L'indépendance belge

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12 januari 1917
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s.n. 1917, 12 Januari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 08 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pk06w97b4q/
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$$ëaje aniîéo H® ffî L'INDEPENDANCE 80YAUÎVSE-UNS : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: Î5 CENTIMES CHOLLANDE: 6 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION : .TDDOR HOUSE. TUDOR ST., LONDON. E.C. TELEPHONE: CITY 3960. bi7r3au a faeis • ii, place de la bourse TELEPK:jf^:?57,et VENDREDI 12 JANVIER 1917. En vente à Londres à 3 h. le jeudi 11 janv. abonnements {6 mois, i7 ihillingi 1 conservation par le progrès. Il an. 32 shillings, j LA SITUATION. jeudi, midi. L'offensive russe dans le secteur de lîiga progresse quoiqu'on disent- les Allemands, dont le dernier communiqué dit effrontément que les attaques de l'ennemi, au sud-ouest de Riga ainsi qu'entre la côte et le lac Narotch ont, de nouveau, échoué. La*vérité est que nos Alliés ont avancé de trois kilomètres entre les marais de Tirul et la rivière A a, qu'ils ont repoussé plusieurs contre-attaques allemandes dans la région de Kalustem et que, depuis le 5 janvier, ils ont capturé, entre autre, 21 canons de gros calibre et 11 pièces do campagne ! Il est compréhensible que l'état-major allemand rechigne à faire un aveu aussi pénible, mais nos Alliés russes n'ont aucune raison de ménager l'amour-propre prussien. Celui-ci doit être d'autant plus sévèrement atteint qu'il apparaît, d'après les dernières informations, que le coup du général Roussky a été si intelligemment préparé que l'attaque de nos Alliés a été pour l'ennemi une surprise complète. Les avant-postes allemands dormaient, la première ligne de tranchées était inoccupée; les deuxième et troisième lignes furent capturées dans un assaut irrésistible, et ce n'est qu'en atteignant la quatrième tranchée que le feu de l'ennemi devint efficace. Néanmoins, elle fut également enlevée, et, comme l'indique le dernier communiqué de Pétrograd, nos Alliés ont non seulement maintenu, mais étendu leurs gains depuis. Un des résultats du conp de main de nos amis a été de constater que l'adver-1 saire ne dispose, dans cette région, que d'effectifs d'infanterie limités, comparés à la nombreuse et très puissante artillerie qu'il met en ligne. Ce fait est intéressant à signaler, et concorde avec des renseignements de source allemande, qui prouvent que nos ennemis exposent assez fréquemment leur artillerie qui, maintes fois, au début de la guerre, tant sur le front occidental que sur le front oriental, n'était couverte que par une poignée de tirailleurs. La réduction des effectifs allemands dans les tranchées ne surprend personne, car c'est un fait avéré que nos ennemis, pour constituer les divisions d'attaque qui opèrent en Roumanie, ont dû prélever des hommes sur tous les fronts et dans presque toutes les unités. Mais la pénurie d'hommes, à laquelle les Allemands suppléent par une artillerie renforcée et des mitrailleuses à jiro-fusion, ne se fera réellement sentir qu'à la reprise des ojsérations sur les divers fronts, au printemps. Nul doute qu'à ce sujet des échanges 'de vue intéressants ont eu lieu lors de la conférence de Rome que les délégués britanniques qui y participèrent, considèrent comme étant la plus satisfaisante, au point de vue des résultats, de toutes celles qui eurent lieu jusqu'à ce jour." D'autre part,le "Times" est eu mesure d'affirmer que "des décisions vitales ont été prises et que la conférence constituera probablement un des tournants de la guerre." Après l'unité de but qui existait déjà,, les Alliés ont fait, à ce qu'il semble, un pas important en avant dans la voie de l'unité d'action et si, comme le laissent entendre des confrères bien informés, le principe du front commun est admis, un progrès sérieux a été "réalisé" dont les efforts bienfaisants se feront rapidement sentir. La promptitude avec laquelle les quatre Puissances intéressées ont envoyé l'ultimatum à la Grèce prouve qu'un esprit nouveau inspire les actes des gouvernements alliés et que le rouage suranné d'une diplomatie tâtonne et puérile a fait place à un mécanisme simplifié et réellement démocratique qui rend impossibles les lenteurs funestes du passé. Le premier résultat du " système nouveau " est encourageant et prouve, comme nous n'avons cessé de le dire à cette place, que seule l'énergie eu impose à des gens comme le roi Constantin et ses ministres. L'ultimatum, fruit de la Conférence de Rome, a été accepté par 'e gouvernement grec, à la suite d'un conseil de la couronne qui a duré, dit-on, plusieurs heures ! L'ultimatum prévoit, entre autre, paraît-il, le transfert des troupes grecques dans le Péloponèse, sous le contrôle effectif, d'officiers appartenant aux armées de l'Entente, et doit être terminé en-déans une période de temps limitée. Nouaespérons que le général Sarrail, dont l:ffcvéseiic& à la Conférence de Rome a certainement contribué à la solution de la question grecque, saura prendre les mesures nécessaires pour éviter le renouvellement d'incidents dans le genre du massacre des contingents alliés le 1er décembre. Les précautions les plus minutieuses sont justifiées s'il est vrai, comme l'annoncent certaines dépêches,que plusieurs divisions bulgares et allemandes qui avaient participé aux opérations contre les Russo-Roumains, sont en route pour le.front macédonien, ou y ont déjà fait-leur apparition. Nos ennemis essayeront peut-être de faire une jonction avec les troupes royalistes grecques dont nous ne serions pas étonnés d'apprendre qu'elles se sont mutinées en guise de protestation contre les décisions du gouvernement et du roi Constantin. Une- "mise en scène" de ce genre répondrait t.out à fait à l'attitude passée des dirigeants d'Athènes inspirée par Berlin. Mais ne préjugeons pas et attendons les événements. La réponse des Alliés à la Note du président Wilson a été remise hier, et le texte en sera publié demain. La réunion de Rome a permis également de mettre la dernière main à cet important document qu'on dit s'adresser tout autant au peuple américain qu'au président Wilson et dont le ton et le texte diffèrent considérablement de la réponse donnée à l'Allemagne. Signalons encore le remaniement ministériel en Russie où M. Trépcff, au pouvoir depuis six semaines seulement, fait place au prince Golit-zin, pour des raisons au sujet desquelles nous ne possédons encore aucun renseignement précis. Tout ce que nous pouvons dire en ce qui concerne le nouveau Premier, c'est qu'il est aussi décidé que son prédécesseur à poursuivre la guerre "jusqu'à ce qu'une paix victorieuse scit atteinte." ÉMILE VANDERVELDE. La Belgique envahie et le Socialisme international. Même unité. Voici, réunis en un volume, les meilleurs discours et écrits de guerre d'Emile Vandervelde. Et je n'en pourrais faire de plus grand éloge que de constater qu'ils forment bien un livre. C'est un mérite rare. La plupart des compilations de l'espèce n'arrivent qu'à faire apparaître les flottements et les contradictions dans la pensée de l'auteur. Il n'est pas prudent, d'habitude, de vouloir "sauver de l'oubli" des articles hâtifs ou des harangues de circonstance; et l'on pourrait citer tel journaliste brillant, tel orateur célèbre, qui ne l'a tenté qu'à ses dépens. Mais les matériaux littéraires que l'on présente ici s'harmonisent et s'adaptent comme s'ils avaient été destinés dès l'abord à être assemblés. Us sont par-lies d'une même unité en ce sens qu'ils jsont les traductions différentes, selon J«s lieux et l'es circonstances, ou si l'on préfère les aspects différents d'une même pensée, claire, constante et ferme. Cette pensée dominante, j'en trouve l'expression la plus concise et la plus saisissante à la fin d'un article paru le 25 juillet 1915 dans le " Radical " : " La plus grande douleur de ma vie aura été de voir les travailleurs européens divisés contre eux-mêmes, ma plus grande espérance est de les voir un jour réconciliés." Si la guerre a été pour l'auteur une épreuve—la plus cruelle des épreuves— elle n'a point été l'occasion d'une abdication." Je n'ai pas changé, disait-il le 18 avril 1915,'à ses auditeurs de Paris. Je suis ce que j'étais hier et ie demeurerai demain ce que je suis aujourd'hui : socialiste, ^acifistj et internationaliste, et c'est en cette qualité que je suis pour la guerre jusqu'au bout." Laissons Scheidcmann et les !mué- rialistes qu'il peut y avoir de ce côté de la tranchée crier au paradoxe. Les es-piits libres conprendront le sens profond de cette déclaration. Ceux-là ne s'étonneront pas de voir un internationaliste lutter obstinément pour l'indépendance de sa patrie, car ils savent que " l'Internationale a pour condition préalable l'existence de nations libres, égales, non pas en puissance, mais en dignité." La défense héroïque. Cette défense—nécessaire et sacrée de la Belgique attaquée—Vandervelde fait mieux que l'affirmer, il la chante en des pages où Scmbat, qui a écrit pour l'ouvrage une préface charmante, retrouve l.i puissance d'évocation de notre grand \ erhaeren. L'auteur a vu le siège d'Anvers, la grande retraite, le miracle de 1A ser. Il rend souvent visite à nos sol-dnts jusque dans leurs postes avancés. Ce sont pour lui des camarades. Il les connaît et il les aime. C'est assez dire qu'il les comprend. Nul mieux que lui ne trouve pour en parler la note juste, discrète et pénétrante. Lisez " La Belgique Libre," la première partie du recueil, et vous verrez comme si vous v étiez les dernières lieues carrées qui nous restent, cette terre de brouillards et de marécages, arrosée de sang-, semée de ruines, où les jeunes hommes de \\ allonie et de Flandre se sont arrêtés, reformés, et bardent depuis vingt-six mois la route de Calais et de Londres aux armées impériales. Vous les verrez eux-mêmes, nos piou-pious, simples, rudes, sans pose, d'une bonne humeur un peu bruyante qui résiste à la pluie, la vermine, au terrible ennui de la guerre de tranchée aussi bien qu'aux sbrapnells, aux torpilles aériennes et aux marmites, et montrent cette résolution obstinée, joyeuse, gog'uenarde qui est peut-être l'un des traits les plus marqués de notre caractère national. La Belgique occupée. Si admirable que .soit leur, effort, -celui de la Belgique occupée le dépasse encore, sans doute, en beauté morale. Us sont Jà près de sept millions, isolés du monde, sans autres nouvelles que celles de l'Agence Wolff. Us mourraient de faim si le captiçe de l'envahisseur arrêtait pour quelques semaines le ravitaillement américain. Us -sont accablés d'impôts et de vexations, soumis à l'arbitraire lo plus intolérable, malmenés, emprisonnés, fusillés au moindre prétexte. Es sont sous la botte de ceux qui ont inscrit dans leur code de guerre qu'il ne faut laisser! à l'ennemi que des veux pour pleurer. Mais ils .refusent de pleurer sur leurs ruines et sur leurs morts. Us rient au nez de l'oppresseur étonné et déconfit. Us aie se soumettent pas, même en apparence. Toutes celles de leurs paroles qui nous parviennent sont d'espérance et de fermeté. C'est eux qui nous réconfortent, même en. ce moment où on les chasse par troupeau vers les mines, les chantiers et les tranchées allemandes. Us égalant leurs ancêtres ■des époques héroïques... Mais irais-je célébrer leurs actions? Il doit une suffit; en ce moment de signaler l'hommage magnifique de Vandervelde à ces "grévistes" qui ont donné au monde un spectacle unique jusqu'ici, celui de tout un peuple refusant pendant deux ans le travail pareequ'on veut mettre ses brac au service de l'oppression, universelle. " Notre président (Charles Gides), disait-il à Paris, rappelait tout à l'heure la grève pour le suffrage universel. Nous avons fait alors la grève générale pour l'égalité, nous faisons aujourd'hui la grève générale pour la liberté, et cette seconde grève nous fera gagner également la première." Et se rappelant toutes les douleurs et toute l'oppression que l'invasion nous a valu, il concluait : " Ah! quand je songe à tout ce que nos compatriotes ont subi, à tout le mal que la Belgique, la France et la Pologne se sont vu faire, j'éprouve un sentiment d'irrépressible colèr • contre les hommes qui sont mes coreligionnaires politiques et qui, en Angleterre et aux Etats-L'nis viennent nous dire : L'heure est venue de faire la paix ; il faut la paix quand même, à tout prix. Car cette guerre ne nous intéresse pas, elle n'intéresse que les gouvernements capitalistes !" Le triomphe du droit. Mais si Vandervelde approuve une colère légitime contre ceux qui en. Allemagne veulent plier le -monde sous la force, et contre ceux qui ailleurs conseillent de céder à la force, n'allez pas croire qu'il nourrisse des sentiments de liaino ou u.n désir de vengeance. Point davantage il ne s'emporte contre l'adversaire en accusations désordonnées ou on injures inutiles. Il n'est point de ceux qui croient contribuer; à la défense! de la civilisation en écrivant Kultur par un "K" ou alleimagne -sans majuscule. Il ne veut pas plus ruiner celle-ci ni la dépecer que mutiler son nom. Il ne souhaite pas, suivant !a juste expression de Senibat, que les Alliés fassent comme leurs adversaires. C'est le triomphe du droit qu'il attend de la victoire, non le triomphe d'une tyrannie nouvelle. "En Combattant les monstres, prenez garde de ne pas devenir monstre vous-même. " Oui, le triomphe du droit, partant de la paix durable, impliquant la réconciliation des peuples libérés, le triomphe du droit qui ne sera complet, vraiment fécond, que si l'Allemigne à son tour s'affranchit de ses maîtres après que nous les aurons battus. C'est la conviction commune qui s'impose de plus en plus à tous les bons esprits, que je retrouvais l'autre jour sous la plume d'un écrivain catholique, M. l'avocat de Vischer, que. formulait dimanche dernier le grand journal anglais " l'Observer." Et voici comment Vandervelde nous l'expose. C'est par cette citation que je veux terminer : " Si pour le malheur du monde le Césarisme germanique devait triompher, c'en serait fait pour longtemps de la liberté et de la démocratie. Que les Alliés l'emportent au contraire, et mal gré le Tsarisme, malgré les jingoes et les chauvins, il y a dans la Quadruple-Entente assez d'éléments libéraux, dans l'Eùrope et le monde assez de force démocratique et socialiste pour que la paix de demain soit assurée par la consécration du droit des nationalités et par la mise hors d'état de nuire des auteurs responsables de cette guerre, de ceux qu'un manifeste socialiste allemand appelle, hier encore, les pires ennemis de l'Allemagne : ses ennemis de l'intérieur.L'intérêt de l'Allemagne. " En d'autres termes, et pour achever de repondre au socialiste cité par le " Volk," j'admets avec lui que la lutte contre le césarisme est, pour le people allemand, une question de politique intérieure. Mais c'est une loi de l'histoire — que l'on songe à Moukden, à Sédan et à Waterloo — qu'en général le césarisme n'est vaincu par le dedans qu'après avoir été défait par le dehors. "Aussi, j'ose le dire, pareeque c'est ma conviction profonde, si tous les peuples ont un intérêt vital à la défaite de l'Allemagne, de l'Allemagne militariste et impérialiste, celui qui y a le plus d'intérêt, c'est l'Allemagne elle-même." LOUIS DE BROUCKERE. LETTRE DE RUSSIE. La population russe en chiffres. (Pc noire correspondant.) La classe agricole. Une statistique vient de donner une répartition intéressante de la population du vaste empire russe. Sur 1,000 habitants il y a, en. Russie, 771 paysans, 107 citadins, 66 étrangers, 23 cosaques, 15 nobles, 5 membres du clergé, 5 bourgeois et 8 habitants non-cla^scs. Mais en réalité en y comprenant les cosaques et les étrangers, dont la majeure partie (des colons) s'occupent d'agriculture ou de branches annexes, on arrive au taux de 86 p.c. pour la population vivant de l'agriculture et de ses dérivés. Mais cette proportion* varie notablement selon les diverses régions du vaste empire. Elle est de 97.2 p.c. en Asie centrale, de 90 p.c. en Sibérie, de 86.7 p.c. au Caucase, de 86.2 p.c. en Russie d'Europe et de 73.1 p.c. en Pologne. C'est la classe agricole qui constitue le vaste réservoir 'd'hommes de la Russie. Les sursis et les exemptions y sont rares, infiniment plus,rares que dans les villes où, à cause de tares physiques ou pour d'antres raisons, beaucoup d'hommes ne sont pas astreints au service militaire. Sans parler d'embusqués, nous pouvons dire que beaucoup d'employés très peu occupés et même des oisifs cherchent par tous les moyens à ne pas marcher;. Autre pourcentage. Par un juste retour des choses d'ici-bas, le grand nombre de bras -enlevés à l'agriculture, à l'industrie des transports et autres branches annexes, a eu pour résultat une hausse énorme et générale des vivres et denrées nécessaires à l'alimentation et à l'existence, surtout dans les villes où la population, par contre, s'est accrue d'une foule considérable de réfugiés des provinces occidentales. Nous citerons encore quelques autres chiffres intéressantes. Les citadins sont au nombre de 107 sur 1,000; on peut y ajouter le chiffre des bourgeois, soit 5, ce qui forme 11.2 p.c. Or, ce pourcentage est de 23.6 p.c. en Pologne; 11.2 p.c. (exactement la moyenne)'en Russie d'Europe; 8.5 p.c. au Caucase; 5.9 p.c. en Sibérie et 2.1 p.c. en Asie-Centrale. Le pourcentage des nobles est de 24 p.c. au Caucase, où le moindre lopin de terre donne parfois droit à un tjfre qui n'a plus aucune importance, mais dont le porteur est parfois encore très fier. Ce pourcentage est de 19 p.c. en Pologne, où l'on rencontre parfois un cordonnier, tailleur, boutiquier ou ouvrier d'authentique noblesse d'après les anciennes lois du pays. • La proportion des nobles tombe par contre à un taux très faible en* Sibérie et Asie-Centrale. La population des villes comprend, dans son ensemble, 15 p.c. d'Israélites, mais le pourcentage varie, ici, beaucoup plus encore. La proportion de l'élément sémitique est infiniment plus forte à' l'Ouest et au Sud : Vilna, Varsovie, Lodz. Kiev. Berditchev. Odessa. Eka-, lérinoslav, etc., que dans les villes du Nord, du Centre et de l'Est. e Les agglomérations industrielles. rn Bien que la Russie soit encore avant i- tout un pays agricole, on y rencontre Sj des agglomérations industrielles très 3 importantes. Nous avons récemment donné les chiffres pour l'industrie charbonnière et métallurgique du Donetz. ts Mais on se doute peu, à l'étranger, du -s développement qu'a pris l'industrie rus- ie se. Voici le nombre des -établissements u industriels et celui de leur personnel ou- x vrier des circonscriptions industrielles , c-e Pétrograd et Moscou. ; Armées Pétrograd Moscou usines ouvriers usines ouvriers 1913 ... 2,395 452,249 ... 2,782 771,671 1914 ... 2,429 435,771 ... 2,838 767,145 Chaque circonscription comprend naturellement les gouvernements voisins. Par exemple, le rayon de Moscou comprend les gouvernements de Jaroslaw, Ivostroma, Vladimir, etc., où se trouvent, parfois dans des localités peu ou point connues à l'étranger, des usines occupant des 10, 15 et 20,000 ouvriers. La Pologne et l'Oural possèdent également une forte population ouvrière. Le Caucase à son tour se développe et se développera beaucoup au point de vue économique, par exemple, dans le Nord : Ekatérinodar, Maïkop, Vladi-caucase, Grosnyi ; dans l'Est, Bakou ; au Sud : Tiflis, Tchiatour, etc. Les chiffres du personnel ouvrier à Bakou indiquent une proportion de 55.6 p.c. de Persans et Tartares; 22.1 p.c. die Russes"; 19.1 p.c. d'Arméniens; 44.4 p.c. des Russes occupés sont des contre-maîtres, des chefs ouvriers. L'initiation ouvrière et l'éducation professionnelle marchent donc de l'ouest vers l'est en Russie. Le personnel ne comprend que 1 p.c. d'Israélites, mais 66.1 p.c. de ces Israélites sont occupés dans les administrations et bureaux. Les usines de Pétrograd ont été basées sur le charbon anglais. Elles sont trop éloignées, de même que celles de ï-loscou, du combustible russe. Le transport à 1,000 verstes et plus est de longue durée et cher et les wagons vides doivent faire un trop long parcours au retour, le tonnage die produite finis ne pouvant évidemment atteindre celui du combustible et des matières brutes expédiées. Un grand prolétariat. Cette concentration industrielle autour des capitales a aussi pour conséquences la formation d'un grand prolétariat ouvrier mal à l'aise et un surenchérissement général de tout ce qui est nécessaire à l'existence et surtout des loyers. Nous avons préconisé en haut lieu la' création de nouvelles usines le long des voies ferrées partant du Donetz dans les diverses directions, afin de permettre aux ouvriers et à leurs familles de respirer un air plus pur, de vivre à moins de frais et de diminuer l'encombrement des voies ferrées en supprimant ces parcours inutiles de centaines de milliers de wagons, chargés ou rides, de 1,000 verstes et plus. Nous pensons qu'on y arrivera tôt ou tard. jpRAVDA.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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