L'information de Bruxelles

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24 december 1916
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s.n. 1916, 24 December. L'information de Bruxelles. Geraadpleegd op 23 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/028pc2v658/
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21e Année, N' 52. QUATRE page» — Prix du numéro : 10 centimes Dimanche, 24 Décembre 1916. L'IN FORMATION ABONNEMENT : Un an. fr. 5.oo — Six mois, fr. 2.5o Trois mois, fr. 1.25. On s'abonne dans tous les bureaux de poste et aux bureaux du journal même. DE BRUXELLES REVUE HEBDOMADAIRE Affilié à l'Union de la Presse Périodique belge Téléphone B 7029 Compte chèques postaux n« 8 BUREAUX : 148 Rue Neuve, BRUXELLES-NORD. ANNONCES : La ligne de 90 m/m de largeur . . . .fr. 1.— » » » » dans le texte. 2.50 PETITES ANNONCES : La ligne de 45 millimètres . . . . fr. 0.35 Les annonces sont reçues par les Agences de Publicité et aux bureaux du journal. Toutes les communications doivent être exclusivement adressées à M. I* directeur de " l'I N FORMATION DE BRUXELLES ,, Bruxelles. SOMMAIRE : « LA ROUMANIE OCCUPÉE » Quelques symptômes »:» En Autriche <*:= Le point de vue anglais ■ar LES OBSTACLES A LA PAIX -*■ Le système du mensonge. — Les garanties de l'opinion et la politique extérieure. — La « caste militariste ». — Un témoignage de Jaurès. Le désintéressement anglais et ses procédés. — Qui annexe des territoires? — Les traités. — Propositions précises? — Responsabilités. Bibliographie : Illustrirte Zeitung. — La Gazette des Ardennes. — Vlaamsch Leven. — Concert* « Volbach ». — L'Opéra. — Les Théâtres. — Communiqués: Volksopbeuriug-Brussel. — Au Teaching Club. — Mouvement des train; pour Noël et Nouvel-An. (Tableau des départs et arrivées des trains en Gare de Bruxelles Nord.)— Livres recommandés. — Bruxelles-Attractions Vers l'Avenir, pour la Paix la Vérité, la Justice et le respect des droits de tous L'Information de Bruxelles. Avis. Le i31 Décembre prochain se termine le trimestre ei l'année #n cours. Nous prions nos abonnés postaux don\ l'abonnement prend fin à cette date, d'en assurer â temps le renouvellement, afin de ne pas subir une interruption dans l'envoi du journal. Les lecteurs qui désirent s'abonner à « L'Information de Bruxelles » sont priés de s'adresser au bureau de poste de leur localité et de s'y faire inscrire. Le pria est de fr. 1.25 (un mark) pour trois mois. On peut également prendre l'abonnement aux bureaux du journal même : rue Neuve, 1U8, et se procurer, en portefeuille ou broché, la collection complète des années igiô et 1916 de notre revue, ainsi que les numéros de 191 k, parus pendant la guerre. Pour satisfaire à de nombreuses demandes, nous avons mis à la disposition des lecteurs une édition de luxe, sur véritable papier featherweight, à vingt centimes le numéro. L'abonnement doit en être pris pour une année entière et coûte fr. 8.50 rendu à domicile. La Roumanie occupée. La Roumanie a perdu les deux tiers de son territoire : presque toute la Valachie et la Dobroudja : soit trois fois la superficie de la Belgique. Plus de la moitié de son armée, de son matériel, de son artillerie, de son charroi. Officiellement elle évalue elle-même à deux cent et quatre-vingt mille hommes le montant de ses pertes. L'avance des Centraux a été si foudroyante qu'elle n'a pu sauver ou détruire grand'chose de ses provisions en tous genres. Sa région pétrolifère est occupée et n'a subi que des dommages partiels et réparables. La difficulté des transports, appréciable pour les vainqueurs malgré les deux cent et cinquante mille wagons qu'ils ont conquis sur divers fronts, retardera encore l'utilisation des résultats, mais ceux-ci n'en sont pas moins acquis. L'on a annoncé l'abandon par les Russes et les Roumains de la ligne du Sereth et de l'extrémité septentrionale de la Doubroudja, voire l'abandon de toute la Moldavie et la constitution d'une forte ligne de défense sur le Prouth et le Bas-Danube, c'est-à-dire sur la frontière russe. Peut-être cette organisation se prépare-t-elle en effet à tout hasard, mais il ne s'en suit pas que les territoires situés en-deçà doivent être évacués, surtout pas sans résistance. Il faut se défier en général de toutes les nouvelles qui s'annoncent à l'avance. Ce sont souvent des feintes, des pièges. Ainsi deux fois les Russes ont annoncé, depuis deux mois, l'abandon des montagnes des frontières moldaves-transylvaines, et chaque fois cette annonce a été suivie d'un assaut général et acharné de leur part sur cette même ligne, sans résultats il est vrai. Au nord de la Dobroudja, les Allemands et Bulgares, plus prudents, ont fait pressentir qu'ils rencontreraient de la résistance, et elle s'est rencontrée en effet. La question est de savoir si elle est destinée à être durable, c'est-à-dire à assurer les communications importantes de Braïla et de Galatz avec la mer, ou s'il ne s'agit que de couvrir la retraite. Dans les montagnes au nord de Buzeu, la résistance et l'action de l'artillerie russes sont signalées aussi par les bulletins allemands, oe qui ne diminue du reste pas l'importance de la prise de ce croisement de chemins de fer. Les Centraux sont arrivés maintenant - en grandes masses » au-delà de la rivière de Buzeu, c'est-à-dire à cent et vingt kilomètres au-delà de Bucarest. C'est toujours un train appréciable. D'autre part l'étendue considérable des territoires qui séparent maintenant les troupes russes de Constantinople et de celles de Sarrail, est telle, qu'on s'est demandé si cette expédition de Macédoine, qui a coûté deux milliards et demi à la France, 11e devrait pas être abandonnée. On a annoncé plusieurs fois la retraite de son chef. Le général Roques n'est plus resté ministre de la guerre après son retour d'inspection de ces parages. C'est à leur sujet que s'exprime en France la plus grande hostilité contre M. Briand. La Valachie formait une pointe, à vol d'oiseau, de quatre cents kilomètres vers le sud-ouest dans le front commun aux Russes et aux Roumains. La conquête de cette base d'attaque débarrasse évidemment les Centraux d'un gros souci et raccourcit leur front de plus de neuf cents kilomètres. Voilà le fruit de quatre mois de guerre roumaine. La Cour se retirerait, dit-on, en Russie, peut-être en Angleterre, les ministères à Kiew, celui des affaires étrangères à Pétrograd. La Bessarabie et les territoires de la Mer Noire sont déclarés zones de guerre par la Russie 1 Les Roumains ont une compensation. De même que les Russes tiennent prisonnier l'archevêque de Lemberg, ils retiennent en captivité à Husi le curé catholique de Kronstadt en Transylvanie ; ils ont oublié à Bucarest le pasteur protestant et un certain nombre d'internés civils et de déportés des districts qu'ils avaient occupés temporairement. Beaucoup de ces malheureux sont morts à la suite des traitements qu'ils ont subi. C'est cela qui rendra la Roumanie populaire en Transylvanie dans l'avenir ! Par contre, un grand nombre de fugitifs roumains sans doute en grande partie innocents et dignes d'intérêt subit toutes les rigueurs de l'hiver et du désordre russes! A propos de ces résultats, M. Hervé écrit dans la Victoire : « Le malheur avait beau être attendu (tiens !), ce n'en est pas moins un coup terrible pour nous tous : l'humiliation est peut-être encore plus grande qu£ la douleur. » Si c'était pour ce résultat que nous avons entraîné la Roumanie dans notre alliance, nous aurions mieux fait de laisser les Roumains tranquilles : on n'a pas le droit, quand on est un grand peuple, d'entraîner un petit peuple dans une aventure pareille, si on n'a pas d'avance pris ses précautions pour l'empêcher d'être écrasé. » On accuse Pierre. On accuse Paul. On accuse le gouvernement roumain d'avoir mal dirigé sa concentration. On accuse la Russie de ne pas être venue à temps au secours de sa petite voisine. En réalité, nous tous, les Alliés, nous avons à faire notre meà culpà. » M. Hervé est bien sévère. Les Alliés sont là où ils doivent être. Si la Russie n'est pas venue à temps, c'est que ce n'était pas dans son «plan». Elle attend ses ennemis derrière le Prouth, sur « son terrain », vous savez, son terrain préparé, miné et repéré, et alors, vous verrez ! Ou bien, qui est au juste l'ennemi de la Roumanie et des autres qui ont été placés dans le même cas ? Il est des gens qui estiment que ce sont ceux qui les ont conduits dans de pareils pièges, « le cœur léger », (style d'Emile Olivier et de Lord Grey), malgré les avertissements de diplomates expérimentés comme le ministre à Berlin M. Beldiman, et MM. Carp et Marghiloman, qui sont restés à Bucarest et ont exprimé au feldmaréchal von Mackensen leurs regrets de le recevoir en ennemi, alors qu'ils auraient préféré voir en lui un ami. La Roumanie subit les conséquences de l'erreur de ses gouvernants, et de ses excitateurs de divers partis. Quant à ses envahisseurs, ils tirent le profit que comportent les circonstances. Quelques symptômes. Dans un journal français, un général parle du « ton d'échappés du cabanon » à propos du langage des grands journaux de son pays. 11 s'agit de ceux qui assurent tous les jours tenir la victoire. A la Chambre, le député Compère-Morel déclare « qu'au point de vue de la conduite de la guerre, au point de vue diplomatique, au point de vue économique, le Gouvernement nous a conduits à la faillite complète... Quand je dis faillite, c'est que je pense aux promesses qui nous avaient été faites, je me rappelle les interviews qui ont été donnés, je me souviens des déclarations qui ont été apportées à cette tribune. Qu'a-t-on dit ici, dans la presse, dans les interviews : c'était toujours la victoire pour le printemps, pour l'été, pour l'automne prochain ! Oui, on l'a dit et recGt, et nous avons bien le droit de dire que ces promesses n'ont pas été tenues... Oui, je sais, des efforts ont été tentés, mais, Monsieur le Président du Conseil, ue sont les événe ments qui sont juges et quand les événements sont ce qu'ils sont, le gouvernement doit disparaître. » Le Nieuws van den Dag d'Amsterdam constate le brillant succès de M. Lloyd George à la Chambre des Communes, comme orateur, mais non comme homme d'Etat. Il a enterré définitivement les chances de paix : « Nous ne voudrions pas être dans la peau de ce ministre, maintenant que des millions d'humains pleurent des larmes amères ou contemplent avec une fureur contenue la disparition de leurs espérances de paix. » Beaucoup de choses devraient changer, pour que ces impressions disparaissent. La Gazette de Lausanne elle-même croit que les Centraux continueront à résister et à attaquer sur des points nouveaux. Il faudrait remporter une victoire sur soi-même et s'accommoder dès maintenant d'une paix allemande. Il est curieux qu'en Italie, des journaux emploient aussi « un ton d'échappés du cabanon » au sujet des Puissances Centrales et de leur défaite « infaillible », malgré la faillite constatée par M. Compère-Morel. Mais ces mêmes journaux, par une contradiction curieuse, émettent quotidiennement les plus vives craintes d'une invasion austro-allemande en Italie : ils voient déjà le nord de l'Italie, la Vénétie, la Lombardie, envahies et occupées. Et l'on conjure l'armée de prévenir le péril par une offensive d'hiver dans les Alpes. C'est ce que demandent aussi les alliés de l'Italie. Mais le général Cadorna, dit-on, préférerait donner sa démission : le terrain et le temps sont particulièrement mauvais. Il faut ménager ses forces pour soutenir le choc ou pour agir au printemps. Il est curieux de voir de telles craintes d'une offensive qui serait exercée par des puissances qu'on dit en même temps être à l'agonie. Il faut constater à nouveau les attaques répétées des socialistes italiens au Parlement contre l'Angleterre et contre la guerre (ne sont-ce pas là deux mots synonymes?) En France aussi, des groupes socialistes, notamment de la Seine, paraissent incliner aussi vers un rapprochement. Le point de vue anglais. Parmi les réponses non encore officielles mais ministérielles à l'offre des Puissances Centrales d'entrer en négociations de paix, celles de la Bussie et de la France ont été nettement hostiles, celle de M. Sonnino diplomatiquement réservée ; celle de M. Lloyd George, la principale, est diversement appréciée. Les uns y voient un refus absolu de participer à des pourparlers, tant que les Puissances Centrales ne s'avoueraient pas vaincues, ne reconnaîtraient pas leurs torts vis-à-vis de tous et de chacun des Alliés, et tant qu'elles ne sacrifieraient pas les résultats actuels, acquis à leur profit, de la guerre, pour se soumettre purement et simplement aux conditions exprimées par le finished and knocking out de septembre dernier : c'est-à-dire au bon plaisir de l'Entente. C est là ce qu on entendrait par la condition préalable d atteindre le but de la guerre et d'obtenir des garanties pour I avenir : pouvoir traiter les Centraux comme s'ils n'existaient plus à titre de puissances, à titre d'Etats indépendants. C'était la politique déjà suivie par M. Del-cassé et que nos diplomates et des hommes politiques français eux-mêmes qualifiaient de provocatrice. D'autres estiment qu'à travers un feu roulant de reproches et de menaces oratoires destinées à sauver la face, M. Lloyd George n'a pas fermé avec bruit la porte aux négociations ultérieures. Le bruit, le discours bruyant y est certainement. Mais la réponse officielle collective de l'Entente nous renseignera plus exactement à cet égard, et peut-être sur la promesse faite à la Russie de Constantinople et d'autres domaines. Ce qui ne prouve pas que l'Angleterre ait réellement l'intention de les lui laisser, en supposant qu'on puisse y atteindre. On l'ait remarquer, à ce sujet, qu'à la Conférence d Algésiras en 1906, les plénipotentiaires anglais et français Nicholson et Révoil juraient, par tout ce qu'il y a de plus sacré, qu ils ne voulaient que l'indépendance et l'intégrité absolue du Maroc : ils avaient cependant dans leur poche le traité secret qui le partageait en sphères d'influences française et espagnole. Il ne faut pas se fier aux apparences en diplomatie. On traita depuis1 lors de rebelles les Marocains qui ne voulaient pas se plier à

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Dit item is een uitgave in de reeks L'information de Bruxelles behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Bruxelles van 1915 tot 1918.

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