L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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04 februari 1915
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s.n. 1915, 04 Februari. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fb4wh2fd6f/
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pe Année N°. 104. & cents (lO Centimes) «Jeudi 4 février 191 S L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. «Journal quotidien du matin paraissant ù. Amsterdam Belge est noire nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: IV.Z. VOOHBURGWAL 234-240. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef; Gustave Jaspaers. ( Charles Bernard, Charles Herblei, Comité de Rédaction: ! Gustave Peellaert, René Chambry, ( Emile Painparé. ! ! ! Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du Journal: IV.Z. VOOHBURGWAL 234-240. Téléphone: I77S. Abonnement f En HoBSande fl. 1.50 par mois, payable par anticipation 1 Etranger fl. 2.00 „ „ L'état d'esprit en Espagne. Nous lisons dans ,,1'Eclio belge" du 30 janvier 1915 que le correspondant de Madrid du jjBerliner Tageblatt" a récemment rencontré le chef de la section carliste à la Chambre des députés d'Espagne, Monsieur Vasquez de Mella. Monsieur Vasquez aurait dit que les succès des armées allemandes sont indiscutables et que l'Espagne doit se ra-iger du côté de l'Allemagne. Nou6 faisons toutes 1103 réserves quant à l'exactitude de cette information: et nous avons l'absolue conviction que Monsieur Vasquez ne s'est pas prononcé de façon aussi catégorique. Les Espagnols 6ont généralement plus circonspects. Or, Mr. Vasquez est un Espagnol et àon des moindres! s'il est chef de parti. La plus noble qualité d'un Espagnol, celle dont il est le plus fier, est d'être un ,,Ca-ballero'aussi ne croyons-nous pas que les Espagnols, avec leur caractère chevaleresque, se résoudraient sans répugnance à courir vaillamment au secours du vainqueur ! Il est vrai que, d'après le correspondant du ,,Berliner Tageblat-t", Mr. Vasquez espère un salaire; il croit que l'Allemagne lui offrira généreusement le détroit de Gibraltar. Douce et naïve illusion Et ce n'est pas encore l'appât d'un tel marché qui entraînerait l'Espagne derrière le char germanique, d'autant moins que ce char e6t plutôt une poubelle embourbée. Regardant la situation de plus haut on doit se poser la question: les Espagnols peuvent-Us être germanophiles'! Certes, certains Espagnols, heureusement peu nombreux, sont anglophobes ; tandis que d'autres, moins nombreux encore, sont francophobes, mais gardons-nous d'en dédu're qu'ils sont germanophiles. Disons tout de suite que les termes francophobes et anglophobes sont .trops durs, qu'ils sont excessifs, qu'ils 6ont inexacts ; il est plus vrai de dire que ces Espagnols éprouvent, les uns certaine répulsion à l'égard de l'esprit libéral français; tandis que les autres, se souvenant des querelles passées, éprouvent pour le6 Anglais des sentiments de méfiance que les intérêts économiques actuels peuvent expliquer. Mais encore "une fois ife ne sont pas germanophiles. La plupart 11e connaissent l'Allemagne que comme une sorte d'expression géographique ; ils ne pourraient être germanophiles que par ignorance de ce pays, 2* non par une sincère amitié. Ceux qui aimefii V M^magne 6ont tellement rares qu'ils constituent dans l'ensemble de la population une quantité absolument négligeable. ^ , Au surplus un vrai latin ne peut guere être germanophile. Nous n'ignorons cependant pas que quelques officiers espagnols admirent l'armée allemande et qu ils l'ont dit I Ils la croient invincible : ou plutôt ils la croyaient invincible, car aujourd'hui leur admiration pourrait bien avoir subi quelque désillusion; et nous nous demandons si cette admiration ne se muera pas bientôt en un dédain très justifié. En effet, après six mois de guerre on s'aperçoit que la force de l'armée allemande est surtout la puissance de la masse. Les armées belge, française et anglaise, quoique considérablement inférieures en nombre, ont résisté à cette masse ; que serait-ce si ces armées avaient été aussi nombreuses que celle de leur redoutable adversaire? On doit en conclure que la stratégie allemande a été vaincue. Quant aux autres germanophiles, les plus nombreux, ceux qui ne connaissent pas l'Allemagne, ils conviendront qu'ils sont surtout guidés par leur antipathie pour les Français ou pour les Anglais. L'antipathie pour les Français s'explique par la haine vouée aux sentiments libéraux. Et cependant il existe également en France un groupe important de citoyens qui ressentent une profonde répulsion pour l'esprit libéral ; mais ceux-ci reconnaissent que le conservatisme allemand est pire que le libéralisme français; aussi leur aversion s'efface ! C'est là ce que n'ont pas encore remarqué ces germanophiles espagnols. Puissent-ils bientôt être mieux inspirés. Nous estimons qu'un latin, quelque conservateur qu'il soit, ne pourra jamais, pour son pays, désirer l'instauration du régime allemand. En Espagne, un conservateur fût-il carliste (ce qui est la quintescence de l'esprit conservateur) est au fond un libéral modéré, ou plutôt oligarchique, mais un libéral. Il est conservateur parce qu'il croit et parce qu'il espère qu'un régime autoritaire apporterait à sa classe sociale et à lui-même plus de vraie liberté; il va même jusqu'à prévoir, de très bonne foi, que l'application de ses principes assurerait plus de liberté à ses adversaires ! C'est le conservatisme oligarchique. Mais le régime allemand n'est ni conservateur ni libéral ; ce n'est pas un régime d'essence libérale, avec des variations dans la façon de comprendre la liberté ; c'est un régime de négation absolue de la liberté. C'est le régime despotique, dominateur, se plaçant au-dessus de tous et de tout. Au fond, si l'on considère avec attention lt républicanisme et le carlismgj on recon naître qu'ils se distinguent surtout par une querelle oligarchique. Tous deux prétendent être les apôtres de la liberté. Mais le ,,germanisme' n'est que la domination d'une autorité héréditaire qui n'admet nulle limite à son absolue et générale souveraineté. Dans ce régime chaque individu n'est que l'organe d'une machine dont l'empereur est le machiniste. C'est la tyrannie dynastique. Toute personnalité disparaît; c'est là ce qui répugne aux latins. Et voyez les actes de l'Allemagne pendant ces mois de guerre. Les atrocités commises contre tous les citoyens sans ménager les membres du clergé, contre la propriété, contre les monuments historiques ou religieux; c.à.d. contre l'humanité tout entière. Ces actes s'expliquent: il y a la signature reniée, la parole donnée et violée ; il y a des gens à caractère rageur qui n'ont pas le coeur assez haut pour reconnaître leurs fautes et leurs erreurs, et qui s'en vengent sur l'innocence et les vertus d'autrui. Si nous considérons tout cela, ne devons-nous pas admettre que le plus fanatique des catholiques espagnols sera toujours jdIus près du plus fanatique des athées français que d'un catholique prussien ? Vraiment, dans l'Europe entière, sauf en Allemagne, 011 lutte pour les différentes formes et les différents degrés de liberté ; niais c'est toujours pour la liberté. Tandis qu'en Allemagne on lutte pour les différentes formes et les divers degrés de la servitude; mais c'est toujours pour la servitude. Bref, quoiqu'en dise Monsieur Vasquez (sous toutes réserves), nous, qui connaissons l'Espagne, nous ne voyons pas bien la dignité espagnole regardant avec complaisance la servitude germanique. Ferd. Flechet. Député belge. Piteuse diversion. Le ,,Hamburger Fremdenblatt" rient de faire une réponse, qu'il croit écrasante, à ceux qui osent accuser les troupès allemandes qui ont opéré en Belgique de s'êtro livrées à des atrocités. Pour cela, il lui suffit de la petite histoire que voici résumée : ,.Une demoiselle de Courtrai réfugiée en Hollande a écrit à un de ses correspondants en Allemagne que la manière d'agir des troupes allemandes «à Courtrai avait été scandaleuse tant au point de vue des violences commises sur les personnes qu'en ce qui concerne les incendies de bâtiments etc. etc. L'Allemand a communiqué cette lettre au Ministère allemand de la 'guerre qui a fait procéder à une enquête. Le Procureur du Roi belge à Courtrai aurait déclaré devant le tribunal qu'il ignorait tout des faits cités par sa concitoyenne. Le frère de celle-ci, M. de Brabandère, a confirmé les déclarations du procureur. L'accusatrice, rentrée à Courtrai, a confessé n'avoir écrit sa lettre que sur la foi dé racontars de réfugiés, venant de Lou-vain. La coupable a été condamnée à trois mois de prison; les juges se sont montrés cléments". Et voilà pourquoi votre fille est muette et pourquoi les Allemands sont innocents. Nous ne connaissons pas la demoiselle de Courtrai, dont parle le ,,Hamburger Fremden-blatt". Est-elle sérieuse et réfléchie ou bien ressemble-t-elle à la femme de la fable dont le mari avait pondu un oeuf ? Nous l'ignorons, mais si ce que raconte d'elle le journal allemand est exact, elle a sûrement agi avec une coupable légèreté. Que prouve au reste cette historiette? Qu'il s'est trouvé en Belgique une femme, sans responsabilité, ni caractère officiel, pour répandre par lettre privée des bruits faux ou exagérés? C'est possible. Nous concédons que d'autres femmes belges, des hommes même, ont pu agir avec autant de légèreté. Est-ce que, par hasard, il en va autrement en Allemagne ? Est-ce qu'en Allemagne tout le monde vérifie l'exactitude des nouvelles que chaque individu colporte? La légende des yeux crevés et des doigts coupés prétendûment par les Belges aux soldats allemands blessés, légende à laquelle toute l'Allemagne à peu près ajouta foi, pour voir ensuite la presse allemande obligée de la déclarer fausse, est là pour prouver avec quelle facilité on accueille au pays de la Kultur les informations les plus invraisemblables. Mais, en quoi l'argument particulier que brandit le ,.Hamburger Fremdenblatt" lui permet-il de conclure au général? En quoi infirme-t-il les centaines, les milliers de témoignages recueillis par la Commission d'enquête belge sur la violation du droit des gens, des us et coutumes de la guerre? Voilà les accusations dont le journal de Hambourg devrait laver les troupes allemandes.A oilà les faits sur lesquels il faudrait, pour son honneur, que le gouvernement allemand acceptât d'instituer une enquête contradictoire présidée par une commission de neutres... On l'y a déjà invité bien des fois. Le journal de Hambourg le sait assurément. Mais là-dessus il préfère jouer à l'aveugle et faire la sourde oreille... —:z=g>-Hg— <Qarw Payement de l'indemnité due aux parents des soldats beiges. Mr. le Consul générai de Belgique à Amsterdam fait savoir aux parents des soldats belges, actuellement en service, et qui se sont fait incrire à Amersfoort pour toucher l'indemnité prévue par les lois des 30-8-1913 et 4-8-1914, qu'ils sont priés de se présenter à Amersfoort au local ..Het Valkje" Kalver-straat, de 10 à 12 h. et de 2 à 4 h., le vendredi 5 février. La commission inscrira encore ce même jour les personnes qui ne se sont- pas encoi* présentées^ " 4 En Belgique. r ffc je -w- 1 1 © S» après l'heure réglementaire, un individu écopë * de ô jours de prison ; insultes à l'empereur Vu les calamités dont souffre actuellement d'Allemagne, (le délinquant est un Hollandais): la Belgique et eu égard au deuil dans lequel 9 mois de prison; menaces envers des bour- sont plongées nombre de familles bruxelloises, S®015 chargées (le délinquant est l'administration communale a décidé d'inter- ^ P1'.15™'!. tran.3P»rt lefc" ,. .. , , p.. i très: de trois semaines a trois mois de prison; dire cette annee les fêtes de carnaval. Voila pi.ostitutioll, a semaincs. une excellente mesure. Il est inutile de commenter les singulières * * * peines appliquées. Dépuis quelques jours la gare du Nord est remplie de wagons chargés de charbon » i SArfp arrivés de Charleroi et du Borinage. C'est ® d'un joli effet ... Le bureau qui délivre les passeports * * * s'est installé place du Théâtre, dans le local Après trois avis successifs concernant la de la Société des Nobles. remise des armes qui pouvaient encore * * * se trouver aux domiciles de quelques par- Lg bureau de bienfa;3anoe remet cH e ticuliers (la plupart collectionneurs), il s est ■ environ 95.OOO pains, indépendamment trouve encore quelques individus qui ont d>autres victuailles ! fait le petit calcul suivant: lautorite aile- * * mande remet 1.50 fr. par vieux sabre ou ^ baïonnette. Par le temps qui court, il sied Le service des postes a recommence. Et, qu'on profite de l'aubaine. Et ils s'en m^ure qu on ne saurait assez apprecier, le furent, chargés des armes décrochés de leur Directeur des Postes _be ges a laisse à ses panoplie, à la lcommandantur où on leur subordonnes la liberte de reprendre leur tint le petit discours suivant: on ne paie service ou de rester dans le statn-quo, ne de prime que pour les armes trouvées sur voulant aucunement porter atteinte aux le champ de bataille! Ils avaient été dupés, sentiments patriotiques des employés, une fois de plus. # * * * * * • La vie est normale. On ne se plaint de Le journal allemand ,,De Toestand" qui la disette que dans les communes éloignées est écrit en hollandais et parait à La Haye des grands centres. se vend à Bruxelles 21 rue des Marais, à —• la maison Flies, une adresse à retenir, ^ f3* «3S. On délivre à Bruxelles des passeports Mme_Vve Evence Coppée est morte, à pour les deux Flandres, mais seulement ïïailie St- à 80 aDS-pour les villes suivantes; St. Nicolas, Loke- ren, Termonde, Alost, Gand, Ninove, Gram- On travaille dans trois puits par charbon- mont, Renaix, Courtrai, "âge, environ trois à quatre jours par se- * » * * maine, sauf dans les charbonnages de la Dès les premiers jours de la guerre, des Basse-Sambre 011 la situation est déplorable jeunes filles do la bourgeoisie bruxelloise Par suite de l'arrêt total du transport par faisaient des collectes art bénéfice d'oeuvres Jeau- Les mines du Borinage qui livraient charitables qui devaient venir en aide aux habituellement du charbon aux verreries ont victimes de la guerre. Or, un groupe de ces 'n^erromPre leurs expéditions, vu que jeunes filles dévouées à cette noble cause et l'industrie du verre chôme complètement. La dont faisaient partie notamment Mlles Spaak plupart des mines du Hainaut ne fournissent et Janson avait réussi à réunir, grâce aux plus qu aux ménagés, aux sucreries et à quel- quêtes dans les rues, la coquette somme de <lues usines métallurgiques. Aussi les stocks 26 000 francs. Mais le jour où les Allemands amasses sont-ils énormes. Il est fortement firent leur entrée bruyante dans la capitale, question de restreindre le travail mimer et de il fut décidé qu'on ne collecterait plus et que conformer celui-ci au puisement aes charbons la somme serait mise dans un endroit qu'on nécessaires au besoin domestique unique- croyait sûr. Cet endroit : était la maison ment. Le manque d argent et les grands communale de St. Gilles.... emprunts faits auprès des banques sont Mais, le lendemain déjà, un officier prus- ®nC(fe c}es causes d.? la cnse croissante de sien visitait le local (toutes les maisons * industrie charbonnière. communales furent ainsi visitées) et réqui- sitionnait l'argent destiné aux malheureux! Pa¥S (d© Li©Oe. C'est de l'histoire, ça! J -® x .v. % A Rocour, la maison communale, les nou- Le Dr gfhmaijer dirige actuellement Cie^»? l'école allemande de la rue des Minimes. ^aÏXnands II y a eu "e's combats * * * _ dans les plaines de Rocour lors de la prise Il paraît que les hôteliers vont avoir la du for{; de Liers. Le village n'a pas souffert; main forcée et devront engager de nombreux [\ n'y a eu ni tués ni maisons incendiées. Allemands parmi leur personnel. Nous n y Deux hommes ont été emmenés en Alle-! vo3rons, pour notre part, aucun inconvénient; magne. Parmi eux M. N. Ken.... dont l'aven-ce n'est pas à cause de la guerre qu'il faut ture vaut d'être contée: M. R. hébergeait dénier aux Allemands cette qualité d'être un officier supérieur, qui, parait-il, s'éprit les premiers domestiques du monde. Nul d'une des filles de son hôte. Le chef alle-d'ailleurs, dans le royaume des offices, ne mand fut éconduit et, de dépit, résolut de cherchait à leur disputer la suprématie. Il faut Se venger. Un matin, des soldats fouillèrent leur laisser ce fleuron: il n'est pas de valets ie jardin de M. Iten... y découvrirent des plus soumis. armes; résultat: arrestation de la famille R., — du bourgmestre et du curé de Rocour. J-k S1& "V M. R. fut condamné à trois ans de forte- Les „Antwerpsche Tijclingen''' ne seraient resse, les autres furent relâchés! pas mortes, s'il faut en croire la nouvelle * * * qui nous parvient à l'instant. ^ ^ Voroux lez Liers, il n'y a rien à signaler. Cette feuille aurait été supprimée pour une jjQ for|. Liers s'est rendu vers le 13 certaine durée par la Kommandantur et ao^-fc. ji n'y eut aucune victime parmi les reparaîtrait ii partir du 15 février! civils; les habitations furent épargnées. Le Cela est incroyable ! La feuille de Mauw -j-'or^ ja station sont occupés par les Alle- & Weyler supprimée par ses meilleurs amis. mands, qui logent aussi chez les habitants. Attendons confirmation. *. * * * * * T - . , . , , A -v La commune de Milmort est toujours occu- Les .enfants des ecoles ont reçu derme: e- ^ leg Alleman(,s pag incendies. ment es ca eaux, o ei s pai es en a ■ j)eux civiis doivent avoir perdu la vie au canadiens. es jeuues e eyes es^ ec 00urs des combats qui ont eu lieu dans les américaines avaient aussi adresse a leuis Les plu^ beaux ohevaux d-un petits condisciples belges d amiables lettres de de que les Allemands ont juge sprituel de 1>AUem déchirer ! Nombre de caisses de jouets ont & * * * aussi été vidées. Par qui? Inutile de A Hermée, environ vingt civils furent répondre. ^ tués et cent cinquante maisons brûlées. Les ecohers ont signe des lettres de remerciement adressées à la jeunesse ainéri- . caine. Les exemplaires sont en papier de A Heure-le-Roinain, plus do trente habi- Hollande, avec caractères, plantiniens. Voici tants ont été^ fusillés et près de cinquante la traduction de ces missives : ,,Souvenir de maisons ont été incendiées. la guerre belge, avec les remerciement sin- * * * cères des enfants pauvres d'Anvers à leurs Trois civils ont été fusillés et une grange camarades des Etats-Unis pour leurs beaux a été brûlée à Fexhe-lez-Slins. cadeaux de Noël". En dessous: les armes do A Slins même aucun civil tué, aucune la ville et la date du 25 décembre 1914 et habitation incendiée. Trois maisons inoccu- la mention: ..Printed with the old original péeo cependant ont été saccagées. Dans la types of Christôpliorus Plantinus (1514— campagne, des meules ont été brûlées. Vingt- 1589)." huit hommes sont emprisonnés en Allemagne. Ces lettres ont été envoy ' : en grand * * * nombre en Amérique. Elles : : r.vcront... Glons est toujours occupé par les-A 11e- si les ennemis ne les decmrent pas! mands. Il n'y a'eu aucun habitant fusillé, aucun incendie. Une cinquantaine de ci- Sur les quais, il y a quelques temps, il y vils sont prisonniars en Allemagne. avait des caisses portant la mention sui- * * * vante ,,en français . Boirs a été respecté. On ne signale „Pour les Belgique® sic), nos braves auoun aégât matériel. alliés avec 1 admiration et la sympathie des ° * * # habitants de la province de Nouvelle-Ecosse. TT . , , , Tj i Braves go6ses va! , Haccourt. Une partie du hameau de Hal- * * * * lembaye est detruite par 1 incendie. On Pu 8 au 1-1 janvier, les condamnations sui- compte de nombreux prisonniers et plusieurs vantes ont été prononcées, octroyées d'ailleurs tuéSj dont lo curé. j>ar la jujtico .(sic) allemande ; "paur être rgutré * * * Il n'y a rien èu signaler à Houtain St Siméon. * A * On ne pourrait relever tous les pillages : récoltes, bestiaux, provisions, meubles, argent dont les troupes allemandes de passage se sont rendues coupables dans la contrée. Actuellement, les Allemands travaillent activement à fortifier la région. Aux environs du fort de Liers, ils creusent des tranchées et établissent des réseaux de fil de fer barbelé. Près de la station de Liers, dans la campagne s'étendant de Liers à Villers, ils ont établi une redoute, non loin de là, ils sont occupés à la confection d'un autre ouvrage de défense qui semble prendre des proportions importantes. Chaque jour, des fermiers des communes environnantes sont requis de fournir des véhicules, des chevaux pour le transport des terres de déblai et des matériaux destinés à ces fortifications. On réquisitionne les objets les plus divers, lits, lampes, poêles, cruches, couvertures, etc. Tout se paie en bons... négociables après la guerre ! A trois reprises, les Allemands ont forcé les cultivateurs à leur livrer des chevaux et des véhicules et, en bons connaisseurs, ils ont choisi ce qu'il y avait de mieux ! Une brigade, forte d'environ deux cents hommes, travaille activement à arracher, couper les arbres, etc., sur une largeur de dix mètres et suivant une ligne partant de la station de Glons et se dirigeant vers Wonck. Les officiers qui commandent celle-ci prétendent que ces travaux doivent servir à l'établissement d'une voie ferrée directe de Glons à Aix-la-Chapelle, par Visé. Ils font même entendre que cette ligne passera au bas du cimetière de Glons, lequel s'étage sur la montagne, mais ceux qui ont suivi de près les travaux contestent que tel soit le but de cette entreprise. En effet, les Allemands au lieu d'arracher les arbres, les scient à 20 ou 30 centimètres du sol. De plus, loin de suivre la ligne droite, le tracé escalade des côtes, esquisse des courbes prononcées pour entrer, enfin sous bois: les ingénieux ingénieurs se sont manifestement complus à rechercher tous les accidents de terrain! D'où l'homme sensé déduit que nos ennemis vont entreprendre des travaux pour la mise en défense de la vallée du Geer et des. routes qui conduisent vers Visé et l'Allemagne. A Oslende. La ville comptait avant la guerre une population d'environ 45,000 âmes. Il n'en reste plus 6,000, d'après ,,1'Indépendance". * * * La viande do cheval blessé est abondante. Le pain noir coûte fr. 0.70, le sel fr: 0.80, les pommes de terre 13 frs. les 100 kil., le café 5 frs. le kilo. Les boissons sont en général très bon marché. Voilà tout ce j que la population a pour se nourrir. # * -x- Les hôtels Majestic, Lyon et Beau-Site, les magasins de cigares du coin de la rampe de Flandre sont tous assez sérieusement endommagés. Les hôtels Rochester et Electra, la maison Lemens et les maisons portant les nos. 16 à 22 de la. rue des Capucins sont légèrement endommagées. La majorité des fenêtres du Quai des Pêcheurs sont brisées. Les gares, la caserne et la minque sont ; endommagés depuis la dernière visite des ; aviateurs anglais. * * * Les hauts fonctionnaires allemands se trouvent particulièrement à l'aise et mènent ! un grand train dans les demeures de MM. E. Jean, Dr. Verscheure, Van Iseghein et Baels, qu'ils se sont appropriées. L'envahisseur connaissait les immeubles riches et confortables d'Ostende; c'est ainsi que dans les maisons de MM. Sanders, Van der Muellen et le Windsor Castle hôtel on a procédé à d'importants déménagements. Les rues Marie-Thérèse et François Mnsin sont occupées par les soldats de la marine. « » » Les particuliers en général peuvent se rassurer. La plupart des maisons et tout ce qu'elles contiennent, exception faite, du vin et des aliments, ont été épargnées. * * * La garnison d'Ostende est à peu près de 5000 soldats. La ville a reçu la visite de plusieurs hauts personnages de la "Kultur", qui, en secret, sont venus respirer l'air frais et pur de la plage et de la "Duitsche Zee" ! Les Allemands ne tiennent plus aux hôtels, après l'aventure du Majestic et de l'Hôtel de l'Empereur! L'entrepreneur d'Ostende qui a construit des ponts devant l'usine à gaz et des souterrains à Bruges, un traître, a été nommé officier de l'armée allemande ! A €3 ££ œ eï. 350 ouvriers belges des chemins de fer, après une longue délibération, sont entrés au service de l'administration allemande des chemins de fer. Ils ont déjà repris leur service. On ne sait pas encore si leurs collègues suivront cet exemple. A Baerle-Duc. Le 28 janvier, le bureau des Postes belges a été réouvert. Notre drapeau national a été arboré -à cette occasion, de grand matin déjà. La première distribution de lettres a eu lieu le même jour. Vieilles histoires. .Nous avons reçu à propos de notre article ,,La confession d'un flamingant" pas mal d approbations de la part d'excellents Flamands et aussi de bons Wallons. Nous n'avons jamais douté qu'en nous exprimant comme nous 1 avons fait nous étions l'interprète de tous ceux qui ont senti que ce qu'il importait désor mais en Belgique, c'est de rester unis contre les bourreaux de notre patrie et d'étouffer partout les menées allemandes quelles qu'elles soient. En même temps que mon article, arrivait à ,,i Echo Belge" une lettre intéressante et instructive à plus d'un titre d'un avocat d'Anvers, Mr. Emiel Wildiers, revenu à La Haye après un séjour en Angktcrre. Nous y répondons point par point pour ne pas allonger notre artiole. ,,Monsieur le. Rédacteur, voudriez-vous insérer dans , .l'Echo „Belge" ces quelques lignes, qui me sont „dietees à l'occasion de la proclamation ,,du sieur Harald A. Graevell sur la ques-.,tion des langues en Belgique." Lorsque Graevell trônait à la société flamingante de Bruxelles, où il était assidu, ce n'était pas le sieur Graevell, c'était Horr Graevell tout le long du bras et ces avis étaient même très écoutés. Il alla même un jour jusqu'à proférer afin de se rendre compte de l'état d'esprit du mi-iieu: ..Jtst-ce que quelqu'un ici aurait quelque ciiose a dire de notre empereur?" ,,Inutile de vous dire que lés promesses ,,allemandes de nous rendre notre lanaue ,,et notre culture en Flandre n'ont ému „aueun Flamand. Nous connaissons la valeur de leurs promesses et leur respect „pour les nationalités. Les persécutions „cie la Pologne sont à elles seules suffisantes pour nous édifier à ce sujet. Nous ,,attendons le salut de la Flandre, non „des étrangers mais des Belges. Nous som-,,mes convaincus qu'après la guerre la ,,question des langues aura vécu en Belgique."Très bien! pleinement d'accord, c'est ce eue nous avons écrit et dans ce journal et dans „1 Indépendance . La question des langues aura voeu et elle aura vécu par la sagesse des Belges wallons-et flamands, respectueux dés droits de chacun. „Que la Flandre sera rendue aux Fia, „mands comme la Wallonie appartient aux „ » allons et que les gouvernements de ,,l avenir mettront fin à leur lutte contre „la langue et la culture flamande. Nous ,,sommes convaincus que les pouvoirs pu-,,blics finiront par comprendre qu'en " francisant ' à outrance, les Flamands „ils tuent, avec leur langue, leur personnalité, leur art et leur culture. Mais ck ,,sont la les soucis de demain". Là nous n'y sommes plus. Mettons fin à cette phraséologie de jadis. La Flandre aux J lamands. La Wallonie aux Vallons! C'est la théorie separative contre laquelle nous con- . vions tous les Belges à s'élever par l'exercice do la justice ou point de vue linguistique. La Handre et la Wallonie sont à tous les Belges et partout ils doivent se sentir chez eux. Il 110 m'est pas arrivé souvent do défendre le gouvernement belge, mais maintenant que nous sommes tous unis dans une seule et meme idee, sans préoccupation de parti, j'aurai doublement raison cil affirmant qu'il y à quelques exagérations à l'accuser de vouloir ,fran-ciseï k outrance et tuer la personnalité des l'lamands... qui étaient ses meilleurs sou-tiens.,.Ln attendant, il est absolument néces-„sairo que les insinuations malveillantes ,,a 1 adresse des Flamands cessent dans ..certains journaux. Monsieur Terwagne ,.,n écrivait-il pas dans ,,1'Indépendance" il :,y a quelques jours: c'est avec cette. ,,m unique que l'on berçait doucement ,,depuis de longues années chez nous cer-3,tains petits clans flamingants on appa-,,raissaient régulièrement des représentants de la grande cause germanique. ,,C'est là une pure méchanceté! ,.Je mets Tenvagne au défi de ,,m indiquer un seul clan flamingant ou apparaissaient ces représentants de k. >>grande cause germanique, ou de me nom-,,mer un seul orateur allemand qui ait ,,jamais pris la parole dans un milieu ,, flamingant." Nous ne nous sommes pas imaginé qu'en fouettant de toutes nos forces' les Allemands, j nous pouvions atteindre en quoi que ce soit un I Flamand... î Nous dénonçons les ignobles individus qui ! profitaient de l'amour des Flamands pour leur langue maternelle afin de les entraîner à délaisser leur patrie... ingrate selon eux! Et M. "V\ ildiers trouve que ce sont des insinuations à ! adresse des Flamands. Non, Monsieur, ce sont des accusations à l'adressa des Allemands. _ En quoi peuvent-elles vous blesser? "Vous n'avez pas été bercé, vous, par la chanson des Herr Graevell et d'autres, c 'est bien... mais d'autres l'ont été et d'autres le sont encore par le Zvlman d'Anvers, pro-fesj^ur à l'école allemande, précepteur de Mallinckrodt ! Le défi de notre correspondant est bien mal tombé au moment où le Herr Graevell se découvrait et où nous écrivions dans notre dernier article qu'un ami flamingant nous avait signalé un autre individu de cette espèce. Pure méchanceté, dit M. Wildiers... nous ne supposons pas que notre excellent concitoyen va nous reprocli»2r d'attaquer les agents allemands ? . La haine des Allemands, les Flamands la ressentent comme les Wallons et ils ne comprendront pas dans leur sincérité et leur droiture que, Sous prétexte de littérature, un Belge quelconque ait encore avec un teuton la moindre accointance. ,,Les amitiés allemandes et les ligues ,,pour la vulgarisation de la langue alle-^mande en Flandre doivent encore être ,, in ventées!" Qu'est-ce ceci? Une allusion aux amitiés françaises et aux ligues de vulgarisation de la langue française que certains avaient crû bon d'établir dans notre pays. Voilà l'attaque ordinaire contre la langue L française, et contre la Fiance...... dont beau-^

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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