L'indépendance belge

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09 november 1918
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s.n. 1918, 09 November. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4f1mg7gp39/
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L'INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE. ..... 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION: TDDOR HOUSE, T0DOR ST.. E.C. 4. TELEPHONE: CITY 3368 BUREAU A PARIS: 11. PLACE DE LA BOURSE TELE.: 311-57 et 238-75 SAMEDI 9 NOVEMBRE 1918 En vente à Londres à 3 h. le vendredi 8 novembre (3 MOIS, 9 SHILLINGS ABONNEMENTS < 6 MOIS. 17 SHILLINGS (l AN, 32 SHILLINGS LA SITUATION Vendredi midi. La guerre Les armées allemandes se trouvent une t'ois de plus dans une mauvaise passe, et la retraite qu'elles effectuent entre l'Escaut et la Meuse prend rapidement l'allure d'une débâcle. Avant la chute u *~>s-tcnde et de Lille elles avaient déjà été sous le coup d'une menace semblable, et c'est ce qui amena les préliminaires de la campagne en faveur d'un armistice. .Néanmoins, elles réussirent à se tirer sans trop de mal, des pinces qui les enserraient. Aujourd'hui la situation est beaucoup plus grave pour elles, tous ses chemins de fer stratégiques étant coupés, ou a peu près. D'autre part, la situation à l'intérieur de l'empire s'est considérablement transformée; les mutineries de Kiel, de Hambourg, compromettent le plus sérieusement l'équilibre général du dernier Etat autocratique de la Vieille Europe. Sans doute les nouvelles publiées au sujet de ces rebellions da/is la flotte allemande sont souvent 1 grossies à dessin, dans des buts politiques faciles à découvrir. Toutefois, la | sagesse des nations veut qu'il n'y ait pas | de fumée sans feu. Or, ici, tout indique | que le foyer de révolte s'attise et qu'il ne tardera pas à se répandre, si des modifi-! cations profondes ne sont pas apportées ' aux statuts fondamentaux de F Allemagne.En attendant que les délégués de Berlin terminent Jeur conférence avec le maréchal Foch et l'amiral sir Rosslyn Wemyss, les troupes de l'Entente poursuivent leur marche foudroyante sur le chemjn de la victoire. Le plus brillant .succès de ces jours derniers a été rein-porté par les jeunes et vaillantes unités iii .iines. qui sont entrée# mercredi 4 h. de l'après-midi dans Sedan, vengeant ici la France de l'humiliation qu'elle subit dans cette place à jamais mémorable, en 1870. Du même coup elles ont coupé l'importante voie latérale qui, venant de Metz en traversant Briey et Montmédy, ravitaillait les armées allemandes combattant sur l'Aisne supérieure, la Serre et l'Oise supérieure. Nos alliés occupaient hier toute la partie de la ville sur la rive gauche de la Meuse Le pont conduisant à l'autre partie a été détruit et toute la vallée du fleuve est inondée. Le pont du chemin de fer a également été anéanti. Tout le territoire français à l'ouest de la Meuse, derrière la zone d'opération des divisions du général Liggett a été déblayée de l'ennemi, et depuis le 1er novembre les valeureuses Sammies ont avancé de 40 kilomètres, brisant toute résistance ennemie, libérant 270 milles carrés, soustrayant ainsi 2,000 civils au joug teuton. De plus, ils ont cueilli des trophées abondants, comprenant 6,000 prisonniers, dont un grand nombre d'officiers. Sur la gauche américaine, dans la vallée de la Bar, les éléments avancés du général Gouraud ont progressé au delà de Saint-Aignan-sur-Bar et ont pris pied au sud de la Meuse, sur les hauteurs qui dominent Sedan. Sur le front de l'Aisne les troupes du général Guillaumat ont réalisé une avance de plus de 16 kilomètres au delà de l'Aisne, pour s'échelonner sur la ligne approximative de La Horgne-Mazerny-Vieil-Saint-Remy-Wagnon, forêt de Signy, et marchent résolument sur Mezières et CharlcH ille. Sur leur gauche le 2e corps d'armée italien, manœuvrant dans la région de Essonne, a dépassé les formidables systèmes défensifs ennemis entre Chuvres et Lu Rochelle, au nord-est de Sissonne, oc-upé Le Thuel, brisé une puissante résistance le long du Hurtaut, et capturé après une lutte sanglante Rozoy-sur-Serre. En liaison sur la gauche italienne, es unités du général Mangin ont transporté leur front sur les bords du Thou, iffluent de l'Oise, jusqu'à Leuze, à 15 kilomètres au nord de Rouzoy-sur-Serre. La Ire armée française continue son offensive avec une infatigahle bravoure. Llle a traversé et dépassé la route de Vervins-Avesnes, au nord de La Ca-pelle. Au sud de cette dernière localité l'Ile a occupé la ligne Effry-Origny-en-lhierache, à l'ouest de la voie ferrée La Capelle-Hirson. Au sud de la Sambne les troupes du général Rawlinson ont atteint la route de La Capelle à Maubeuge, des deux côtés j d'Avesnes, et se sont transportées sur ks limites occidentales de cette dernière vÙle. Des deux côtés de la Sambre les divisions britanniques sont dans lé voisi-nage de Hautmont. Au- nord de Jâ ri-vière Bavai a été occupé et nos alliés ont progressé à l'est de cette ville. L'armée du général Iîorne ayant pénétré en Belgique au sud du canal de Condé, a pris Elouges, au nord-ouest de ^ Dour, et avance rapidement sur Mons, I d'où elle n'est plus qu'à 15 kilomètres. Plus au nord elle a occupé Hcnsies et atteint la berge du canal de Condé, au "" delà de ce village, à l'est de Montreuil. Sur le reste du front jusqu'à la fron-^ tière néerlandaise, il ne s'est produit au-cun incident important, et le dernier 4" communiqué du G.Q.G. belge ne signale ,1~ que des actions habituelles d'artillerie et n~ de mitrailleuse sur l'ensemble de notre e" front. î" Un bulletin du général Diaz annonce que les troupes italiennes opérant dans a le Tyrol, sont reçues partout parmi le plus grand enthousiasme et qu'elles sont 1S entrées dans Merano (Meran) et Bolzano j]1 (Bozen), où elles été l'objet de manifesta- tions chaleureuses. a D'autre part, un télégramme de 15 Vienne nous appretid que des troupes al-ie lemandes ont traversé la frontière autri-1e chienne dans le Tyrol et à Salzburg, mal-gré les protestations du commandant-en-"s chef desftroupes et du ministère des af-e~ faires étrangères austro-hongrois. Suivant les " Innsbrucker Nachrichten," le ' " ministre de la guerre bav arois aurait en-c voyé une note au président du conseil n national du Tyrol, disant que les condi-tions de l'armistice entre l'Autriche-e Hongrie et l'Entente forçaient la Bavière lt; à envoyer des troupes dans le Tyrol sep-, tentrional, pour protéger ses frontières, f G'^ust là une précaution bien allemande ' erui tardera pa»- à ètic déjouée, .si4a conférence d'armistice sur le front occi-'n dentale a une issue négative, les troupes ls alliées, sous les ordres du général Diaz, 'P étant toutes prêtes à cueillir de nouveaux le lauriers, cette fois au détriment des ar-;y mées germaniques. é- La politique js Les délégués allemands, dont nous 1» avons donné les noms hier et auxquels e est venu s'ajouter M. Erzberger, doivent té s'être mis en contact hier avec le maré- st chai Foch. a On sait qu'ils ont trois jours pour ac- i- cepter ou refuser les conditions des r- Alliés. lu Nous attendons avec anxiété, mais i- avec confiance, le résultat de cette entre- j. vue mémorable, ■0 i- M. W. Hughes, parlant hier au ban- j- quet que lui offraient les Australians, a x- bien résumé la situation : Si les Alle- ;s mands acceptent les conditions de l'ar- i- mistice nous en serons heureux ; si non, s. nous combatterons jusqu'à ce qu'ils ac- 1- ceptent ces conditions ou d'autres plus u draconiennes. Notre détermination est à irréductible." d ■" La révolte des marins allemands se propage de part en part : à Hambourg, à u Kiel, à Cuxhaven, à Rostock, partout ie c'est le Bolshévisme, le sang coule et les u matelots sont les maîtres de la situation, a qui devient donc grave. * * * j» Une dépêche de Varsovie annonce qu'un comité s'est constitué, composé de Socialistes et de membres du parti populaire de Pologne et de Galicie, en vue d'établir un gouvernement national, ' c'est-à-dire, la République. * * * En Amérique les élections ont donné é des résultats défavorables au parti du - Président Wilson. Les dernières nouvel-les donnent aux Républicains une majo-;- rité de 16 voix à la Chambre des Repré-i, sentants. Au Sénat il y avait 47 Répu-5 blicains élus et 46 Démocrates. Il reste à connaitre les résultats de l'Illinois, de n l'Idaho et du Nouveau Mexique. ;. Comme l'a déclaré M. Roosevelt, chef e des Républicains, au point de vue de la i- guerre, il n'y a rien de changé, et les :é Républicains appuyeront le programme i- et les efforts du Président Wilson. On a sait d'ailleurs que l'ex-Président Roosevelt est moins idéaliste que le Président u Wilson, qu'il est plus combattif et qu'un e de ses fils est tombé en France au champ :s d'honneur: les Républicains d'Amérique r continueront donc à être de çœur avec les a Alliés. 1 SUR LE FRONT OCCIDENTAL es SUR LE FRONT BELGE i-i„ De Mariakerke à Tronchiennes nt (D'un témoin oculaire.) Sur la route de Mariakerke se trouve partout des .traces des récents combats: cje passerelles de fortune, entonnoirs d'obus, 1Sj etc. Nous croisons une vingtaine de jeu-:s. nés gens de 18 à 25 ans, guidés par un et gendarme. Tous furent employés par les au Allemands à des travaux défensifs, por-tant des obus et creusant des tranchées à n" Verdun, dans la Somme, en Champagne, et; maintenant en Flandre. L'un d'eux 1er tle porte encore la trace d'un coup de baïon-et nette infligé par une sentinelle allemande re parce qu'il refusait de travailler. Voici le château de Mariakerke que les Alle-ce mands bombardent furieusement. Dans ns les souterrains se sont réfugiés 40 civils, 'e vieillards, femmes, enfants, avec des nt chèvres et des moutons, des chats et des no chiens. Profitant d'une accalmie, ils sont a- évacués au pas de course. C'est un spectacle tragique. Nous entrons dans Maria-dé. kerke, où se trouvent nos avant-postes, il- les Allemands tenant encore la lisière est ri- du village. Deux généraux belges passent il- devant nous, tandis que les mitrailleuses n- crépitent et qu'un avion allemand, vo-if- lant à faible hauteur, laisse tomber des ji- grenades. Nous partons pour Tronchien-le nés, qui est totalement entre nos mains, n- Il n'y a qu'un chemin praticable au mi-eil lieu des inondations provoquées par les ]i- Allemands; au moindre mouvement ie- aperçu par l'ennemi,*,les mitrailleuses ba-re lâyent cette langue de terre. Sur ce clie-p. min se trouvent la voie vicinale avec des wagons abandonnés. Nous nous4 faufi-rj^ Ions de voiture en voiture, tandis que les ia auto'.H nous, et dan* le brouillard qui se dissipe, à moins de deux es kilomètres, se profile la silhouette de Gand. JX 400,000 prisonniers en 1918 ir" En réponse à une question posée à la Chambre des Communes, M. Hone a fait connaître que le nombre de prisonniers us faits par les armées britanniques sur le .js front occidental en 1918 (du lçr janvier nt au 5 novembre), est d'environ 200,000. M. Hope déclara qu'il ne pouvait donner de chiffres exacts quant au nom-c_ bre de prisonniers faits par les Alliés, es mais qu'il estimait à 140,000 les prisonniers faits par les Français, 50,000 par js les Américains, et 15,000 par les Belges. e- L'émulation dans le crime Comme si l'Allemagne voulait se dépasser elle-même dans le crime et attein-n- dre,avant de choir,au suprême de l'igno-a minie, voici un de leurs derniers for-e- faits : r- A Saint-Martin-Rivière, à un kilo-n, mètre au sud de Saint-Souplet, dans la c- région du Ca.teau, des sapeurs améri-js cains, au cours de leurs explorations, ont st trouvé le clocher de l'église bourré d'une charge formidable d'explosifs. En procédant, avec les précautions d'usage, à se l'enlèvement des engins, les explorateurs ^ constatèrent que tout un réseau de fils ut perfidement agencés reliait la machine es infernale au maître-autel et, sur celui-ci n même, aux accessoires usuels du culte: ciboire, calice, burettes et missel. Il eût suffi que l'officiant déplaçât l'un quelconque de ces objets sacrés pour pro-~e voquer l'explosion. Explosion telle que le clocher et les voûtes de l'église se fus-u" sent infailliblement effondrés sur les as-je sistants. Car il reste à Saint-Martin-l'> Rivière une notable partie des habitants dont un prêtre. Les bandits avaient calculé sans doute que leur ignoble traîtrise aurait son effet lu jour d® Toussaint, pendant la célébra-,]_ tiori de l'office. 0_ Ils ne pouvaient ignorer que leurs seules victimes seraient les femmes, les u_ vieillards, les enfants de ce village, dont ils ont emmené en captivité les hommes. je II n'est pas, il n'est plus de mots pour qualifier une telle et si dégradante in-eC famie.—"Le Matin." la La bataille pour Gand îS Pour couper court aux bruits mis en 10 circulation, disant que Gand avait été ,n évacué par l'ennemi, voire même occupé e" par les troupes alliées — suivant certains ^ journaux français — nous devons à la m vérité de dire que les Allemands se trou- ip vent toujours à Gand et qu'ils défendent ie les approches de la ville à l'aide de mi1 îs trailleuses installées dans les maisons de la banlieue gantoise. OPERATIONS NAVALES 5 LES FLOTTES ALLIEES ENTRE-RONT DANS LES DARDANELLES AUJOURD'HUI A un dîner de la colonie hellénique à Londres, M. Gennadius a annoncé que e les flottes alliées traverseraient les Dar-: danelles aujourd'hui. ' Les navires allemands quittent Anvers D'après un télégramme de Rotterdam, a 38 navires allemands et autrichiens vont ® arriver d'Anvers. Les navires "Sines" •- (1,294 t.), "Hanau," (4,213 t.), "Wart-à burg" (4,295 t.) et "Gneisenau" (8,185 , t.), sont arrivés à Hansweert. Tous oes x navires avaient été saisis à Anvers au commencement de la guerre. e Une note aux neutres .j Avis a été donné aux pays neutres de ce que les Alliés ont des droits à faire valoir contre les Puissances Centrales du J chef de leur campagne sous-marine illé-gale et de ce qu'ils n'ont pas l'intention iS de reconnaître les transports de navires s ennemis sous pavillon neutre aux fins t d'échapper aux responsabilités. OPÉRATIONS AÉRIENNES t L'activité britannique 's Du Quartier général : g Le 6 novembre: Mauvais temps; une tonne ©t demie de bombes lancées sur des troupes ennemies et des transports. Pas ' d'activité aérienne de la part de l'en-' nemi. Deux de nos appareils sont man-] quants. Du Détachement indépendant: Outre les attaques déjà mentionnées, s nos appareils lancèrent des bombes sur les usines de Saarebriiok. Deiix appareils s ennemis détruits et deux désemparés, e. Un de n<\- appareils est manquant. U k faut ajouter à la liste des appareils enne-e mis perdus publiée hier deux appareils détruits et un désemparé. L'activité française a Du communiqué français: t Le 6 novembre: Malgré le mauvais s temps, nos appareils ont coopéré avec e l'infanterie et attaqué à coups de bom-r bes et de mitrailleuses les colonnes enne-■ mies en retraite; 15 tonnes et demie de t bombes et 13,000 cartouohes ont été em- - ployées. P*WIHI11^M—W—i ; TRIBUT CE LA FRANCE A CLEMENCEAU ET FOCH U y eut mercredi un grand enthou- - siasme au- Sénat lorsque M. Pichon, après avoir souligné la grande œuvre de libération accomplie par les armées françaises, lut le texte d'un projet de loi aux termes duquel on graverait sur les murs a d© toutes les mairies de France une inscription disant que les armées de la Ré-^ publique, le citoyen Georges Clemenceau e et le maréchal Foch ont bien mérité de 1<3 pa,trie. j s L'ARMISTICE e ♦ 1 Le bruit avait couru hier que les con-: ditions d'armistice imposées par les Alliés avaient été acceptées dans l'après-midi. Une agence avait annoncé cette s nouvelle qu'elle démentit peu après. En réalité, la délégation allemande, dont la composition a été modifiée, était arri vée hier en France, mais elle avait à s y faire un assers long trajet et il était impossible que quelque chose puisse être connu avant aujourd'hui. U semble k même plus probable qu'on ne saura rien de définitif avant demain. L'amiral von Hintze et l'amiral Mau-rer ne font plus partie de la délégation s actuellement composée comme suit: le J. général von Gundell et le général von Winterfeld, cités hier ; du comte Obern-dorff, ancien ambassadeur à Sofia, et du secrétaire d'Etat Erzberger. Dans une note transmise par télégraphie sans fil le Gouvernement faisait connaître le nom des délégués et demandait i à être informé par sans-fil où ils pour-é raient rencontrer le maréchal Foch. 5 Cette note disait aussi (comble de l'incon-s science allemande !) que le Gouverne-i n.ent allemand serait heureux si, en - même temps que la délégation allemande t arriverait au front allié, la cessation pro-i visoire du combat pouvait avoir lieu 3 dans l'intérêt de l'humanité. La note ajoutait que les délégués seraient accom pagnés de secrétaires, d'interprètes et d'un personnel subalterne. La réponse de Foch S Le sans-fil suivant a été lancé, en réponse, par les stations de télégraphie ^ françaises : "Du maréchal Foch au Haut commandement allemand : "Si les plénipotentiaires allema,nds désirent rencontrer le maréchal Foch pour 'S lui demander un armistice, ils auront à i, s'avancer vers les avant-postes français it par la route de Chimay-Fourmies-La Ca-" pelle-Guise. Des ordres ont été donnés b- pour qu'ils soient reçus et conduits à 5 l'endroit désigné pour l'entrevue." ' AUTOURdeïa GUERRE e FRANCE ^ — M. Ceccaldi, député pour le dépar-u ternent de l'Aisne et avocat et ami in-time de M. Caillaux, est mort mercredi n matin. » i — i DERNIERE HEURE Le communiqué britannique Vendredi, 10 h. 10 matin. Il y a eu de vifs combats, hier soir, ie dans le voisinage d'Eclairés et de Li-mont-Fontaine, au sud de Hautmont. Ces villages ont été capturés par nos 1. troupes, qui ont fait un certain nombre t_ de prisonniers. Notre; avance au sud du canal de MonS-Condé continue. s, LA VICTOIRE AMERICAINE ir 250 canons capturés ' ' Le dernier communiqué du général p Pcrshing dit : a La première armée américaine a con-Js tinué son offensive, qui avait débuté par la càpture d'une étroite bande de terrain sur la rive droite de la Meuse, dans une région d'une difficulté naturelle exceptionnelle, et défendue par un ennemi is d'autant plus obstiné qu'il savait que les >c hauteurs au nord de Verdun étaient in-î- dispensables à son plan. 3- La 5e division et les troupes de la le garde nationale du Wisconsin et du Mi-î- chigan employées dans cette opération ont progressé lentement mais sûrement B en trois jours de bataille dans cette région.Nous tenons à présent Lion-devanl-Dun, les hauteurs surplombant Brandc-ville, à trois kilomètres à l'est de Harau-( mont, la ferme de .Sillon-Fontaine et de là vers le sud-est notre ancienne ligne. La " Rainbow " division et des unités de la Ire division se sont emparées des 1_ hauteurs au sud ef au sud-est de Sedan x et des faubourgs de cette ville situés sur la rive gauche de la Meuse. Toute la ré-)' gion entre la Meuse et la Bar a été com-plètement libérée par la Ire armée amé-u ricaine, en coopération étroite avec la 4e armée française. En Woëvre, des troupes de'la 2e armée américaine ont exécuté un certain nombre de raids très heureux, entrânt dans les lignes ennemies, d'où elles ont I ramené une cinquantaine de prisonniers. Le nombre de canons de tout calibre pris par la Ire armée américaine depuis le 1er novembre jusqu'à présent dépasse ^ 250. Un compte partiel des munitions et du matériel capturés montre que plus 'i de 2,000 mitrailleuses, plus de 5,000 fu-'t sils, 75 mortiers de tranchée, de nom-à breux fusils anti-tanks, plusieurs cen-taines de mille d'obus, près de 3,000 njiU 6 lions de cartouches et d'autre matériel 6 sont tombés entre nos mains. II Un régiment d'infanterie américain s'est particulièrement distingué dans lés victoires finales en Italie. n e Arrivée des délégués allemands n Un télégramme de Paris, daté ven-l- dredi matin, dit: u Les parlementaires allemands sont arrivés la nuit dernière dans un village de i- l'Aisne, où ils seront reçus aujourd'hu' i- par le maréchal Foch, le général Wey t gand et l'amiral britannique Wemyss -— (Central News.) L. Tout Sedan capturé Tout Sedan a été capturé la nuit der- n nière à la suite d'une attaque combinée e des troupes françaises et américaines. La i- chute de Hirson est imminente. (Sedan u est composé de deux parties séparées par e la Meuse ; la capture de la première par- i- tie avait déjà été annoncée.) année No 265

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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