et lundi 7 du même s calibre. Jusqu'à présent on ne signale ! que cinq victimes, et les dégâts matériels sont peu importants. SUR LE FRONT BELGE , Fructueux coup de main i Le communiqué du G.Q.G. belge du r 29 mars signale que, pendant la nuit du , 28 au 29, un détachement belge en reconnaissance est entré dans les positions a ennemies à l'ouest de la forêt d'Hou-s thulst et en a ramené 28 prisonniers, l* dont un officier. Au cours des deux derniers jours, s l'ennemi a lancé un nombre considéra-" ble d'obuâ chargés de gaz vers nos batteries et a bombardé à plusieurs reprises 1 les régions à l'arriéré de notre front. " De notre côté, nous avons réduit au silence plusieurs batteries de pièces à longue -portée ennemies et bombardé les e cantonnements à l'arrière des lignes al-1 lemandes. Le maréchal Joffre chez le roi Albert Le maréchal Joffre a été, il y a quelques jours, l'invité du roi des Belges. 11 n'était .chargé d'aucune mission offi- 0 cielle, et c'est à titre purement personnel qu'il a été reçu par Albert 1er, qui j n'a cessé de professer pour lui la plus j vive amitié. Le souverain et le maréchal _ se sont entretenus longuement et dans . la plus stricte intimité. ! En passant dans le secteur occupé par . les troupes britanniques, où il a été l'ob- t jet de la plus cordiale manifestation de - sympathie, le maréchal Joffre a fait une visite au maréchal Haig, qui a voulu s qu'un chaleureux hommage lui fût ren- î du. péjâ la préparation d'artillerie alle- 1 mande battait son plein et la formidabl.e i bataille commençait; l'une des localités traversées par l'ancien commandant en e Jchef de l'armée française était même co- c pieusement bombardée par les avions £ ennemis. £ EN MÉSOPOTAMIE * * r Un beau succès britannique—3,000 prisonniers ^ Les troupes du général Marshall vien- . nent d'obtenir un brillant succès en Mé- { sopotamie. Remontant l'Euphrate le ( long de la route de Hit à Aleppe, elles { ont attaqué, mardi matin, les positions t turques aux environs de Khan Baghda-die, à 35 kilomètres vers le nord-ouest. ( Les Turcs battirent en retraite le long j de la route d'Aleppe, mais furent coupés , par la cavalerie britannique, qui avait , fait un grand détour. Les Turcs perdi- . rent 3,000 prisonniers, y compris un ( commandant de division et plusieurs , officiers supérieurs. Le butin capturé ( par nos alliés comprend 10 canons, de , nombreuses mitrailleuses, 2,000 fysils, 000 têtes de bétail et une quantité considérable d,e matériel de tout genre. 1 EN PALESTINE L'avance britannique Les troupes du général Allenby convergeaient vers Amman, sur le chemin de fer de l'Heldjaz, mercredi après-midi, et les troupes montées britanniques se trouvaient à moins d'un kilomètre et demi de cette ville. Au cours des com-bat§ qui ont eu lieu mercredi, nos Alliés ont fait plus de 200 prisonniers dans cette région. OPÉRATIONS AÉRIENNES Les exploits de nos aviateurs Le principal travail de nos aviate"ui*s consiste actuellement à attaquer au moyen de bombes et de mitrailleuses les masses ennemies derrière la ligne de bataille. Jeudi, 26 tonnes de bombes ont été jetées et 250,000 cartouches de mitrailleuses ont été tirées par les aviateurs britanniques au milieu d'averses. ibm i a—a—mummmmmKBmÊSXsm*** > «wukir*nmn LES EVENEMENTS EN RUSSIE Odessa recapturée L'agence télégraphique officie'llë de Moscou annonce la recapture d'Odessa par les troupes loyales des Soviets et d'Ukraine, après une lutte sanglante Les forces navales ont coopéré avec succès à la bataille. La capture de Niko-laïeff, de Kherson et,<f'Odessa raffermit puissamment la position des forces maximalistes.Un télégramme de Pétrograd signale [ d'autre part que la flotte de la Mer Noire a bombardé Sukhum Kale, port important sur la côte orientale de la Mer Noire, au nord de Batoum. Une autre dépêche, datée du 2Ç, annonce que. Poltava, à environ 144 kilomètres au sud-ouest de Kharkoff, aurait été occupé par les troupes allemandes ?.t ukraniertnes. Ekaterinoslav, au sud de Poltava, a été évacuée. — On. rapporte que des agents allemands achèfent des provisions dans le district du Don. Un Zeppelin a survolé Kharkoff. — Un projet a été étudié pour la création d'une république des Tartares Bashkir, comprenant l'Oural méridional et les provinces centrales de la Volga. LES MEMOIRES DU PRINCE LICHNOWSKY Dans ses mémoires, le prince Lich-nowsky parle de sir Edward Grey qui, dit-il, appartenait à la gauche de son parti et sympathisait avec les socialistes et les pacifistes. Il" appliquait ses principes dans sa vie privée, caractérisée par une grande simplicité et l'absence de prétentions, bien qu'il possédât des ressources considérables. Le Prince ajoute que les mensonges et les. intrig'ues ; étaient absolument contraires à la nature de sir E. Grey, qui fut néanmoins appelé par les Allemands "Grey le Men.-teur" et le "Fauteur de la guerre." "Le secrétaire particulier de sir E. Grey, sir William Tyrrell, jouissait d'une grande influence. Cet homme, d'une intelligence peu commune, avait fait des études en Allemagne • et était entré ensuite dans le service diplomatique, où il ne resta que peu de temps. 11 appartint d'abord à l'école moderne anti-allemande des jeunes diplomates anglais, mais plus tard il devint le soutien résolu d'une entente. Il influença même dans ce sens sir Edward Grey, avec lequel il était très intime." M. Asquith est décrit comme "un jovial et gai compagnon, ami des dames, aimant un entourage de bonne humeur et un bon cuisinier. Comme ministre, c'était un pacifiste comme son ami Grey et partisan d'un accord avec l'Allemagne. Ses filles avaient été dans un pensionnat allemand et parlaient l'allemand couramment. Durant les jours critiques de juillet 1914, M. Asquith vint souvent nous mettre en garde contre la tournure des événements, qui le mettait au désespoir. Le 2 août, lors d'une tentative suprême, il était complètement affaissé et, quoique calme, les larmes lui coulaient sur le visage.." ' AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE — Le tribunal impérial a condamné, le 30 novembre 1917, les deux ouvriers belges Bailly et Ghislain, le premier à 3 ans et demi, lé second à 3 ans de travaux forcés, pour tentative de trahison. Ils ont été surpris dims le'bassin de la Ruhr, au crépuscule, eii flagrant délit-ils étaient en train d'arracher 60 à 80 jeunes plants de pommes de terre. Ils avaient invoqué comme motif qu'en agissant ainsi leur but était de coopérer à la destruction de la récolte allemande. Les jinculjjés, qui étaient venus ,en Allemagne comme ouvriers libres pour y gagner de l'argfent, n'ont pas craint de sou tenir les projets de nos ennemis tendant à nous affamer, en 'y coopérant par la destruction de nos champ^. Il faut appliquer aux auteurs d'agissements pareils les peines1 les plus sévères de la loi, pour rebuter ceux qui seraient tentés de les imiter. — "Gazette Générale de l'Allemagne du Nord" du 16 mars 1918. BELGIQUE —On annonce que les fonctionnaires et employés du ministère des finances à Bruxelles, qui étaient jusqu'ici restés en fonctions, ont tous démissioné en bloc pour protester contre les manœuvres séparatistes. FRANCE — La Chambre a acoepté par 490 voix contre 7 l'incorporation de la classe de 1919 à une date à fixer par le gouvernement.GRANDE-BRETAGNE — En présence des événements au front, la plupart des ouvriers des usines de munitions ont aocepté de ne pas chômer pendant les fêtes de Pâques. D'autre part, la grève ' décidée par une certaine fraction de l'Amalgamated Society of Engineers n'aura probablement pas lieu. — Il est généralement admis qu'à la rentrée du Parlement, qui a lieu dans quelques jours, le gouvernement proposera d'élever la limite d'âge militaire; les uns citent 46 ans; d'autres croient qu'on ira jusque 50 ans. — Un incendie, qui a détruit il y a quelques jours la plus grande par'ie de la ville de Ratihi (Nouvelle Zélande), a causé des dégâts évalués à plus de 6 millions de francs. RUSSIE — Une nouvelle loi relative au service militaire obligatoire, et à l'instruction militaire dans les écoles, les usines et les villages sera publiée dans quelques jours. Des unités militaires'permanentes seront organisées pour alimenter l'armée; les familles de ceux qui composent ces unités seront entretenues par l'Etat. Trotsky a publié un appel invitant des spécialistes militaires à se présenter, leur promettant toute indépendance dans le domaine militaire. Trotsky regarde la discipline et l'abnégation comme la base de futures victoires. Nouvelle comédie? — Les ambassades des Puissances alliées, sauf celle de Grande-Bretagne, se trouvent actuellement à Vologda, à près de 600 kilomètres sur la^route de Pétrograd à Arkhangel. Les missions belge, portugaise et grecque se sont séparées des ambassades française et italienne et de la légation serbe, et se sont rendues à St-Michel pour tâcher do gagner la Suède par le nord de la Fiu-ïanda. 89e année NO 77

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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