L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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08 november 1918
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s.n. 1918, 08 November. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 17 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/m03xs5kk4p/
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5eme Année N». 1476 S ces «-s*Tinr«3«B-n-«llhi*»,c* BOSSES L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. .loismal quotidien du matin paraissant en Hollande Bêlas est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées «u bureau c3e rédaction : rv. 22. VOOBBUBGWAI, 334—240, AIHSTERD/YM. Téléphones: 2797 et 177S. IRédactear en Citief : Gustave .laspaers. ( Charles Bernard, René Chambry, Comité de RAd»etion:| Ëmile palnparé. Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Eiranger fl. 2.00 par mois. Pour les militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Nécessité n'a pas de loi Quand l'Allemagne inaugura la singuliè procédure de 6'adresser à un belligérant, président Wilson, comme médiateur, l'eyj jiion à peu près unanime se résuma dans c jnots: la parole est à Foch. Foch et oe que Foah incarne, c'est-à-di les incomparables armées qui amenèrent prodigieux retour de fortune dont no ,voyons aujourd'hui les effets, sont seuls qu Jifiés pour fixer les conditions de l'armistk Il serait, en effet, excessif non seuleme qu'après avoir été à la peine ils ne fusse point à l'honneur, mais que des civils i compétents vinssent compromettre l'adn xable résultat de quatre mois de batailles frustrassent ainsi le6 vainqueurs des frui . de leur victoire. Aussi la réponse de Wilson à l'Allemag] à été simplement: ,,Adressez-vous à Foch; Les Allemands eussent pu e*épargner < graves pertes et toutes sortes de misères s': avaient, du premier coup, suivi cette vc naturelle. Ils 6ont un peuple militaire, tr< ■ au courant des traditions militaires poi avoir pu s'imaginer qu'une autre procédu était possible. Mais c'est l'esprit de ruse q les a poussés encore une fois, cet esprit d plorable qui caractérise tous leurs actes d puis le début de la guerre et contre leque nous, nous sommes bien décidés à nous me tre en garde. Si les Allemands subissent aujourd'h les graves conséquences d'un retard qu'i tû'ont qu'à imputer à eux-mêmes, nous, £ moins, nous en recueillons les bénéfices. Sa: •doute le6 conditions de la suspension d'à mes que Foch aurait posées il y a deux 6 maines sont les mêmes que celles qu'il pese: aujourd'hui. Elles seront telles qu'elles a surent aux armées de l'Entente tons les b néfices d'une victoire absolue et l'exemip que nous avons de la Bulgarie, do la Tu quie et de l'Autriohe-Hongrie nous peraie trait même de les esquisser sinon dans détail de leurs modalités tout au moins da: les grandes lignes de leur application. Ma s'il Qst douteux que l'Allemagne les ei acceptées au moment où elle en demanda la teneur au président Wilson, il appara quasi comme certain qu'elle s'y soumettra ■présent. En effet, la situation de l'Allemagne, ci tique alors, est devenue désespérée depui | Les violentes offensives des armées alliée en Flandre, sur la Sambre, l'Aisne et ! Meuse ont complètement désarticulé le froi de bataille allemand et obligé l'ennemi une retraite précipitée. La capitulation c l'Autriche-Hongrie ouvre aux armées < l'Entente, qui.depuis les Alpes Juliennes, r montent les grandes voies d'invasion tracé' par Napc-léon, les frontières méridionales < l'Allemagne. Dans peu de jours, Munie 6era à la portée des canons anglais et oe i sera plus qu'un jeu pour nos aviateurs d'à 1er jeter des bombes sur Berlin. Ma l'ébranlement du front intérieur est pli grand encore que celui du front extérieu Ce n'est plus l'esprit démocratique, vivifiai et réformateur, qui souffle sur l'Allemagn Ç V. i véritablement l'esprit d'anarchie le1 de.ï • monubrables ferments de dissolutic in cîe l'Est. Partout règne un bolsch v; cent. A KieJ éclate une révolte, ca q les mutineries de la flotte russe, qi je- • "effrayantes et soudaines lueurs si Pc. : de décomposition de la société et di institutions allemandes. Les équipages cl grands cuirassés, orgueil de l'amir; Ti.'pitz, descendent le pavois impéria lussent à la plaoe le drapeau rouge e désarment leurs officiers impuissants- D< compagnies de soldats se mettent de la part.'i dressent- des barricades, pointent des mitrai leuses, et le commandant du port est obli^ de traiter avec lès mutins et de tolérer qu'i ne saluent plus leui's officiers. Jamais pe; sonne n'aurait cru qu'une telle chose se s< rait passée un jour en Allemagne. La dise pline allemande, armature et fondement c la puissance allemande, est détruite. Il n' a plus de puissance allemande, il n'y a mêm plus d'Allemagne. Ce qui subsiste de cette Allemagne ne peu plus échapper à l'étreinte de6 armées alliée Mais cette Allemagne peut encore échappe à l'anarchie dont elle est menacée par 1 capitulation. On peut donc croire qu'el l'acceptera comme un mal nécessaire, comn un moyen désespéré de salut. Sans doute se trouvera encore de3 Allemands, comn: le vieux général Ahlberg, pour se suicide devant un portrait de Bismarck, incapable qu'ils sont de survivre à la honte de leu patrie. Mais ce ne sont pas ces rares exen pies renouvetés de l'antiquité qui pourror enrayer la volonté de paix, de paix à toi: prix, du peuple allemand. Le moment e* yenu où le peuple, qui a si souvent abusé d sa force, devra reconn'^fe à son tour un force supérieure et se plier aux dures lois d la nécessité. Il pourra faire ainsi une noi velle application do ce précopte dont il s'e, tant de fois prévalu à nos dépens: ,,Nc kennt kein Gebot". - Charies Bernard. Pour les évacués. De la -part d* M. » Houte Emile Amsterdam 5.00 fi '^Belgcu" de l'Echo Belge 10.00 ,, *— ■■ il y a m m S novembre 1Ù17: Les Français reussissen des raids au nord-est de Reims, à l'est d Moilly, suf le Schonehold et les Britannique eu sud-est d'Armentiçres et au, i\ord d fyesnpjf.. f L'abbé Moeller. Un billet d'un désespérant laconisme, qu a su passer par dessus le fil barbelé et mor-rô tel qui nous sépare encore de la patrie, nou: le apprenait, hier, la mort de l'abbé Henry Moel >i- 1er, survenue à Bruxelles, le 18 septembre es dernier. ,,Encore une victime de la guerre 1' écrit l'auteur ele cette douloureuse communication. , re Tous ceux qui r intéressaient, en Belgique. Ie aux choses de l'art et de la pensée, ont connu 116 ce paladin ele l'enthousiasme et de la plume, a- que nous avions laissé en 1914, plein de ver-e. deur, de fouguo et do bonté aussi, et que nous espérions bien retrouver, le jour de la victoire, + le coeur toujours en feu sous les glaces de l'âge, et les bras ouverts pour l'accueil frater-a~ nel et triomphal. 1_ Hélas! Ceux qui ont fusillé Miss Cavel et et tant de milliers de nos chers compatriotes, ts j l'ont tué, lui aussi, moralement tout au moins. L'abbé Henry Moeller est mort de la guerre, I Chaque coup qui a frappé la patrie a dû J retentir dans cette âme sonore et frémissante. Ceux de nos lecteurs, auxquels ce nom de | Moeller est inconnu, me demanderont ce qu'i] '}s ) était, ce qu'il a fait, quelles oeuvres il laisse ie i derrière lui ? ,p ! L'abbé Henry Moeller n'a été, au sens litté-ir l raï du mot, ni un écrivain, ni un artiste, ni re | un poète, ni un romancier, ni un littérateur. : : Il a été mieux et plus que tout cela. Il a , été un de ces êtres rares et privilégiés aux-e" quels s'applique cette formule merveilleuse de e~ Raphaël : comprendre, c'est égaler. Il a en 1, le sens de la beauté, comme d'autres ont le t- sens des affaires. L'approche ou seulement le voisinago du beau le faisait tressaillir, comme • d'instinct, d'une joie sans pareille. C'était une 11 âme qui s'orientait naturellement vers la splendeur, comme l'aiguille de la "boussole va •u vers ie nord sans jamais dévier. Les écrivains, 16 ; les artistes, les peiètes, les romanciers, les let-r- | très de France et de Belgique n'ont pas eu do e. i plus .fervent appréciateur que lui. Non seule-' ment il les comprenait, et les aimait, mais encore, par l'effet d'un prosélytisme dont 3e ne ? connais pas un plu^ bel exemple dans le monde de la pensée, il devenait vis-a-vis d'eux un 'e excitateur et comme un multiplicateur de r- beauté. Il a passé les meilleures et les plus bel-t- les années de sa longue vie a susciter le talent, le à soutenir le courage et l'enthousiasme ele ceus 1S qu'il devinait capables de création, à applau- • <lir de toute la puissance d'une âme passion- • 1 I née et généreuse à la-génération des oeuvres îj artistiques et littéraires. Faut-il citer des i exemples ? Quand J. K. Huysmans s'évada du natura-à lisme, l'abbé Henry Moeller se trouva sur son chemin pour applaudir à cette délivrance, et • entre le granel artisto et son excitateur (j eni-1_ ploie ce mot faute d'autre plus adéquat) s" s'établit* une correspondance qui est à 1 non-s' | neur des deux âmes et qu'on publiera un jour al si on la retrouve dans les papiers laissés par ît I notre cher ami. à | La ferveur de l'abbé II. Moeller n'allait pas [e ; qu'aux talents reconnus et déjà cotés par la le critique. i Les jeunes lettrés belges savent avec quelle 1 bienveillance passionnée Moeller allait à'leur découverte et bientôt à leur conquête. '9 I II avait créé, il y a vingt-cinq ou trente ans, h ! avec Pcl Demadc. auquel la science n'a pas fait ie oublier les lettres, et avec Henry Carton de 1- j Wiart, qui fut romancier avant que d'être ! ministre, il avait créé la revue ,,Durandail" qui ls accueillait avec la même bienveillance tous les ; lettrés, aussi bien ceux qui avaient fait leurs I : preuves eléjà que ceux dont le talent était en- core à sou aurore. ^ L'abbé' Moe'.ler s'est dépensé corps e* âme à sa revue, qui était doveuue avec les années et II )Xi'âce à son zèle et à 6a passion des belles 2- choses nue des plus importantes publications 1- littéraires de notre pays. à Autour d'elle, il avait réussi à grouper^ les r plus hautes sympathies artistiques et littérai-i. res, tant do Belgiepie que de France. Les ami-ÎS tiés do Moeller ne se comptaient plus. Huys-^ mans, Tinel, Verhaeren étaient de ses amis, mais il y eu avait cent autres. ') C'est à l'abbé Henry Moeller qu'un soir de mélancolie, à l'heure où le jour et la vie « tombantes font penser «à la fin de «tout, et aussi > ; à l'immortalité de l'âWe, Edmond Picard récla-l! ma cette promesse que l'abbé eût été si heureux .£ de tenir. js — Je compte sur vous, l'abbé, pour m'aider dans le grand passage. L'abbé avait donné une parole, dont la mort, hélas ! l'a délié... l_ En nous rapportant, le lendemain, la de-e mande ot presque l'imploration d'EdmoneP y Picard, l'abbé avait le visage rayonnant des e reflets d'une flamme intérieure. Il nous rappelait le souvenir d-» cette heure inoubliable où .devant l'élite de la- Société bruxelloise, il t était monté à l'autel pour célébrer la messe i. ,,povr le repos de l'âme de Paul Verlaine". 11* Quelle oeuvre il baisse derrière lui? me a demandez-vous. e L'abbé Henry Moeller avait fait un chef-Q d'oeuvre en sa vun 6eul et unique chef-Q d'oeuvre, et c'était son coeur. Il était tout zèîe, tout- flamme, tout enthousiasme, tout dévoue-9 ment. Il se fut jeté au feu pour sauver ou r seulement pour aider un ami. Et' cette âme ;s noble, généreuse, ardente, ce bon Samaritain r de la pensée l'avait volontairement laissée [- ouverte, largement ouverte, comme doit l'être t l'âme d'un prêtre, pour qu'elle fût l'abri, le ^ refuge, la consolation de ceux qui passaient k devant elle. Ce sera une douleur de plus, ajoutée aux e autres, que de retrouver, au retour, ces grands e vides, dans le paysage endeuillé de notre vie. e L'Allemand maudit, qui a fait de notre pays l- une terre de désolation, et qui nous aura séparé t pour jamais de plusieurs e!e ceux que nous • aimions, l'Allemand mauelit. même vaincu, même humilié jusqu'à la défaite et l'éorase-ment, emportera avec lui des tombeaux de notre bonheur ; et la victoire elle-même gardera parfois sûr nos lèvres, tandis que nous murmurerons certains noms impossibles à oublier, comme un arrière, goût d'amertume. Auger de Busbeck. ■ Resiseiprcements au sujet de militaires belges. l-'offico de Renseignements au sujet de militaires belges, Lange Voorhout, 17, La Haye, rappelle aux Belges résidant aux Pays-f Bas qu'il sa tient gratuitement à leur disposition en vue do leur fournir des informations relatives aux membres de leur famille et s h leurs amis se trouvant au front et qui n'ont ^ plus donné de leurs nouvelfcs depuis un certain | temps. En Belgique. i Houveiles déportations en masse Une vive consternation règne en Belgiqi occupée. Le bruit s'est en effet répandu qi les Allemands se disposeraient, à arrêter toi les hommes de moins de trente-cinq ans 1 à les déporter en Allemagne. Cela pour 1< empêcher de grossir les rangs de l'armée d Roi Albert au fur et à mesure de la libérr tion du territoire et de l'évacuation des vi les et village» jjar les armées boches. Dans certaines localités du Hainaut et d Brabant nos ennemis auraient même déj exigé des administrations communales con munication des registres de l'état-Givil e vue d'établir la liste des habitants mâh qu'ils destinent à être emmeinés dans 1< camps de concentration d'outre-Rhin. Ôn comprend que cette nouvelle cause h plus vives appréhensions dans celles de n< provinces qui ont eu la cdiance d'être ju qu'à présent épargnées par les réquisitior ele travailleurs. Il est permis d'espérer qi les représentants des puissanoes neutres voi dront protester énergiquement contre œtl nouvelle prouve de la barbarie allemande e qu'ils rappelleront aux bourreaux de la Be gique les engagements solennels qu'ils pr< liaient encore tout récemment. Ce qy'on voit en Belgique Les événements qui se déroulent en Autrioh< Hongrie vont évidemment amener le retrai des troupes austro-hongroises qui se trouver sur le front ouest et qui s'y font tailler e pièces pour des intérêts qui leur sont totale ment étrangers. Déjà, depuis un certain temj: il y avait à Namur et à Charleroi un nombr assez considérable de soldats de l'empereu Charles, qu'on ne semblait pas pressé de rei voyer à la ligne de feu. Il est permis de prési; mer qu'ils n'y seraient pas allés de bonn grâce; peut-être même a-t-on craint des séd: tions, ce qui, à voir l'attitude ele la plupart d ces hommes, n'aurait rien eu d'invraisemblabli Du reste, depuis longtemps, Allemands e Austro-HongTois sont loin ici do faire bc 1 ménage. En de nombreux endroits, des discus | sions et des bagarres ont eu lieu entre soldat des deux armées, et l'on a eu bien du mal séparer ces singuliers alliés. Des Hongrois or même'raconté à des Namurois qu'il y avait e ; récemment à Bavai, petite ville située çhtr ! Le Quesnoy et Maubeuge, une véritable bat&il' rangée entre eux et des soldats allemand appartenant à un régiment poméranien qu'après les injures étaient venus les coups d poing, puis ensuite les coups de fusil, et qu finalement il y avait ou d'assez newmbreux ble: sés, et même des tués. La plus parfaite concorde ne règne pas no: plus, d'ailleurs, entre officiers. Les relation entre eux sont si tendues eiu'il a fallu, à Namur créer un second casino réservé aux officier autrichiens et hongrois. Et, la semaine dernière à la suite d'une discussion à l'hôtel de la Cor ronne, sur la place de la Gare, il y eut entr un capitaine hongrois et un capitaine prussie un duel au sabre, qui se déroula au Par Marie-Louise et au cours duquel les deux ae versaires se tailladèrent copieusement. * * * Pour soutenir et remonter le moral de leur hommes, les officiers be>ches leur racontent qu la guerre est très près d'être finie, que la pai — une paix glorieuse pour l'Allemagne et tout pleine d'avantages pour le peuple allemanej naturellement ! — sera très pre>chainemen signée, que ce n'est plus qu'une question d jours et que pour la Noël ils seront tous rer très chez eux, en train de manger l'oie à 1 ' chcucroute et le ,,Kougeloff" comme autrefois Mais depuis combien de Noëls no leur raconte I t-on pas cela? / ' De sorte que nos bons boches s'attendent trè sérieusement à être sous peu délivrés du fan tome effroyable de la guerre. Aussi, beaucou; d'entre eux commenccnt-ils à faire ,,Kamerad' aux populations belges, comme si de rien n'é tait et comme si, pendant quatre longues an nées, leur armée n'avait pas pressuré, martyris et torturé de toutes les manières la malheureu se Belgiepie. Avec leur mentalité habituelle, lou manque absolu de la psychologie la plus élémen taire et leur abominable inconscience, ils s'i maginent que tout 6era vite oublié et ils essaien déjà de renouer des relations pour l'après guerre ! C'est ainsi qu'à Bruxelles il est des militaire allemands qui ont ie front d'aller rendre visit à des négociants avec lesquels, avant 1914 ils avaient, comme représentants de firme d'outre-Rhin, des relations commerciales, et d leur faire — déjà! — des ouvertures pour 1 lendemain de la paix ! Inutile de dire que 1 plupart du temps ils ont été. reçus plutôt froide ment. Il en est d'autres qui ont sollicité de plusieur hôteliers et cafetiers une place de garçon d> café, de sommelier, de portier ou de valet d ohambre, pour le jour, prochain, disent- ils, où la paix étant signée, ils pourront reprendr leur profession habituelle. .,Nous nous plaison tellement en Belgique!" disent-ils tous. L'un d'eux, qui était autrefois employé dan un des grands cafés des environs de la Boura et qui n'avait quitté son emploi, en 1914, qu rappelé par l'ordre do mobilisation, est ail trouver, ces jours-ci, son ancien patron, et lu a dit: ,,Yous aviez l'air d'être très conten autrefois de mes services. J'espère bien que vou allez me reprendre!" Le patron en est encor tout ahuri... L'inconscience de cette race n'a pas de li mites. A OrimjscelSe» Le fameux Ludendorff était ces joUrs der niera à Bruxelles. Il était descendu au Pa lace-Hôtel de la place Rogier, où il occupai un vaste et luxueux appartement du premie étage. Trois officiers d'état-major, qui l'ac compagnaient, étaient logés dans les cham bres ~ voisines. En son honneur, un immenS' drapeau allemand avait été hissé au balcoi et deux soldats montaient la garde des deu: côtés de la grande porte d'entrée. Le général quartier-maître démissionnair a reçu pendant son séjour la visite de voi Falkenhausen, qui a eu avec lui une entrevu j de plus de deux heures: Ludendorff est part pour l'Allemagne, via Aix-la-Chapelle, par 1 ( dernier train élu soir y près de trois cents offi ciers se trouvaient sur le quai de la gare i moment de son départ. . * * * Le II faut croire que les boches sont anim 16 d'une colère particulièrement vive contre 1 ls Turcs depuis qu'ils s'attendent à voir ces de lit niers faire la paix avec les alliés et œsser < >s se battre pour le roi de Prusse. u L'autre matin, on a trouvé le seuil de légotion de l'Empire Ottoman, Chaussée < I Vleurgat, couillé d'excréments, ainsi que porte d'entrée, qui en était littéralement e: duite, et plusieurs fenêtres du rez-de-chaussé II Jusqitfà l'écusson aux armes impériales, q à avait été recouvert d'une couche de.... mati l- res innommables. La légation a déposé ui n 1 plainte à la police. >,s On est unanime, d'ailleurs, à attribuer ^ chose à des boches, dont une bande d'off ciers a fait, cette nuit-là, un vacarme épo" j vantable en sortant d'une maison de l'aveni !S j Louise, où ces messieurs viennent quotidie 13 i nemeht s'amuser et boire jusqu'à ne heu: >- j plutôt matinale et qui est, depuis un certai is temps, le théâtre des orgies bruyantes chèr. e aux traîneurs de sabre d'outre-Rhin. L. : Cette plaisanterie d'un goût plus que doi ^ teux et qui en dit long sur les sentiments d< . j Allemands à l'égard ele leurs alliés porte d'ai j leurs la marque de fabrique germanique, * personne 11e s'y est trompé. A Anvers Pendant qu'au front nos héroïques solda flamands et wallons se battent et meurei , j pour la Patrie, les flamingo-boches s'aniuseï | et dansent. -C'est ainsi que, dimanche demie la ,,Groeningenvacht" de Merxem donna t un grand bal à la salle Flora, avenue e t Breda. On s'est, paraît-il, bien amusé. 1 Nos aktivistes riront moins dans quelqi - temps! s * * * e Un des plus zélés propagandistes du par r des traîtres, le nommé Jef van Extergém, fa 1- en ce moment une série de conférences dax - les différents quartiers d'Anvers. Il parla e l'autre soir à la salle Brabo, Marché aux be - tiaux; le lendemain, c'était à la salle He 3 cule, Digue du Viaduc. D'autres réunioi ; sont annoncées. C'est d'ailleurs la même ora t son qu'il promène et répète un peu partoul n | ,,les mensonges des fransquillons", tel est 1 - i titre de la conférence que rabâche chaque 60 s aux Anversois le représentent de la bande qi 1 a précisément élevé le mensonge à la hauteu "t d'un principe. 11 * * * 2 II n'est pas de jour où l'ou n'ait à signale è un cas de mort subite en pleine rue. s Dans la rue Charles Rogier un homme i > 61 ans, Martin van Nyverseel, habitant rue de - Gueux, s'affaisse subitement. Le docteur D q Ridder, qui passait, constate qu'il a succoml: i- à une rupture d'anévrisme. Rue de la Monnaie François Dieltjens sort de chez lui: il tomt 1 comme une masse et l'on ne relève qu'u s cadavre. ! * * * 3 I Une heureuse initiative, c'est celle qu'oi » vient de prendre à Berchem et à Borgerhout " Dans ces deux localités, on organise mainte e nant chaque dimanche après-midi des pronn 1 nades instructives, auxquelles sont conviés c prendre part les jeunes gens de 10 à 16 ans - On leur évite ainsi les pernicieuses fréquent* tions de la rue. I A. Namur ç La vallée de la Meuse, entre Dînant e - 1 Namur, offre en oe moment un speertacl ' assez pittoresque. Sur la route, qui longe 1 , rive gaiiohe du fleuve, se suivent et se 6U< _ cèdent d'immenses troupeaux de chevaus x ■ de boeufs, de vaches, de moutons et de chè j vres, que mènent des civils 60us la directio _ de 6oldats allemands. Une- longue suite d bateaux de toutes les grandeurs, chargés d s matériel de toutes sortes et traînés par de - remorqueurs à Vapeur, descend la Meuse e } encombre les écluses, tandis que, sur la lign du ohemin de fer, les trains se 6uccèdetnt sari interruption. ^ Tout cela vient de Charleville, de Ivléziè res, de Sedan et de Rethed, que les Aile L. maiiids exHnmencent à évacaier, et e6t dirig . sur la prexviiiice de Liège. * * * b Plus que jamais, Namur regorge de blee - sés allemands. La ville n'est en ce momeii qu'un immense hôpital, et deux fois pa 5 jour, quelquefois trois, les rues 6ont eillori 3 nées par de longs cortèges de voitures-ambn ^ lances et de brancards sur lesquels on trane 3 porte les victimes innombrables faites pa 5 l'artillerie alliée. x Tous les immeubles et locaux susceptible - de recevoir des lits sont transformés en hc pi taux: le Séminaire, l'Athénée, le couven s des Carmélites de la lue Saiût-Aubain, 1 - couvent des Ursulines de la rue de Bruxel * les, le Casino de la plaœ d'Anvers, le Palai l de justiœ, les bâtiments du Club nautiqu ' sur les bords de la Meuse, une partie d ceux, très vastes, de la eîaserne du boulevar , Cauchy, d'autres encore, abritent les blessée j pour lesquels l'Hôpital militaire, l'hôpita î St-Gilles et l'hospice d'Harscamp, pourtan à très spacieux, sont depuis longtemps deve i nus trop étroits. t Rien que daii6 l'immense Pénitencier St 5 Joseph, dont les bâtiments s'étendent entr J la rue de Fer et la rue Godefroy, il y aurait paraît-il, plus de quatre mille blessés, pou lesquels il n'y a -pas assez de lits et don beaucoup sont couchés sur des paillasses po sées à même sur le sol. A Charleroi " Dans la matinée, une dame qui habit rue de là Montagne, Mme veuve Baillez ^ passait rue Puissant, ayant à la main un . petite saccoche, dans laquelle se trouvai î une somme de 15.000 francs en billets d- » banque. n c Deux soldats be>ohes, qui venaient en sen inverse, se retournèrent subitement, arra 3 chèrent de6 mains de la pauvre dame la pré l cieuse sacoohe et s'enfuirent, laissant leu \ victime si atterrée qu'elle ne songea mêm 3 pas- à crier et qu'elle ne -revint à elle qu - quand les deux voleurs étaient déjà loin. Les opérations militaires. L'ennemi en retraite surtout Se front. és Les alliés réalisent des progrès importants et occupent do ps m /m nu ! i *5 o * r- le | L'offensive des alliés. la Les Français prennent les villes de Vervins « le de Rethel et de nombreux villages, la Les Italiens passent le Hurtaut et s'emparer i- de Rozoy sur Serre. (Communiqué officiel.) 11 PARIS, 6 novembre. Les inlassables troupe 3" françaises continuèrent toute la journée 10 pourchasser les Allemands. Sur le vaste front compris entre la Sambi .a et* la Meuse les Français, brisant la résistanc 1_ locale réalisèrent d'importants progrès qi l" dépassèrent 10 Kilomètres en certains (••îdroii j_ etet libérèrent de nombreuses localités ave leur population civile. n Les Allemands,, talonnés par les avant-arde Js françaises, durent abandonner dans leur r( , traite précipitée vn matériel abondant, irnpoj j si ble à dénombrer. i Partout, des prisonniers demeurèrent enti j ; les mains des Français. A l'est de la Sambre, les Français atteigniren la lisière orientale do la forêt de Nouvoron e Begnaval. Plus au sud ils enlevèrent Fontine-lez-Vei vins et la ville de Vervins que leurs avani -g gardes dépasssrent vers le nord. tt Sur la rive opposée de la Serre ils occupèren Lt Hary et la Ferrerie. [• ; Plus à l'est les Français, après avoir e>ccup it Montcornet, dépassèrent le Hocquet, Remsevz [e ! et Dolignon. 1 . Le corps italien, opérant en liaison avec eu? e i passa le Hurtaut et conquit Rozoy sur Serre e ; dépit d© la résistance acharnée de l'ennemi, j Sur le front au nord de l'Aisne les França: ki se trouvent à plus do 12 kilomètres au nor - de Château Porcien sur la ligne général Haï 1S ' doye la lisière méridionale de Chaumont, Poi [t cien, Doumely, Degny, Ilerligny et la voie fei 3_ : rée de Rethel à Liart. ._ I La ville de Rethel est au pouvoir des Fran is ?ais- , . j_ j Dans un élan admirable ils étendirent-leui . i progrès vers le nord et atteignirent vers 4 1 a le village de Dionne, à kilomètres au nor r do RetheL Dans cette région, la cavalerie français r exécuta une charge, captura une batterie d 76 et une autre do 105 m.m. avec leurs équipa ges et fit prisonniers 3 officiers d'artillerie e r des canonniers. j Vers la droite ils se portèrent en avan e sur la ligne générale Vauzelles, Auboneouri s Sorcy—Bauthemont, Ecordal, à 6 kilomètre 3 au nord d'Attigny, Guincourt. Jouval, Chag é ny-lez-Omont. } | Dans la région à l'ouest du Bar ils avan e elèrent leur ligne jusqu'à Ommicourt, qu'il n occupent, après avoir enlevé Vcndrcsse et 1 terrain boisé situé au nord de cette localité. t Les Britanniques enlèvent Carlignies, Marbalx Levai, Auinoye, Aisieux et Quièvrechkn. (Commumqué officiel.) LONDRES, 6 novembre. Eu déj);t do x j averses continuelles nous . réalisâmes dans 1 j journée des progrès sur tout le front de combat ; Sur de nombreux points de violents combat avec les arrière-gardes ennemies se produisi rent. Nous fîmes quele|ue> eœntaines de pri aonni'érs. Sur l'aile droite nos troupes se portèrent e; £ avant ot conquirent Carti?:nies et Marbaix. , Au centre nous délogeâmes l'adversaire de e j travaux de défense organisés à la hâte sur 1 a rive orientale de la Sambre et nous pa^sâme cette rivière près de Berlaimont. Nous con , quîmes Levai et Auinoye où nous fîmes de - ' prisonniers. [i L'important© bifurcation de voies ferrée 0 d'Auinoye se trouve en notre pouvoir. e Plus au nord nous franchîmes la rnut g d'Avesnes à Bavai, à l'est de la forêt de Moi k ; mal, et atteignîmes la voie ferrée au sud e j à l'ouest de Bavai. De violents combats s 3 livrèrent tout près do cette dernière ville. 8 Ncus purgeâmes d'ennemis la rive occiden taie de la Aunelle vers le nord jusqu'à Angie: - où l'on se battit avec acharnement toute 1. y. journée. g Dans cette dernière localité l'ennemi résist j avec énergie contre notre avance; Il prononç i deux contre-attaques que nous repoussâmes. ' Sur l'aile gauche, les Canadiens étendiren leurs progrès à l'est de l'Escaut et conquiren t Aisieux et Quièvrenchien. r Succès américains entre la Meuse et ie Bar. ; (Communiqué officiel.) PARIS. 6 novembre. Entre le Bar et 1; r Meuse la le armée américaine étendit se i progrès en dépit de la forte résistance de l'en nemi. 3 Nos troupes se trouvent dans le bois di - Fond de Zimon, d'où leur ligne se dirige pa t Flaba, Maisoncelle et Chemery vers la Meits 9 I qu'ils ont atteinte depuis le bois de l'Hospice - | Sasey, les hauteurs à l'est de Mille jiiequ'i s Dun sur Meuse. Q | Violents feux d'artillerie et de mitrailleuses j Les détachements franco-américains qu ® 1 opèrent sur un terrain difficile à l'est d * j la Meuse, contre des positions occupées long > | temps par l'ennemi sur le front compris entr 1 j Sivry et le bois de la Grande Montagne, » t trouvent engagés dans une rude lutte. Au cours , des combats aériens bien réussi d'hier après-midi nous abattîmes encore 3 ap pareils ennemis. Tous les avions américain 3 rentrèrent au camp. ' Les Américains poursuivent leur marche L' victorieuse, t fCommun mué officiel.) LONDRES, 7 novembre. (Reuter.) A l'est d< la Meuse nous avons progressé de 4 kilomètres malgré la grande difficulté du terrain ot h résistance acharnée de l'ennemi qui se défen< désespérément pour se maintenir sur le: 3 Hauts de Meuse Les Allemands n'ont pa réussi à arrêter nctre marche rapide à l'oue.s ' de la Meuse. Ici nous atteignîmes la lisière eli 3 Mougon et nous nous emparâmes de Bulson e b ele Raucourt. Depuis le 1 novembre ou a con i staté la présence do 22 elivisions ennemies i notre froqt. . s. Les expéditions de bombardement en Allemagne. LONDRES, 6 novembre. En dépit du mau 1 vais temps peristant l'escadrille indépendant 3 exécuta en octobre 64 attaques sur des ville 3 allemandes, abstraction faite des nombreuse | attaques sur des aérodromes ennemis. Eli1 lança une bonne ceataine de tonnes de bombes.t La portée des récents succès alliés, i LONDRES, 6 novembre. (Reuter). Les progrès réalisés entre l'Escaut et la Sambre sont d'une haute importance, car ils s menacent l'aile gauche allemande sur la :<i ligno de l'Escaut et les lignes latérales do l'ennemi, en raison de la proximité de la e voie ferrée Mous—Maubeuge—Avesnes, ac-j tuellcment inutilisables pour l'ennemi, étant s donné que nous ne nous trouvons qu'à 4 c milles de cette voie aux environs de Maubeuge.s II est presque certain que les opérations - de la semaine dernière forceront l'ennemi - à exécuter ii/iie retraite générale jusqu'au e delà de la ligne de la Meuse. A la suite de ne>3 progrès dans le secteur de Guise l'en-fc nemi aura beaucoup de difficultés pour re-tirer, à l'heure propice, ses troupes vers une ligne plus sûre et la distance entre ce point ■_ et les Pays-Bas est assez courte pour que - beaucoup d'Allemands puissent Jtre refoulés vers le territoire néerlandais. A la suite des armistices avec l'Autriche , et la Turquie il ne reste plus que deux j fronts : le 'front occidental et le front dans le sud de l'Allemagne. La Saxe et la Bavière se trouvent eiirec-a tement menacées et l'ennemi n'a pas de troupes pour les défendre. Les Hongrois ' s ont coupé tout envoi d'huile et de vivres 1 roumains et ukraniens. - Le recul soi-disant volontaire des Allemands. PARIS, 7 novembre. (Havas). L'ordre suivant, signé du kronprinz impérial, montre l'importance attachée par lo commande-s ment allemand à la position du canal de H Sambre que les troupes alliées ont forcé ^ au cours des derniers combats: ,,La défense de la position du canal est d'une extrême e importance stratégique; pour le front c j du groupe d'années. Je comte ex- - pressément que l'armée tiendra sa nouvelle t pétition coûte que coûte. Les réserves affec tées à l'armée devront être engagées et utilisées dans ce but. On fera clairement com-^ prendre à tous les chefs que seule une ré-_ sistance acharnée fera déterminer l'ennemi à cesser ses attaques: Je recommande de r?,n- - forcer pu --animent le front dii canal par des s format ir. de mitrailleuses. J'insiste c sur ce point qu'aucun mouvement de repli | ne devra commencer sans mon autorisation. Signé: Wilhelm, kronprinz." On voit par ce document ce qu'il faut penser du recul ,, volontaire" des Allemands. ^ Les crimes allemands à Lille et à Douai. PARIS, 6 novembre. (Havas). La oom-s ! mission instituée par décret du 13 septom- - ■ bre 1914 pour constater les actes commis par - j l'ennem i en violation du droit des gens ! s'est transportée, le 26 octobre, à Lille et à 1 j Douai, afin de procéder sur place à une en-_ quête. Cette commission, composée de MM, t Payelle, premier présieient à la Cour des s j comptes, président ; Mallard, ministre plé-. ; nipotentiaire; .Marirjger, conseiller d'Etat; s Maxime Petit, conseiller maître à la Cour des comptes; et Paillct, con?ciller à ^ Cour 3 . de cassation, rapporteur, vient de déposer i son rapport, auquel. sont annexées un cer-i tain nombre de dépositions de témoins. Le b rapport constate que la population de Lille > a été pil'ée, pressurée et molestée de toutes i les manières par les Allemands: - ; ,,S'il n'a pas été organisé comme ailleurs > de grands pillages sy2tématiques, écrit la 1 commission d'enquête, les larcins n'en ont pas moins été continuels. Les chefs ne se ^ gênaient pas pour s'approprier ce qui ten-j tait leur convoitise et donner à des femmes t ; de mauvaises moeurs des objets soustraits " par eux dans les maisons où ils étaient installés. Si une plainte ou une réclamation se produisd.it, l'autorité supérieure répondait que les officiers devaient être considérés t : comme propriétaires de ce qui garnissait 5 leurs logements et que, dès lors, 1 »s personnes en faveur desquelles ils en en'r.posaient n'éta'cnt pas coupables de recel. En outre, 1 : la ville a dû paye-, sous forme de contri-^ butions <it d'amends, une somme totale de ' 184 millions de francs, solder jusqu'à c .-[ currence de 9.972.000 francs les travaux commandés par les Allemands, et verser 6 millions 538 francs à titre de frais de loge-i | ment et de chauffage des troupes. > 1 Parmi les crimcs dont îes Allemands se sont rendus coupables à L'Ile, il e'1 e t ru ^ , surtout qui a causé dans la population une impression d'indignation et d'ho r ur inef-. facable : l'enlèvement d'une partie des liabi-_ .; tants réduits en un véritable esclavage et j astreints, souvent dans une prom'scuité ré-j voltante, au travail le plus pénible, sous la ! menace et sous les cou- s." J Le rapport de la commission d'enquête I signale, d'autre part, qu'après l'expulsion I des Douaisiens, le 2 septembre dernier, les , Allemands se livrèrent à un pillage effréné i I de la ville: meubles do valeur, objets d'art, 1 ' argenterie, pianos, livres etc., furent char-; gés sur des bateaux. Le reste fut abandon-' né à la rapacité do 1 atroupe, qui donna Ji-J bre cours à ses instincts de vol et de destruction . ,,Douai, dit la commission d'enquête, of-i fre le spectacle d'une ville sa/cagée par la soldatesque. Ce qui n'a pas été pris est brisé. Lés grandes glaces des magasins ont été fracturées par un coup en plein milieu. Les quelques armoires, qui subsistent encore, sont ent'èrepient vides : les objets pn 'porcelaine ou en cristal pulvérisés, les eoffres-feïrts défoncés,"les canapés, les fa"t ir | sommiers éventrés, les tableaux enlevés de

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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