L'indépendance belge

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04 augustus 1914
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s.n. 1914, 04 Augustus. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 08 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/nc5s757q5c/
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«aois EDmoss eab. aoca. — ax pases COKSEBYAZKOr SAS LE SR0G32S ssasmBtoaag^^ 85' ANNSE Mardi, 4 aoüt 1914 ADMINISTRATION ET REDACTION X ZTs. rue des Sables, lESruxclle» S9 BUREAUX PARISIENS . 11, place de la Beur ABONNEMENTS : ÉDIÏIOM QUOTIDIEXNE HL, B«nanJOfr. finals, 10fr. 3moil, 5fc ETRASfiEB«jgj,. . || * jg EDITION HEBDOMAD AIRE Iflisrnatioosis et d'QiitrMnen IQ PAGES, PARAIS3ANT LE MERCREDI **** ••••••••>•.••..»...•,...S2S i'rancs Bismol» a2$franöe fflraama-'M'aaESBgas^^ *0 O pxtiruL©© EN BEL JU £ ETA PARIS .v0»ie Mardi 4 aoüt 1914 Les annonces soni regues* A BRUXELLES j aux bureaux du jou'jaC A PARIS : 11, place de ia 6our:e. A LONDRES : chez MM. John-F tJones & Q>, tf5 $J Snow Hill, E» C; a fAgepne iïavas, n° '16JU Cheapside E, C; et chez Neyk'oud & Fik, UaL H°' 14-18, Queen Victoria Street, et '1. B. Brow2% Ltd. n° 163, Queen Victoria Street. jfc AMSTERDAM : chez Nijgh&Van Ditmar, Rofcia, £ & ROTTERDAM s même Ürme, Wynhaven, 113. &ft ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGR1E et Iflt SUISSE, aux Agences de la Mavoon Rudolf Mossty )fr ITALIË: chez MM. Haaseastein & Vogler, è Milan, Turin et Rome. £fó$£W.YOBj£: T.B. Browne, Ltd, f, East 4&* Street ïuSSfl3/ laPatrieestendanger! Bölges 1 leyez-vous tous pour défendre et maintemr libre cette terre que les nó-res, depuis des siècles, ont lécondé de leur sang; que nos pères ont affranchie LL c*uat£e-vingt-quatre ans; dont 2?itPnn. 0rts +pmssantsvaillamment m^^-i11"1 .6^rrericheetProspère!Bedges! il s'agit de savoir si nous demeurerons devant l'Histoiie un peup?eübre, digne de son passé!...' P Ah I l'émotion nous étreint la sorer-pendant que nous écrivons fébrilement ces lignes. Dans nos previsions les plus pessimistes, nous n'avions osé prévoü ^fwquand ' dePuisdes années, nous neufe* I qUf li *arantiede notre neutrality n avait d'autre valeur que celle que lui donneraient Les circon-stances, nous n'osions supposer pour-Sïi S!16lameimceseproduirait un 1? LTf UU r?-lormeaussiPrecise, aus-S'Aiu e ' Dl ,maJlcllesoir, Ie --ministre-dAUeinagne a Bruxelles, a remis au nom de son gouvernement, un ultima-ffrn^au minisjre des affaütes 61 raVi.:ÉW;- dai't jusqü'aj lundi matin, 7 hemes, pour consentir a une entente avec elle afln de faciliter les operations militaries contre la. France !... Cela reven ait a proposer a la Belgique de violer elle-même sa neutralité, de manquer a tous ses engagements internationaux, de tourner son ai'mée contre une nation voisine qui nous fut amie au même ti-tre que la nation allemande, qui nous aida en 1831 a tonder la Belgique indé-pendante et qui, avant-hier. nous lit .donner officiellement l'assurance qu'el-le respeeterait notre territoire et notre neutralité. Le Rod, les ministres, M. Paul Hymans, et le chef de l'état-major general ont coni'éré cette nuit. La ré-ponse de la Belgique a été donnée ce matin. Elle est ce que seule elle pou-vait être : la nation beige tout entière est inébranlablement résolue a se défendre a outrance 1 La confiance du Roi et du.gouvernement dans le patriotisme et le courage de la nation ne sera pas décu. Beiges .qui voulez rester Belges, l'heure est "venue de faire votre devoir, tout votre .devoir — jusqu'au bout 1 * * La Belgique se trouve done entraïnée malgré elle dans cette guerre européen-ne qui commence — clans cette guerre oü nous assistons avant que le premier coup de canon soit^ tiré a la violation de tous les traites,' de toütes les garanties internationales. Ge lundi ma-tin, il n'y a pas encore de declaration de guerre entre l'Allemagne et la France, etM. de Schoen, ambassadeur d'Aller magne a Paris, communiquait encore dimanche après-midi avec M. Viviani, ministre des affaires élrangères de France. Malgré cela, des actes de guerre se trouvent accomplis : des troupes ailemandes en amies ont violé le territoire firangais a Girey, | Belfort et a Longwy. Des troupes ailemandes sont entrees dans le Grand-Duché de Luxembourg et ont occupé la capita-le de ce petit Etat dont la neutralité' est af-firmée et garantie par les puissances — y comprds l'Allemagiie — par le traite de Londres de 1869. Le ministre d'E-ta-t du Luxembourg, impuissant a s'op-poser par la force a eet acte de violence, a protesté auprès des puissances contre cette violation de la neutralité. En ce quiconcerne la guerre russo* allemande, elle semble définitivement engagée : l'entrée des forces russes en Prusse oriëntale est confirmée. D'autre part, un navire de guerre allemand au-rait bombarde le port de Libau. Ce sont la les seuls kits que le télégraphe nous apporta ce matin concernant cette par-tie du theatre de la guerre. La situation internationale s'èst done irrémédiablement embrouillée depuis hier soir. L'Angleterre est toujours dans les' mêmes dispositions et son intervention est certaine dans les conditions oü se présente actuéllement le conflit. Quant a Tllalie, elle a répondu a la notification qui lui a été.faite de la declaration de guerre russo-allemande quelle observerait la neiitraiité, confor-'mément' a la lettre des traites. Cela ne signifie pas que lltalie n'inteiviendra pas du tout. Elle reste neutre dans la guerre russo-allemande, in ais le reste-ra-t-elle une fois que la guerre franco-allemande sera déchainée ? Ces mêmes traites que Tllalie invoque actuéllement pour n& £as inlervenir dans le- conflit m- russo-allemand, l'Allemagne ne les voquera-t-elie pas demam pour con-traindre l'Ilalie a prendre fait et cause pour elle contre la France? La est la question de demain. La question de cette heure-ci — la seule question — c'est celle' de la defense de la Belgique. Comme nous le disions tantót, nous avons une confiance absolute, inébranlable, da-^s la loyau-te et la lermete du Souverain, du Gouvernement et de rArinée. Nous avons confiance encore dans la loyauté des autres puissances garantes de notre neutralité et qui ont ie devoir de secou-rir ia Belgique menacée si le gouvernement beige la juge en peril. La violation de ..notre neutralité est un fait accompli; l.'armée he-lga . va remplir fi-dèiement sa mission : si elle devait ceder au nombre, nous trouverions encore en Europe des amis qui ont le-respect de la parole donnée et qui seront a nos cötés quand, dans un suprème effort, il s'agira pour tous de vain ere ou de mourir! ROLAND DE MARÈS HL Hier soir lemagne a ÖteéiTesi'^^di, 3 aoüt. è 7 heures le ministre d'Al-Bruxelles a remis, au nom de son gouvernement, au gouverne-. ment beige un ultimatum Tinformant que l'Allemagne ayant appris que des masses francaises importantes se disposaient è opérer sur Givet et Namur, elle se considérait dans l'obligation de prendre des mesures defensives et que par conséquent il priait le gouvernement beige de faire connaitre dans sept heures si la Belgique était disposée a lui faciliter les operations militaires. Le gouvernement beige a répondu qu'il était tres surpris de ces affirmations au sujet des mouvements de l'armée francaise, ayant recu au sujet de la neutralité de ia Belgique les assurances les plus formelles de la France, que d'ailleurs la Belgique avait trop le sentiment de sa dignité et de ses interets, qu'elle s'appliquait a sauvegarder depuis 1830, peur accéder a pareille mise en demeure, tque la Belgique se refusait done nettement a faciliter les operations ailemandes, protestant contre toute violation de son territoire et qu'elle était résolue par tous les moyens en son pouvoir, a défendre énergiquement sa neutralité, formellement garantie par les traites et notamment par S. M. le roi de Prusse. ÜN COMMUNIQUE OFFICSL « Le ministre d'AUemagne a remis hier, au ministre des affaires étrangères, une note de la part de son gouvernement. » A la suite d'une deliberation du conseiï des ministres, auquel ont été appelés les mitóires d'Etat, Je ministre des affaires étrangères a remis, ce matin, une note en réponse au ministre d'AUemagne. » Nul ne peut douiei que le gouvernement n'accomplisse son devoir. » NEGÖCIAÏIONS AVEC LA FRANCE LT L'AHÖLETERhE Dès 10 heures, lundi matin, le gouvernement beige était en communication avec La France et a'Angle terre. Les Iliiiatisls pres de Visa Des forces ailemandes se trouvaient lundi matin k 7 heures & Visé devant la Meuse. PARLEMENT est convoqué pour CONVOCATION DU Le Parlement beige mardi, 4 courant. LA DEFENSE DU PAYS ET LES SOGIALISTES Une delegation socialiste composes Aè MM. VanderyejldexBertrand^ Royer^ Hutnn, On dement de Ia fa^ón la plus förmoüe au ministère dé la guerre 1'occupation de Vise par les Alk'mands.On y a declare qu'a 11 heures lundi les troupes belges occupaient toujours cette ville et que la Belgique n'a de nutte part été envaliie. etc., s'est rendme lundi matin chez le ministre de la guerre. La delegation n'a pu être recue: Les sociailistes sont decides a voter tous les credits nécessaires a la- defense du pays. iirfgaaSiles aliemaseils au-iiessus de iruxeliis Bruxeiles, lundi, 3 aoüt. Dès 2 h. 1/2 du matin, M. Klobiikowski, mniistre de France a Bi-uxelies, signala au ministre des affaires élrangères de Belgique que trois dirigeables évcüuaient .au-dessus de Ks prévint immédiatement son gouvernement ainsi ique ses collègues d'Analeterreet de Russie.^ LE ROI Lundi matin, 1 ) höures, il n'ótait mille. : ment question du depart du souverain. Le ' Hoi se rendra au « front » dès que les événem-enits réclameront sa presence a la té te de l'armée.- LA REINE telephone^ La Reine est tres affectée. Elle songe dé-| jè, k ppésider aux secburs pour les blesses et elle s'est entretenue sur l'intervention immediate de l'ceuvre dr la Croix-Roiuge avec la cpm'tesse.de Mérode,' présidejite. atiG-n at que les cp^lOTHCUii'uïiia föléphonique's. sont iïi'terrompues avec les provinces-' d!Aa-vers, de litge et du Limbourg.(a) NOS AVIATEURS Brasschaet,'dimanche, 2 aoüt. Les aviateurs civils Olieslagers, Vertongen, Tyck, Orta et Goebeis se sont engages comme volontaires k la compagnie d'a-viateurs. lts ont été nommés caporaux.(a) LA SIXiÈME DraSION EN AVANT LE REVEIL A la suite de 1'ultimatum .allemand le réveil a s'onné tres' tó-t dans 'les ca•j^rnes et immédiatemehit .les hommes'ont recu l'or-dre de s'équiper pour partir en campagne Tont s'est passé avec beaucoup d'ordre et de methode. Comme la mcbiMsation, le depart s'est produit dans des conditions réeaiemenf parfaites. Il sembLait que nos vaililan-ts petits troupiers se rendaient a une revue. Aucun désarroi pendanit la formation en marche et vers six heures. du matin les premières colonnes traversaient Bruxelles oü l'on ignorait encore LES 2° ET 3eBRIGADES Composées des quatre regiments de ca-rabiniers, edles se sont mises en marche vers six heures et deimie'. . Des considerations patriotiques noiüs'fn-': vitent a ne commettr-e aucune indiscretion', sur la direction qu'elles ont prise. A 0?a téte de la cotoline des 2° et 3° brigades, marchait ie ler' carabihiers, puis sui-vaient'les 2°, 3° et 48regiments. Les hommes étaient en- • capote et ppr-taient le chapeau recouvert de toile cirée. Quelques-uns l'avaient enlevé toutefois pour le rempiacer par le bonnet, mais jls étaient pea nombreiix. Chaque regiment formait une masse compacte, leis officiers en tunique^-lïaspect crane, et rósoln. Derrière les deux premiers regiments suivait l'arülerie. Jamais elle n'a monitró de - pareus' aitelagésv" Des che-vaux de luxe éta-iesrt acfcouipiés 'avéc 'des chevaux do trait et reliés ■"-.pa-r des harnais neufs. On eüt dit des batteries- se rendant ó," queique paraclé prüxière. Sur les pas-sants peu nonibreux qui les considéraie.at' — «rheure êtant encore maitihaie'--- '^Jle produisit grand-effet. Le general Deruetle commandait les deui- brigadtes, entouré d'officiers'd'état-major. ' Grace aux officiers de réserve il a été aisé de donner aux cadres 1'extension né-cessitée par le dédoublement des' regiments. . Geux-ci sont au grand complet' e£ les es-péranoes dépassées. L'on s'attenda^t k un dóehet de douze pour cent, maladtes, absents, etc. « Or, il est a peine de cinq pour cent». La colonne fprmée par les 2eet '3° brigades était précédée et suivie d'un peloton de gendarmes a l'aspect' martial.. Une compagnie du génie avec les outüs.et lea instruments du regiment arrivait en queue. LES BRAVES GENS! En quittant Bruxelles. les quatre regiments de carabiniers connaassant l'ultiana-lum aileanand savaient ce qui les attendait. Ils ont défilé, rósolus, decides, cliantant des airs de lour region respective. Et dans la compagnie alternaient des couplets wal-lons et des chansons flamandes, A ARLON (De notre correspondant.) Dimanche, 6 heiures. jUn mouvement intense règne dans Aiion m les étrangers affluent. La garde civique I été convoquée dès le matin. Le conseil immunal a voté un crédit de 10,000 francs ►ur des achats de vivres k distribuer aux ^cessiteux. POUR LES BLESSES L'ïristitut de phy'siologie," au pare Léo-#ld#^ vient d'etre transformé en ambulance, 4pnt le docteur Depage aura la direction. IDe nomhreuses dames de la haute société jpitvdéja inscrites pour serv'ir éventueile-Hient d'ambulancières. UNE REUNION DU GROUPE PARLEMENTAIRE SOCIALISTE Le groupe parlementaire socialiste s'est réuni dimanche, è, .Bruxelles, et a pris d'jmtéressantes decisions au sujet de l'ait-titude k prendre par -le Parti ouvrier. .Le groupe a rédigé un manifeste invi-tant les socialistes sous le-s armes- a faire leur devoir de tout qceur4car, en defendant leurs foyers, ils défendenit la li-berté publique et la democratie contre un retour a la barbarde militariste. A la Chambre, jeud-i, les deputes socialises voteront les credits nécessaires pour " Sandei-v^dUe lera üïie foSflliM'ttUuxTaWi» •égiJil-amen-t au gouvernemeait de taxer les vïvras, de protéger les cooperatives,- de pre-rog er les échéanees et de réglementer les loyers. Ils demanderont encore que des cantinesSjcolairè.3 soient mises en activité le pïastot possible.£?'?'' A la fronfière fraiico-aüemande LE CANON TONNE A LONGWYParis, dimanche, 2 aoüt.On mande -de Montmédy au « ïemps » : On entend le canon dans la direction de Longwy.(a) LE PREMIER SANG A COULÉ Belfort, samedi, lcraoüt. Une patrouille aliïemande pénéfcra sur le territoire francais et rencontra dans les environs de Jencherai des soldats frangais.L'officier "atleanand commandant la pa-troud-Me tua. un söiclat. Il fut aussitót tué lui-mème piar un autre, soldat frangais.(a) LES PREMIERS PRISONNIERS DE GUERRE Une patrouille frangaise fouillant les bois des environs de Belfort, en territoire francais, auraiit rencontre deux uhlans qu'elle •aurait fait prisenniers et ramenês a Belfort. (a) UN COUP DE MAIN ALLEMAND Belfort, samedi, loraoüt. A la fin de la matinee une fraction assc z importante de cavalerie allemande se porta suaSuarce au sud-es-t de Bedfort, k trois kilometres de la fronttere inpecupée en vertu de la régie que se traga le gouvernement francais de laisser une sorte de zone neutre pour èviter tout .incident de frontière. Le maire- de la commune réunissait, envertu de l'ordre ^e mobilisation, ibes clie-vaux réqniisitionnés. Des cavaüers ale-mands se • saisarent brutelement des chevaux réquisiitionnés, firent prisenniers leshammes de complément qui les avaientamenés et les. forcèrent k les reconduire derautre cOté de -la frontière.(a) LES ALLEMANDS A GIREY Paris, dimanche, 2 aoüt. Official, r? Les Allemands sont entrés ui Firande prés. de Cirey. Les minastres tien-nent un oonseil k TElysèe. LES AEROPLANES FRANQAIS - ATTENTAT CONTRE UN TUNNEL Berlin, dimanche, 2 aoüt. : La nuit dernière un dirigeable de l'enne-•mi• a été-vu. a-Llant de Kerpenich sur An-dernach. La même nuit un aubergiste de Koechene a essayó avec son fils de faire sauter le tunnel de Koechene. Cette tentative n'a pas rêussi. Tous deux ont été fusillés. On. a observe des aeroplanes de l'enne-mi aüflant de Duren sur Cologne. Près\de Wesel un aeroplane frangais a. été. fttft&t et fi»t. \mMkW FRANCE L'UNION NATIONALE EST FAITE Paris, dimanclie, 2 aoüt. 19 h. 10. — Quelques deputes sont venus aujourd'hui a la Chambre. En apprenant que les Allemands violaient la neutralité du Luxembourg et franehissaient la frontière frangaise,ils ont été unanknes k constater que l'attitude agressive de rAlemagne était netement dómontrée et qu'iü. n'y avait plus pour eux qu'a voter a 1'unanimité, sans discussion les mesures que réclamera le gouvernement poiur la sauvegarde de la patrie. LES CHAMBRES SONT CONVOQUEES PROCLAMATION DE L'ETAT DE SIEGE Paris, dimanche, 2 aoüt. Le conseil des minstres qui a été ten a dans la matinee a decide de conyoquer les Chambres pour le 3 aoüt. AI. Poincaré a signé" un décret declarant l'état de siège pour la France et l'Algérie. L'état de.siège sera maintenu pendant toute la diuirée dé la guerre. LA MOBILISATION S'EFFECTÜE REGULIEREMENT Paris, dimanclie, 2 aoüt. Les renseignemenbs parvenus au-, sujet de Ja^pncentration des troupes sont des plus ]^.jËaiaaois. ]al.mni'nhni.rii«^r'—" faitfe"ï^ü-H autorités militaires.(a) PROTESTATION DU GOUVERNEMENT ï-'aris, dimanche, 2 aoüt, Le ministre d'Eta» du Grand-Duché deLuxenibourg a adresse a M. Viviani une note annongant que le gouvernement luxembour-geois adressait une protestation au gouvernement allcmand.(a) REPRESAILLES POPüLAIRES ' Paris, dimanche, 2 aoüt.Dans la soiree, les glaces d'une bijouterieallemande, située sur les grands boulevards, ont été défoncées.(a) LE MORATORIUM Paris, dimanche, 2 aoüt. Une affiche du ministère des finances annonce que le moratorium prorogeant les dettes jusqu'au 31 aoüt s'appMque aux depots et comptes-CQ'Uirants. Les dépösants ne peuvent retirer que :;5Jfrancs et 5 p. c. du surplus.fa) GUERRE DF PIRATERIE Le « Temps », commentant les j événe-ments de la journée, insiste sur ce fait que l'Allemagne a attaque la France sans dé-(claration de guerre et alors que son ambassadeur est encore k Paris. Ainsi, dit ü, se trouve franchie la dernière étape vers la guerre générale que la declaration de guerre remise hier par l'Allemagne k la Russie rendait inévitabe. La guerre qui nous est faite, ajoute-t-il, est une guerre de pirate-rie. Le peuple f rangaas, avec une magnifique union, s'y porte et s'y donne tout en tier. *** Le (( Journal des Débats » constate avec satisfaction que 1'Italië manifeste son intention de rester neutre et est convaincu qu'a mesure que les événements se développe-ront, le peuple italien comprendra mieux que ses interets es-sentiels sont opposes a ceux de rAutóiche et de 1'Allemagne. Les « Débats » ter min ent ainsi : Dans la lutte gigantesque k laquelle nous aoaulent des adversaires sans scrupules, la France peut avoir confiance qu'elle a pour elle une bonne armee, de bons arms et son bon droit, (c) ANGLETERRE L'ATTITUDE DE L'ANGLETERRE Les journaux ddsent :.Après les décüarations faitös ces jours deiniers par Sir Francis Bertie il est certain que 1'Angleterre interviendra par les armes dans le conflit franco-allemand. *** Le (( Petit Parisien » dit que non settlement 1'Angleterre a mobilise sa flotte 3mais qu'elle prepare un corps expédirtionnaire sous'les ordres du general French. (a) CREDITS POUR LA DEFENSE NATIONALE Londres, dimanche, 2 aoüt. Le gouvernement a décidié de demander au Parlement un crédit de 50 millions de livres sterling poiir la defense nationale. Le cabinet se réunit de nouveau aujourd'hui. M. Asquith f era ensuite une declaration au Parlement. 'Des scènes enthousiasten se ■ sont produites dans le West-End eet /; nuit. La foule a acolamé chalteuieusemer L es" niinistres sortant du conseil de cabinï r Les soMats et les ti&ft&g êïat é^aiement bl'obiet ö'flLvaUeaftiW. INTERDICTION DE SURVOLER LE TERRITOIRE ANGLAI8 Londres, dimanche, 2 aotfctLe ministre de rintérieur vient de pubüeirun arrêté inlerdisant tous les vols audie*sus du territoire brxtannique.(a)j L'ENTRÉE DE GIBRALTAR EST INTERDITEJ Algésiras, dimanche, 2 aoüt L'entrée de Gibraltar a été prohihée aujourd'hui. L'evacuation de tous les étran* gers a été ordonnéej ainsi que celle detf non combattants. La construction de» traiè chées se ^oursuit tres activemeot. (a) L'ÉMOTION A LONDRES SYMPATHIES FRANgAISE» Londres, dimanche, 2 aoütLa nouvelle des incidents qui se sonfiproduits k la frontière franco-alemande pro»duit une vive emotion au Foreing Office,,ainsi que la violation de la neutrallité du Luxembourg. Lse Frangais mobilises partent avec enthousiasme. On a constate eetaprèsmidi dans les differences oliasses dela société anglaise un vif mouvement d«sympathie aU'égard de la France..(a) ON CHANTE LA « MARSEILLAISE » DEVANT LE PALAIS DE BUCKINGHAM —Ék? "vjoareis e£ UOliU'x es" S»x^r—feyarft.ip»i>^, _ une vm-nfnifesU'tjonremjjrqjuahle devaüt ^ « MarseiMaise ». Le Roi et la Reine, qui étaient apparu4 au'balcon, ont été li'objet d'une ovation, (ajj- CONSEIL DE CABINET Londres, dimanche, 2 aoutL Le conseil de cabinet qui s'est réuDl ail grand complet^ k 11 heures du matin, s'esH ajourné k 2 heures. T' se réunira k nouveail k 6 heures..(«$ CONTROLE GOUVERNEMENTAL DE LA TELEGRAPHIE SANS PIL Londres, dimanche, 2 aoüt.Le gouvernement a decide de prendre 14 controle de toutes les stations de télégraphiesans f il, y compris celles se trouvant k bowldes batiments étrangers naviguant daas leajeaux territoriales anglaises..(aj L'AIDE DES GOLONIES I^ondres, dimanche, 2 aoütLe gouverneur general du Canada et celuide la Nouveile-Zélande ont envoyé un mes*sage au Roi et au Parlement, disamt qiu'ildlétaient decides a accorder toute leu! aide alla mèrepatrie.; (4l La ne Luxembourg violée LES ALLEMANDS FONT SAÜTER ÜN TUNNEL Voici des détails sur la destruction diQ tunnel de Trois-Vierges. Hier, vers 11 h. 1/;- et minuit, deux officiers allemands. escortes de soldats ont fail irruption dans les bureaux du chef de station de Trois-Yierges et sous la menace de mort immediate ils le sommaient de leur rendre les clefs et d'isoler téléphoniquement et' télégrapliiquement' la gare. Le. chef de station vouluts'y opposer, mais en presence' ■des-reXKÜvers il a cér'é. Les officiers et les soldats se sont ensuite' rendus sur la iigne entre Trois-Vierges el la Belgique et ont fait sauter ie tunnel iso-lant ainsi la frontière beige de la frontière grand-ducale. - Après avoir ïait scuter le tunnel ils sontletournés | la- gare oü ils ont r.egu contre-ordre de ce qu'ils vfnaient de faire.. Ils ontensuite remis les clefs au chef de station etsont partis. Mais pendant la nuit ils sont reven us et actuéllement Inoccupation de-Trois-Vierges, \/.re frontière grand-ducale,; est un fait accompli.(a) Gent milis Allemands traverseraient le Grand-Duolié de Luxembourg »\rlon, dimanche, 2 aoüt.E La.3 Allemands ont pris possession du Luxembourg et plus de 100,000 hommes . tra'versent' Ie Grand-Duché et se massent lelong dé la frontière francaise.(c) Luxembourg, dimanche, 2 aoüt. Le train venant-de Strasbourg et qui devait arriver a 12 h. 40, est entre en gar

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