L'indépendance belge

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18 januari 1915
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s.n. 1915, 18 Januari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gh9b56f72m/
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86ème aané«. No. 360. L' INDÉPENDANGE ANGLETERRE: ONE PENNY. BELGE. CONTINENT : 15 GE^TIRSES Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. TELEPHONE: CITY 3960. LONDRES, LUNDI 18 JANVIER 1915. KEGISTERED AT THE G.P.O. AS a NEWSPAPEE. Conservation : \r le Progrès. SOMMAIRE. Le Moral.—Franz Hellens. Pour l'Armée Belge. L'Opinion du Gouvernement. L'Appel aux Volontaires. Billet Parisien.—Jean Bernard. Lettre du Havre.—P. N. La Mort des Forteresses.—Horace Van Offel. La Presse en Belgique. Echos. La Banque Nationale et la Société Générale de Belgique. La Vie à Londres.—Georges Verdavaine. " La Kommandatur."—A. Variez. L'Art Décoratif. NOUVELLES DE L'ETRANGER : Défaite du onzième corps d'armée turc—Les Alliés progressent du côté de Lomba= ertzyde et de Perthes—Progrès russes au nord de la Vis-tule—Les Etats=Unis et la guerre—Le cas du cardinal Mercier. LE MORAL. On a beaucoup écrit sur le moral des troupes belges. On a dit qu'il était demeuré excellent à travers et malgré les péripéties d'une campagne longue et difficile. J'ai pu à divers reprises et en divers endroits observer l'esprit et le moral de nos soldats. J'ai vu ceux-ci de près, à quelques pas du front, soit qu'ils en revinssent, soit qu'ils en reprissent le chemin. La bonne humeur et l'endurance joveuse dont ils faisaient preuve en toute occasion étaient vraiment surprenantes. Le moral du soldat belge, c'est un prodige ! ; j Je suis en ce moment dans une petite localité des Flandres où nos braves troupiers viennent prendre du repos, après les rudes journées dans les tranchées du front. Voilà des hommes qui ont connu les retraites débilitantes et soutenu presque seuls les plus terribles combats de cette guerre. Ce sont ceux de Liège, de Namur, ceux de la retraite d'Anvers et de la bataille de l'Yser ! Eh ! bien, il faut les voir ici ; on les dirait à la fête. Leur animation dans les rues et leur démarche font penser à quelque kermesse militaire, d'un genre nouveau, mais qu'anime toujours le vieil esprit des Flandres et de Wallonie. Il n'y manque rien ! Les boutiques sont envahies, dévalisées, car on sait l'appétit de nos hommes. Les cafés regorgent de sonores chambrées. Et de tous les postes, des casernes improvisées, où les hommes se reposent sur la paille, matelas du troupier, on entend des chants, de la musique, des sons d'accordéons ou de pianos. Et non pas des chants tristes ou mélancoliques comme nous en avions entendu dans les rangs allemands, lorsqu'ils traversaient nos campagnes! Le Belge ne connaît guère ce sentiment. La mélancolie n'est pas de son répertoire. Comme il chante, il frappe, c'est-à-dire, qu'il frappe dur ayant le gosier bien trempé... Voilà ce soldat qui a accompli des prodiges depuis cinq mois de luttes incessantes ! Voilà le secret de sa force et de son endurance. Sa discipline est joyeusement supportée. Sa bravoure est instinctive, gaillarde, nullement fataliste et résignée comme celle de l'adversaire ! Dans le restaurant où j'écris, une vingtaine d'officiers dînent en tenant de joyeux propos. La plupart viennent de rentrer du front avec leur régiment. Ils ont encore leurs tuniques tâchées de boue. Il y a là des officiers du désormais célèbre 7me de ligne, actuellement au repos dans la petite localité où je me trouve. Il faut les entendre raconter les exploits de leurs hommes ! Avec quelle chaleur, quelle esprit d'union et de franche camaraderie ils se communiquent leurs impressions et signalent les hauts faits de quelques humbles parmi leurs hommes, de ces actes d'audace incroyables qui resteront ignorés cependant de l'histoire ! Car il y en a tellement, on ne les compte plus... C'est l'histoire de ce petit soldat de dix-neuf ans qui se trouve tout à coup isolé devant deux officiers supérieurs allemands ; on le somme de lever les bras, mais au lieu d'obéir, il couche en joue l'un après l'autre les deux arrogants Prussiens et les abat de leurs montures. Ou cette autre, un brigadier, du 7me, toujours, qu'on avait envoyé pour défendre un pont particulièrement menacé par les Allemands. Il part avec cent-vingt hommes, mais au lieu d'attendre devant le pont l'attaque allemande, il va au-devant de l'ennemi et offre lui-même l'attaque avec sa poignée de braves. Il n'en revint que vingt... mais le pont était sauvé ! Que de récits de ce genre j'entendis conter cet après-midi, là, avec cette rudesse pleine de bonhomie que la campagne communique aux hommes! Un lieutenant racontait comment son régiment avait été décoré par le Roi. Devant tous les hommes rangés, l'arme au pied, encore remués des dures et terribles journées de l'Yser, le Roi avait saisi le drapeau glorieux et, d'un mouvemenl plein d'émotion, il l'avait baisé en le serrant dans ses bras comme une chose toute palpitante encore de vie, un symbole hâtelant de bravoure! Inoubliables moments dans la vie du soldat! Transportés d'enthousiasme, les soldats hur laient des hourrah ! et jetaient en l'aii leurs bonnets et leurs képis déchirés Ah! on avait pu perdre sur l'Yser plus de huit cents hommes, mais de quel; actes ceux qui restaient n'étaient-ils pa: capables ! Toute l'après-midi se passa ainsi er folles et joyeuses conversations, assai sonnées d'anecdotes saisissantes. On au rait dit que ces officiers revenaient d'uni rude kermesse pleine d'incidents, d< rixes et de joutes terribles. Un petit lieutenant, à l'air chétif mai: ' nerveux, raconte les débuts dans la tran chée de son camarade, assis à côté dt lui, un gaillard robuste, terrible et douj à la fois. — Il était dans la tranchée, à quelque: pas de moi. Tout à coup, une fusilladf crépite. Il se dresse, sa tête dépassan la tranchée : "Ah ! les canailles, c'est sui moi qu'ils tirent, c'est à moi qu'ils er veulent, les brutes!" Et, saisissant I< fusil d'un de ses hommes, il s'apprête : faire le coup de feu. Mais les balle; sifflent au ras de terre; ce n'est pas 1( moment de montrer le nez... Et les hom mes sont obligés de ramener leur che à la prudence... Le gros officier, dont on raconte c< trait, part d'un bon rire franc et bruyant Le jour baisse peu à peu. Par le: grandes verrières de la salle, on aperçoi les soldats qui encombrent la rue. Il: mangent, fument, et se promènent bra: dessus, bras dessous. Au loin, on entene les sonneries claires du cuivre faisan l'appel. Peu à peu aussi, le café voisin du res taurant se remplit de soldats. On aper çoit leurs silhouettes à travers les vitre: de la porte, et l'on entend le choc de: verres. Puis un soldat chanta. Parm nous, les conversations s'étaient un pei ralenties. On écoutait ce chant qui dé taillait les couplets d'une complainti wallonne. Les joyeux propos éclatèren ensuite de plus belle. Mais un autri chanteur s'était levé dans le cabaret, e il entonna, d'une voix de ténor réson nante, une bruyante et claire brabançonne. Un véritable concert s'était improvisé. A la Brabançonne succéda le Lion de Flandre, chanté d'une voix de baryton sonore, puis ce fut le tour du fameux air de Van Artevelde. Ah ! ceci fut vraiment magnifique. Un grand gars s'était hissé sur une chaise et chantait de toute son âme, puis le chœur répondait d'une seule voix avec un entrain mordant, le populaire et fier refrain. Un cri retentit ensuite : — Vive les flamands !... Mais vingt autres se récrièrent : — Vivent les Belges ! Il y eut un silence. On semblait se concerter. Puis j'entendis un bruit de monnaie, et presqu'aussitôt la porte s'ouvrit, un vieux sergent-major s'approcha des officiers. C'était un volontaire, il avait soixante-cinq ans ! Il s'arrêta devant le plus ancien, salua militairement et déversa sur la table un pluie de pièces de cuivre et d'argent qu'il venait de récolter parmi ses camarades.— Commandant, on me prie de vous offrir cela, c'est pour les "œuvres"; comptez ! On compta. Ces modestes troupiers avaient donné vingt francs ; ils étaient quinze à peine... Lorsque le produit de la quête fut mis en sûreté, le vieux sergent nous déclara qu'un de ces "artistes" sollicitait le grand honneur de pouvoir se produire devant la "société." On acquiesça de bonne grâce. Et l'on vit paraître alors un gaillard bien découplé, la poitrine rebondie. Il se carra et se mit à entonner un air de grand opéra, d'une voix ampoulée et tonitruante, mais où il y avait tant de fierté, un si manifeste et sincère orgueil de plaire aux chefs, que chacun se trouva conquis. Puis il reprit l'air belliqueux de Van Artevelde, que les hommes, dans le cabaret voisin, répétèrent en chœur. Tous ces soldats revenaient des tranchées. Ils devaient y retourner quelques jours plus tard ! Tel est le moral de nos hommes. On voit que les simples troupiers ne le cèdent pas à leurs chefs. Une pareille armée est digne de la victoire ' finale. Et elle fait songer aux plus héro-ïques cohortes des temps passés ! FRANZ HELLENS. POUR L'ARMEE BELGE. A la suite d'une lettre envoyée au " Times " par Mme Maton, femme de l'attaché militaire belge à Londres, ce journal publie un appel en faveur des soldats belges. Nous en détachons les lignes suivantes, qui représentent l'opi-; nion du grand journal anglais : : " Il manque au soldat belge, isolé de sa patrie, les mille et une attentions que » peuvent prodiguer les femmes françaises " et anglaises à leurs valeureux défen-: seurs. De nombreuses personnes charitables se dévouent pour contribuer au bien-être du brave soldat belge, mais il reste énormément à faire en ce sens. La cause que nous recommandons est digne ' d'attention entre toutes, le territoire 1 belge non occupé par l'ennemi ne repré-: sentant qu'une infime portion du pays, ! dont toute l'industrie ainsi que les res-, sources vitales sont aux mains de l'ad-. versaire commun. Le gouvernement f belge doit donc compter sur les Alliés pour la subsistance de son armée. Que : personne ne reste sourd à un appel si 1 fondé, qui doit trouver un écho bien-^ veillant dans notre fierté nationale, com-; me dans notre sollicitude fraternelle. ; Nous avons prodigué des conforts de 1 tous genres à nos soldats britanniques : t vêtements chauds, gants, couvertures, etc... Veillons maintenant à ce que l'ar-" mée de la Belgique soit également munie ' de toutes ces choses. La Reine des ' Belges, qui reste parmi les troupes sut • le front, et contrôle elle-même la répar-! tition des objets pouvant contribuer au - bien-être de ses soldats, a déjà accompli ; bien des actes de générosité. Que son t exemple nous inspire : il s'agit d'un.-; noble cause, et nous sommes persuadés t que le patriotisme et la générosité de nos . compatriotes y répondront dignement, ' * \ L'OPINION DU GOUVERNEMENT. Les Belges du dedans et les Belges du dehors. Nous sommes heureux de trouver sous forme d'interview, dans le " Daib Telegraph," l'opinion de M. Berryer ministre de l'Intérieur de Belgique, ai sujet de la douloureuse question de: " Belges du dedans et des Belges di dehors..." Nos lecteurs constateront que cetti opinion est conforme à celle que " l'In dépendance Belge " a toujours défendue Voici l'interview en question : " Récemment il y a eu des discussion: au sujet du devoir des Belges. Ceux qu sont' restés au pays, ont-ils mieux ag que ceux qui ont cherché un asile dan: l'hospitalière Angleterre? La questioi est très intéressante, et afin de trouve: à y répondre, j'ai demandé au ministri de l'Intérieur, M. Berryer, quelle étai l'opinion du gouvernement vis-à-vis di l'attitude à prendre par les fonctionnaire: de l'Etat et des communes, et quelli était l'opinion du gouvernement par rap port à ceux qui, ne voulant vivre sou: la botte teutonne, ont cherché plus di liberté' en Hollande, en France ou et Angleterre, et enfin quel était le senti ment vis-à-vis de ceux qui sont resté: dans le pays. " La réponse à la première questioi fut celle-ci : Si le gouvernement comprend le pa triotisme des Belges qui, sans y êtr< invités, ont, par suite de leurs fonction ou bien forcés par suite de la destruc tion de leurs demeures, quitté le terri toire national, qui est envahi par l'en nemi, il comprend aussi le patriotisme de ceux qui sont restés en Belgique sou Se joug allemand. Le gouvernement ni peut approuver certaines mesures admi nistratives ou fiscales — on sait, en effet que certaines communes en Belgique ont dôsiré imposer une taxe spéciale su les Belges qui ont quitté le territoire — ce serait là une amende ou un blâm pour les citoyens qui ont voulu se sous traire à l'occupation allemande. , Mais, d'un autre côté, le gouverne-' ment se félicite de ce que la grande ma-, joqrité des Belges fortunés, qui auraient î pu partir, sont restés et se sont soumis s aux humiliations, privations et dangers i afin de ne pas abandonner les populations pauvres restées dans le pays. Quant aux fonctionnaires de l'Etat, leur cas est bien simple. Ils doivent se conformer aux ordres reçus du départe» ment auquel ils appartiennent. Chaque département a établi, et continue à fixer les règles qu'il serait nécessaire d'imposer en suite de la longue durée de l'oc< cupation. En ce qui regarde les employés communaux et provinciaux, qui ne dépendent pas directement de l'Etat, je ae peux mieux vous dire mon opinion qu'en rappelant la réponse à un télégramme reçu des employés de l'administration communale d'Anvers. Je leur ai fait cm» prendre qu'en principe ils devraient se conformer aux ordres de l'administration communale à laquelle ils appartiennent. En faisant ceci, ils servent les autorités nationales et non l'occupant. Pour le reste, le Gouvernement reste toujours le juge de chaque cas particulier, î En même temps, je fais connaître ~u9 chaque mesure de rigueur excessive de = la part d'administrations communales ' amènera inévitablement une révision de 5 leurs décisions à l'avenir. Le sentiment du Gouvernement, dit le . Ministre de l'Intérieur, est que tons les î Belges, à très peu d'exceptions piès, » ont fait leur devoir, mais que rien ne * peut être plus regrettable que de les voir 3 se blâmer les uns les autres sans preuves [ suffisantes pour se former une opinion p équitable. Nous sommes, répétons-le, heureux ; de cette déclaration — qui présente la - question sous le même jour que nous-mêmes.—MP—KBnBHM—B—■BggWIXMl L'APPEL AUX VOLONTAIRES. Le "Daily Telegraph" a publié une dépêche du Hâvre d'après laquelle le Gouvernement belge vient de faire appel à tous les jeunes gens non mariés âgés de 18 à 30 ans : nous avons publié le texte de la dépêche du journal anglais dans notre numéro de samedi — et si nous y revenons aujourd'hui, c'est pour rappeler à tous les jeunes Belges qui se trouvent à Londres, dans les conditions requises, qu'un grand devoir est à accomplir parmi les frères d'armes qui, depuis plusieurs mois, se dévouent, le fusil en mains... Que ceux qui n'ont pas encore accompli le geste qui libérera leur conscience, le fassent avec ferveur et gaîté. Qu'ils lisent l'article "Le Moral," de notre collaborateur Franz Hellens, et que nou-publions en premières colonnes : ils se rendront comnte de l'état Dsvcholop-iaue ■ ■ heureux que produit l'accomplissement du devoir—et les joies intimes et profondes qui en résultent. Préféreront-ils la vie cachée et dis» simulée à l'étranger? Non. Tout d'abord, ils y risquent le déshonneur, puisque le gouvernement considérera comme réfractaires ceux qui ne se rendront pas à l'appel. Puis, ils risqueront encore d'être traînés vers des lignes militaires, non en soldats mars pour accomplir des travaux d'ordre public. Le devoir accompli librement, dans la joie et la satisfaction de la conscience, serait alors remplacé par une sorte de servitude...Quel est le Belge qui accepterait une telle situation sans se sentir profondément dégradé et avili?... Aussi, nous en sommes convaincus, on n'en trouvera oas oui acceoteront une telle situation. BILLET PARISIEN. 11 janvier. Par ces journées de silences angoissants, au loin, à une centaine de kilomètres de Paris seulement, tonne furieusement le canon qu'on entend très bien de Chantilly et des petits cimetières des villages environnants où nous allons visiter nos morts tout de même et fleurir leurs tombes. Le bruit du canon hurlant du côté de Lassigny et de Soissons se répercute surtout dans les cimetières dont les tombeaux creux renvoient, comme un écho, la troublante clameur. Au-dessus, dans le ciel gris et lavé de janvier, les aéroplanes passent et repassent avec leur ron-ron caractéristique— j'en ai compté plus de trente depuis le matin. Qui pourchassent-ils? Est-ce le Taube sournois qui s'avança il y a deux jours jusqu'à quarante kilomètres de Paris et qui fut arrêté au passage par les hardis pilotes de l'air? Rentré au logis, mélancoliquement ; pour essayer de penser à autre chose, on relit les poètes — ces prophètes qui nous laissent espérer des jours radieux et nous annoncent des matins triomphants ; " ce n'est pas pour rien, dit Victor Hugo, que les anciens n'avaient qu'un mot " vates " pour désigner à la fois les poètes et les prophètes "—qui sait, pourquoi pas? Un Recueil d'Albert Glatigny laissé ouvert à la page lue avant la guerre me tombe sous la main et je retrouve ce joli sonnet, " Examen de conscience," qui se termine par ce tercet : Souviens-toi du néant où tu vas, d'où tu sors? Car voici dissipant ton ivresse éphémère, L'heure où la pituite appelle le remords. Avec les poètes, on se laisse volontiers aller à l'imagination et on se dit que cet avertissement pourrait aussi bien s'appliquer à ce grand enivré de rêves barbares et d'ambitions sanglantes, ce Guillaume II qui a plané si longtemps, dans une sorte de gloire extatique, au fronton de l'Histoire contemporaine. Il est descendu de son socle que son grand-père et Bismarck avaient dressé et où il avait eu la peine de s'asseoir; il s'est lancé au milieu de ses hordes de bandits, semant sur leur passage l'incendie, les carnatres et les vols. Au récit des orgies

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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