L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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10 februari 1916
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s.n. 1916, 10 Februari. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mp4vh5dm5w/
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gemo AlineS I\*°. 475 5 cents (iO Centimes) Jeudi l© février 1916 L'ECHO BELGE L'Union faiî la Force, Journal Quotidien du matin paraissant en Hollande, Belge est notre nom de F p mille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N. 55. VOORBURGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. „ , . „, , y, ( Charles Bernard, Charles Herlbiet, Comité de Rédaction: ! „ , . , I René Chambry, Emile Painparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du journal:N.Z.Voorburgwal 234-240, Amsterdam Téléphone: 1775. Abonnements: Hollandefl.l.SO par mois. Etranger <1.2.00 par mois Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents Sa ligne. Frappons l'Autriche Dans les derniers ballons d'essai sur les Conditions de paix lancés en Allemagne il est question de la constitution d'un royaume de Pologne. Celui-ci devrait non seulement comprendre la Pologne russe mais aussi l'Ukraine, en sorte de s'étendre jusqu'à la mer Noire. Le nouvel Etat, plus étendu encore que l'ancien empire des Jagel-Jous, constituerait une digue destinée à contenir le slavisme et à préserver de son invasion les pays de langue allemande situés en deçà. Pour qu'il puisse jouer ce rôle avec euccès il lui faudrait une puissance, une assiette que seule l'adjonction de provinces dépendant de la couronne de St. Etienne pourrait lui donner: la Galicie. Ce nouveau royaume, dont un prince allemand, de préférence un fils de Guillaume II, ceindrait la couronne, serait donc non seulement formé au détriment de l'empire moscovite mais encore au détriment de la monarchie des Habsbourg. Ici ee dévoile un second aspect, le plus intéressant à coup sûr, du plan allemand. Cette politique entoile simplement dictée par le souci égoïste de faire supporter par l'allié, celui que Guillaume II appelle le brillant second, la contre-partie des avantages arrachés à l'adversaire? Non point. Disons en passant que, pour décider l'Autriche-Hongrie à cette petite amputation, la Prusse elle-même serait disposée à céder la Posnanie au nouvel Etat, en échange de quoi elle s'annexerait la Çourlande. Les ambitions de l'Allemagne vont au delà et c'est à un véritable démembrement des peuples réunis sous le sceptre de François-Joseph qu'elle vise. C'est ainsi que la Bucovine et la Transylvanie seraient cédées à la Roumanie, en échange, bien entendu, de la coopération de cet Etat à la grande guerre aux côtés des puissances centrales. Ou le voit, c'est pour François-Joseph le cas de dire comme ce personnage de Labiche: mais il n'est question que de ma mort là-dedans ! En effet. Car, si l'on met ces projets de remaniements de la carte européenne en rapport avec le traité d'union économique dont les clauses se discutent en ce moment entre Berlin, Vienne et Budapest, on s'apercevra tout de suite qu'il ne s'agit de rien moins que de l'absorption de l'Autriche par l'empire allemand. Les grands-ducs des deux provinces cis-et transieithanes se verraient dépossédés de la couronne qui en faisait des ,,moitiés de Dieu" pour descendre au rang de leurs cousins, les Wittelsbaoh de Bavière. L'empire allemand s'étendrait désormais de Hambourg à Trieste et toucherait à deux mers. Cent millions de Germains formeraient un bloc intangible, arbitre des destinées de l'Europe. Quant à la Hongrie, celle-ci formerait avec la Boihême au nord, la Croatie, la [Bosnie-Herzégovine, la Serbie, au sud, un nouveau royaume gravitant comme la Pologne reconstituée, la Roumanie et la Bulgarie agrandies et la Turquie réorganisée dans l'orbite du .grand empire germanique-Celui-ci absorberait fatalement la Belgique et la Hollande, attirerait dans sa sphère d'action les peuples sca.ndinaves et Berlin régnerait .ainsi de Bergen au golfe Persique, du. Pôle aux mers Equatoriales. Beau projet 1 II reste, malheureusement pour ceux qui l'ont conçu, à battre trois ou quatre millions de Russes, à renverser les barrières de l'Yser, de l'Aisne et des Vosges que défendent quatre millions d^ Franco-Anglo-Belges, sans compter le million d'Italiens qui opèrent dans les Alpes. Et nous ne parlons, bien entendu, que des troupes en campagne, abstraction faite des réserves et des immenses ressources en hommes et en matériel de nos alliés qui ont derrière eux le monde. Ce projet ne nous intéresse-t-il que peur en rire? On aurait tort de penser ainsi. Il nous dévoile le point vulnérable de. l'Allemagne qui n'est peut-être pas Bitué entre la Meuse et le Rhin comme on pense communément. Si c'est au moyen des dépouilles de l'Autriche, que le Hohenzol-lern où s'incarne l'idéal impérialiste du Germain rêve de forger l'avenir, frappons l'Autriche et emparons-nous de ses dépouilles, sans quoi la Prur.se n'est plus qu'un royaume barbare et féodal, dépourvue de force expansive et d'influence morale au milieu d'une Europe progressive et démocratique.Telles sout les idées que nous suggère la conclusion d'un entretien que le professeur tchèque Masaryk a eu avec un rédacteur -du ,,Matin" de Paris. Quand on aura remarqué que depuis la bataille de la Marne et les combats de l'Yser, où il apparut aux Allemands qu 'il leur était impossible de vaincre la France ou de frapper l'Angleterre en s'établissant sur la côte vis-à-vis de Douvres, nos adversaires n'ont eu qu'un objectif : sauver l'Autriche et se tailler en Russie et dans les Balkans les pièces nécessaires à la constitution des futurs Etats vas- . saux de l'Allemagne. Encore uae fois, c'est ici qu'apparaît le tort que nous avons eu de , négliger le front austro-serbe — et combien . le cabinet Briand eut raison d'organiser l'expédition de Salonique- Non seulement restons-y mais allons de l'avant. Que le général Sarraiî soit vainqueur sur le Vardar . et ce sont deux royaumes — futurs — qui ■ g:'écroulent avec fracas. Chartes Bernard. Leurs mensonges La ,,Koelnische Volkszeitung" a annoncé que les évêques allemands ne répondraient pas à l'acte terrible d'accusation de l'episco-pat belge. Garder le silence est évidemment le meilleur parti à prendre quand on est incapable de rétorquer les arguments de l'adversaire, mais c'est aussi un aveu d'impuissance. Si les évêques allemands restent muets, il n'en est pas de même de la presse boche qui va jusqu'à réclamer des mesures sévères contre les évêques belges. Un correspondant de Cologne à la ,,Vos-sisché Zeitung" déclare que ,,la longanimité de l'administration allemande en Belgique à l'égard des menées de l'épiscopat belge est surprenante." Ceci est déjà joli, mais cela devient tout à fait ahurissant quand on voit ce journal, au lieu de répondre au réquisitoire écrasant des évêques, invoquer contre eux.... la convention de la Haye! C'est le cas ou jamais de dire qu'avec lies Tentons on doit s'attendre à tout, car cette fameuse convention, violée constamment par les Boches, n'est pour eux qu'un vulgaire ,,chiffon de papier." La ,,Vossische Zeitung" se base sur l'article 43 de la convention de La Haye de 1889 pour demander que l'on agisse avec la dernière rigueur contre les évêques bel-la ,,perturbateurs de l'ordre public." Voici cet article: ,,L'autorité du pouvoir < I légal ayant passé de fâit entre les mains } de l'occupant, celui-ci prendra toutes les mesures qui dépendent de lui en vue de rétablir et d'assurer autant qu'il est possible l'ordre et la vie publics." En attendant que les Allemands emprisonnent les évêques belges pour a,voir dit < la vérité, ce qui ne serait pas bien éton- f nant de la part de barbares qui ont torturé ] et fusillé cinquante prêtres innocents de c notre pays, 011 -s'apprête à Berlin à tenter J un nouvel effort pour convaincre le monde c que les Belges sont des sauvages. Le Gou- ' vememént allemand va publier, paraît-il, un nouveau livre officiel ayant pour titre: | ,,La presse, l'excitation des masses et la t guerre des civils en Belgique." t Cet ouvrage rendra compte des ,,graves < excès" dont la nation belge s'est rendue 1 coupable au début de la guerre! A en juger ( par le sommaire de ce volume, paru dans [ la ,,Gazette de Cologne" du 21 janvier, il y est beaucoup question d'articles soi- , disant séditieux et provocateurs des p'rin- c cipaux journaux belges, articles publiés durant les semaines qui suivirent le sac des villes et villages de l'est de la Belgique. £ On rapporte dans ce livre — c'est le journal a qui parle — des exemples frappants ( !j y de la façon-dont la guerre des civils fut organisée à Visé et à Liège, et 011 donne, ^ à ce qu'il paraît, des preuves de la bataille y bien connue de HerstaJ, durant laquelle des femmes ont versé de l'huile bouillante sur les pauvres soldats allemands ! Le dernier chapitre se termine par cette P phrase: ,,Comment les gouvernants de la € Belgique oseront-ils, un jour, affronter la a colère de leur peuple sévèrement puni, eux c' qui, dans leur folie, aveugle et bornée, de d la grandeur oublient qu'ils ne sont que de 0 petits hommes quand des géants sont en ei train de combattre." a Ce n'est pas le Gouvernement belge qui, 1< après les hostilités, éprouvera des craintes pour se présenter devant ses nationaux, mais bien le Gouvernement allemand qui n'a cessé de mentir aux habitants de l'Empire et les a entraînés dans une guerre désastreuse. Le nouveau livre se rapportant aux francs- f tireurs belges est une ignominie de plus de a ce Gôuvernement boche, qui est méprisé du ? monde entier pour ses infâmes mensonges. a La Wilhelmstrasse aura beau dire et beau faire, tous les neutres savent maintenant à * quoi s'en tenir sur le compte des gouver-nants teutons marqués au fer rouge par ;ette déclaration des évêques belges : ,,Nous savons que ces accusations impudentes du Gouvernement impérial sont, \ :l'un bout à l'autre, des calomnies. Nous le savons et nous le jurons. ,,Nous affirmons qu'il n'y a eu, nulle part, en Belgique, une organisation de j v' francs-tireurs, et nous revendiquons, au ™ nom de notre honneur national calomnié, ^ le droit de faire la preuve du bien-fondé de notre affirmation." n' d g—i. qi II y a un an £ la 10 'février 191ô. — 1 n Taube abattu.- n lé I erdun, son pilote tué. 1 ive action en es A rgonne, ciu t oui' de Bar/ai elle, où une h ri- vi ■jade allemande tente vainement de s'emjia- I\ -er de l'ouvrage Marie-Thérèse. Dan* les p< Vosges, au château de Lusse f col de Sainte- le Marie), les Français s'emparent d'une tran- }11 •.liée allemande. Des aviateurs anglais et c]( 'rançais survolent Aix-la-Chapelle. et Dus- leldorf, où ils détruisent, un arsenal conte- 13] lant un matériel de- guerre considérable, p. Jn Zeppelin perdu corps et biens dans la iier du Xord, au large du -Danemark. Dans a mer clu Nord, au large de la Hollande, cc e vapeur anglais ,,'Laerles" est canonne et H yravement endommagé par le sons-marin dlcmand ,,U-2nn ^v< En Belgique. A Bruxelles. A l'occasion de l'information que nous avons publiée relativement à la publicité faite dans l'horaire des chemins de fer allemands en Belgique, nous mentionnions, r;on sans un peu de - stupéfaction, la Photo-Compagnie belge. Nous nous • étonnions, en'effet, qu'une firme ,,belge" put I faire de la publicité dans un opuscule ultra-boche. Nou6 ne devions pas être mssi surpris, paraît-il. Cette Photo Compagnie belge est," en effet, nous écrit-on, • une entreprise boche. Elle fut fondée d'abord sous le nom de ,,La Rotograpliie belge" et constituait l'agence belge de la ,,Neiie Photographische Gesellschaft" de Berlin, dont- elle écoule les produits • photographiques, les cartes fantaisie, etc... ' Tant mieux! Il nous plaît de constater ' qu'il n'y a donc aucune maison belge qui ait fait, de la réclame dans l'indicatéur boche. # w * Les administrations communales viennent dé recevoir des instructions formelles an ce. qui concerne la délivrance des attes-bâtions exigées par Vadministration > tache des* chemins de fer pour la délivrante, aux ouvriers et employés de carnets de -xuipons de voyage à prix réduit. Le prix iu déplacement du domicile des bénéficiaires à- la, localité où ils ont leurs occultions s'élève à 2h centimes par kilo- ; nètre. Il faut, pour jouir de cet avantage, ; ître employé ou ouvrier et né pas ijouir l'un "revenu journalier de plus de 6 < rancs. * * * Le 30. mars .'prochain expirera la concession létenue depuis 1897 par l'Union des mar-hands de volailles de l'exploitation'des Haies ceptrales . de Bruxelles. Le renouvellement le cette-concession, on plutôt le principe de Ta nise eu adjudication de l'exploitation, fait en e moment l'objet-d'un examen approfondi de a part, de l'administration communale. < La redevance' actuelle s'élève à 52,000 fr. < •ar an, chiffre qui a laissé, pendant.les bon- 1 les années, un bénéfice important aux exploi-ants. En raison des circonstances les résul- j ats actuels sont médiocres ou nuls et par onséqlient, le moment est mal choisi pour ^ ixer.une base.de calcul de la redevance, qui îvrait être déterminée par l'adjudication publique. On est assez disposé, au sein de administration, communale, à envisager la ( hose à un autre point de vue et à abandon- c er le système de la redevance pour le Système \ e l'exploitation en régie communale. * * * j Qui -succédera à M. Mommaerts, direc-îur général de l'office des métiers et né-oces.au ministère de l'intérieur et du tra-ail ? 1 On parle beaucoup de M. Hector Lam- -rechts, directeur à l'administration de "V enseignement industriel et professionnel. f 1 * * * ^La Caisse générale de Reports et de De-ôts vient de publier le bilan de son 42e ( sercice. Au compte des profits et pertes, -rrêté au 31 décembre 1915, les frais de mtrôle de l'administration civile alleman- c e se montent à 24,000 francs, une paille } >mme on voit! Le conseil d'administration t >t composé de: président: Paul Dansette; ' iministrateurs : Astère Vercruysse de So- 7 irt, A. Mesdach de ter Kiele et... W. von [allinckrodt ! c ] A Anvers. r Au cours de la dernière séance du Conseil a immunal, Franz Steger a rendu hommage ^ la mémoire d'Edward. Keurvels, deman-ant que la .ville donne le nom du défunt £ l'une des nouvelles rues. Le Conseil prit ensuite connaissance de la c tire qui fut envoyée à la veuve d'Edward eurvels : ^ Madame, P Le Collège des . bourgmestre et éclie- ff ns se sent profondément ému par le n îcès de M. Ed. Keurvels, qni fut au pre- 1; 1er rang des Flamands les plus éminents » ces temps-ci. Il a sacrifié toute son acti-, s té à augmenter la culture du peuple flia-and et son nom reste indissolublement lié la renaissance de l'art flamand. Il fut un >s collaborateurs infatigables de. Peter Be-)it, de même qu'il fut jadis l'âme du :ame lyrique. Le Collège se rend parfaitement compte ^ l'avec Edward Keurvels disparaît une des g;ures les plus originales et les plus méri- ^ irës de notre monde artistique et offre à faîmille profondément affligée ses condo-ances émues. En témoignage de sa haute ^ time et de sa reconnaissance pour les ser- e ces inappréciables rendus par Edward A eurvels, le Collège a décidé que la dé- c* mille mortelle sera déposée plus tard daus Parc de Schoonselhof. En attendant, l'in- ^ imation se fera provisoirement, aux frais * > la Ville, au cimetière du Kiel. P" Le Collège rend hommage à votre inou-iable époux et vous présente, Madame, ir issuranco. de sa considération distinguée. A propos de Keurvels, -disons qu'il a suc- e< mbé à une maladie d'estomac, comme se ènri Conscience. , d: Le frère d'Edward Keurvels, jef Keiir- q :1s, altiste au Kfifsaal d'Os tend e; est- te mort clans cette dernière ville peu de teinp avant le chef d'orchestre de la Zoologn d'Anvers. Au Pa.vs WsilUors. Un incendie, qui prit bientôt de Vaste: proportions, s'est déclaré nuitamment dan les dépendances du triage et des lavoirs di puits n. 10 des charbonnages de Monceau Fontaine, à Fordhies-la-Marche. Le feu, activé par des matières facilement inflammables, prit bientôt des pro portions effrayantes et fit croire un mo ment que le carré deviendrait la proie de :1 animes. L'alarme fut donnée immédiatement et la sonnerie de sauvetage se fit en lendre pour remonter d'urgence les ouvrier :{ui se trouvaient au fond, tellement 01 craignait - pour la propagation dm sinistre On ramena aussi les deux câbles sur le» bobines, laissant ainsi reposer les cages su; es taquets. Grâce au sang-froid et à la présence d'es prit de M. Vogels, directeur des travaux puissamment secondé par MM. Brenet ingénieur, et. Bridan, chef-porion, qui diri ^eaienit les opérations de sauvetage, 011 par vint à enrayer à temps les j>rogrès di sinistre. Les dégâts matériels sont évalués à plu: le 50.000 francs. Heureusement, aucun accident de per îo-nne n'est à regretter. Les causes di îinistre sont inconiiiues. On croit que les ouvriers pourront repren Ire le travail d'ici, un jour ou deux, la di-*ectioii mettant tout en oeuvre pour ne pa£ es laisser chômer plus longtemps. * * * 011. apprend là m0rt de M. 1 'avocat Vndelbroek, député suppléant de Verviérs. * * * Les habitants d'Ecaussines ont des provisions- de pommes de terre jusqu'au mois le mars. Deux cent mille kilos ont, en iffet, été mis en vente au prix de 13 fraiice es cent kilos. D'autre part, les élèves des écoles ont ous reçu une paire de sabots. Et.011 leur a mnoncé une distribution de vêtements. Sonne aubaine. * * * A l'usine des Produits r.éfractaires et éramiques de M. Gérard, à Baudour, une inquantaine d'ouvriers ont repris le tra-ail.Chez M. Greyson, les ouvriers feront six ours par semaine. * * # Il est question d'organiser un service nédical gratuit pour les nécessiteux du Centre. Une clinique serait ouverte à La bouvière, où les. médecins de la région iendraient à tour de rôle prodiguer -leurs oins aux miséreux. Voilà qui part d'un >èau mouvement. ! * * * Une retentissante affaire de moeurs vient le se produire dans la ville de Binche. !■ oioi les faits : Une jeune fille de 14 ans et demi, frê-[uentant une école de la ville, était deve-lue d'un caractère sombre et morose. In-?rnogée, elle son fiuit par avouer que m père se _ livrait sur elle à des uanoeiiyres criminelles. La ^père indigne été airêté et a fini par faire des aveux miplets. Il a été mis à .la disposition de J. le procureur clu roi. La découverte de ces faits odieux a relis en mémoire que, il y a un an, une titre fille^ de ce forcené, âgée de 16 ans, st décédée. Une enquête minutieuse va tre ouverte sur les circonstances qui ont mené cette mort. » Cette triste affaire a causé un vif émoi ans la cité binchoise. » # * .Des fils téléphoniques avaient disparu à audrez. Aussitôt, le commandant allemand rit des mesures de représailles contre... les in chois. Elles ont consisté en ceci: le couvre-u fut sonné, à. 7 heures du soir. Tout le onde dut donc être rentré pour cette heure-avec les poules. Ce Kommandant sait que les longues veillées mt néfastes pour la santé 1 A.ta Luxembourg, Le ,,Matin" raconte que, lorsque Pariée' allemande eût occupé la ville de Virtôn s autorités militaires décidèrent qu'il fal-iit faire un exemple. Eu punition de quel -ime? C'est ce que nul n'a jamais su-tais il fallait faire un exemple. Dix-sept lotables furent donc désignés pour être issés par les armes. Il se trouva que tous aient chargée de famille : le curé inter-int et proposa de se substituer à l'un des >ndamnés et prit l'engagement d'amener vrec lui 6eize autres célibataires. Puis, il îunit les jeunes gens de son patronage et ur exposa sa requête- Ils étaient trente, is un 11e recula. L'officier montra de la mauvaise^hu-eur. Il était peu enclin à revenir sur son îoix ; les papiers réglementaires étaient ;jà prêts; ce qui est écrit est écrit. Il : laissa pourtant fléchir, choisit les dix-:pt remplaçants, remit ses dossiers eu. or-•e en fit avancer le peloton. II .n'y avait l'un bandeau. Qiftiid un honnne étadt mbé, le suivant devait l'ôter au cadavre pour en voiler ses propres yeux. Après cinq exécutions, il parut que V exemple était suffisant. Les autres se le tiendraient pour dit. L'officier fut magnanime et fit grâce aux survivants. * La discipline allemande ignore toute > cruauté déréglée : ,,Sie kennt keine zucciht -lose grausamkeit". (Manifeste des 93)! Dans le Namurois Le notaire Leboulengé vient d'être condam-3 né par les Allemands à six mois de prîson. L On ignore l'inculpation. M/M. Burgli, imprimeur, et Renard, président du Cercle Libéral, viennent d'être mis en liberté après un séjour d'un mois de prison. Ils ignorent encore tous deux le motif de leur "incarcération. Les dernières nouvelles reçues du pays isigna-. lent que la vie est très chère ; Philippeville est cependant le centre d'une riche région agricole, mais les Allemands ont tellement réquisitionné..^Au Brabant . La députation permanente a décidé d'accorder une somme de 10,000 francs, à titre . de subsides, aux vtingt-six oeuvres de la protection de l'enfance, de la goutte de lait, des consultations pour les nourrissons, etc... Ultérieurement, d'antres mesures seront prises pour venir en aide à ces organismes [ reconnus d'utilité publique. Dans (es Flandres. A Termonde, la nouvelle et l'ancienne gare ont été transformées en usines à munitions. Chaque jour, des trains partent vers Gand emportant des wagons de munitions. Pour là protection de ces usines improvisées, un canon de 20 a été installé sur la route de Termonde à Saint-Gilles. A Sclioonaerde, la fabrique Van Wiclie-len, près de la station, a été réquisitionnée aussi par les Boches, qui y font travailler leurs hommes jour et nuit à la. fabrication de graisses pour bombes asphyxiantes. Celles-ci sont chargées dans la fabrique de M. Van Asfiche, sise près du canal, à Alost. où sont transportées les graisses. Les rares ouvriers belges travaillant dans l'une ou l'autre de ces usines sont aussitôt nus en quarantaine par leurs compatriotes, qui préfèrent la misère au travail pour les Allemands, * * * Les moeurs des soldats allemands sont déplorables. Us sortent des tranchée comme des sauvages et les femmes et les fillettes sont souvent mises a contribution par les ,,feklgrauen". A Roulers, 011 compte déjà seize bâtards, sans compter ceux qui sont-morts. A Jabbeke, on vient de découvrir • encore un nouveau né dans le canal. A St Nicolas. A St-Xieolas (Waes) tous les cafés, hormis trois où se réunissent les boches, sont fermés, de même que tous les magasins, sauf le ,,Ame- 1 rikaan&chen winkel", par ordre des boches. Do. St-Gilles (Waes) par Calloo jusque Steen- ; dorp par Beveren, Haesdonck, Tamise, Lange Meulen, on fait de grands travaux de défense : Tranchées en béton, etc. ; les bouches des canons sont tournées vers St-Nicolas. Aux frontières. Près de Valke, un soldat boche a heurté le fil électrique. Il est mort sur le coup. * * * La frontière de Zélande est do nouveau ouverte aux ménages belges qui doivent se rendre en Hollande pour affaires sérieuses. * * * Les frontières sont fermées aux porteurs de passeports; plus personne n'est toléré, soit pour sortir, soit pour rentrer en Belgique, sauf les évacués. J'ai fait hier une promenade, nous écrit notre correspondant, le long do 1a. frontière et j'ai pu constater la désolation des habitations déjà abandonnées par leurs occupants et maintenant habitées par les boches; c'est pitoyable et affreux do salieté repoussante ; 011 a l'intuition que ces gens-là ne vivent que dans la vermine ! Je n'ai rencontré que des hommes de la ..Landsturm", de 40 à 25 ans. Cela, changera 1 done bientôt; de grands mouvements de trou- s pes ont lieu en Belgique. Serait-ce le début ou la préparation de la grande offensive qu'un e officier boche annonce pour, la fin de ce mois , do février? Nous l'espérons, confiants dans la ^ force des alliés. * * * c Aujourd'hui 7 février les boches ont procé- Vj dé à l'évacuation des villa.ge« de La Ciinge et I; Kieldrech't Tandis que la population mâle est r retenuo en Belgique, les femmes et les enfants t sont autorisés à se rendre en Hollande. j Conduits par des militaires boches, la fron- ^ tière leur est ouverto et c'est par centaines j que ces malheureux arrivent en Hollande. L'évacuation a pour but do loger les trou- a pes allemandes car jtoi ne démolit pas les s maisons. t> A Kicldrecht différentes habitations sont e transformées en écuries ; on attend pour mer- t credi 900 cavaliers ; déjà dès maintenant une s certaine quantité de cavaliers sont arrivés. c C'est le long de la frontière que les boches e cantonneront les troupes, car déjà deux baraquements pouvant contenir 1000 hommes eha- 1 cun sont construfts à Moerbeke et Selzaetc. s: * * A Selzaete le pont n'a plus été levé depuis tle 31 janvier; les bateaux y sont arrêtés. \ léiialiiâjlioi! complète. Nous sommes heureux de.pouvoir publier ci-dessous la lettre que M. le lieutenant-général Dossin vient d'adresser au nom du Gouvernement belge aux officiers, soy$-offi-ciers et soldats internés en Hollande. A diverses reprises l'Echo Belge a protesté contre les bruits malveillants que certains individus malfaisants faisaient courir sur le compte de nos militaires internés. La lettre qu'on va lire ci-dessous dissipera entièrement les doutes que certains pouvaient encore avoir : La Haye, 1er février 1916. Aux officiers, sous-officier s,• et soldats internés. Je suis heureux de vous faire connaître, que Monsieur le Ministre de la guerre mt charge de dire* à tous &n\ mn nam : Que V'attitude de ceux qui tiennent en suspicion les troupes passées en Hollande après la reddition.d*Anvers est inadmissible et que nul n'a le. droit d'émettra le< moindre jugement 'défavorable à ce. pro.p?ro$. Sa.uf 'preuve manifeste du contraire Monsieur le Ministre ne peut admettre que des troupes belges se soient fait interner si elles avaient pu agir autrement. Monsieur le Ministre estime que, dans les circciïmtances actuelles, les critiques sont un acte. de. légèreté et urne mauvaise- action. Le lieutenant-général, F. Possin. 's-Grave'nhage, Febr. 1916. A an de geïnicf,merde officicren, omder-offiacre n m soldâten\. Met veel genmgem, laai ik U. wetem dat Mijnlycer de Minist-er van O&rlog mij heeft f/elast, aan U aUen, in zijn\ naam, he<t voi-gende aan te hondigen: De handehvijze vân dieg&rèèn welke de • treepen die na de &vergctve van\ Antwerpeu m y edcri an el hwamen, rerdacht ho\icden<} is onaaiihemelijk &n memand heeft hjst recht h et gc rings t e ongunstige obrdcel (%iarouev te. niien. Behoudens een overtuigend tegenstrijdig bewijs, neemt dei hecr Mïnister oàk niet aan dat Belgische treepen zich Iwdden 1 laten in-terneererh indien s y anders hadden^kunnefu chen. . . . Mijnheer de Minisier acht de uitdrukking van. berispingen daarolver, in\ de tegemwo'w-oige c,mstandigheden, als eene lichtzinmige handcling en eene hwade daad. De Generaaî-L uitenantt F. Dossin. : Le 011I à Lemin Certaines anomalies ont la vie étonnamment résistante ; tous les efforts pour les aire disparaître 11e parviennent pas à en I voir raison. En voici une qui dure depuis les siècles et que nous trouvons toujours lebout, à peine ébranlée, • après jdIus <Ie [uarante années de propagande hostile. En plein XVIIIe siècle, la seigneurie le Malines formait encore enclave dans le luché de Brabant, 1) et l'impératrice Marie-rhérèse, reine de Hongrie, eto etc., Dame le Malines, avait juré, par procuration, de léfendre ses privilèges. Ceux-ci compilaient un droit d'étape sur le sel, le poisson t l'avoine transitant par ses frontières vers Bruxelles et Louvain. L'octroi de cette jrérogative fiscale avait été concédé à Salines par le duc de Brabant Jean II, [ésireux d'attacher les Malinois à son féal cmte Berthout de Grimbergen, qui di$« ïut-ait aux Evêques de Liège des droits [ne ceux-ci jx)ssédaient depuis le reerabar-[Uement des Normands au Xe siècle, en [ualité de seigneurs de ]a susdite ville. Bruxelles s'était affranchie des prélève-tients malinois par les armes et par l'ouver-ure, au dix-septième siècle, de son canal aaritime. Louvain, qui voyait le commerce ►ruxellois s'accroître sans cesse par suite e sa communication fluviale avec la mer, >rojeta, vers l'époque qui nous occupe, de 0 relier aux eaux profondes. Louvain, peu avant 1747, sollicita à cet ffet de Marie-Thérèse le droit de creuser II canal à travers le pays de Malines, dont 'autorité communale s'était opposée à ses esseins. Malines, qui venait de construire ne chaussée vers Louvain afin de faciliter n trafic sur lequel elle prélevait des droits, efusa énergiquement le passage sur son srritoire. L'impératrice passa outre et ermit à Louvain de percer Je domaine îigneurial qui s'étendait jusqu'au Rupel. i'édit impérial, délivré en 1747, reconnut la ville de Louvain la propriété absolue ur la cunette et les berges du canal sur mt son parcours avec droit de juridiction b de jurintendance. Ce fut une expropria-ion sans indemnité aucune, sans compen-itioii quelconque. Il se fit ainsi qu'au-un bateau ne put, depuis, rompre charge 11 cours de son voyage, même sur le territoire exproprié, à moins d'une permis-011 de l'échevin louvaiiiste à ce commis. D'autres suites déplorables continuent à écouler de cet épisode féodal, laoyenfigeiix. Aujourd'hui encore, la Ville de Louvaiu

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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