L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

1279 0
16 februari 1917
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1917, 16 Februari. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/r49g44jx7w/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

3èm« Année N°. S 46 S cents Venaredi l® février Kiï7 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force; «loass-nsal aiaotisliesi slss msailiînî pàr»is»^nt en HpMsm» Rsf mfpts mm du Famill* Toutes les lettres doivent Être adressées N.z?V'OSSBURGWT^0"Î4-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Cheti Gustave Jaspaers. ( Charles Bernard, Ctiarîes Herîsîet. Comité de Rédaction: ^ Reng ctiambry, Emile Patapairé. !es annonces, SKSoniieimeïits et ven-ei tans nîuinérO! s'isîûî'esses* à S'AdiMlrsistratâosî* «lu iournsi: N.Z. Voori3ti?gwal 234-24Û,ânnsterdpm Téîepîaoirae: 177S. "«m Abonnements] Holîandefl. ! .50 Par mois. Etranger fî. 2.00 narnnk Annonces: 15 ccnis la ligne. Réclames: 30 cents ja ligne. lue asiate u Palais É isi Paperasse >ÉS SS'tSS.KS»* ™ Cff ,ïrie • Je P*^6 da la PaixA,I1? n0?1" effronté- P-.^ de M Cordonnier l'architecte): fondation Carnegie, J, de ce riche Monsieur qui a un si ? -U portrait dans le voisinage du tsar •? «n bien- la Cour permanente ou encore : Cour de justice um-t^Ûe. etW est un comble par le temps Se ^07" —f, *- la Salle ^eCaSSo Palace, soyons modestes n'a L- <-amegi r , 'ls07 La premîero été —n^^Ale.andre Nélidoff, pierre >a et© pose© par a je ia PT&klt 3Q SiUeHaOT. 3vSau,uration &lle,30Jvtr ia -reine Wilhelmine, 7 -STÏÏS diction universelle, et symbolise la traîtrise •^sï«swsy* oore eçnte, sera un . irv ;> ^ e> depuls fils aoû? 1898 et la publication, dans la X,m. .i» f mtïïti;~ S w^itsa-ss Les conférences de La Haye ne ^ F: Irïi fe^rd'Kuf évent/et /W Douce Tllusion! Les Alliés ne. viendront iam^s dansaCe savou^ «^sche.weg est perverse : spectres des viy » «-mête Sais, inhabité, se de- erqui se ->>™^nîoltTei"Xf diTe personne ne saurait eioi^uc > •' l'ombre du Soi Paperasse de ^monument sublime d'architecture^^ ou CTss "'r-egnen0s°eul,"esUcaves aux com-bleseaSSs?\eas meubles,tes sal"- llene"us! q^ftâTse ti&dJ* monde En dépit des sous-manns il continue d'abonder. Chaque jour_ a sa liasse. C'est l'abondance et les araignées sont d-ns la iubilat-ion d'une telle aubaine. Sa Majesté nous a fait l'honneur de nous recevoir, ces jours derniers, dans la grande bibliothèque, un sou:. Vous connaissez, m a-t-elle _ dit, eu moins dans ses grandes lignes Congrès de La Haye. Ello est la, en détail dans ces cartons immenses. .Le tsar avait lancé son fameux manifeste de 189a en faveur d'une paix durable et smeere. 11 proposait une limitation des armements. En Angleterre, en France, ailleurs encore, l'opinion publique avait acclame, dune approbation unanime et chaleureuse, cette magni'ique initiative. Seule, ou presque, l'Allemagne, maigre la sympathie de Ja social-démocratie envers une telle genereuse démarche, bouda, critiqua, et puis enfin combattit, de toutes ses forces, ce qu elle appelait la grande chimere russe, Ce tut un Allemand, un professeur de droit international, qui se montra le plus antipathique aux vues du tsar et le plus acharné adversaire de ses propositions. Or, retenez ce détail, qui a sa saveur, le ministère des affaires étrangères délégua aussitôt ce personnage pour représenter l'Allemagne au congrès de La Haye. Laissez-moi vous présenter ce monsieur, le baron von Stengel, professeur à l'Université de Munich. J'ai un dossier très complet sur ce sinistre bonhomme. Je ne voua en lirai qu'une seule pièce. Kilo suffira à vous faire juger le premier délégué allemand. H a écrit naguère à une ligue pacifiste hollandaise, qui l'avait ^fcwrçogé sur l'avenir du droit internatio nal. J'ai parfois envie de faire afficher j cette "lettre, à la porte de cette demeure, j pour l'édification du monde civilisé. ,jToufc le cours de la- guerre, était von Stengel, a montré jusqu'à présent qu© nous aivon3 été choisis par la Providence, entre tou6 les peuples, nous autres Allemands, pour marcher à la tête de t-outes les nations : oivilisées et pour les conduire, sous notre j protection, vers une paix assurée. Car nous ^ n'avons pas seulement la puissance et la. ] force nécessaires à cette mission ; nous possé- j dons aussi tous les dons spirituels à leur degré le plus élevé, et, dans la création tout entière, c'est nous qui constituons la couronne de la civilisation. ,,Àue2d est-il superflu de continuer à s'occuper d'arrangements pacifiques, quels qu'ils soient. Les nations, et en particulier les nations neutres, n'ont qu'un moyen sûr de mener une existence profitable: c'est de se soumettre à notre direction, qui est supérieure à tous les points de vue. Il n'y a pas de peuple plus pénétré de sentiment et d'idéal que nous autres Allemands, et, quand on est sous notre garde, on n'a que faire du droit des gens." Ce sont les paroles textuelles du premier délégué allemand au premier congrès de 1 La Haye. L'histoire des congrès de la Paix se con- I stitue d'une série d'oppositions, les oppositions de l'Allemagne à tous les. projets paci^ fiquea des nations civilisées. Pendant toutes les négociations ce fut le même spectacle. Guillaume H, en manière d'introduction au congrès, avait d'ailleurs prononcé, à Wiesbaden, son fameux discours, où il affirmait qu'une épée bien aiguisée était la meilleure garantie de paix! Il n'y avait' pas à s'y tromper. Le von Stengel du premier congrès eut comme successeur, au deuxième, von Mar-schall, qui suivit la même ligne de conduite, dictée d'avance par, l'homme du. discours de Wiesbaden. A chacune des propositions du Congrès l'Allemagne et sa fidèle Autriche répondirent par des négations. A la seconde conférence, malgré les efforts de l'Angle- j terre, l'Allemagne refusa catégoriquement:1 de discuter le problème dès désarmements. : Quand il fut question d'une cour d'axbi- ; trage internationale, l'Allemagne manoeuvra si bien que le» Congrès dut se contenter <ie formuler une vague déclaration qui exprimait l'adhésion des puissances au principe d'un arbitrage obligatoire, mais qui, , en cas de conflit, ,,réservait à chaque Etat le droit de maintenir son point de vue". ,,Notre titre de gloire, pourra écrire un Allemand, en résumant toute cette histoire, est d'avoir été partout l'obstacle qui a empêché une entente.entre les peuples." _ _ | Les Conventions de La Haye, poursuivit i mélancoliquement le Roi Paperasse ? auront ; été une immense duperie. Tenez, ajouta-t- : il, en me montrant du doigt une liasse de ! papiers posée sur une table, elle sont la j toutes, et toutes elles ont été violées par l'Allemagne. Mon interlocuteur sç leva. Il me regardait fixement. J'osai, nonobstant les protocoles qui interdisent à un sujet de questionner un souverain, j'osai dire: — Votre Majesté ne croit pas que la paix pourrait, un jour prochain, être signée ici ? _ ... Un rire sonore, .puissant, inextinguible retentit par tout le palais désert. — Ici r Xpi ! Et, pour toute réponse et pour tout commentaire, le Roi Paperasse entonna le refrain de la vieille chanson: Nous n'irons plus au bois Le$ lauriers sont coupés. Quand il «ut fini, il me tendit la main. — Non, monsieur, non. Pas ici, chez moi. C'est ici, à La Haye, que deux fois l'Europe a été bernée. Le3 Alliés signeront la paix où il leur plaira: à Ite-ims où fut le berceau de la France; à Verdun où Guillaume II se cassa les reins; à Bruxelles, en réparation de la plus grande iniquité envers un peuple, — mais à La Haye ! dans le palais du Roi Paperasse ! ^ ce serait grotesque ©t odieux.! Quant à ajouter un chiffon de plus à la montagne d© papier qui s'en-tâ'88© ici, ah, monsieur, j© préferais, de mes propres mains, mettre le feu à tout ceci et anéantir ce palais, trop laid pour un roi, trop beau pour un palace, et qui n'est (entre nous) qu'un mauvais pastiche d'une construction que vous connaissez comme moi: Babel. Auger do Busbeck. Pour pmonmei's d® guem De la fart du personnel des chemins de fer, postes et télégraphes de l'Etat Belge, réfugié et inscrit au Comité d'Amsterdam ci l'occasion du paiement des secours de janvier 1917 •" 2.8ô fl, -• . —©-a-*JCEJ=*-»- /I y a un m 16 février 1916: Les Russes prennent Er-.er.joum et capturent. 70 canons. La France, la Grande-Bretagne et la Russie renouvellent solennellement les engagements qu'elles prirent envers, la Bel- En Belgique,. L'oesim c'a Jelie! faf en ielgip, Nou3 annoncions hier, en dernière heure, que les Américains ne pourraient plus assurer le travaird'assistance, ni en Belgique, ni dans le nord de la France. Cette nouvelle était attendue depuis quelques jours. Il .paraissait impossible, en effet, que les Américains pussent continuer à résider en Belgique occupée sans que les Allemands leur cherchent misère. C'est pourquoi Berlin signifia à certains sujets de la grande république qu'ils ne pourraient habiter que Bruxelles. Les autres devaient quitter le pays. Les opérations d;assistance du Comittpe for Relief devenaient donc impossibles à exercer peur les Américains délégués dans les principales villes du pays. Cependant, M. Brand Whitlock, ministre des Etats-Unis, restera à son poste afin de contrôler le travail d© la Commission. Il ne saurait, en effet-, être question pour lui de rester en relations diplomatiques avec les Allemands, alors que l'ambassadeur Gérard a dû quitter Berlin. M. Brand Whitlock n'aura certainement plus la vie facile à Bruxelles. Déjà l'autorité boche lui interdit de se servir de son automobile. . La Kommandantur cherchera, par tous les moyens, à lui créer des difficultés, -des soucis, des ennuis. C'est dans l'ordre. Mais le ministre américain n'est pas homme à s'en émouvoir. Comme on dit à Bruxelles; „I1 sait là-contre". Il a vu les Allemands à l'oeuvre. Il a suivi avec un intérêt particulier le douloureux assassinat de miss Cavell; il a été en rapport avec von Sauberzweig,. dont les mains étaient rouges du sang de cette héron,?, avec von Bissing, avec von Hurt, avec tous les ,,von de moindre notoriété mais de même brutalité. Il a vu souffrir les ; Belges après les avoir vu massacrer. On apercevait, en effet, de l'hôtel de la rue î de Trêves la fumée des incendies d© Lou- | vain Et 1© ministre américain, homme de coeur, a senti — comme tous les honnêtes | gens — que c'était là un acte de sauvagerie inexcusable. Témoin de toutes les exactions commises dans notre pays, témoin des récentes déportations qui rappellent les pratiques des esclavagistes contre lesquelles l'Amérique <a lutté et a triomphé, M. Brand Whitlock connaît ses ennemis. Il sera prudent mais ferme. Nous saluons avec reconnaissance et , avec in fimmien t de regrets les citoyens • américains qui ont bien voulu jusqu'à présent se dévouer à l'oeuvre admirable d'assistance et de secours aux populations belges et qui nous quittent. Tous les Belges regretteront leur départ, car ils n'eurent ' qu à se louer de leurs rapports avec * les ; ,,Américains". La reconnaissance publique n'oubliera pas ceux-ci, on peut en être ' convaincu. Qui les remplacera? Telle est la question qui se pose et dont, à différentes reprises, nous avons entretenu nos lecteurs. Il y a des raisons de croire qu'un comité mixte sera bientôt formé et qu# les Yankees seront remplacés par des Espagnols, des Hollandais, des Scandinaves. M. Hoover, 1© président du ,,Relief Fund", a déclaré que les Américains continueront à récolter de l'argent pour l'envoi do. vivres et qu'ils soutiendront les Belges jusqu'à ce qu'un autre comité neutre puisse entrer en fonctions et administrer l'oeuvre colossale que représente l'alimentation de cinq à six millions d'individus. Cependant l'envoi d© vivres vers Rotterdam est actuellement arrêté. Vraisemblablement on attend, d'une part, que l'Allemagne fasse une déclaration qui tranquillise les expéditeurs, dans laquelle elle déclarera que les navires à destination de la Belgique, chargés de' vivres, ne seront pas victimes de ses pirates, et, d'autre part, qu'un accord intervienne avec. l'Angleterre pour que la visite des navires se fasse, soit dans les ports de départ, soit dans les ports d'arrivée, afin d'éviter une perte d© temps et un réel danger. M. Hoover a déclaré également- que dans' les entrepôts des différentes provinces belge' se trouvent des quantités de vivres estimées à 25 millions de dollars. Cette provision suffira à assurer l'alimentation de la population pendant six semaines. Les'auto-rites belges, chargées de la répartition, en ont la garde. Elle seront libres d'agir jusqu'à c© qu'un© nouvelle organisation de contrôle puisse entrer en fonctions. Il n'existe du reste aucune raison pour que l'oeuvre d'assistancô interrompe brusquement ses , travaux. Evidemment. Mais il est à souhaiter qu'une solution intervienne dans le plus bref délai possible qui règle les conditions du travail de contrôle. 11 est surtout urgent que les Boches donnent l'assurance qu'ils ne torpilleront pas les navires du ,,Relief Fund". Un refus équivaudrait à l'aveu que l'Allemagne cherche à faire mourir de faim le peuple belge. Après nous avoir dépouillé _et_volé nos provisions, ils nous laisseraient mourir à petit feu. Que ce soit leur intime désir, nous 1© croyons sans p©ine. Mais oseront-ils l'exécuter. Tell© est la question. A Bruxelles On sait que le 'boulevard de Grande C'ein-. turc, qui est déjà construit à l'est de la capi-talej doit l'être également à l'ouest et au sud, do façon à encercler complètement le Grand Bruxelles. Le tracé, qui a été arrêté, entre le plateau de Koekelberg et Anderlecht, dans la direction de Scheut, jva permettre ,à l'administration communale de Molenbeek de créer un quartier nouveau aux environs de la chaussée do Gand, à hauteur du vélodrome de Karre-'veld. Un lotissement très heureux a été conçu. Une grande, société sportive a l'intention d'y ériger un vaste terrain de sport et un ensemble de rues, d'avenues et de carrefours permettra l'édification d'un grand nombre de constructions. C'est toute une agglomération nouvelle qui naîtra à l'ouest de la capitale et qui servira très heureusement d'exutoire au trop-plein de la population si dense de cette partie do Ja ville. K S 31 L'administration communale . de St-Josse-ten-îsoorde a ouvert un nouveau réfectoire dans la salle des fêtes du Grand Marché de la Place &t. Josse. Pour 80 centimes on y peut dîner presque copieusement : 80 grammes de viande, 100 grammes de légumes, 240 grammes de'pommes de terre, 80 grammes de pain, avec un-verre d'eau. Pour avoir un verre de bière, il faut ajouter cinq centimes à l'addition. Le client est prié d'apporter son couvert, « » » Le Conseil, communal de Curegliem-Ander-lecht s'est réuni mardi passé sous la présidence de M. Denis, ff. de bourgmestre. Le Collège demande et obtient un nouveau crédit de 5.000 francs pour l'achat d© sabots aux élèves des écoles. On approuve divers comptes, parmi lesquels celui' pour 1914 de la Caisse des veuves et orphelins. On vote un crédit pour assurer la délivrance d'un plai supplémentaire aux tuberculeux et prétuberculeux. On donne suite à une demande de subside du Comité local . des Orphelins, de la guerre et on passe à l'examen de propositions visant l'instruction des enfants.' Sur rapport du Collège, Je Conseil fixe l'indemnité annuelle à allouer aux titulaires et aux directrices des écoles de filles et décide Ja création de deux classes à l'école de la rue Odon. Les frais seront prélevés sur l'emprunt de 287.000 francs. On vote ensuite les budgets scolaires pour 1917 et le budget communal. ' £ On annonce les décès de M. Eugène Lecïercq, administrateur de 1',,Indépendance Belge'', de M. Joseph Putzeys, ancien fabricant de sucre, de M. Jacques Sosset, inspecteur honoraire des écoles normales, de M." Ernest Brunard, industriel, ancien bourgmestre de Maransart. * # s La Chambre de Commerce Hollandaise s'est réunse samedi dernier sous Ja présidence d< M. G. de Stoppelaer, au Café des Boulevards. A l'ordre du jour figurait notamment la réélection des membres du bureau en remplace-met de MM. le jonckheer J. M. de Bosch Kemper, C. W. Jacob et H. Van ATyk. AAravers Les voleurs sont devenus d'une rare audace. Sur le bateau de passage*1 d'Anvers à la Tête de Flandre, durant des. quelques minutes que dure la traversée, des malandrins ont -réussi à enlever le laisser-passer d'une certaine quantité do grains. Le Relief Fund, au détriment duquel le méfait fut commis, a pris itoutes les mesures nécessaires afin que les voleurs ne puissent pas se servir du document.. • • m Au sujet des appréhensions qui ont couru quant au service de ravitaillement^ on annonce que dès cette semaine les expéditions de Rotterdam se feront par chemin de fer. A la séance hebdomadaire du Comité national, * section provinciale d'Anvers, le président, "M. Louis Franck, a fait les déclarations suivantes : Le transport des marchandises importées pour compte du Comité se fait normalement par eau, aussi, bien de Rotterdam vers la Belgique que dans l'intérieur du pays, partout où il est possible d'emprunter cette voie de transport, la plus économique. Les canaux étant pris» par la glace, en Hollande comme chez nous, la situation n'est pas en elle-même sans gravité. Mais, pour le moment, il n'y a pas lieu do s'inquiéter. Les mesures nécessaires, préparées depuis plusieurs mois en vue d'une pareille éventualité, sont déjà en pleine exécution. Le premier train de quarante wagons, venant de Rotterdam, est attendu. En outre, nous : avons pu pourvoir, depuis quelque temps,- les ■ diverses parties de la province d'un stock qui I suffit aux premiers besoins. S'il n'y a donc | pas do pénurie de matériel de chemin de fer, i tout permet d'espérer que, malgré les difficultés auxquelles il faut ' faire face, le ravitaillement de la population ne souffrira pas des rigueurs de l'hiver, déjà • suffisamment i pénibles pour les pauvres gens. Pour la distribution du mois de février, il sera vendu dans les magasina de ravitaillement do la ville: Sucre: 600 grammes par personne (ration d'un mois), à raison do 60 centimes. Confiture: 500 grammes par personne, à raison do 75 centimes, pour tout le monde sans exception. Miel artificiel; 400 grammes par personne, à raison de 23 centimes (ration pour.deux mois)* Poudre de betteraves: 100 grammes * par personne, à raison de 23 .centimes. Savon dur de toilette: 1 brique par personne, à raison de 40 çenti-mes. Sel de soude : 80 grammes par personne (ration pour un mois), à raison de 2 centimes, j Amidon: 125 grammes par personne, à-raison : de 13 centimes* Sel : 3 kilos par ménage (ration pour un mois), à raison de 2o centimes. l,a ration de riz pour le mois de février sera' de 3-50 grammes et non de 2-50. .Le .prix .de * ration pour la première quinzaine de ce mois. La seconde ration sera de 150 grammes. A On annonce la mort de M. François Dan- thinne, lieutenant-colonel de gendarmerie. * • * Une affaire, qui fit quelque bruit dans le Limbourg, vient d'être plaidée devant la sec-ition correctionnelle flamande de la Cour de Liège. M. le curé de Wintershoven possède des objets anciens et notamment un groupe gothique représentant la Sainte-Vierge, Sainte-Anne et l'Enfant Jésus. Or, un beau jour, M. le curé chargea le Sculpteur N..., de Saint-Trond, de repeindre le fameux groupe gothique. N...., qui est également antiquaire, garda longtemps le groupe qu'il vendit ensuite à un antiquaire do Liège. Il en fabriqua un nouveau, qu'il remit au curé. Un sieur M..\ avait servi d'intermédiaire entre le vendeur et l'acheteur N... M... et l'antiquaire liégeois furent mis en prévention devant le tribunal de Hasselt, qui condamna N... à 6 mois do prison et 26 francs d'amende, sans sursis, du chef de détournement frauduleux. Les deux autres prévenus furent acquittés du chef de recel. Devant la Cour. M. Nagels, substitut, demande la confirmation pure et simple du jugement-. N... soutient qu'il était l'homme de confiance du curé et qu'il a agi selon ses instructions. M... et l'antiquaire arguaient do leur bonne foi. Le groupo litigieux, qui avait été yendu pour Ja somme de 400 francs, a été restitué par l'acheteu-r, qui en ignorait du veste l'origine délictueuse. La Cour rendra son jugement à huitaine. A Oarasâ Le ,,Kolnische Zeitung" apprend que les cours de l'Université flamande vont être étendus et "qu'on s'occupera aussi d'enseigner l'agriculture et l'horticulture. En octobre 191/ les première et deuxième années d'études seront, ouvertes. L'agriculture s'enseignera en trois années; l'horticulture en deux années. Les élèves pourront briguer, le titre d'ingénieur-agricole et d'ingénieur-agronome. • • M. le baron Heyndçryckx, né. à Gand en 1844, vient de mourir à Bruxelles. Oaffss les ïFIaradîres» Léo Picard formule ses désirs quant à la paix dans les ,,Vilaamsche Gedachten", un papier qfue nul ne lit, mais qui «trouve quand même des moyens de paraître. Il y a do ces mystères qui ne sont pas impénétrables lorsqu'on les examine attentivement... Mais la n'est pas la question. Que veut l'Aktiviste Picard? D'abord: une opposition formidable à toute annexion, la restauration de la neutralité belge, la vente du Congo, la flamandisà-tion de itoute l'administration du pays flamand. Nul doute que les diplomates chargés des négociations de* paix lui demandent conseil. Ayant été à la ,,Vlaamsche Post", Léo Picard doit connaître les Allemands i jku ÎPêîs/'S Wsallosi On annonce de Qiâtelet la mort de M. Jean-Charles Fontaine, directeur des charbonnage: du Boubier. Ses funérailles ont donné lieu i une imposante manifestation de regrets et ent été suivies par une foule considérable. M. Fontaine était au service de la sociét( du Boubier depuis plus de cinquante ans. I y fut d'abord employé en qualité de porion Ï1 fut nommé niveleur en 1864, conducteui des travaux en 1873 et appelé aux fonction; de directeur des travaux en 1876. Il a rempli ces 'fonctions jusqu'en 1909, époque à laquelk il sollicita sa pension. Il était chevalier de l'Ordre de Léopold. • • » La succession de M. Paul NoMct à la direction des Verreries de Maricmont, à Haine St. J'ierre, échoit à- M. G. Deprfiz, ancien directeur général de la Société anonyme des Cristalleries du Val St. Lambert. Aux frontières On a reçu lvassurance que les semences commandées en Hollande pourront arriver sans encombré. Tous les ordres seront exécutés., * * * Le bourgmestre de l'Ecluse a été informé pai l'ambassadeur d'Allemagne que, Je charbon faisant défaut, la conduite du gaz de Bruges à la commune de l'Ecluse devra être arrêtée avant longtemps. L'administration en sera prévenue au moins huit jours à l'avance. 11 «T■ '> !'■ 1 ♦ Âutoir k ilitfriiialg m. Union sacrée. Socialisme Gt défense nationale Le Socialiste Belge fait bon marché d< ,.l'Union Sacrée" efc ne perd pas un< cccaeion de prodiguer ses brocards à ceuî qui ne veulent pas croire encore qu'elle aura été durant cette effroyable guerre dans les pays attaqués, martyrisés corarn la France et la Belgique, une vaine chimère un simple phantasme dont rien ne sub sistera. Nous proposons aux méditations de socialistes belges qui rédigent ce journa ces mots écrits par notre camarade Alben Thomas, sous-secrétaire d'Etat aux muni tions' eu France, dans sa préface à l'éditioi française des discours de Lloyd Gebrgo: ,,Dussions-nous vivre cent ans, dussions nous traverser de nouvelles luttes civiles iamais aucun de nous n'oubliera le sursau unanime des coeurs en août 1914. ,,Est-il impcesible'd'en- maintenir en-non longtemps, aussi longtemps qu'il" sera, me cessaire, la sgleuijida fécondité Vy ™ r.»» valent; pour Ja Bel«iaue autant que pour la France. Nous savons"bien tioudln?UraWf sectaire*> prêtres fanatiques, des patrons au coeur de pierre ont manque parfois aux commandements de cette union sacrée" dont l'agression aile 11116 ioi aus ( 1111 le révoltante 116 Vn t"ii qUe ces «*«>Ptions îevoltante, — car elles sont des exceptions et pourquoi, en suscitant parfois d'aigres discussions sur des queues de cerises, donne! lu.-meme le plus^ déplorable exemple ! ?i-S°f ét™né3 nart I attitude patriotique de ]a plu- I ' < des socialistes, des anarchistes dps. syndicalistes français durant cette guerre tS " de Ia des hommes d oxtreme gauche en Belgique, en An-^le-terre, en Russie) se sont étonnés à tort Ils E,an^' glorieux' en-n ® rave l*1'0 Vailla'it. léros de la Commune, que Gustave Hervé nen- tr^-erU6+ re,°ldl^ste da Ia Santé, furent à travers toutes leurs audaces, malgré nn amour de la Paix bénie qui leur fafsait sa-crifier beaucoup de choses, animés d'un ardent patriotisme qui devait faire d'eux, comme des révolutionnaires de 1793 les meilleure défenseurs de la Franco attaquée. C est une générosité toute française, qui les ferait agir, un idealisme impénitent, propre à la race et que ne comprendi-ont jamais les feldwebel de a faozial-Demoltratie allemande, repais de la choucroute du matérialisme historique à la, sauce Haemsoh. Dans les congrès de l'Inter-™™a ' is?0Ialisîes asgïais et français pro,posèrent le seul moyen sérieux et effrcaco d empecher la guerre horrible.- la grève qéné-talc révolutionnaire, chaque fois combattue par les pleutres et les bien-assis de la Sozdal-Demokratie. C est l'honneur de la France honneur périlleux! — d'avoir toujours fait les premiers pas dans de telles voies et avon- tente des expériences pour le reste du momefe. Convaincus de la responsabilité enmmelis des gouvernements allemand et austroJiongroés à l'origine de-cette- guerre, de la llclieté ou de 1'imbéciiité non moins coupables dont firent preuve les sczial-démo-krates hurlant avec les loups impérialistes, les socialistes des pays alliés se sont donnés entièrement à ! oeuvre de% défense nationale contre la plus odieuse des guerres d'agression. D'instinct, un Gustave Hervé, ° un ouïes Guesde, en France, un Musolini, uu de Ambris en Italie, un Wells ou les leaders ouvriers les plus en vue en Angleterre, un Plekhaïuoff ou un Ale^insky parmi les .tinsses, comprirent que tout effort dans lo sens internationaliste, toute tentative de rapprochement avec les socialistes allemands (ta*/.? les ' socialistes allemands), était souverainement déplacée alors que les cadavres des soldats belges de l'Yser étaient encore chauds et que fumaient encore les ruines . de la maison du Peuple de Tamine's... Ces efforts, dont le moins qu'on' puisse dire est qu'ils étaient prématurés, ne pouvaient que compromettre le prestige mo-ra^ c0DSiclérable que le socialisme avait ga-' £né dès les premiers jours de la guerre dans les pays attaqués. En Belgique, l'immense . majorité des hommes rappelés sous les drapeaux étaient des prolétaires, des déshérités, ; des gens qui ne se battaient point pour défendre un bien matériel mais pour servir le plus noble Idéal. Et l'on s'aperçut à nouveau de l'iniquité d'un système électoral qui faisait de ces loyaux: défenseurs du pays des tiers ou " des quarts de citoyens. En- France, c'est uu socialiste, Un professeur, un historien, auteur d'une étude sur Baboeuf et la doctrine des égaux, un homme qu'on croyait capable seulement d'une activité toute livresque, qui présida magistralement à la fabrication , intensive des canons et des punitions, qui suscita un magnifique effort industriel, dont seuls ont pu s'étonner ceux qui méconnaissaient les ressource^ de la France et son étemel génie d'improvisation. II aura fallu sans doute cet exemple d'Albert Thomas pour démontrer que le socialisme est non seulement la fleur de la Justice et de la sublime Pitié, mais qu'il ambitionne encore d'augmenter la productivité sociale. Comme socialiste, je suis navré de voir compromettre le bénéfice de telles expériences par d'inopportunes manifestations internationalistes. Mais on dira peut-être que le Bureau Socialiste International ne vou- v lait que préparer les bases de la paix de demain et non pas travailler à une paix allemande, basée sur la carte de guerre. Ce n'est pas dans cet esprit que Ebert et Scheidemann, apparemment, viennent à La Haye. Dimanche dernier, un majoritaire socialiste allemand, le député Otto Brauu, membre du Parteivorstand, parlant à la Maison des Syndicats, à Berlin, a déclaré en substance ce qui suit: ,,11 est faux que le comité central du Parti soit d'intelligence avec le gouvernement allemand. Certes, le gouvernement a toléré, et peut-être même vu d'un bon oeil que le comité entrât en relations avec la direction^ des partis socialistes des pays ernnerais, dans l'espoir de les voir déterminer leurs gouvernements à conclure la paix. !Xous savons donc ce que M. -de BethmaMl-Hollweg attendait de Scheidemann, son homme de confiance. i. Louis Piérard»

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes