L'information de Bruxelles

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12 september 1915
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s.n. 1915, 12 September. L'information de Bruxelles. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pg1hh6df79/
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20e Année, N° 37. QUATRE pages — Prix du numéro : 10 centimes Dimanche, 12 Septembre 1915. L'INFORMÀTION ABONNEMENT : Bruxelles et agglomération, : Un an, fr 4.00 — Six mois, fr. 2.00 Trois mois, fr. 1,00 Prevince et l'Etranger, te port en sus On s'abonne dans tous les bureaux de poste DE BRUXELLES JOURNAL HEBDOMADAIRE Affilié à l'Union de la Presse Périodique belge HMpliim : 8 71)29 Boit» postal» »" 4 de Brmtllts I Compte chèques po«Um 385» BUREAUX : 148, RUE HEUVE. ANNONCES : Petite annonce la ligne fr o.35 Réclames .... » fr i oo Nécrologies et Judiciaires» fr. 1.50 Sous „Varia" „ fr. 2.50 Les annonces sont reçues par les Agences de Publicité et aux bureaux du Journal Toutes les communications doivent être exclusivement adressées à M. I» directeur de Hl'INFORMATION DE BRUXELLES" Bruxelles SOMMAIRE : Le remplacement du Grand-Duc Nicolas == La réorganisation de la Pologne == Les sous-marins La Durée et ies Charges de la Guerre LA BULGARIE ÉCONOMIQUE ET POLITIQUE La Semaine : De la nécessité d'avoir avec soi ses pièces d'identité. — Les noix. — Une bonne teinture. — Vision d'Amérique. — En bouquinant. — Vision d'Orient. — Brnxelles-Attractions. — Exploitation de brevets. Le remplacement du Grand-Duc Nicolas. « Les voies de la Providence sont inconnues » ; « l'envahissement de l'ennemi de l'ouest s'accentue de plus en plus ». C'est en ces termes qu'un rescrit du Tsar caractérise la situation de la Russie, à laquelle il ne voit d'autre remède que de se mettre lui-même à la tête de ses troupes et de renvoyer le généralissime sur un théâtre secondaire de la guerre, au Caucase, avec le titre de vice-roi. Il est évident que cette prise de possession du oommandemant suprême par l'Empereur a pour but d'adoucir le congé donné au Grand-Prince Nicolas Ni-colajévitch.En fait, c'est sans doute le nouveau chef d'état-major, le général Alexeief, qui commandera: son prédécesseur, le général Januschkevitch, avait déjà été renvoyé au Caucase, il y a une douzaine de jours. Au point de vue de la politique intérieure, le déplacement du généralissime paraît compléter l'évolution commencée par la révocation du ministre de la guerre Sou-khomlinoff et du ministre de l'intérieur Maklakoff. Mais comme toujours en Russie, il faut se demander si un changement de régime dans le sens de la liberté est sérieux et durable. Il parait qu'on n'applique pas du tout en province les concessions commencées à Pétrograd.* Le Grand-Prince déplacé a une bonne presse: partout on lui attribue le mérite des progrès réalisés depuis dix ans dans l'armée, notamment en ce qui concerne l'honnêteté administrative et l'activité qui a remplacé la négligence traditionnelle. Mais il n'a pu tout transformer et il a eu affai e à forte part'-1. La présence du Tsar au front est destinée à faire impression sur les soldats: il leur est annoncé comme « l'Elu du Seigneur ». Il n'est pas certain que cette impression soit très décisive auprès de la forte proportion des soldats qui ne sont pas de race russe et qui appartiennent à une autre religion que l'orthodoxie officielle: catholiques, protestants, mahométants, israélites, paiens, et ces « vieux-croyants », au nombre de vingt millions, dont les plus exaltés sont convaincus que le Tsar c'est l'Antéchrist.En tout cas, en engageant la personne du Souverain, le gouvernement russe joue sa dernière carte; il estime sans doute être à même actuellement de réserver à l'Empereur un rôle au moins honorable sur les champs de bataille. La prise de Friedrichstadt sur la Duna, de Wolkwysk en Lithuanie, de Doubno en Wolhynie, ainsi que des combats importants près de Vilna et aux confins de la Galicie orientale n'annoncent cependant pas encore un revirement. La réorganisation de la Pologne. Au début de la guerre, le gouvernement russe annonça des réformes en faveur de la Pologne, seulement l'exécution devait en être remise après la fin des hostilités. Les démarches faites par les Polonais pour obtenir des adoucissements à la rigueur de l'administration russe, et pour introduire l'emploi de la langue polonaise dans l'enseignement furent sans effet. Ce n'est que lorsque presque toute la Pologne fut conquise par les Austro-Allemands qu'une commission fut constituée à Pétrograd pour s'occuper des réformes de la Pologne. Elle s'ajourna bientôt sans avoir pris aucune décision. Depuis lors, la Pologne russe est entièrement occupée par les armées des puissances centrales. Varsovie et le nord du pays forment un gouvernement général allemand dont le chef est le général von Beseler, qui a pris Anvers et Modlin (Novo-Georgievsk). Le sud forme un gouvernement général autrichien. Du jour au lendemain, au fur et à mesure que l'occupation austro-allemande progressait et se consolidait, des administrations locales élues furent constituées. Les lan gues polonaise et allemande sont officielles; mais aucun obstacle n'est opposé à ce que les autorités communales donnent à leur organisation un caractère national nettement polonais. Il est des localités où il en est autrement, parce que l'élément allemand y est très nombreux, comme à Lodz, mais en règle générale c'est le polonais qui est en fait la langue de l'administration et des écoles. C'est le chef d'une des principales familles polonaises, le prince Zclzislav Lubomirski, qui est devenu préfet de Varsovie: son adjoint est un moine catholique. Le comte Kvvilecki, originaire de la Pologne prussienne, vient d'être adjoint au gouverneur général allemand. L'administration communale de Varsovie a créé immédiatement plusieurs sections chargées de préparer les mesures à prendre aux points de vue économique, social, scolaire, etc. L'instruction obligatoire a été décrétée d'emblée dans ce pays tenu systématiquement dans l'ignorance depuis cent ans. La réouverture de l'Université et de l'Ecole polytechnique de Varsovie est en voie de préparation: l'enseignement ne sera plus donné en russe, mais en polonais. Les professeurs russes ont, parait-il, reçu ordre de leur gouvernement de se rendre à Saratow, sur la Volga, où ils formeront une nouvelle université. Il y a dans l'intelligence polonaise assez cfe forces disponibles pour créer d'emblée un corps professoral nouveau à Varsovie.Il est question d'autre part d'étendre les attributions de la commission scolaire de Varsovie a tout' le pays, comme conseil supérieur de l'enseignement. De nombreuses écoles privées polonaises ont déjà obtenu l'autorisation de s'ouvrir et fonctionnent de tous côtés. Dans les régions administrées par l'Autriche, on constate une reprise sensible de I':ndustrie. Le bassin houillier de Dombrowa est en pleine activité. Les autorités militaires ont contribué à y apporter les réparations nécessitées par les dégâts résultant de la guerre. Le revenu est déjà de plus de deux millions par mois. A Kielce, il y a de célèbres mines de cuivre, métal qui vient bien à point pour les fournitures militaires. Le minerai renferme soixante pour cent de cuivre. La Russie avait empêché l'exploitation de ces mines polonaises, comme elle voulait retarder en toutes choses l'essor de la Pologne; elle supprimait ainsi une concurrence pour les mines de cuivre de l'Oural., où la population est russe. Mais les Autrichiens ont immédiatement procédé aux travaux de réouverture des mines de Kielce, sous la direction du Commissaire supérieur des mines M. Gstôttner, du ministère des travaux publics de Vienne. On pense que, dans deux mois, les mines de Kielce seront en pleine exploitation et suffiront à fournir tout le cuivre dont l'armée aura besoin. Beaucoup de réserves de cuivre ont d'ailleurs été laissées en arrière par les Russes; le désordre a présidé comme d'habitude à la réalisation de leur plan de faire le vide. Il en est de même du coton, des vivres et de nombreuses matières premières. Beaucoup d'établissements industriels peuvent se rouvrir et commencent à travailler. Le nombre des chômeurs diminue; la population considère comme un bienfait la régularité de l'administration si différente du régime russe. Pour que l'ordre règne à Varsovie et en Pologne, il faut certes de la discipline, mais il n'est pas nécessaire de recourir aux procédés du maréchal russe Patchkiévitch, dont le souvenir sanglant est resté odieux. Les chemins de fer sont réparés et ont été rouverts au public au bout d'une semaine. La Pologne se trouve, par suite de la guerre et de l'occupation par les armées des deux Empires, sous un régime militaire provisoire. Mais les déclarations faites au Reichstag par le chancelier M. de Bethmann-Hollweg et les mesures d'exécution déjà prises, donnent à la population l'espoir de voir se dessiner progressivement une organisation ^vraiment nationale, sans attendre la fin de la guerre. Les divers partis polonais se sont entendus pour suspendre leurs débats; ils ont constitué un comité mixte, qui travaille à faire renaître le pays de ses ruines et de sa longue oppression, et ce comité national trouve moyen de s'entendre avec les autorités militaires et civiles des occupants, pour faire immédiatement œuvre pratique, toute décision définitive concernant l'avenir de la Pologne étant réservée. C'est ainsi que la dignité nationale polonaise se concilie avec les exigences de l'état de guerre. Les sous-marins. La lutte maritime va-t-elle changer de caractère? A la suite du torpillage de 1' « Arabie », le comte Bernstorff, ministre d'Allemagne aux Etats-Unis, a donné l'assurance que des transports de passagers ne seront pas coulés sans avertissement préalable et sans laisser le temps à l'équipage et aux voyageurs de se mettre en sûreté, pourvu que les navires à passagers n'essayent pas de prendre la fuite ou d'offrir de la résistance. M. Balfour, le ministre anglais de la marine, a déclaré que c'est la constatation d'un insuccès général de la politique des sous-marins. Comme pour lui répondre, un autre grand navire de 11,000 tonnes, le « Hesperian », Vient d'être coulé aussi: presque tous les passagers et le personnel ont eu heureusement le temps de s'échapper. Il reste certain que si un navire cherche à fuir ou prend une attitude menaçante vis-à-vis du sous-marin qui l'arrête, il sera torpillé sans délai. Il parait que, d'après Un rapport américain, le « Hesperian » était armé d'un canon: mais ceci est contesté. Tout compte fait, il y a une atténuation de la pratique suivie depuis six mois. Cette lutte des sous-marins contre les flottes alliées a eu un triple résultat: les navires de guerre se sont réfugiés dans des baies protégées par des rangées de mines; la flotte commerciale de l'Angleterre a été atteinte à concurrence d'un tonnage dont l'importance est contestée, mais qui s'élève probablement à six ou sept cent'mille tonnes. Enfin le coût de la vie est devenu beaucoup plus cher en Angleterre: la politique consistant à affamer l'Allemagne s'est retournée contre ses auteurs. Le frêt, les assurances maritimes, les salaires des gens de mer, la raréfaction de certaines importations ont renchéri le coût des produits; les salaires des ouvriers de l'industrie ont dû être relevés pour leur permettre de 6e procurer leur êubsistance, et par voie de conséquence, le coût de la guerre elle-même, de la fabrication et du transport de tout le matériel dont elle a besoin, a constitué pour l'Angleterre un fardeau plus pesant. Il ne peut donc être question d'un échec, quoique les espérances attachées en Allemagne, il y a sept mois, à la guerre sous-marine n'aient peut-être pas été réalisées entièrement. Il est cependant possible aussi que le danger d'un débarquement protégé par une escadre de sous-marins ait été considéré par l'Angleterre comme plus sérieux à cause de cette tactique, et que celle-ci ait contribué à faire retenir en Angleterre des troupes qui sans cela auraient harcelé les Allemands sur les lignes de l'ouest. Il est extrêmement remarquable que des sous-marins aient pu bombarder et détruire ou endommager des établissements industriels militaires situés sur les côtes occidentales de l'Angleterre, sur la mer d'Irlande. C'est là encore un des imprévus de cette guerre. Une des revues les plus estimées d'Angleterre, la Quar-terly Review, estime que les sous-marins allemands constituent le seul danger; et elle exprime l'appréhension que l'amirauté anglaise ait tenu cachée une partie de ses pertes. M. Asquith a déclaré lui-même que les sinistres sont publiés, à moins qu'il n'y ait des raisons militaires de les tenir secrets. La Qmrterly Review trouve que c'est là un système ambigu et suspect; M. Asquith l'appelle lui-même, dit-elle, une « politique » de l'amirauté, et ce seul mot fait naître la défiance. Certaines nouvelles de source américaine semblent indiquer que l'annonce d'un système de ménagements envers les navires de passagers a causé de la satisfaction aux Etats-Unis. C'est une victoire diplomatique du président Wilson, disent les uns; d'autres voient dans cette attitude la contre-partie de l'échec ou de l'ajournement de la conclusion d'emprunts de guerre des Alliés en Amérique. Le fait est que ces emprunts ne sont pas conclus et ne paraissent pas en voie de se réaliser prochainement. Au lieu que les Américains envoient de l'argent en Europe, c'est la France qui doit transporter outre-mer un demi-millard d'or pour soutenir le cours affaibli de son change. Cent dollars coûtaient à Paris, le 3 septem-

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Dit item is een uitgave in de reeks L'information de Bruxelles behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Bruxelles van 1915 tot 1918.

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