L'information de Bruxelles

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22 augustus 1915
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s.n. 1915, 22 Augustus. L'information de Bruxelles. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2n4zg6h476/
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20e Année, N° 34. QUATRE pages — Prix du numéro : 10 centimes jDimanche, 22 Août 191 L'IN FORMATION ABONNEMENT : Bruxelles et agglomérations : Un an, fr 4.00 — Six mois, fr. 2.00 Trois mois, fr. 1.00 Province et l'Etranger, le port en sus On s'abonne dans tous les bureaux de poste DE BRUXELLES JOURNAL HEBDOMADAIRE Affilié à l'Union de la Presse Périodique belge félépliiHit : 8 7029 Boit» postait I' 4 d» BruitlWs I Compti Etiiqwi pottmi 38S8 BUREAUX : 148, RUE NEUVE. ANNONCES : Petite annonce la ligne fr. o.35 Réclames .... » fr. t oo Nécrologies et Judiciaires» fr. 1.50 Sous „Varia" „ fr. a.50 Les annonces sont reçues par les Agences de Publicité et aux bureaux du journal , . Toutes les communications doivent être exclusivement adressées è M. le direote«r de ,,1'INFORIIATION DE BRUXELLES" Bruxelles SOMMAIRE : La position stratégique de l'Italie - L'IMBROGLIO BALKANIQUE - La Retraite Russe La Semaine. — Croquis bruxellois. — Le « Journal » de Paris. —Communiqué. — Bruxelles Attractions. — Feuilleton : Le Droit en temps de Guerre, par M. le Conseiller Ernest NYS, professeur de Droit International : La guerre maritime et la propriété ennemie privée sous pavillon ennemi. — La déclaration de Paris en 1856 et l'attitude des Etat-Unis. — La lutte sur le territoire scientifique. — La propagande des associations commerciales. — Le traité conclu en 1871 entre les Etats-Unis et l'Italie. — Les auteurs. — Les instructions de la délégations des États-Unis à la Conférence de la Haye en 1889. — (39e suite). VU111VIVHV.V v*\_ a et nujv un \ yj juiiv La position stratégique de l'Italie. Voici près de trois mois que l'Italie a pris part à la guerre. Elle avait eu le temps de s'y préparer. L'expédition difficile de Tripoli en 1911 avait été pour ses troupes une épreuve utile, qui eut pour résultat de les discipliner et de les aguerrir: c'était une lutte contre un adversaire disposant surtout de soldats irréguliers, très dangereux, dans un pays désert en très grande partie et doté d'un climat torride. L'expédition avait comporté d'heureux débarquements et fait expérimenter les engins aériens. La conquête d'un vaste pays, susceptible, sous une direction intelligente, de réaliser de grands progrès et de produire des revenus importants, avait été le fruit de ces efforts. En somme, le contraste était vif avec la malheureuse expédition d'Abyssinie d'il y a vingt ans. Depuis l'automne dernier, un premier emprunt d'un milliard avait servi à réorganiser l'armée en vue d'une guerre européenne. M. Sasonof, le ministre des affaires étrangères de Russie, dans une déclaration récente faite à la Douma, a signalé cette préparation en termes que l'on a voulu interpréter -comme un témoignage non suspect d'engagements pris par l'Italie envers la Triple-Entente, tandis qu'elle gagnait du temps en continuant à négocier pour la forme avec ses anciens alliés. Quoiqu'il en soit d'appréciations tendancieuses de ce genre, l'on pouvait s'attendre, au mois de mai dernier, à ce que l'intervention de l'Italie dans le conflit mondial produisit un certain effet. Bien des gens se figuraient qu'il allait être immédiat, considérable, décisif. Ou bien des troupes importantes des puissances centrales allaient être dirigées sans retard sur l'Italie, et alors les autres fronts devaient être affaiblis; ou bien l'Autriche sans défense de ce côté allait être envahie; ou bien les troupes italiennes pourraient apporter à leurs alliés une aide sensible sur d'autres théâtres. Un débarquement en Albanie, au Monténégro, en Dalmatie ou en Istrie peut-être, était aussi considéré comme une éventualité sinon probable, du moins pas impossible ni absurde. Quand on considérait, comme nous l'avons fait ici, les travaux considérables effectués par l'Italie pour se protéger contre une invasion éventuelle, on pouvait croire qu'elle avait envisagé la première de ces hypothèses, et ses hésitations apparentes aux derniers jours où il lui fallait se décider, paraissaient confirmer des préoccupations df cette nature. Les hommes d'Etat allemands, le chanceliei M. de Bethmann Hollweg et son prédécesseur le prince d< Biilow avaient déclaré bien haut qu'en envahissant l'Autriche, l'Italie y rencontrerait des troupes allemandes. Le bruit a couru et a paru confirmé par des renseignements de sources neutres que des corps autrichiens avaient été envoyés de Pologne aux frontières italiennes, et en tout cas des chefs de ces troupes, les généraux Dank] et Boroevitch, ont passé au nouveau théâtre de la guerre, sous la haute direction de l'archiduc Eugène qui lui-même abandonnait à cette occasion la surveillance des frontières serbes. Or, au bout de trois mois, aucune des hypothèses prévues ne s'est réalisée. L'Italie n'a pas été envahie; des forces allemandes ne s'y sont point montrées; bien plus, après que la solidité des défenses autrichiennes eût été vérifiée dans une série d'assauts, des troupes de la double monarchie paraissent avoir été renvoyées de l'Isonzo vers la Vistule. D'autre part, l'Autriche n'est pas atteinte d'une manière sensible. Dès les premiers jours de cette guerre, une série de localités du Tirol et du territoire autrichien du Littoral ont été occupées presque sans coup férir par les Italiens: mais depuis ces minimes progrès, dans des régions apparemment mal situées pour la défense et non défendues, les forces du roi Victor-Emmanuel semblent se trouver au pied d'un mur. Après avoir décrit à vingt reprises les obstacles que le mauvais temps, par une malchance vraiment unique, leur avait opposé au cours de cet été, aux confins habituellement ensoleillés de leur pays, les compte-rendus des Italiens ont bien signalé jour pour jour des succès et des progrès. Mais, comme sur certains fronts de l'ouest, quand on compare les résultats ainsi annoncés avec ceux du mois précédent, on s'aperçoit qu'il y est toujours question des mêmes localités, et que par conséquent les avantages italiens de cette guerre de position n'ont pas grand chose d'apparent, d'immédiatement pratique. Ils ont peut-être une valeur à titre de préparation pour de grands événements ultérieurs, mais quand on voit l'été se passer dans ces Alpes sans qu'elles soient franchies ni même sérieusement entamées, on se demande ce que pourront y faire, pendant l'hiver neigeux, des Méridionaux contre les naturels du pays. Au Tirol, les points occupés sont situés tous à l'extrême i frontière et sous le feu d'ouvrages italiens fortifiés voi-' sins; en Carinthie, où il s'agissait, d'après certains discours, d'aller frapper l'Autriche au cœur, c'est encore moins, et l'on voit encore cette semaine qu'il est question de petits combats même sur le versant méridional italien des montagnes. Sur l'Isonzo, les pertes italiennes sont reconnues comme étant très considérables. Or, Gorice n'est pas encore pris, à dix kilomètres de la frontière, et l'attaque directe contre Trieste, si voisine, ne paraît pas avancer dans l'étroit passage entre la mer et les montagnes, qu'un voyageur appelait les Thermopyles de l'Istrie. Le Tijd, d'Amsterdam, estime qu'en somme les résultats obtenus par l'Italie depuis trois mois sont minimes. Les populations italiennes ou « ladines » des quelques localités occupées ne semblent pas montrer un vif enthousiasme en faveur de leurs libérateurs: une partie d'entre elles s'est réfugiée à l'intérieur; on a trouvé sur des officiers italiens tués ou prisonniers des ordres prescrivant des précautions spéciales contre le reste des habitants qui, d'après ces instructions, ont une attitude manifestement hostile aux Italiens et sont soupçonnés de faire en grand de l'espionnage en 'faveur de l'Autriche. Des régiments autrichiens du Trentin, du Littoral et de la Dalmatie ont été récemment portés à l'ordre du jour pour leur bravoure contre les ennemis de l'Autriche. Beaucoup de prêtres ont été pris et déportés à l'intérieur de l'Italie, du côté de Crémone. Ces populations sont animées de sentiments religieux très profonds: on se demande si les gouvernants italiens ont eu la main très heureuse en confiant leur sort, par la création d'un ministère spécial, à un israélite connu comme un anticlérical très violent, M. Bûrzl, qui, originaire de Trieste, qu'il a quittée dans sa jeunesse pour échapper au service militaire, a pris le nom judéo-italien de Barzilai. Les projets de débarquement italien n'ont pas paru se réaliser non plus. Quelques canonnades vers les rivages dalmates n'ont pas paru entamer leurs défenses: la double rangée d'îles rocheuses qui protège presque toute la côte autrichienne continue à abriter le continent: en quittant à l'improviste leurs abris, les navires moins nombreux de l'Autriche ont effectué plusieurs entreprises imprévues sur les rives très exposées de l'Adriatique italienne, et ont paru y viser particulièrement les points de jonction des chemins de fer, les réservoirs et les établissements militaires. Un seul résultat parait avoir été atteint dans cette 39 Feuilleton du 22 Août 1915. Le Droit en Temps de Guerre (Suite du N° 33, 20e Année) La guerre maritime et la propriété privée ennemie sous pavillon ennemi. La 'déclaration de Paris en 1856 et l'attitude des ^Etats-Unis De cette époque date une affirmation du principe qui vaut d'être mentionnée. Elle figure dans le traité conclu, le 11 juin i856, entre la république de Costa-Rica et la république de la Nouvelle-Grenade. Les parties contractantes déclaraient que ni la saisie ni la confiscation ne pouvaient frapper la propriété privée des citoyens qui ne faisaient pas partie de l'armée; elles n'établissaient d'exception que pour la contrebande de guerre et pour les navires violant les règles généralement admises au sujet du blocus. La lutte sur le territoire scientifique. La propagande des associations commerciales. — Une démarche diplomatique. — La législation italienne. — L'Autriche, l'Italie et la Prusse, en 1866. — La Confédération de l'Allemagne du Nord en 1870. Dans le domaine de la science devait se produire bientôt un mouvement important en faveur de l'extension du principe de l'inviolabilité de la propriété privée aux guerres maritimes. Déjà dans la première moitié du XIXe siècle, quelques publicistes avaient défendu la thèse géné reuse. Dominique Romagnosi avait écrit, en 1812, les Questioni di diritto sulle prede marittime. Charles-Salo-mon Zachariœ avait consacré à la question d'intéressantes observations dans les Vierzig Bûcher vom Staate, qui commencèrent à paraître en 1820; il constatait que dans la guerre maritime la propriété privée était soumise à une règle autre que la règle qui la régissait dans la guerre sur terre, mais il affirmait sa foi en la réalisation d'une réforme. Ferdinand Lucchesi-Palli composait, en i84o, les Principii di diritto pubhlico marittimo e storia di molti tratti sugli stessi, dont une traduction française paraissait, en 1842, sous le titre de: Principes du droit public maritime et histoire de plusieurs traités qui s'y rapportent. Toutefois, à l'époque où nous nous plaçons, la lutte pour le progrès eut lieu surtout dans les assemblées parlementaires et dans les grandes associations commerçantes. Des épisodes méritent d'être mentionnés. A diverses reprises, Richard Cobden se prononça pour l'amélioration de ce qu'il appelait le « code barbare du droit maritime » ; il montrait que l'abolition de la course devait avoir comme conséquence la prohibition de saisir la propriété privée ennemie, parce que la prime d'assurance contre les risques de capture devait nécessairement empêcher les navires marchands sous pavillon d'un Etat belligérant de soutenir la concurrence avec les navires marchands sous pavillon neutre qui seraient affranchis de pareille charge; il n'invoquait pas seulement la justice; il tirait argument des conditions spéciales où se trouvait la Grande-Bretagne et de la nécessité où elle était de faire venir d'au-delà des mers une grande partie des produits destinés à l'alimentation de la population et les matières brutes de son industrie. Une propagande vigoureuse se fit en Allemagne, principalement dans les villes hanséatiques. La campagne fut menée avec un rare talent et aboutit à la « résolution de Brème » qui fut votée, le 2 décembre 1859, par plus de trois cents négociants et qui obtint l'adhésion d'un grand nombre de cités commerçantes. La résolution affirmait que l'inviolabilité des personnes et des propriétés en temps de guerre maritime était impérieusement réclamée par la conscience juridique. Vaillante également fut la campagne entreprise par les principales chambres de commerce des Pays-Bas, tandis qu'à Anvers, au Hâvre, à Marseille, à Trieste, ailleurs encore, se constituaient d'activés associations. Le 11 janvier 1860, le gouvernement des Pays-Bas s'adressait à plusieurs gouvernements européens; il faisait connaître qu'on s'attendait à la réunion d'un nouveau congrès des grandes puissances et il proposait à divers Etats maritimes qui ne devaient pas être appelés à ce congrès, — c'étaient la Belgique, le Danemark, le Hanovre, le Mecklembourg-Schwerin, le Mecklembourg-Stre-litz, l'Oldenbourg et les villes hanséatiques, — de faire remettre, par leurs légations à Paris, une note collective pour appeler l'attention du congrès sur l'exemption de toute saisie en haute mer de la propriété privée. Mais le congrès ne se réunit pas. Quelques années plus tard, l'idée de réforme reçut une éclatante consécration. Le code de la marine marchande du royaume d'Italie, qui entra en vigueur le Ier janvier 1866, abolit la saisie des navires marchands. Il défend

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Dit item is een uitgave in de reeks L'information de Bruxelles behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Bruxelles van 1915 tot 1918.

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