L'indépendance belge

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s.n. 1914, 26 Juni. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 08 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/jw86h4dr4m/
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S lO Oe23Lt;ï.332.eîs EN EEÙCIQUE ET A PARIS «U 85* ANNÉE Vendredi 26 juin 1914 ADMINISTRATION ET RÉDACTION Ils rue des 8ablca, Bruxelleu BUREAUX PARISIENS ; 11, place de la Bourse ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE BîLGIQUE. bn an 20 Ir. 6eiii», lOtr. 3 moi*, S fr. l:JXEMBOUHG[Gr.-B.I » 28 fr. 5 Ir. » 8fr. ETRANGER » 40 ir. » 22 fr. » 12 if. ÉDITION HEBDOMADAIRE ilnternaiisnsie et d'Uuire-mirj 70 PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI (Jn au %S francs JSIai. moîa lu iVnuC» L' INDÉPENDANCE X» 1T* .Vendredi 26 juin 1914 Les annonces sont reçues? A BRUXELLES : aux bureaux du jou'jal. A PARIS ï il, place de la Bourse, à. LONDRES : chez MM, John-F. Jones & G°, ifi ^ Snow Bill, E. C.; à f Agence Bavas, n° Cheapsitie E, CL,; et chez Neyroud & Fila, Ltd, XJ08 14-18, Queen Victoria Street, et T„ B. Brow06| Ltd, n° 463, Queen Victoria Street, A AMSTERDAM ï chez Nijgh & Van Ditmar, Rotin, 2» & ROTTERDAM ï même firme, Wynhaven, 118, ® ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-BQNGRIE et É& SUISSE, aux Agences de la Maison Rudolf Moss^ jfr ITALIE : chez MM, Baasenstein & Vogler, à Milao,, Turin et Rome. d&^EW-YOIUt * T.B. Browae, Ltd, ï, East 421"* Street trois iurnoss bas jûcb. ses: pages BELGE SÔHEEEVATMK TAS IX ÎBOCSÈa Édition do matin ■ JLujourd'hui Revue politique. LA TENSION GRECO-TURQUE. — Non veaux croiseurs grecs. — Hydravions e a:rd_.lanes pour la Turquie. LES ETATS-UNIS ET LE MEXIQUE. - La succession du général Huerta. LA QUESTION ALBANAISE. — La situa tion à Durazzo. — Les progrès des rebîl tes. — La question épîrolo. En Serbie. — Proclamation du roi Pierre — Régenca du princo Alexandre, — L< concord-it. ' L'Albanie et la Triple-Alliance. Lettre de Turquie. Notes du jour, par J.-B. En Belgique. — Bonne foi cléricale. Chronique mondaine. Tablettes judiciaires, par Camille Roussel Chronique agricole (5° page). informations financières et industrielles — Nouvelles diverses de nos correspon dants. Les dépêches suivies de la lettre l sont celles qui ont paru d'abord dan notre première édition, publiée à 4 heu res de l'après-midi; les dépêches suivie de la lettre B sont celles qui ont pari d'abord dans notre deuxième édition publiée à 6 heures du soir; les dépèche suivies de la lettre G sont celles qui on puni d'abord dans notre troisième éûi .tion, publiée le matin. BRUXELLES, 25 juin Revue Poïâtâqys l*?3 nouvelles d'Albanie coaitinuen à être contradictoires. L'armistice d trois jours, qui a expiré hier, n'ayaii pas été violé par les insurgés, la nou vellè attaque contre Duruzzg, annoncé de Scutari et de Qettigne, se trouv donc lormelleinent démentie. Mais dè l'expiration du délai de la slispensio des hostilités, la lutte a été reprise cl part et d'autre avec acharnement. Un dépèche annonçait hier après-midi qu le prince Bib-Doda, qui s'avance ver la capitale à la tète de 2,0tX) Mirdite: avait été battu et l'ait prisonnier. Que ques heures plus tard, on mandait d liurazzo que, tout au contraire, le prir ce Bib-Doda avait repoussé les insui gés des hauteurs qu'ils occupaient prè a'ischmi et qu'il avait pu avancer d cinq kilomètres. .Nous nu tarderons pa à savoir de source italienne ou auir chienne ce qui en est réellement, mai que le gouvernement du prince Gui iaume ne désire pas poursuivre les ho; tilités et qu'il se reconnaît impuissar à réduire les insurgés par la force, ci la résulte du l'ait que, dès la fin de l'a: mistiee, • tous les ministres albanais £ sont rendus au pont de Chiak pou parlementer avec le chef des insurgé En Albanie, les choses se passent ai trement qu'ailleurs : c'est après l'a mistiee, quand les hostilités repre" nent, qu'on y négocie, et les membre du gouvernement ne s'y trouvent nu lement humiliés de devoir "îégocii personnellement avec les rebelles. . Au sud,les choses se présentent de pli en plus mal pour le prince. La prise d'il bassari par les insurgés est officiel) ment confirmée, et les rebelles occ peut Bérat. Le télégraphe nous Iran met le.bruit de la prise de Valon mais ce bruit n'est pas confirmé ju qu'ici, il est çertain pourtant que B rat et Elbassan occupés, Valona ï pourra guère résister. Le succès d insurgés musulmans est complet dai toute l'Albanie centrale, les troupes c gouvernement, sous lçs ordres de M reddine bey, ayant été battues à dei reprises et ayant dû abandonner ui partie de leur petit-; artillerie à leu adversaires. 11 ne se eonlirme pas que l'Italie l'Autriche aient rappelé les diplomat qui les représentent à Durazzo. N n'ignore que le représentant de l'Haï et le représentant de l'Autriche agi sent à Durazzo avec beaucoup d'éne gie et qu'ils s'appliquent surtout à contrecarrer l'un l'autre. Tandis que presse autrichienne reproche à l'Ilal d'encourager les insurgés, la près italienne constate avec amertume q le prince Guillaume subit docileme l'influence autrichienne. Il est certa que la politique poursuivie par les ï présentants de l'Halie et de l'Autîici à Durazzo a singulièrement compliq la situation en Albanie. Aussi peut-i sourire quand les dépèches de Vien signalent que l'ambassadeur d'Italie eu dans la capitale autrichienne u longue conférence avec le comte Bere told au sujet des affaires albanaises qu'il se trouve, à la suite de cette cc versation, que la plus parfaite entei existe entr.e l'Italie et l'Autriche, prince Guillaume doit être fixé sur valeur de cette entente et la polémiq austro-italienne de chaque jour don à des communiqués de ce genre u note d'ironie un peu arnère. Le roi Pierre de Serbie, dont l'é de santé laisse beaucoup à désirer, obligé de s'éloigner de sa capitale pc l'aire une cure dans une station th maie. 11 a délégué ses pouvoirs au pr ce royal Alexandre pour toute la du de son absence. Le bruit a couru a sitôt uue le roi Pierre indiquait en veur do son fils. Il n'en est rien, mais ce bruit s'explique par le lait qu'à plu. sieurs reprises il a été question de 1 abdication du Roi, notamment au lende-. m-iin c'e la guerre. Le prince Alexan-t dre s est acquis une grande popularité pendant la guerre contre la Turquie, tt., comme son l'rère aîné, le prince Georges, a été obligé de renoncer à ses droits et prérogatives, le prince Alexandre a été préparé tout particulièrement " à l'exercice uu pouvoir. Dans les circonstances actuelles, il ■ ne s'agit nullement d'une abdication. : Le roi Pierre, qui est âgé de soixante-dix ans, ne songe pas à renoncer au trône et ce n'est qu au cas où l'état de sa santé s'aggraverait au point de le mettre dans l'impossibilité de remplii les devoirs qui lui incombent que la question d'une abdication serait envisagée. Ici, il ne s'agit que d'une simple remise temporaire de pouvoirs, pré\ ue , par la Constitution. Le roi Pierre a procédé à celle remise de pouvoirs après avoir signé le décret de dissolution de la Skoupchtinu et fixant les nouvelles élections au 14 août, le Parlement devant se réunii en session extraordinaire le 23 septembre. On sait que la dissolution de la , Skoupchtina était prévue depuis quel-que temps déjà et que toute la question " était de savoir si c'est le cabinet Pachitch, actuellement au pouvoir, qui de-1 vait présider à la consultation du pays. ' La solution donnée à la dernière crise ? ministérielle a rendu M. Pachitch maître de la situation et on prévoit que les élections du 14 août consolideront lu position du cabinet.. I Le cabinet portugais a été reconstitué M. Bernardino Uachado sur les bases que nous avons signalées : les trois ministres démocrates démissionnaires, à la suite de l'annulation de ! concession des chutes d'eau de Portas de Kodam, ont été remplacés par des personnalités choisie, en dehors de U politique. M. Santos-Lucas, directeur 1 de la Monnaie, a pris le portefeuille des e finances, et M. Almcida Lima, recteui t de l'Université de Lisbonne, s'est vt ■- confier le portefeuille des travaux pu-e blics. Quant au département de la jus e tice, M. Machado lui-même en assume s l'intérim. Ce. ministère, sans caractère i politique clélini, et offrant par là-même e de sérieuses garanties d'impartialité ai e. point de vue de la lutte des partis, esl e bien accueilli par la majorité du Par-s lement- On veut y avoir, en effet, le dé> s sir de M. Machado de faire des élection: ■" absolument loyales. e La grande question est de savoii - quand auront lieu les élections. Les uns elemanelent qu'elles soient fixées ai s mois d'août; les autres veulent les fixe: e en octobre ou novembre; d'autres en s core demandent qu'on les ajourne li •- plus possible. Tant de graves question: s restent à régler, en el'iet, qu'il serai '- peut-être dangereux de ne pas assure: une certaine continuité à 1 action gou 't vernementale et parlementaire telle i- qu'elle se développe actuellement. e UJinwnTnnr - 1 LA TEISIOIBRECO-TURQUI 1- !S 1_ Prétendus massacres -1' Salonique, mercredi, 24 juin. Le journal turc « Veni Asr » reproche ai f jourcl'liui certaines communautés musu 3 mânes de la Macédoine de kû avoir con. m unique des nouvelles relatives à de prt! ^ tendues persécutions et à de prétendu 2 meurtres qui, après enquête, ont pu êtr s'_ démenties catégoriquement par les autorité grecques. (£ Achat de croiseurs pour la Grèce is Athènes, mercredi, 24 juin, lu on assure que le gouvernement hellén e- que aurait acheté six nouveau croiseurs e IX quatre sous-marins. 1C Ou croit que les deux nouveaux cuira; ps sés américains arriveront en Grèce dar une quarantaine de jours. l't 11 serait question de les nommer l'un « R< -s Georges » et le second « Reine Olga ». (e til ie Hydravions et aéroplanes pour la Turqui s~ Constantinoplc, mercredi, 24 juin. ,e Le ministre de la marine a commandé une maison française 30 hydravions livr; ie blés rapidement. ,e Le mi-nistre de la guerre a oommanc le aussi en France 12 aéroplanes. 0 ■jJ La réponse greçque à la note turque e_ Athènes, jeudi, 25 juin, ie Selon les journaux officieux, la répon; Je grecque sera envoyée probablement dema. ® (t M. Panas 10 Rédigée sur un ton amical comme le f a la note turque, elle exprime la satisfactic le du gouvernement hellénique pour les mes 1|_ res prises par le gouvernement ottoman ^t suite des réeentes persécutions. La note insiste, ajoutent les journaux,® IjP les informations inexactes que possède ia Porte en ce qui concerne la situation d [jG Musulmans en Macédoine.Le gouverneme I)e grec a cherché par tous les moyens à ei ne pêcher et ù réduire- leur émigration sai songer à user de violences pour atteind ce but. tat Après avoir déclaré accepter l'échanj îst entre les réfugiés à la condition que les én iur grants soient laissés libres élans leur choi er- la note exprime l'espoir que le gouvern in- ment impérial liendra les promesses qu •ée a faites de façon que rien ne vienne tro is- hier, £i l'avenir, les relations entre les de; l'a- pays, { Mi tion Le Mexique et les iitats-Unis LA MEDIATION Glifton House (Niagara Falls), jeudi, 25 juin. Au cours de la réurion plénière qui a eu lieu dans la soirée, les médiateurs ont adopté un plan réglant d'une manière satisfaisante toutes les questions internationales, laissant aux deux parties mexicaines en présence le soin de régler entre elles les questions intérieures, soit d'abord l'établissement d'un nouveau gouvernement provisoire, que les délégués du général Huerta et des rebelles discuteront ici. Les Etats-Unis ne demanderont aucune indemnité, ni aucune réparation pour les insultes au drapeau. Les réclamations relatives aux dommages subis par les étrangers seront réglées par la commission internationale avec les pays intéressés. Une amnistie pour les délits politiques sera accordée à tous les étrangers. Les Etats-Unis et l'A. B. C. reconnaîtront le nouveau gouvernement dès son établissement. Les trois médiateurs sont extrêmement satisfaits. Ils ont bor espoir et sont presque certains de la réussite de la médiation, et cela très probablement dans un délai Lissez bref. L'un d'euj dit même que c'est le triomphe de la médiation. D'autres disent : « Nous avons signé, hier soir, le plan de la pacification de Mexique. » Ils estiment que les conversations entre les délégués du général Huerta et des rebelles commenceront très prochainement. à Niagara-Fails, sous la tutelle morale des médiateurs, et qu'elles aboutiront, car il est impossible que les partisans du général Huerta et des rebelles n'aient pas le patriotisme nécessaire pour s'ac corder sur les questions intérieures, alors que la médiation a réglé toutes les autres | questions. (a; La succession du général Huerta Niagara Falls, mercredi, 21 juin. M. Oreliano Urrutia, ancien ministre di président Huerta, est arrivé à Niagara F ail? atin de pressentir M. Cabrera, un des délé gués du général Carranzza, au sujet de - l'installation à la présidence de M. Rabasa M. Urrutia affirme que tous les partis me xicains accepteraient cette nomination, (a Prise de Zacatecas par les rebelles Ël-Paso (Texas), mercredi, 24 juin. Le colonel Ornese, commandant la gar nison de Ciudad Jnaroz, annonce que le: ' troupes du général Villa ont pris' Zacateca: hier sç>ir. (a El-Paso, jeudi, 25 juin. ' I.e rapport qui a été fait sur la chuie i'.( . Zapatecas déclare que la ville a été prise mardi après-midi. Un grand nombre de pri sonniers ont été faits et de grandes quan | tités d'armes et de munitions prises. Le: rebelles ont éprouvé de grandes pertes :. Deux généraux ont été tués. Les .pertes jé _ dérales ne sont pas connues. (a LA ^ Question Albanaise ! A DURAZZO Durazzo, jeudi, 25 juin. L'a situation est moins troublée à Duraz zo. Les insurgés avec qui des pourparier ont été engagés ont demandé un délai d trois jours alin de se concerter avec le habitants des autres districts. (a Echej des pourparlers s Durazzo,'mercredi, 24 juin. e 11 h. 30 du soir. — Dans la matinée d s mercredi, un parlementaire s'est rendu au ) près des insurgés et a lixé une entrevu pour midi. A 11 h. 30, VoUssuf-Museril't'i Armdi-Fortuzi, Youssut'-Effendi, Sotisvene zia, orthodoxe, Mgr Caciorri et Seidag Etem-Effendi sont partis. La conversatio n'a pas abouti. ^ Il n'est pas possible de prévoir si le négociations seront reprises. Le colon< Philips est arrivé il a donné des rense 3 gnements sur la situation à Seutari et .su les demandes du prince Bib-Doda. Le Ira va pour la confection des œuvres de défens 0 se poursuit et le départ de la popu-latio continue. (i e Des instructeurs étrangers Vienne, jeudi, 25 juin. 11 La « Nouvelle Presse libre » apprend qi; l* les puissances échangèrent des vues sur . désir de l'Albanie d'obtenir des officiers in tructeurs européens. L'Albanie demanc ^ que des officiers de diverses armes de dl férentes puissances soient envoyés pou former les cadres de l'infanterie, de l'arti lerie et de la cavalerie. ie n Progrès des rebelles Vienne, mercredi, 24 juin. La (c Correspondance Albanaise » annoni ,n que Valona et Berat seraient tombées c pouvoir des ins-urgés. k l^e chef de La garnison volontaire c Fieri, resté fidèle au prince d'Albanie, ' fait savoir que la ville ne peut plus r ( ^ sis ter aux insurgés. ( A VALONA 3t Durazzo, jeudi, 25 juin. Le commandant du croiseur russe « X rez « fait savoir de Valona que la ville e tranquille, mais qu'on s'attend h une ma che c-n avant des insurgés de Fieri sur V :e lona. On confirme que Berat se trouve dé ,l* enlre les mains des insurgés. ( x, question de l'Epire u- Athènes, mercredi, 24 juin, îx La commission internationale de contre t;) . l'ait savoir à M. Zographos qu'elle éts du matin - prête à se rendre à Sanli-Quaranta et à Chimarra pour régler définitivement la question de l'Epire. (a) Optimisme autrichien .Vienne, mercredi, 24 juin. La situation en Albanie est jugée dans les cercles politiques viennois pluitût avec confiance parce qu'on est convaincu que l'Europe demeurera unie pour faire respecter les décisions de la conférence de Londres. Les jeunes-turcs feraient un faux calcul s'ils croyaient pouvoir mettre en question l'indépendance de l'Albanie : cette dernière est devenue, par la volonté des puissances, un Etat autonome et doit, par conséquent, être traité comme tel. . . (a) Nouvelles da l'Étranger ALLEMAGNE Mort du duc de Sase-Meiningen Bad-Wildungen, jeudi, 25 juin. Le duc Georges de Saxe-.Vleiiiingen est mort celte nuit .. 2 h. 25. (a) Encore une affaire de trahison... Berlin, mercredi, 24 juin. Les journaux annoncent qu'une affaire de trahison a été décoiu ce te à Dusseklorf. Trois employés de la manufacture d'armes ont été arrêtés pour avoir détourné et vendu à une puissance étrangère des défla-graleurs d'obus. (a) Brutalité d'un officier allemand Strasbourg, mercredi, 24 juin. L'officier de uhlans cjui, il y a quelques jours, cravacha en pleine figure un charretier de Saint-Avàid qui lui barrait Ja route avec son attelage, a été invité par son colonel à Taire des excuses et a été condamné aux arrêts de chambre. (a) — L'Empereur a reçu à Kiei, h bord du « Ilohenzoliern u, l'amiral commandant l'es- , cadre anglaise. (a) — On mande de Colmar : Les débats Uu , procès intenté par le « Nouvelliste « au général Keim ont commencé aujourd'hui devant la chambre coe-rectlonnelle de Colmar. I Le tribunal des échevins avait condamné le 13 mai dernier 1. président de la Ligue militaire alieioajBBe, le'général Keim', à 20C mark d'amende pour offense, mais le général Keim avait interjeté appel. . Le tribunal a cassé le jugement du tri-. bunal des échevins et a condamné le gé-! nérat Keiin à 30 mark d'amende. (a) ANGLETERRE Attentat suîfragiste Belfast, jeudi, 25 juin. '. On a tenté d'incendier une église des en-virons de Belfast. Les dégâts sont assez importants.Des brochures suffragistes ont été trou-1 vées auprès de l'édifice. (b] ARGENTINE — Le budget j Buenos-Ayies, jeudi, 25 juin. M. de la Plazza et les ministres ont préparé le projet de budget pour 1915. Les dépenses seront de 50 millions de piastres papier inférieures à celles prévues dans le - budget 1914. (a; AUTRICHE-HONGRic ) Les chemins Ce fer orientaux Vienne, jeudi, 25 juin. I-es délégués du ministre des chemins d< fer austro-hongrois sont partis pour Bel e grade où, dans quelques jours, commence - ront, avec le gouvernement serbe, les né e goc-iation-s pour la convention des chemin: , de fer. (a PAYS-BAS a La cc.iférence de l'opium La llaye, jeudi, 25 juin. ® Dans sa séance de clôture la conférence de l'opium a prié formellement le ministre des affaires étrangères de tâcher d'obtenr aussitôt que possible les ratifications né cessaires pour l'entrée en vigueur de e convention. n l.e président de la conférence dans soi '' discours de clôture a dit qu'il apparrien maintenant aux puissances signataires c!i continuer la lutte par leur législation inté e rieure. e 1^! ministre des affaires étrangères aprè avoir annoncé la signature par la Grèc e sans Aucune réserve à l'égard des territoi f. res annexés, insiste sur la portée morale d r la conférence et déclare qu'il fera des dé i- marches pour obtenir les ratifications vou !) tues. PORTUGAL AU SENAT ** M. José Relvas, ancien ministre des fi nance-s du gouvernement provisoire, dis cuteLnt certaines dispositions du budget de affaires étrangères, a insisté sur les avar f tages qu'il y aurait pour le Portugal à ter "" miner les négociations engagées avec l'Es ' ' pagne en vue de la conclusion d'un, trait de commerce et à faire entrer le Portugc dans le système des alliances européenne: en restant bien entendu en complet accor avec l'Angleterre et l'Espagne. * Dans sa. réponse ie ministre dçs affaire r étrangères a fait l'éloge de M. Relvas doi: les vues, a-t-il dit, concord-ent avec U siennes. (£ RUSSIE Le problème de la Triple-Entente Le Correspondant a demandé au prine le :\otchoubey de faire connaître le point ,J iit ue russe dans la question des rapport existants entre les trois politiques combinées sous la désignation de Triple-Entente. L'Allemagne ne peut restreindre le développement de son industrie sans déchaîner à l'intérieur de l'empire une crise mortelle. D'autre part, la Russie n'a pas le droit de condamner ses intérêts économiques croissants à une paralysie progressive pour contenter sa puissante voisine. Comment sortir de ce dilemme ? Nous avons dit que: la majorité de la nation allemande inclinai! vers un développement naval capable de mettre ù la portée du commerce allemand les marchés a'outre-mer; mais, sur mer, ie dresse la puissance britannique, actuellement soutenue par la France et la Russie. Alors ?... Alors de deux choses l'une : l'Allemagne consentira bénévolement à voir son industrie et son commerce péricliter progressivement, ou elle tâchera de trancher la question par la force des armes. C'est à ce moment que la France et la Russie seront obligées de se prononcer, de peser le pour et le contre d'une lutte qui, en somme, aura pour objet la sauvegarde de l'hégémonie mondiale du commerce britannique. L'existence de cette hégémonie, son étendue sur les plus riches territoires du globe est indiscutable, elle est même er partie la cause mystérieuse du malaise économique qui travaille sourdement les nations industrielles de l'Europe. La France pourrait-elle se rapprocher df l'Allemagne sans avérer sa déchéance de grande nation latine ? Dès à présent, elle doit lutter contre l'invasion pacifique de sor territoire par les Allemands. Quand on con mit bien ce qui se passe, cette invasion n< fait ouoiin doute. Actuellement, il n'y a pa; de branche du commerce et de l'industrie français où les Allemands ne pénètrent se erètement avec succès. La fabrication de: articles de luxe en est infestée, la produc tion vinicole est également menacée pai eux, les bureaux déportation, les comp toirs plus ou moins techniques et financiers comptent comme employés la plupart di temps des Allemands, les hôtels, tavernes ou restaurants sont remplis de sujets d'ori gine germanique qui se disent volontiers Al saciens ou Luxembourgeois, suivant les be soins de la cause; enfin, les plus grande: institutions industrielles et. financières de France ne sont pas exemptes d'une secrète mais combien effective dépendance de l'Ai lemagne. !b — Le conseil d'Empire a voté le budse! en rétablissant presque tous les crédits qu avaient été réduits par la Douma. (a — Suivant les journaux, cm nouveau con fiit est à la veille de se produire entre k Douma et le Conseil d'empire, à la suite du refus de celui-ci de sanctionner le vote de la Douma, spécifiant que les crédits de: budgets ne peuvent pas recevoir d'autn destination que celle pour laquelle ils son obtenus. Il -serait possible, ajoutent les journaux que, comme protestation, la Douma rejetti en dernière , lecture lé budget de 1915, ce qu >b;ig-.-.i-;iil le gouvernement à proroger celiu de 1914, ou à prendre des mesures ex Vieilles* SAINT-DOMINGUE La protection des intérêts étrangers Washington, mercredi, 24 juin. Le croiseur u Washington » est parti di la Vera-Gruz pour Port-au-Prince pour- pro 1 téger les intérêts américains. M. Daniels, secrétaire pour' la marine,dé clare que ce voyage n'a rien à faire avec li démarche qu'auraient faite la France f l'Allemagne pour le paiement des dettes con tractées par les Haïtiens. (a SERBÎE La maladie du roi Pierre L'impression en Autriche Vienne, jeudi, 25 juin. La proclamation du roi Pierre de Ser bie a naturellement causé de la surprise Vienne. Cependant, étant donné l'état d santé du lîoi, on comprend sa décision, i. Roi est sérieusement malade. 11 souffre c. rhumatisme aigu, d'artério-sclérose et es atteint d'une forte surdité. Il ne s'agit pa pour le moment d'abdication mais on incr ' ne à croire que si la cure est inefficace et î 1 l'état du Roi ne s'est pas amélioré d'il quelques n.ois la régence du prince Alexar 1 dre sera prolongée. D'autre part, on se ren 1 compte de la situation difficile du Roi -ï ; ce moment entre le cabinet Pachitch et . " parti militaire. Sa santé ne lui permet pa d'affronter les difficultés prochaines qu 5 causera ta lutte électorale. (£ Bruit infondé Belgrade, mercredi, 24 juin. Une note officieuse dément de la façoi la plus catégorique le bruit qui a circulé l'étranger et selon lequel le roi Pierre aura abdiqué en faveur du prince héritier. Cou me on l'a appris, le Roi, partant pour 1c bains de Vrunlska Bania, a confié penduî - son absence le gouvernement au prince lie - ritier. Il n'y a -rien de plus et le texte de ! s proclamation royale, publié aujourd'hui a -, « Journal officiel », suffit d'ailleurs à me - tre les choses au point, N. d. 1. R. — C'est une' dépêche Hava S qui, mercredi soir, a répandu le bruit ci 1 l'abdication du roi Pierre. u Le cToncordat Rome, mercredi, 24 juin. s Les journaux publient le texte du cohco: 1 dat serbe. Ce texte est à peu près anali s gue au texte du. concordat signé avec ) Monténégro en 1880. Il n'y est pas fait alli sion au protectorat que l'Autriche a exere jusqu'ici, mais dans ie§ annexes du conco dat, qui seront publiées plus tard, sera r :e connue implicitement la protection de pri e cipe de l'Autriche sur .certains établiss s mehi-s religieux. .( L'ALBANIE EX LA TRIPLE-ALLIANCE PARIS,, le 18 juin. Des événements qui se déroulent actuellement sur le sol albanais se dégage un double enseignement, qu'il est utile de préciser. Il semble d'abord en résulter que l'œuvre conçue par la diplomatie européenne manque de consistance, ne repose point sur une base solide et se ressent de la multiplicité cles intérêts et des compétitions qu'on a voulu concilier par une solution qui a tous les caractères d'une transaction boiteuse et d'un expédient. Ce qui rend surtout cette œuvre fragile et préejaire, c'est qu'elle a pour fondement l'espoir de voir s'affermir le règne d'un prince protestant sur une population dont la grande majorité est musulmane et s'est toujours signalée par le fanatisme avec lequel elle pro-îesse sa loi. La révolte qui vient de troubler l'aurore du règne du prince Guillaume prouve qu'il y a. sur les bords de l'A-clriatique un loyer de conflagration gui ne menace pas seulement le coin de-terre où il est circonscrit et qui, au. contraire, par les .éléments de combustion qu'il contient, peut,si on n'y prend garde et si on n'y pourvoit à temps, déchaîner sur l'Europe entière les horreurs et les,calamités d'une guerre gé* nérale.. D'un autre côté, la guerre balkanique, en arrachant l'Albanie à la domination turque, a brusquement rompu l'équilibre de l'Adriatique et a mis sou-e dainement en lumière la puissance irréductible de l'antagonisme qui a toujours rendu factice l'entente entre l'Italie et l'Autriche. Cet antagonisme, qui sommeillait dans les fictions de la Triple-Alliance et dont les communiqué» diplomatiques s'efforçaient si soigneusement de dissimuler la pérennité, s'est réveillé et a mis aux prises les deux monarchies alliées dès qu'elles .ont vu surgir, dans le tourbillon des évén&< ments engendrés par la guerre des Balkans, dans le choc cahotique de ces nationalités en formation, la question albanaise, cette, question qu'on avait cru régler par un protocole de désinté-| ressement réciproque, et qui s'imposait inopinément, sous une forme réclamant d'urgence des solutions plus radicales i et plus positives. I Le protocole en vigueur défendait aux deux puissances alliées de touchée 1 à l'Albanie : la situation nouvelle les l oblige tout à coup à rompre l'accord qui avait établi une barrière entre elles et le pays des Skanders. L'Albanie ne [ se prèle point au partage, car, si on en [ fait deux portions, la seule portion a j laquelle.on peut attacher un grand prix est celle qui contiendra la baie de Va-j lona. L'Albanie est, toute comprise dans la baie de Valona, qu'on ne peut pas couper en deux. Jamais donc on n'a pu songer sérieusement à un partage. La solution la plus rationnelle et la plus logique, celle qui aurait définivement écarté toute, probabilité de jalousie et : de compétition, toute possibilité de revendication ottomane et de perturba* tion ultérieure, eût été peut-être la neu-" totalisation de la baie de Valona, sous ' le contrôle des puissances, avec un sta-1 tut analogue à, celui qui a été appliqué. - au canal de Suez et qui n'a donne lieu,. ) jusqu'ici à aucune contestation. Après avoir mis la baie à l'abri cles convoitises indirectes, on pouvait livrer le reste de l'Albanie aux appétits des Serbes. et des Grecs, dont l'établissement au centre de l'Adriatique aurait peut-être créé un équilibre plus normal que . celui qui a été fondé par la conférence i de Londres et dont les inquiétudes in-; spirées par la révolte albanaise vien-ô nent de démontrer l'instabilité-» 11 est inutile de revenir sur les rai-t sons qui ont rendu impossible la com-3 binaison à laquelle je viens de faire al-„ lusion et que l'attitude de l'Autriche a,. ! dès le premier moment, rendue chi-; mérique. L'Italie, pour empêcher son alliée de i faire la guerre à la Serbie et de violer ! l'autonomie albanaise, s'est placée ré-e solument à côlé de l'Autriche et, à la s faveur d'une entente, dont nous con-e naissons tous les sous-entendus, elle ) a déjoué tous les calculs de son alliée; elle a contrecarré tous ses plans de représailles contre la Serbie et d'occupation militaire en Albanie. Il ne me coûte rien de reconnaître j" qu'en agissant de la sorte l'Italie a rendu à la cause générale de la paix un service d'autant plus précieux que-cette ligne de conduite qui solidarisait les s responsabilités italiennes avec la politi-1 que autrichienne inpirait une vive ré-pugnance à la conscience italienne et a rendait impopulaire le gouvernement 'J qui la suivait obstinément. l" Mais l'expérience a démontré, en dépit de la sincérité et de la bonne foi avec laquelle elle a été tentée des deux côtés, que toute tentative d'établir un accord entre les intérêts italiens et les intérêts autrichiens est condamnée d'a-vanoe à un avortement. Les deux gouvernements se sont heurtés à une im-possibilité absolue et ont pris pour base >- de leur politique une'chimère. Autant •e se bercer de l'espoir de résoudre le problème de la quadrature du cercle ou :é celui de la trisection de l'angle, r- Le problème de la réconciliation 3- austro-italienne paraît, après expérieii-i- ce, géométriquement aussi insoluble s- que je viens de mentionner. Il y a du i) côté italien un antagonisme inclestruç-

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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