L'information de Bruxelles

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s.n. 1915, 27 Juni. L'information de Bruxelles. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3n20c4tn67/
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OAp A \Tn r\r* QUATRE nages — Prix du numéro : 10 centimes Dimanche, 27 Juin 1915. L'INFORMATI0N ABONNEMENT : Bruxelles et agglomération', : Un an, fr 4.00 — Six mois, fr. 2.00 Trois mois, fr. 1.00 Province et l'Etranger, le port en sus DE BRUXELLES JOURNAL HEBDOMADAIRE Affilié à l'Union de la Presse Périodique belge Féléptinin : B 7029 Boit» postal» I" 4 da Brmtllts I e^mpt» cbèmit» pattaoi 3851 RIÏDPAITV ! RTTC NFHVF ANNONCES : Petite annonce . . la ligne fr. o.35 Réclames » fr 1.00 Nécrologies et Judiciaires o fr. 1.50 Sous „Varia" „ fr. 2.5a Les annonces sont reçues par les Agences de Publicité et aux bureaux du journal. 'I dUKcAUa : 148, RUE NEUVE. H Toutes les communications doivent être exclusivement adressées à M. le directeur de ,,1'INFORWIATION DE BRUXELLES" Bruxelles ÇOMM AIEF LA PRISE DE LEMBERG Pefl^Yinn^ La Guerre et la Religion ■ 1 III^IUIOVO _ _ _ VJ UV1 1 V VI, ICC 1UII Nobles et Titrés. « Telles femmes, tels hommes ». — La Semaine. — Feuilleton : Le Droit en temps de Guerre, par M. le Conseiller Ernest NYS, professeur de Droit international : Les Réquisitions de choses. — La forme de la réquisition. — La coopération des autorités locales. — Le règlement de l'indemnité. — Les contributions en argent.— La doctrine et la pratique. (33e suite). — Chronique Artistique. — Bruxelles-Attractions. La prise de Lemberg. La réoccupation de Lemberg par les Autrichiens n' sans doute pas en elle-même une valeur stratégique déci sive; mais elle a une importance morale évidente, comm la prise de toute grande ville. C'est un signe de la situa tion, et en outre, pour la Russie, c'est la destruction d'un entreprise d'assimilation nationale et religieuse menée de puis septembre avec une grande énergie. H y a deux moi à peine que le Tsar avait personnellement pris possessio de la ville et déclaré à cette occasion qu'elle resterai russe pour l'éternité! La retraite ne paraît pas résulte uniquement d'une tactique volontaire: les pertes signa lées journellement par la presse russe parmi Tes officier prouve qu'il s'agit d'une résistance valeureuse, mais inef ficace jusqu'ici. Le fait est que les positions russes depuis le Dunajetz, ont été successivement attaquées à 1 fois du côté de l'Ouest et du Sud et que les reculs suc csssifs se sont imposés pour échapper à l'encerclement Il nous paraît toutefois au moins prématuré de parle de l'évacuation par les Russes de la ligne du Dniester e surtout de la région de Varsovie. Si l'on veut se rendre compte plus ou moins exacte ment de l'importance des faits militaires de l'est, 01 risque de se tromper en comparant purement et simple ment l'étendue des territoires occupés ou repris là-ba: par les Austro-Allemands, avec nos contrées occidentales sur lesquelles paraissait, d'après certaines prévisions, de voir s'exercer un mouvement analogue des Alliés pendan le printemps de 1915. En Galicie, en Bukovine, dans le nord de la Hongrie et au sud de la Pologne russe, il a été conquis ou réoc cupé, iî est vrai, depuis quelques mois, un ensemble de districts d'une superficie approximativement égale au> territoires réunis de la Belgique, du nord de la France occupé, de l'Alsace-Lorraine et du pays rhénan à gauche du Rhin. De l'ouest à l'est, la distance du Dunajetz i Lemberg est semblable à celle de I'Yser à Aix-la-Cha-.pelle; du sud au nord, celle de Munkacs à Tarnograc correspond à celle de Reims à Turnhout; enfin la réoccupation de l'extrémité sud-est de la Galicie et celle de la Bukovine équivaut au point de vue territorial au Reichsland. Mais il ne suffit pas d'apprécier ces succès et ces conquêtes au seul point de vue territorial: la différence dp nnnnlfltinn rie richesse et d'état de civilisation entre les territoires conquis à l'est et ceux dont il s'agit dai nos régions de l'ouest de l'Europe, est trop considérable on ne peut comparer la Galicie à la Belgique, les Gai pathes au nord de la France, la Bukovine à l'Alsace, 1 des districts même industriels de la Pologne russe à 1 province rhénane. On ne peut donc dire que les victoire des Austro-Allemands dans les régions polonaises et ri thènes équivalent à ce qu'auraient été les succès attende au profit des Alliés au cours du printemps écoulé, s conformément à certaines espérances ou illusions, i avaient pu atteindre triomphalement pour la fin de juir à travers la Belgique, la ligne du Rhin depuis Bâle jus qu'à Wesel. En ramenant les succès austro-allemands à des propoi tions un peu plus modestes, nous n'avons pas l'intentio d'en diminuer l'importance réelle. Il s'agit d'une cam pagne menée, notamment par le général von Mackense avec une énergie et un brio extraordinaires, à travers le plus grandes difficultés que présentent les fleuves, le montagnes, les marais, les mauvais chemins, et contre u adversaire formidable, qui a subi des pertes énormes è malgré sa bravoure, une sensible diminution de prestige Au point de vue stratégique, ces succès sont peut-êtr plus importants que la situation hypothétique à l%quell nous les avons comparés, car devant la ligne du Bhir les organes des Alliés l'ont souvent dit, les difficulté commenceraient à devenir particulièrement redoutables au contraire, la possession eiu nord-est de la Galicie pa les Austro-A llemands leur ouvre un pays moins défendi et leur permet de menacer à rebours Varsovie et Ivan gorod, et de s'installer sur la ligne du Boug; le sénateu français Henry Bérenger et d'autres critiques ont déj. exprimé l 'opinion qu'arrivées là, les armées des puis sances centrales se borneront à se retrancher devant o qui restera des troupes russes, et enverront des force considérables vers l'Ouest pour essayer d'y mettre fin ; la guerre de position. Celle-ci continue à être sanglante et à donner peu di résultats. Il est pénible de s'arrêter à les analyser: ces le sentiment général. Le fait le plus sérieux, c'est que l'action des Alliés à l'ouest et l'intervention italienne depuis un mois, n'ont pas paru entraver sensiblement lei opérations austro-allemandes de l'Est. Le Morgenblade de Christiania dit que les bulletins italiens confiennen jusqu'ici surtout des observations météorologiques, et le Times constate, avec bien d'autres témoignages d'ailleurs que la participation de l'Italie à la guerre et les circon- 5 stances dans lesquelles s'est produite cette interventio ont fortifié la situation de l'Autriche, en achevant e rapprocher les uns des autres les peuples de la doub i monarchie. Il y a ainsi des mouvements d'ordre mor 1 de nature à détruire les calculs $es inspirateurs de ce s tains actes. En Russie, les difficultés de transport et de ravitaill < ment causent çà et là quelque émoi: des ouvriers trouver tout comme en Angleterre, leurs salaires insuffisants e i présence du renchérissement des vivres. Des troubles 01 éclaté à Pétrograd dans les usines Poutilof, où l'on f. brique des munitions de guerre; tes ouvriers eslimei qu'ils n'ont pas une part suffisante clans les bénéfici exceptionnels de l'exploitation: on a cerné l'établissemei 1 par des troupes qui empêchent le personnel de rentre chez lui. A Moscou et dans les environs, on a pillé, incei i dié, détruit de nombreux magasins, des usines et de 1 villas appartenant à des Allemaneis, à des Suédois, à de Juifs, et aussi à des Anglais et à des Français, dont le noms paraissent tout aussi étrangers à la population. I gouverneur a été mis à la retraite et remplacé par u général. Dans la région du Donetz, les ouvriers s'agitei également, ainsi qu'à Kiew et à Odessa. M. Maklakoff, ministre de l'intérieur, a démissionna peut-être à la suite de ces désordres; il a été remplac par le prince Schtcherbatief, qui se contentait jusqu'il de diriger les étalons et les juments des haras impériaux Les nouvelles de la guerre sont peut-être pour que que chose dans ces agitations: l'organe officiel de l'ai mée russe, « Rousski Invalid », annonçait le a5 m; que jusque-là il avait reçu notification officielle de 1 perte de 97,422 officiers. Les autres pertes ne sont pa publiées en Russie. Des cercles politiques allemands se rieux disent qu'il ne faut pas exagérer l'influence d mécontentement sur les opérations de l'armée russe. L Secolo de Milan dit aussi que l'armée d'Odessa et d Sebastopol, forte de 200,000 hommes et destinée à un expédition contre Constantinople, a été envoyée pour servi de renfort en Galicie, mais qu'elle y a été en partie dis persée, comme d'autres groupements. Un grand consei de guerre a eu lieu sous la présidence du Tsar; le grand duc Nicolas Nicolayévitch, généralissime, n'y a pas assisté dit-on. Le National Tidende, organe plutôt russophile de Co penhague, dit que la prise de Lemberg aura une grand influence sur les Etats balkaniques. On annonce auss que la Bulgarie exige des garanties matérielles, c'est-à 33 Feuilleton du 27 Juin iqiô. Le Droit en Temps de Guerre (Suite du N° 25, 20e Année) Les réquisitions de choses. La forme de la réquisition. Nous avons dit comment le problème se pose en de nos jours en ce qui concerne les navires de c merce appartenant aux sujets d'Etats neutres. Pou charroi dans la guerre continentale, nous admettons Bluntschli qu'en territoire ennemi, l'armée a le droi faire des réquisitions de voitures et de chevaux j transporter ses hommes et son matériel jusqu'à l'enc où elle peut trouver de nouveaux moyens de trans convenables. Nous avons vu que l'autorité militaire n'a le droit de reejuérir le service personnel des propriét? des moyens de transport. Il va sans dire que le droi réquisition s'étend à toutes les inventions modernes : a mobiles, bicyclettes, ballons. Tout ce qui concerne chemins de fer et les bateaux de transport a fait l'o d'indications détaillées. L'autorité qui requiert la pre tion de charroi a simplement droit à l'usage de la che elle doit s'en servir sans excès et sans abus; elle doi rendre au propriétaire dès que la détention n'a j d'objet. « Il est admis, dit l'annotateur de la publication grand état-major allemand, ejue l'envahisseur peut ré< sitionner les imprimeries, mais exu'il abuserait de = force s'il contraignait les typographes à composer et éditeurs à répandre des documents défavorables à 1 pays. La coopération des autorités locales. Dans la mesure où le droit de guerre contemporain admet la légitimité, les réejuisitions et les contributi doivent être notifiées et réclamées non aux particul -e mais aux administrations de la commune ou de la vi 1- du département ou de la province du pays occupé. S le doute, pareille maxime n'est pas inscrite en toutes leti ;c dans le règlement adopté en 1899 par la conférence le La Haye; mais elle correspond à la notion même de ir guerre moderne; elle conserve à celle-ci son caract it de relation d Etat à Etat; elle s'accorde avec les presci rt tions édictées dans les principaux pays par la législation p is les réejuisitions en temps de paix; elle permet d'appliq (s en temps de guerre et sur le territoire ennemi toutes (e mesures prises déjà pour le territoire national ét pi >- les ressortissants de l'Etat, et dont la législation des p ss prévoit du reste l'application en temps de guerre et ;t le territoire ennemi; elle protège à la fois les intéi 1- des habitants et les intérêts des vainqueurs en plaç ; un intermédiaire entre le soldat et le particulier et a choisissant comme intermédiaire des personnes auxquei s leurs fonctions ont donné les connaissances et l'ex' rience nécessaires. u II se peut que la coopération des autorités locales fa - défaut; dans cette hypothèse, l'injonction est faite s a habitants notables. le? Dans les cas extrêmes, il est procédé à l'exécul ur forcée : l'autorité militaire fait elle-même la saisie. Quand les ordres ele réquisition son! notifiés à l'ad nistration, celle-ci se trouve devant le problème de l'e en cution. Au sujet de la manière d'opérer, il convient ns mentionner les dispositions en vigueur en plusieurs p rs pour les réejuisitions en temps de paix; elles peu\ le, trouver application en temps de guerre. « La régu ns tion, écrit un auteur, peut être imposée à ceux-là 6e es ejui détiennent les denrées à acquérir. Elle peut é de imposée à tous les habitants selon leurs facultés; la possesseurs d'objets reejuis ne fournissent de ces ôb re que leur quote-part, le surplus leur étant immédiatem p- remboursé au prorata des moyens de chacun et selon ur chiffres fixés par le maire. Au lieu de procéder par \ er de répartition, le maire peut, au compte de la commu es pourvoir eiirectement à la fourniture et à la livrai: ir des prestations... Il va sans dire que s'il s'agit de réq y s si tions de choses courantes possédées par tous, telles < îr le logement ou la nourriture, il convient d'éviter to ts complication et d'imposer les habitants, en nature, nt tour de rôle et selon leurs moyens. » Le même àufc sn mentionne que les absents doivent contribuer aux réq es- sitions comme les présents. « Toutes les fois que c sera possible, dit-il, on convertira en argent leur p contributive; maïs, en cas "de nécessité, qu'il s'agisse se logement ou de fourniture de denrées dont ils aun ix un approvisionnement abondant, iï n'y aurait pas 1 d'hésiter à ouvrir Ifeur porte. »

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Dit item is een uitgave in de reeks L'information de Bruxelles behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Bruxelles van 1915 tot 1918.

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