L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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29 januari 1918
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s.n. 1918, 29 Januari. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 20 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/v40js9jg9p/
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4âme Anilêfi NP. 1193 G cents MsrcSI 3© janvier 19IS L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal Quotidien du matin uaraissant en Hollande Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au I Rédacteur en CJtief: Gustave Jaspaers. Abonnements: Hollande II. 1.S0 par mois. Etranger il. 2.00 par mois. Pour Ses bureau de rédaction: N. Z. VOOHBUHGWAL 334-240, I Charles Beraard.René Chambrr, militaires au iront et les militaires internés en Hollande il. 0.75 par mois payable AIWîTEBOAM. Téléphones: 2797 et >775. j Comité de Eédactlon: Earaiie Painparé par an,lclPatlon- Annonces: 15 cents la ligne. .Réclames: 30 cents la ligne. Paroles inutiles beaucoup de neutres raisonnent ainsi: Après que l'Allemagne eût remporté ses premiers succès en Belgique et dans le^ nord, de la France, il s'est établi une sorte d équilibre des forces. Cet équilibre, il est vrai, menaçait de se déplacer en faveur des alliés quand sont intervenus les événements de Russie. Libre de transporter de 1 Est a l'Ouest une cinquantaine de divisions, l'Allemagne reprend un avantage qui, il est vrai, ne sera pas suffisant pour lui assurer la victoire. Pourquoi, dans ces conditions, continuer de se battre un jour de plus ? Que les armes cèdent à la parole et qu'a défaut •d'une décision sur le champ de bataille on se contente d'un bon accord conclu autour du tapis vert. Ce raisonnement a fait de l'effet, meme sur des Belges qui se disent patriotes. Mais voilà. On a parlé. Depuis plus d'un an deja on a énormément parlé, au moins autant qu'on s'est battu, ce qui n'est» pas peu dire. M ]_q président Wilson a parle avec un bon sens abondant. M. Lloyd George a parlé avéo un liumour plus abondant encore. Autour de lui et au-dessus de lui une dizaine d'hommes d'Etat anglais ont parle, rarement avec tant d'humour, mais toujours avec autant d'abondance. M.M. Briand, Ittibtffc et Bichon ont parlé, peu mais bien, à -la manière française. Et MM. Sonnino et Orlando ont parlé avec une noble ardeur, entraînante et communicative, à l'italienne. Enfin M. de Bethmann-Hollweg a parlé, ou plutôt il s'est répandu en de mornes et tristes harangues, longues comme uni jour avec pain K.K., et M. Mioîiaelis a parlé tout aussi mal et M. de Kuhlmann a parlé lui aussi pour ne rien dire. Puis M. de Hertling a parlé, il a parlé trois fois déjà, chaque fois pendant trois heures. Radosla-voff a parlé et Czernin, et voici qu'après ce fleuve, ce flux, ce raa de marée de paroles qui s'entrechoquent par dessus la mêlée des combattants, plus, haut que le bruit même de la bataille, nous en sommes toujours au même point. Et qu'on ne dise pas que c'est seulement cette façon de parler, de la tribune d'un parlement' à l'autre, qui ne vaut rien, que ces paroles qu'on se renvoie comme des balles de tennis de Paris, Londres, Remua et Washington à jBerlin et à Vienne ne peuvent pas toucher le buit parce qu'elles ont trop d'espace à traverser; des plénipotentiaires se sont réunià à Brest-Litovsk, ils y ont parlé, eux aussi, et combien abondamment ! Or, ont-ils avancé d'un pas? Et nul ne viendra dire que Lenine et Trotzky n'étaient pas possédés du désir sincère d'aboutir et de conclure la pais coûte que coûte. A ce point "de vue l'expérience de Brest-Litovsk est concluante. Même le plus empoché des Zimmerwaldiens est obligé de convenir qu'il n'y a pas moyen de traiter avec l'AHemagne. Le tenter serait jouer un jeu de dupes, un jeu de bolscbeviks, car nous n'aurions plus, après la rupture des pourparlers, une armée d'un moral suffisant pour supporter le choc des masses brutes que l'Allemagne tient enchaînées sous sa discipline de fer. Encore une fois on ne traite pas avec l'Allemagne parce qu'il est impossible de traiter avec elle. Elle est toujours l'Allemagne teille qu'elle s'est révélée à nous en aoiit 1914, une force de destruction déchaînée qu'il faut subir ou réduire. Et comme le monde ne paraît pas disposé à la subir, il faut qu'il la réduise à sa merci. C'est à quoi les alliés s'acharnent depuis trois ans, mais, si minces que soient les résultats obtenus _ jusqu'ici sur le champ de bataille, ces résultats existent et leur développement nous conduira à la paix, une pais juste, notre paix, bien plus sûrement que cette débauche de paroles inutiles qui arrachaient à Hamlet un sourire de pitié: Woords, words, wards H y a dans les pays alliés un homme fEtat qui a récemment accédé au pouvoir ït qui connaît assez la vanité de cela. C'est M. Clemenceau. M. Clemenceau ne parle pas; il dit seulement ce qu'il veut dire et *es paroles ont la vertu d'une action. ,,Vous ne demandez quel est mon programme, dit M. Clemenceau: je veux vaincre." Et voyez .'excellence de cette formule. Moins de huit jours plus tardsM. Lloyd George prononçait une de ces harangues pleines de terrible humour où il excelle, et, à la fin, il était obligé de conclure: ,,Pour obtenir la paix lue nous voulons avoir nous devons rempor-:er la victoire." Où il apparaît que, si le premier anglais s'était borné à sa conclusion, uous n'aurions eu qu'un beau discours de moins. Il faut vaincre.... formule redoutaMe mais en dehors de laquelle il n'y a pas de salut. Ceux-là cependant pour qui die est lourde de 6ens, ces admirables soldats qui s'apprêtent à payer de leur sang le prix de la victoire, l'acceptent avec une fermeté d'âme qui contient le plus magnifique, le plus noble enseignement. Et croyez-vous qu'ils l'accepteraient de la sorte s'ils n estaient pas absolument convaincus de la nécessité où ils sont de courir à de nouveaux combats et à de nouveaux périls, pour que Par dessus le souvenir, des maux qu'ils ont Soufferts eux-mêmes la voix des camarades 1 tombés sur le champ de bataille ne vienne ^as leur reprocher d'avoir laissé inachevée a grande oeuvre de justice et de libération 2 fis vont se battre, aussi indifférents à la limeur des discours qu'au bourdonnement les balles perdues. Il est presque sacrilège le penser que les balles perdues blessent quelquefois et que, de mêmç, ces hommes 1 le l'action pourraient être touchés par une < >arole inutile. Tout compte fait, cette pré- < >aratiooi de la paix ne peut être que nuisi- E >le à la conduite de la guerre, et, par con- 1 squeob, à la paix elle-même. * Chartes Bernard. ( î Sur ie front italien. L'Yser vénitien De la zone de guerre, 6 décembre. Dans cette Italie qui- est maintenant soeur de notre Belgique, de la France, de la Roumanie, de la Serbie, par les douleurs dè l'invasion, je viens d'avoir, pendant quelques heures, l'illusion, à la fois aniere et douce, de l'Yser auquel aucun Belge ne peut ' penser aujourd'hui sans émotion. Toute la région du bas-Piave que j'ai parcourue fait penser en effet étonnamment à cette , grenouillère" flamande, ainsi que l'appelaient les officiers du Roi-soleil et où toujours vint s'embourber un assaillant venant de l'Est. Même terrain, même pays marécageux, de polders et de moeres, coupé d'innombrables canaux et fossés que bordent (pour que l'illusion soit complète) des lignes de saules, bas. Sans ,les vignes et les quelques champs de maïs alternant avec les prairies, sans la ligne des Alpes de Bellune et de Carnie qui s'estompe vers le nord, l'illusion serait, complète. On se croirait dans le pays de Furnes et de Loo, de Bergues ou des Moeres. Ici, comme entre Nieuport et Dixmude, une inondation artificielle a été tendue qui rend bien difficile, sinon totalement impossible, toute action offensive. C'est tout juste si l'on peut avancer sur les routes étroites et peu nombreuses. Nous filons à toute alilure par une belle journée d'hiver, '^ous le ciel bleu, par un froid sec qui nous mord les joues. Tout le long> de la route1, nous voyons des demeures ravissantes, des villas aux arbres séculaires où s'attardent les teintes féeriques de l'automne. A Strâ, nous nous arrêtons, émerveillés, devant la façade à cariatides du palais Pisani, aujourd'hui propriété royale, offert jadis par Napoléon' à Eugénie de Beau-harnais et que Tiepoio l'enchanteur a peint à fresques. Après avoir longé la lagune verte, nous .passons par Mestré que les avions ennemis bombardent souvent avec sauvagerie. Il n'imrporte: la population civile ne veut pas fuir. Dans tous les villages qui sont immédiatement à l'arrière du front nous voyons nombre d'e paysans vaquant à leurs travaux, -des femmes, des enfants. Toute cette région, au contraire de Trévise et environs, n'a pas été abandonnée par les civils qui 6e sentent, il est vrai, protégés par l'inondation et la large tranchée que constitue le Piave. Jusqu'ici, à part Zenson, aucun de ces villages du Piave n'a été sérieusement endommagé par les obus. La guerre s'installe à peine dans ce nouveau secteur. Mais, hé' las ! on ne peut se faire d'illusions : il"en sera bien-tôt de Possalta-di-Pia.ve ou de Maser où triomphe le génie radieux de Véronèse comme de Pervyse ou de Saint-Jacquea-Capelle, les bourgades affreusement mutilées de l'Yser. L'artillerie de Boroux a commencé des tirs de destruction avec de gros et de moyens calibres. Quand nous 'arrivâmes dans l'un de ces villages, au bord du fleuve, nous remarquâmes des trous d'obus ,,tout frais". Bientôt après, quelques avions autrichiens et allemands, furieusement ca-nonnés, bourdonnèrent dans le ciel bleu. Après quoi l'ennemi exécuta sur le village un tir d'encadrement nourri. De la maison où nous attendions que l'orage fût passé, ! nous entendions les sifflements sinistres et les coups sourds des éclatements suivis d'un fracas de briques et de tuiles écroulées. En route pour le fleuve. Nous franchissons d'abord une haute digue analogue à celles qu'on voit en Zélande, autour de Cad-zand, et auxquelles Dante Alighieri fait allusion dans un passage de la Divine Comédie. Au revers de cette digue, une deuxième ligne de défense a été établie. Nous passons i ensuite par une maisonnette, dans le jardin de laquelle un réseau très complet de tranchées, parfaitement aménagées et tapissées de fascines, a été creusé au cours de ces quinze derniers jours. Et cela va jusqu'au bord de l'eau, jusqu'à la berge du fleuve qui est ici large de moins de cent mètres, en- . caissé entre de hautes rives. On nous montre par un créneau pratiqué dans l'amas des sacs de terre l'endroit où passe la ligne allemande parmi les roseaux qui sont sur 1 l'autre rive du Piave. C'est tout près vrai- 1 ment- De tem/ps en temps, une balle de c fusil siffle au-dessus de nous et va s'aplatir 1 contre un mur avec un bruit sec. En avant de leur ligne de sacs et de 2 berre, les Italiens ont, la nuit, tendu sur la * berge du fleuve un réseau de fils barbelés. Le capitaine de la compagnie dont nous € visitions le secteur nous montre avec une 1 fierté justifiée l'organisation très complète I ït très solide qu'il a pu compléter en moins le 15 jours. L'admirable figure de 6oldat. c 3'est un grand diable de l'Italie centrale, 1 nerveux et vif, aux yeux fiévreux; Il fait, ^ m termes chaleureux, l'éloge de ses jeunes a recrues qui, depuis 15 jours, ont complété à z 220 hommes sa compagnie qui avait été ré- e duite à un1 effectif de 80 soldats après la 1 retraite depuis Jes âpres rochers rouges du ^ Carso jusqu'à Ta, ligne du Piave. Ces bleus s de 19 ans, aux visages délicieusement juvé- l' ailes le plus souvent, ont admirablement •ésisté aux premiers bombardements et, lans les patrouilles, ont fait preuve d'un ;ran de vieux grognards. » i' Louis Piérard. 1 * S ■ 'Sbi' - ■ n Les réquisitions j Saisie des osiers ot écorces d'osiers en a Belgique occupée. j. Un arrêté allemand ^conceri^ant la déclara-ion et la saisie des osiers et de6 écorces ['osiers stipule, notamment, que ,,tous les tsiers de la récolte 1917-1918 ainsi que les tocks restants des récoltes antérieures y com-)ris les écorces provenant de la <^cortication, loivent être déclarés par les propriétaires, ré- , is&eurs ou fermiers d'oseraoes ou tous autres iétenteurs, immédiatement après la coupe "■ 8aîffefïLÎPJîLSÉ&, SSSSt te Jw jmwsot» I En Belgique. line protestation Poursuivant leur action contre l'uni de la Belgique, les .Allemands viennent < faire proclamer par quelques personnes sa: autorité l'autonomie du Pays Flamand. Les protestations éloquentes produit antérieurement par les autorités reconnu du pays occupé montrent à suffisance qi les proclamations activistes sont sans écl parmi nos compatriotes sous le joug. La nouvelle manoeuvrewde no3 erunem fait ressortir une fois de plus leur duplicit Elle se produit en effet au moment mên où le chancelier de l'Empira affirme qu: n'entre pas dans les intentions de l'Ail magne de s'approprier la Belgique, sauf d questions de détail à régler... comme l'indépendance et la liberté d'un peup comme le nôtre souffraient la moindj restriction. Le groupe des Parlementaires Belg< résidant aux Pays-Bas, réuni le 26 jali vier 1918; met en garde les populations des pa] neutres contre les nouvelles tendancieuse publiées par nos ennemis et destinées représenter comme un événement la nu noeuvre de quelques traîtres, au service c l'ennemi; convie les Belges exilés à manifester leua sentiments 'd'union et de concorde e adressant au gouvernement belge une pr"< testation contre les mesures activistes. Signé: Le Président, - Le Secrétaire, Dr. TERWAGNE, A. BUYSSI Député d'Anvers. Député de Gand. Après 40 rraois de Rultuur Yoici un extrait d'une lettre qu'un de ne amis reçoit de Bruxelles: „I1 fait toujours très froid chez nous, 1 thermomètre descend toutes les nuits à 6e Il est tombé assez bien de neige et nous assie tons dans les rues à des spctacles renouvela d'il y a soixante siècles. Faute de chevaux € de bœufs (ces derniers étant atteints de 1 stomatite aphteuse) la ferme des boues attell des hommes à ses charrettes, et nous. voyon en plein centre ces grands véhicules traîne par une douzaine d'hommes, tels ces malheti reux qui hissaient sur d'énormes écliafauda ges les pierres servant à l'édification des pj ramides. ,,Le philosophe qui prendrait le cliché d ce spectacle n'aurait pas de peine à lui don ner un titre approprié. Efc que de sources d' réflexions et de comparaisons! Hélas!..." A Bfu^eHes Lundi matin, 21 janvier, une courte séanc a eu lieu an Conseil communal au cours de la quelle Conseil a accordé, après explication de M. l'échevin Pladet, un crédit de 19.050 f] pour des travaux à effectuer an système d chauffage de l'hospice des Ursulines; et u rutre crédit, encore et toujours pour l'hôpitr Brugmann, de Jette, du montant, (cette foii ie 220,000 fr., pour achat de mobilier destin m pavillon de l'infirmerie. La séance s'.est terminée par l'acoeptatio: l'un legs de 165,000 fr., émanant d'une gène reuse donatrice, moyennant certaines conditions qui ont été approuvées. * « * k® Une audacieuse tentative de meurtre a été ! le commise il y a quelques jours rue de Bra- i is bant. Au no. 75 de cette rue sont établis les époux L..., qui exploitent un commerce de 33 bonneteries et merceries. Jeudi soir, Mme L... 3,3 était seule dans son magasin lorsqu'est entré ^ un nommé V..., de l'avenue Princesse-Elisabeth, pour acheter de la laine. Afin de solder 10 son achat, V... donna en paiement un billet de 20 marks. Mmo L..., qui s'apprêtait à fermer 1S son magasin, avait déjà rassemblé la recette é. pour l'enfermer dans son coffre-fort. V..., ti-ie rant alors un couteau de sa poche, s'élança sur Mme L... et lui "porta une vingtaine de coups de son arme qui l'atteignirent à la tête, à la ^ poitrine et aux''bras. Une locataire, entendant Mme L... appeler à l'aide, descendit, cria au ^ secours. A ce moment, B... sortit de la maison 'e et dit aux gens qui accouraient: ,,Cette femme 'e est folle!", puis il. s'éloigna rapidement. Des voisins relevèrent la victime, qui était tombée ;s inanimée derrière son comptoir, et la transpor-•i. tèrent dans sa chambre. La police se mit immédiatement à la recherche de V... qu'elle ar-rs rêta au moment où il rentrait chez lui. V... a d'abord soutenu qu'il était innocent, puis il a s déclaré qu'il avait jeté le couteau dans le canal a de Willebroeck, du haut du pont Yan Praet, l" où il avait voulu se suicider. e V... est âgé de.25 ans. Mme L... serait à toute extrémité. I y AWêge Ait début de la guerre la Société de 14 Grande Bacnure avait caché dans la mine de Gérard Claes une somme de près de 100,000 francs, comprenant, outre de nombreux billets de 100, de 50 et do 100 francs, plusieurs milliers de francs en pièces de 5 et de 2 francs. Uu beau jour le magot disparut. Le parquet poursuivit un sieur Jean'M...,* ouvrier ! mineur au dit charbonnage, et le condamna à 6 ans de prison et 80,000 francs de dommages-s intérêts. Jean FI...., fit alors des révélations. Par suite d'indiscrétion, il avait appris où était e la cachette et un jour, en compagnie d'un autre V ouvrier nommé G..., il descendit dans la mine " par le puits avec échelles. Us brisèrent la por-s te de 1 endroit où était caché le precieux oof-fret et l'ouvrirent. Victor F...., V... et Ca~ 1 mille M.... coopérèrent au vol en cachant e l'argent qui fut transporté par eux dans le s bois de Ivinkempois,- puis à Seraing, puis à s Remersdael, 'puis à Haccourfc, puis enfin à " Chèvremont. Aujourd'hui, il est impossible de - savoir où le magot est caché. M. le président " a tâché, maison vain, de le faire avouer par ' les prévenus ; ils en ont dépensé une niinoe par. 3 tie'à payer des dettes ou des toilettes, mais on • ne sait où est caché lê reste. 31 Le tribunal de Ire instance avait condamné G... à 5 ans de prison et 1000 fr. d'amende; Victor M... et M... à 3 ans et 100 fr. pour vol ; les deux femmes chacune à 9 mois de prison et 60 francs d'amende, mais il avait acquitté V... e Devant la Cour, la partie civile et le minis-. tère public demandent la condamnation de V... s Après quinze jours de délibéré, la Cour con->. damne V... à 1 an de prison et maintient le 2 surplus du jugement. a «ceari-»-®-»- H f a m m 39 janvier 1917: Les Briimmiques ■penè-i trent jusqu*à lo> troisième ligne dams les po- - sitiows ennemies au nord-est d'A rm entier es. Les ©pérations militaires. Nouvelle extension il front britannique. 4 la îsvsur du mauvais temps les trouiies du maréchal Haig ; reprennent les lignes- françaises jusqu'au sud de St. Quentin < sans tjue les Allemands s'en aperçoivent. Actions diverses. < ., • ( Sur fie front belge. Comfnuniqué hebdomadaire du> 19 janvier au 25 janvier.) La semaine écoulée l'activité de l'artille-ie'ennemie s'est traduite en tirs d'intensité tioyenne sur nos premières lignes et sur nos I ommunications. Nous y avons répondu >ar des tirs de destruction sur ses organisa-ions et ses travaux et avons neutralisé de nombreuses batteries. Des patrouilles enne-aies' ont été repoussées aux avancées à larns cap elle et à Bixschoote. L'aviation nnemie a bombardé La Panne à plusieurs 1 eprises ainsi que certains points de notre ; première ligne. Notre aviation a été très active au cours : es nombreuses bonnes journées de la se- : aaine. Elle a effectué notamment de nom- j reux réglages de tirs. Un avion allemand j i été abattu par le tir de notre artillerie . nti-aérienne et est tombé près de Luyghem ntre les lignes adverses. Un autre, reve-ant d'un bombardement aérien de^Dun-erque, a dû atterrir dans nos lignes par uite d'avaries. Ses quatre occupants, dont n officier, ont été fait prisonniers. Le général italien Aîfieri sur ie front belge. Le général Alfieri, ministre de la guerre • >alien, a rendu visite au Roi Albert, qui ; a reçu au grand quartier général. Le gé- ] éral Alfieri a également eu un entretien veo le général Rucquoy, chef de l'état-ma-Dr général. Il a déjeuné chez le général De leuninck, ministre dé la guerre, et a visité vec un vif intérêt divers établissements mi- ] taires du front. * ) Sur le front occidental. Actions d'artillerie. (Communiqué officiel) PARIS, 26 janvier. Dans les. secteurs de i, butte du Mesnil et du Mort Homme l'ac-on d'artillerie acquit une grande activité. ; \ ft'x d'actions îd'infa&teri^. { venctreai îes pilotes irançais aDaumreno ( trois appareils allemands. Actions d'artillerie. (Communiqué officiel.) , PARIS, 28 janvier. (Router.) Sur la plus ^ grande partie du front des canonnades in- j teimittentes se produisirent. Dans la con- j trée à l'est de la route de St-Hilaire vers St- > Souplet l'artillerie française bombarda avec c ïuccès le| positions ennemies. j L'extension du front britannique. I LONDRES, 26 janvier. Le correspondant : ^ le Reuter au front signale: j Les Britanniques ont repris à nouveau ! me partie du front occidental. Leurs lignes j s'étendent aujourd'hui jusqu'à un point au ç >ud de Saint-Quentin. L'opération a été ^ effectuée très calmement, favorisée par le temps peu propice à d'autres opérations. € Elle ne fut découverte par les Allemands j pi'il y a deux jours, lorsqu'ils entreprirent j m coup de main sur des tranchées qu'ils g supposaient françaises. Une attaque de nuit ennemie au sud de Lens. (Communiqué officiel) LONDRES, 27 janvier. (Reuter.) Une € ittaque de nuit au sud de Lens fut enrayée ^ >ar notre feu. Pour le reste on ne signala >as d'événements importants. Bombardements réciproques. (Communiqué officiel) 1 LONDRES, 27 janvier. (Reuter.) A s >art des actions d'artillerie près de Ribe- - ourt, au sud-ouest de Cambrai, il n'y a g ien d'important à signaler. c] Tentatives dô fraternisation des Allemands. I LONDRES, 28 janvier. Le correspon- j ^ lant de Reuter annonce entre autres que, la emaine dernière, au nord-ouest d'Ypres, [uelques Allemands essayèrent de f raterai- ■er. Un petit détachement s'avança et fit c Kwagrieate ©aï des signes q.u'il ypfiMi par- c 1er. Nos hommes ouvrirent immédiatement le feu et abattirent lés Allemands. Grande activité dans les airs. Le 25 janvier les avions déployèrent une grande activité. Nous bombardâmes l'emplacement du chemin de fer à Courtrai et des cantonnements ennemis près de Roulers. Le long de tout le front de violents combats aériens se produisirent. La plupart du temps ces combats se terminèrent à notre avantage. Dix avions ennemis furent abattus ; six autres furent obligés d'atterrir. Un de nos appareils manque. Au cours de la nuit du 25 au 26 janvier les avions de nuit entrèrent^en action, dès la soirée et restrent dans les airs jusqu'à 3 heures du matin, quand un épais brouillard rendit toute opération impossible. Plus de 8 tonnes de bombes furent lancées. Plusieurs avions firent deux vols. . Près de Grand cinq grands avions furent bombardés ainsi que les cantonnements près de Douai. Plus de 160 bombes furent lancées sur le nouveau champ d'aviation à l'ouest de Tournai. Tous les appareils rentrèrent indemnes.L'activité dans les airs Reuter annonce que le -26 janvier le brouillard entrava les actions aériennes. Notre artillerie anti-aérienne abattit un avion ennemi. Le 27 janvier, vers midi, la ■■ i - / ■ nu . station du chemin de fer de Trêve fut bombardée avec succès. A cause du brouillard il fut impossible de contrôler l'importance des dégâts. Tous nos appareils rentrèrent ;n- -dèmnes.Sur le front italien Nos alliés repoussent une attaque ennemie locale. (Co'mmvmiqué officiel.) ROME, 27 janvier. (Agence Stefani). A .Capo Sile des détachements ennemis essayèrent d'approcher les barrages de fil de fer près de la tête de pont. Us furent immédiatement repoussés par un feu nourri. Au cours d'une contre-attaque nous fîmes quel- v ques prisonniers. Sur tout le front, principalement dans la vallée de Lagarina, sur le plateau d'Asiago et sur le Piave moyen, des actions d'artillerie se produisirent. Depuis Garda jusqu'à la mer on signale de vigoureuses actions aériennes. Des avions anglais abattirent deux appareils ennemis. Près dé Merolo un avion en» nemi fut obligé d'atterrir en feu. Entre la Brenta et le Piave, pendant la nuit, des raids aériens furent faits sur Tre-vise et Mestre. Parmi les victimes il y a trois femmes et un enfant. Trois femmes furent blessées. A Mestre trois hôpitaux furent gravement endommagés. Les discoure fts nmes ri Etat des puisesnoes centrales. L'opinion de la presse. u opinion ae ja presse américaine. NEW-YORK, 24 janvier. (Reuter.) Les feuilles du matin sont unanimement d'avis, que, si le discours de Hertling manque de franchise et qu'il est arrogant, celui de Czernin dénote une flexion de l'Autriche sous la situation intérieure et l'aspiration à la paix. Elles estiment que l'Autriche est non seulement lasse de la guerre mais encore qu'elle est bien près d'être épuisée. La ,,Tribune" écrit: Les militaristes, | aujourd'hui maîtres sans partage en Aile- i magnes, désirent une p;|ix qui permette à leur pa/ys de conserver une bonne partie de ses conquêtes actuelles. Le chancelier allemand se montre à la fois trop vaniteux et trop sophistique pour être sincère. Ce n'est, pas dans les cabinets qu'on devra répondre aux propositions de Hertling mais sur le champ de bataille. Le ,,New-York Herald" relève également le manque de franchise du discours et émet l'avis qu'il n'a été fait'que pour le peuple allemand lui-même. Le journal considère toute cette phraséologie chauviniste comme un moyen de communiquer aux partisans d'une paix prématurée dans tous les pays les buts agressifs de l'Allemagne. Le discours révèle une Allemagne toute autre qu'il y a un an, au début de l'action sous-marine illimitée. Hertling indique la. carte de guerre. L'Allemagne a passé à la défensive à l'intérieur comme à l'extérieur. D,'après le ,,Sun" la réponse de Hertling à Wilson reflète plutôt les points de vue des Hohenzollern que ceux du peuple allemand.Les paroles de Czernin donnent l'impression que l'Autriche ne saura plus tenir bien longtemps. Le ton des deux discours ' confirme l'opi-aion que la route vers les négociations de paix, passe par l'Autriche. Ce que dit lo „IVJoming Post", LONDRES, 28 janvier. (Reuter.) Dans ion aperçu dés commentaires américains, concernant les discours de von Hertling et le Czernin, le correspondant du ,,Morning Post", à Washington, dit: On considère ici comme un fait que Czernin alla si loin qu'il l'osa pas si loin | [u'il voulut- mais précisément aussi loin [u'il jugea prudent par rapport au X)ing allemand qui eerre l'Autriche. U propose une paix austro-américaine. Jela n;a pas causé de l'étonnement à Vashington. On a déjà fait comprendre «m >eu prématurément qu'il ne serait pas dif-iicle pour les Etats-Unis de conclure une ! >aix séparée avec l'Atriche et qui ressemble ( - des conditions Quoique rion n'ait en- j ore été proposée, on dit vagument que la proposition, dans le cas où elle devait être ►rise en considération, semblerait ne pas tre tout à fait au désavantage de l'Amé-ique.Il est à peine nécessaire de dire que le président a refusé de prêter la moindrevat-ention à une paix séparée avec l'Autriche. Ion point de vue ne peut donner lieu à au-un doute ou à une fausse interprétation. A on avis on doit faire une grande distinction ntre l'Allemagne et l'Autriche, à preuve fait que la guerre ne fut déclarée à 'Autriche qu'en décembre alors qu'elle vait déjà été déclarée à l'Allemagne en . vril. Si l'Angleterre, la France, l'Amérique et 'Italie devaient approuver une paix austro-méricaine, cette paix serait conclue, mais lies ne l'approuvent pas. L'Autriche se rompe si elle croit qué des propositions areilles seront prises en considération par ;s Etats-Unis. Pourquoi l'Autriche désire-t-elle tant la aix avec les États-Unis? Après la guerre b sera la bancroute et son besoin d'argent 3ra très* urgent. Ses démarches à Paris ou Londres ne conduiraient à rien mais peut-fcre que New-York voudrait lui avancer . e l'argent si elle se sépare de l'Allemagne. Insuite, il y a la question des émigrants ! utrichiens qui, tous les ans, envoyent des , < îillions de livres sterling à l'Autriche, Ce que dit l'„Observer". LONDRES, 27 janvier, (Reuter). On lit : ans 1'..Observer" : Si l'on suit la voie indi- j uée par Hertling on n'aura pas de paix., ni | ; aujourd hui, ni demain. Jim etret, le discourt est -conçu en des termes tellement provoquants et belliqueux .qu'ils paraissent inexpli-cables lorsqu'on examine d'une façon approfondie les perspectives de l'Allemagne. Lo chancelier s'est même irrité de ce que les alliéa aient osé mettre sur le tapis le crime. commis par l'Allemagne envers la Belgique, un des plus sombres forfaits que n'aie jamais perpétré une nation considérée comme civilisée ci chrétienne. Nous nous trouvons donc devant un différend qui ne peut être tranché que par la logique des balles et des baïonnettes. On peut déduire des conclusions du chancelier allemand que le gouvernement allemand ie jettera les propositions des ,alliés, appuyées par les démocraties de toutes leS puissances de l'Entente, y compris la Russie, et auxquelles commence ii se rallier également — du moins nous le croyons — l'opinion publique en Autriche-Hongrie et en Allemagne. Pourtant les propositions qu'on écarte de la sorte n'ont pas été ormulées à là hâte. Elles représentent les principes durables et bien mûris et les exigences irrévocables des grandes et libres démocraties de l'univers. A notre avis les réoentes déclarations de Hertling ne trouveront pas chez les peuples austro-hongrois et allemand l'appui unanime que les peuples alliés ont prêté aux principes de leurs hommes d'Etat. Car les idées démocratiques, au dedans et au dehors des pays centraux^ doivent exercer une pression de jour en jour plus forte -sur les conseillers des dirigeants allemands. Certes, le parti militaire n'est pas encore renversé, mais il marche lentement mais sûrement vers sa chute. Et, tandis, que l'opinion des grandes masses en Allemagne, en Autriche-Hongrie va se soulever graduellement contre les buts des dictateurs militaires^ le temps approche où les troupes de la puissance la plus forte, la plus riche du monde, d'une puissance qui est en mesure à elle seule d'écraser l'Allemagne, vont être lancées, intactes et fraîches» contre un adversaire affaibli par *trois années et demie d'une guerre épuisante entre toutes. Pendant combien de temps enoore le kaiser et ses ministres seront-ils en mesure de s'opposer à la paix démocratique, exigée par toutes les nations de l'Entente et que leur propre peuple exige de jour en jour avec plus de force, tandis que les fortes armées américaines se préparent à intervenir dans la lutte, tandis que la propagande révolutionnaire pénètre dans les tranchées et que les idées démocratiques commencent à fermenter au sein des masses du peuple? Tous les vrais démocrates se réjouiront du rôle important joué par les ouvriers dans le monde tout entier en faveur de la -pais. La paix, aujourd'hui, n'attend plus que la voix des démocraties des puissances centrales. Lo discours du càrote Hertling. PARIS, 27 janvier. Pour apprécier le discours du chancelier allemand, il faut se rappeler le sentiment d'immense curiosité avec lequel il était attendu en Allemagne. Les déclarations de Lloyd George avaient vivepient frappé l'opinion p_ubliqu£, l'opinion socialiste surtout. On y avait vu la marque d'une conversation possible entre les puissances 'belligérantes. Il s'agissait de savoir si le gouvernement impérial entrerait dans cette voie. P'autre part les graves incidents politiques qui avaient éclaté à Berlin la semaine précédente, ce qu'on appelait d'un mot: le duel Kuhlmann-Ludendorff, étaient restés pour la majorité du pays entourés de mystères; on avait bien eu l'impression que le parti militaire l'avait emporté; lo nouveau ton adopté par les délégués allemands à la reprise des conférences de Brest-Litovsk avait peru à cet égard caractéristique; on restait cependant troublé par les assurances répandues dans [a presse officieuse, par les informations de ia ,,Germania", des journaux libéraux et du ,,Vorwaerts" lui-même, qui disaient que rien n'était changé dans . la politique allemande. Enfin _ la nouvelle des troublés d'Autriche-Eongrie, étouffée pendant trois jours par la césure, avait causé dans toute l'allemagne me profonde émotion. Comment le gouvernement impérial allait-il envisager cet événement imprévu, quelle répercussion la grève générale des ouvriers de l'empire voisin al-ait-elle avoir sur les décisions du gouverne-nent impérial et du haut commandement ail. nand? 11 semble que le discours de von Hert Lng apporte une réponse à tous ces points l'interrogation, niais bien plus par ses lacu-îes et ses omissions que par les déclaration.', îositives. On peut remarquer en effet qu'; lucun moment le comte Hertling n'a pari* le la résolution de paix votée par le Reichs->ag le 19 juillet; à aucun moment il n'a pro-îoncé le mot de paix de conciliation. Il ran-5e sans doute dès maintenant ces formules tu nombre des phrases creuses dont il a re-nercié la classe moyenne allemande de ne pas ivoic été dupe, 'Bien plu®.. Toudia que, le

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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