L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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22 oktober 1918
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s.n. 1918, 22 Oktober. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/348gf0nt4t/
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âom» annee N°.14'"9 S CCI 'maroi as oeirore i9î@ L'ECHO BELGE L'Union tait la Force. .lotïrna! cïS-SolIcliQn du malin t5*i!raSssaraî ers HoMssg-acî© Belge est notre nom do Famille. I"~ Toutes les lettres doivent être adressas au u.,fean de rédactlon:M.Z. VOOBBUBGWAL 334-240, JmSTEBDAHl. Téléphones: 2797 et 177S. » Rédacteur en Chet: Gustave Jaspaers. _ ... . . .. | Charles Bernard, René Chambry, Comité de Rédaetlonij Emlle painparé. Abonnements : Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger 11. 2.00 par mois. Pour les militaires au front et les militaires internés en Hollande II. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. L'Allemagne accepte les conditions de M. Wilson. La réponse allemande. Nous sommes en possession du texte ' complet officiel de la réponse de l'Aile--magne à la deuxième note du président Wil-5on. Le voici: ,,Le gouvernement allemand est parti du principe qu'en ce qui concerne l'acceptation de la proposition d'évacuation des ter-îitoires occupés, les modalités de cette évacuation ainsi que les conditions de l'ar--jsfcice devront être réglées par les con-j'Ors militaires, et que le rapport des forci en présence sur le front doit servir de | [«s? aux accords qui le garantiront. „Le gouvernement allemand. laisse au président le soin de créer une occasion pour amener le règlement de ces détails. Il a que le président ne ratifiera pas une exigence qui soit incompatible avec l'Honneur du peuple allemand et la prépa* ration d'une paix juste. ,,Le gouvernement allemand proteste contre le reproche d'agissements illicite*- et inhumains qui 6ont articulés contre les forces allemandes de terre et de mer et, par là. atteignent le peuple allemand tout entier. ,,Des destructions peuvent être nécessai-1*3 pour oouvrir une retraite et elles sont autorisées par le droit des gen6. Les trou-'pes allemandes ont reçu les ordres les plus stricts d'épargner la propriété particulière : et de soigner pour la population dans la , mesure de ses moyens. Là où des excès auront. néanmoins été commis, les coupables seront punis-. ,,Le gouvernement allemand conteste également qtie la marine allemande durait détruit délibérément, dans le torpillage de navires, des &nots de sauvetage avec les personnes qui s'y trouvaient. ,,Le gouvernement allemand propose en ce qui concerne tous ce? points d'en appeler à des commissions neutres. ,,Âfin d'éviter tout oe qui pourrait entraver l'oeuvre de paix, des ordres ont été envoyés sur l'initiative du gouvernement ailfrifnd à tous les commandants de sous-| marins qui excluent le torpillage de navires | dfi -'••-ors,, avec oçtte réserve que pour f de3 raison^ pratiques il ne peut être donné de garantie en ce qui concerne les submersibles qui n'auraient pas été touchés par cet ordre avant leur retour. ,,Le président pose comme conditions de principe à la conclusion de la paix ltéloi-gnement de tout gouvernement autocratique qui puisse troubler la paix du monde par un acte de sa propre volonté. Le gouverne- ! ment allemand y répond comme suit: Dans 1 l'empire allemand la représentation du peuple n'avait jusqu'ici aucune influence \ sur fa formation du gouvernement. La constitution ne prévoyait pas, en ce qui concerne la déclaration de la guerre ou la conclusion de la paix, une collaboration de la représentation populaire. Il est intervenu dans les, présentes circonstances un changement. radical. ,,Le nouveau gouvernement est formé conformément aux voeux de la représentation populaire issue du suffrage général, direct et secret. Les chefs des grands partis du Reichstag en font partie. Dans l'avenir aucufi gouvernement ne peut assumer ou ; conssrver le pouvoir sans avoir la confiance i de la majorité du Reichstag. ; * ..La resTKvnsabilité du chancelier vis-à-vis de la représentation populaire 6era réglée par la loi. Le premier acte du nouveau gouvernement a pté de soumettre au Reichs-tag une loi qui change la constitution du pavs en ce sens que l'autorisation de la représentation populaire sera requise pour ; décider de la guerre ou de la paix. L'assurance de la durée du nouveau régime ne consiste pas seulement dans les garanties légales mais dans la volonté incoercible du peuple allemand qui se trouve dans, sa grande majorité derrière ces réforme et en exige l'application energique. „H est répondu clairement et sans équivoque à la question du président consistant à«eavoir à qui lui-même et lès gouvernements alliés contre l'Allemagne ont affaire, en ce que l'offre de paix et d'armistice émane d'un gouvernement qui, dégagé de tout arbitraire et de toute influence irresponsable, emporte l'approbation de l'immense majorité du peuple allemand. Dr. Soif. * * * La première question que posera le lecteur, après avoir pris connaissance de ce document, est celle-ci: ,,Et les quatorze points?" En effet, il n'en est pas parlé. Mais il faut considérer que la présente note allemande ne fait que répondre à la deuxième note de M. Wilson. datée du 14 octobre. Or, dans cette note, M. Wilson avait commencé par prendre acte des précédentes déclarations "du gouvernement allemand ven ces termes: ,,L'acceptation sans conditions par le gouvernement allemand actuel et par une grande majorité du Reichstag allemand des conditions formulées par le président des Etats-Unis d'Amérique dans son message au Congrès des Etats-Unis le 8 janvier 1918 et dans ses déclarations ultérieures autorise le président à faire une déclaration sincère et directe au sujet de 6a décision par rapport aux communications du gouvernement allemand du 5 et du 12 octobre 1918." Le gouvernement allemand n'avait donc plus à y revenir. Il faut considérer, en ef-ïet, que nous sommes en présence non point de négociations en vue de la paix ou d'un armistice entre les deux groupes de puis-saucea belligérantes, mais de pourparlers^ entre l'Allemagne d'une part et le président des Etats-Unis de l'autre, afin d'amener les gouvernements de l'Entente à négocier.Le président Wilson a accepté, moyennant certaines conditions, à soumettre l'offre de paix et la demande d'armistice de l'Allemagne aux gouvernements alliés. La question est donc simplement de savoir si l'Allemagne se soumet à ces conditions. Dans l'ensemble il semble que l'on puisse répondre par l'affiYmative. L'Allemagne proteste contre l'accusation, hélas ! trop justifiée, d'avoir commis les crimes qu'on sait. Protestation de pure forme. Elle reconnaît si bien ses torts qu'elle promet la punition des coupables et , qu'elle renonce en même temps aux destructions abusives et à i la piraterie sous-marine. Enfin elle donne l'assurance que le gouvernement allemand actuel est issu de la représentation nationale, et elle tend même à le prouver avec une surabondance 'de détails qui est. assez caractéristique. Remarquons, en passant, que dans la communication à Was-sinçton il est partout question du ,,gouvernement allemand" et non plus comme naguère du ,,gouvernement impérial". C'est M. Wilson, donc, qui sera seul juge de savoir s'il transmettra, ,oui oai non, la demande d'armistice et de paix du gouvernement allemand aux gouvernements alliés. Si oui, ce sont les cabinets de Paris, de Londres, de Rome et de Washington ainsi que le gouvernement du Havre qui auront à décider de l'armistice et de ses modalités. Ils ne l'accepteront en principe que 6i l'Allemagne consent à résoudre les problèmes pesés par les quatorze points de M. Wilson-de la manière qu'ils jugent équitable et conforme à leurs intérêts. Quant aux modalités, de cet armistice c'est le maréchal Foch qui les fixera. Dès maintenant l'Allemagne prétend qu'il soit tenu compte de la proportion des forces en présence. On peut croire ! que Foch et les conseillers militaires de l'Entente n'accepteront une suspension d'armes que si elle leur donne les garanties qu'ils peuvent légitimement espérer de la victoire. % C. B. — ■— ■ o I a— ■ Mesures k police te les terrilsires iibérés En vue de la réoccupation du territoire national, le gouvernement s'esf. occupé de toutes les mesures destinées à assurer l'ordre public et la sécurité des armées opérant sur le sol belge. Il a arrêté notamment les règles nécessaires pour mettre à la disposition des autorités locales et du parquet les forces de police dont ils auront besoin pour rétablir aussitôt que possible les services territoriaux de gendartnerie. En outre la longue occupa- j tion par les forces allemandes rend indispen- I sables les mesures rigoureuses destinées à I empêcher que les éléments ennemis ou les supports demeurent mêlés à la population belge à l'insu des autorités légales. | Aussi l'arrêté-loi du 12 octobre 1918, publié au ,,Moniteur" le 19 octobre, renforce pendant la durée du temps de-guerre les, mesures de police qui, en vertu de la loi du 12 février 1897, peuvent êtro prises à l'égard de6 étrangers. Dans les 15 jours qui suivront l'entrée en vigueur de l'arrêté-loi, les étrangers, les Belges par naturalisation/, les citoyens nés d'un étranger, qui ont acquis la nationalité belge par option ou par effet de la loi et dont la nationalité d'origine est celle d'un Etat ennemi, devront, sous sanction des peines de police, se faire connaître à l'administration communale de leur résidence. Les étranbers ne pourront résider en Belgique que autorisés par le ministre de la justice. Dans ce cas un permis de séjour, toujours révocable, leur sera délivré à l'intervention des services de la sûreté- publique dépendant du ministère de la justice. L'arrêté-loi du 12 octobre, prévoit aussi que les étrangers, les citoyens d'origine ennemie quijmt acquis la nationalité de Belge de même que les personnes n'ayant pas de domicile fixe en Belgique et celles que leurs relations avec l'ennemi rendent suspectes pourront être contraints à s'éloigner des localités cù leur présence pourrait être dangereuse, à habiter dans une localité déterminée et même être internés. Ces mesures, analogues "à celles prises dans d'autres, pays belligérants, permettront d'empêcher que, paj l'action d'agents ou d'espions que l'ennemi laisserait derrière lui, des entraves puissent être apportées au prompt rétablissement de la vie nationale régulière dans les régions libérées. ■■m. .i 9 ■ flw Des excellentes mesures. Le Conseil des ministres, réuni jeudi à Sain te-Adresse, sous la présidence de M. Carton de Wiart, ministre de la justice, remplaçant M. Cooreman qui était au front, apîès avoir pris connaissance de la situation militaire et politique, afin de marquer à l'armée sa reconnaissante admiration, a mis immédiatement à l'étude un projet de loi élevant notablement les indemnités de milice payées aux famille^ des soldats. Il adopta le texte définitif de6 importations, des dispositions légales relatives à 1^ reconnaissance du droit, à réparation des dommages de guerre et à la constatation et à l'évaluation de ces dommages. Il arrêta ensuite diverses modifications à la loi communale pour la durée du temps de guerre, et diverses mesures destinées à assurer la reprise normale de la circulation monétaire en territoire libre.. Les opérations militaires. Vers Gand ! Les alliés à 20 kilomètres du chst-lieu de la 'Jlandre orientale. — ? Tonurai menacée et la igné Hunding percée. — 70B0 prisonniers! Sur le front belge. Les Belges s'evancent vers Àeltre. (Uoriimuniquè officiel) LONDRES, 19 octobre. Les Belges continuent à poursuivre l'ennemi. Us occupèrent Zeebrugge, Bruges, passèrent le canal de Bruges à Gand et avancèrent dans la | direction d'Aelten. Nouveaux progrès des alliés en Flandre. (Communiqué officiel.) LONDRES, 20 octobre, (lieuter.) .Les combats d'aujourd'hui ont permis aux armées bel-i ges, anglaises et françaises, sous le commandement du Roi des Belges, de développer les résul-j tats des c&mbats des six jours derniers. L'armée belge occupa Zeebrugge et Heyst et monta à l'assaut de Bruges. Des troupes belges franchirent ensuite le canal entre Bruges et Gand et atteignirent à leur flanc gauche la frontière hollandaise et à leur flanc droit Aeltre, à mi-' chemin entre Gand et Bruges. L'armée française Flandre réussit à 's'emparer du village sur le plateau dans cette contrée, en dépit de la résistance de l'ennemi qui essaya do lui bar-, rer la route vers la Lys. Vers la fin de 1^ journée des Français atteignirent Huîlevinc^t et sur la Lys ils atteignirent Frammage, Gotte et Kielsbeke. > I La seconde armée britannique purgea d'ennemis tout le terrain devant elle et avança son front de 6 kilomètres vers l'est. Au sud-est les Anglais atteignirent la route de Courtrai-Tournai. Quoique l'ennemi eût détruit tous les moyens de communication, les Anglais . réussiront à avancer jusqu'à l'Escaut. Depuis le début des opérations en Flandre ce groupe d'armées avança son front de 60 kilomètres sur une distance de 60 kilomètres. La côte flamande et toute la Flandre occidentale sont libérées. Les Belges à 20 kilomètres à l'ouest de Bruges. (Communiqué officiel.) LONDRES, 20 octobre. (Reuter.) Nous continuâmes la poursuite de l'ennemi et nous refoulâmes ses arrière-gardes. La' cavalerie chargea à plusieurs reprises les mitrailleurs et s'empara de mitrailleuses et de canons. Au nord la cavalerie avance le long do la frontière hollandaise. Dans le sud dous nous trouvons à 20 kilomètres à l'est de Bruges. Nous délivrâmes de nombreuses localités. Nous dépassâmes la liane de Moerkerke—Maldeghem— Ursel—Aeltre. Un butin important tomba entre nos mains, y compris des batteries de la côte et un canon à longue portée avec lequel on bombarda Dunkerque. L'avance: dans les Flandres. PARIS, 20 octobre. (Havas.) La ,,Liberté" donne les indications suivantes sur l'avance dans les Flandres: ,,Aujourd'hui, devant la grande poussée des alliés dans le nord, les Allemands se retirent d'une manière si soutenue et si uniforme que les opérations consistent surtout à conserver le contact avec eux. En Belgique et en Flandra il semble que notre avance n'agit d'autre limite que la rapidité avec laquelle peuvent marcher nos troupes volantes. Des cours d'eau s'entrecroisent un peu partout et, les Allemands ayant détruit tous les ponts et les passages, il faut naturellement du temps pour les rétablir; puis les routes font généralement de nombreux détours, en sorte qu'une avance de 5 km. en profondeur nécessite souvent une marche de 8 à 10. Néanmoins les alliés ne cessent pas d'avancer. La marcho d'une grande armée ne se règle pas air la vitesse de marche des fantassins mais sur les mouvements' du train des équipages et de l'intendance i apportant le ravitaillement en vivres et en munitions. L'ennemi ayant tout pour retarder les communications, le progrès de notre poussée dans le nord témoigne de la façon excellente dont sont organisés nos services auxiliaires. Les Allemands continuent leur retraite. (Communiqué officiel.) LONDRES, 21 octobre. (Reuter). En Flandre, hier, le groupe d'armées sous les ordres du 'Roi Albert continua sa marche. Après avoir essayé en vain d'arrêter notre marche vers la rive ouest de la. Lys, vers Je can aid? Eeoloo et vers la frontière hollandaise, les Allemands durent se replier sur tout le front. L'armée belge occupa des positions le long du canal appuyant son aile gauche eux la frontière hollandaise. EUle s'empara de KneeseJaene, Aeltre, Andeghem, Bellem et Ursel. L''armée française qui opère en Belgique n'a pas seulement rejeté l'arrière-garde allemande au delà de la Lys, mais elle passa la rivière malgré les inondations provoquées par les Allemands et organisa des têtes de pont, une entre Grammene et Peteghem et une à l'est «d'Oyghem. La seconde armée britannique, malgré les difficultés causees à la suite de la destruction des pents et de la résistance de l'ennemi, passa la Lys et avança son flanc droit jusqu'à la lisière ouest de Pecq, dans ia vallée de l'Escaut. Cette armée se trouve à présent sur la ligne à l'ouest de Pecq, St. Léger, Dottignies, RoLleghem, Vaohtes, Deweijck, .Drinoch. Depuis le 14 octobre cette armée fit 6390 prisonniers qt s'empara de 169 canons. Télégrammes de félicitations S. M. le Roi des Belges a reçu, à l'occasion de la brillante victoire de l'année belge, des télégrammes de félicitations de S. M. le roi d'Italie et de S. M. l'empèreur du Japon. Le lieutenant général Gillain, chef d'état-major général de l'armée belge, a également reçu un télégramme de félicitations du lieutenant général Sir Herbert Plumer, commandant la 2me armée britannique. Le débarquement à Ostende. Front Ibelge, 17 .octobre. (D'un té moin oculaire). — Le premier allié arriva à Ostende par la voie des airs; c'était un aviateur français; il se hlessa en atterrissant. Les Allemands'étant encore en ville, les habitants cachèrent l'aviateur. Vers 3 heures l'ennemi évacua la ville, après avoir fait sauter la gare maritime et les barrefouts. A 3,30 heures le commandant De Bremacker, du génie belge, piloté par le capitaine Jaumotte, atterrit 6ur la plage. La population accourut acclamer les premiers Belges qui furent reçus à l'hôtel de Ville par le faisant fonction de bourgmestre.Un major anglais arriva ensuite par mer de Dunkerque et dans le courant de l'après-midi le Roi et la Reine débarquèrent d'un | contre-torpilleur. Us furent acclamés fréné-, tivement peut souffert; partout des dra-1 tivement peu Souffert; par tout des dra-| peaux tricolores furent arberés; le Kursaal | est intact, mais il n'y a plus un morceau de ! fonte en ville; l'es Allemands ont tout enlevé. La pièce de 380 Leugenboom, tirant notamment sur Dunkerque, e6t prise. L'offensive des alliés. Les Français occupant Eîreux, Vanarolles, fiiuvinoiii, ViUcfs le fc.se, i-ay, Caïilic-r«, ver-meuîl, Faiile-!e-Sec, Nussy, Bathincourt, Mont Saint Germain et Cheftrof. ( Commumàué officiel) PARIS, 19 octobre. Sur le front de l'Oise les Allemands ont été complètement refoulés \. l'est de la rivière. Les Français occupent le canal depuis .r^isy jusqu'( Haute ville et occupent devant la forêt d'Audigny les villages d'Etreux et de Vanerolles. Continuant la porrsdite commencée hier entre l'Oise et La Fère sur l'aile droite, la Ire armée française obtint aujourd'hui de nouveaux avantages. En dépit d'un feu de mitrailleuses violent elle occupa Ribe-mont et la position dominante de Villers-le-Sec.Plus à l'est les Français dépassèrent Fay-lez-Noyon et Catillon du Temple. Sur le front de la Serre la lOme armée française passa ce matin à l'attaque de la ! ligne Hunding, entre la région de Pouilly et les marais de sissonne. Su^ un.front de 5 kilomètres les Fraiiçais entamèrent cette position solidement fortifiée, comprenant deux lignes "de tranchées garnies de réseaux épais de fil barbelé et pourvue de nombreux abris en béton, et, brisant la résistance de l'ennemi, ils réalisèrent une progression de 1200 mètres de profondeur. Le village et le moulin de Verneuil, la ferme Chantrud, Faillè-le-Sec et Nussy se trouvent au pouvoir d,es Français. Le nombre des prisonniers dépasse 1000. A l'ouest du ruisseau- Taranton des contre-attaques allemandes, entreprises avec de gros effectifs, qui avaient reçu ordre de tenir à tout prix, furent repoussé.es sous de fortes pertes par le feu des Français. Entre Sissonne et Château Porcien la lutte ^e fut pas moins violente. Des attaques partielles, exécutées avec énergie par les Français, leur fournirent de notables progrès. . Ils atteignirent la"*route de Sissonne à Seine et conquirent plusieurs travaux de défense solidement fortifié#. Plus à l'est les Français occupèrent Be-thincourt et le terrain situé entre ce village et Mizy-le-Comte. A l'ouest de Château Porcien les Français entrèrent en contact avec la ligne Hunding et passèrent à l'attaque, après une brève préparation à l'artillerie. Us so rendirent maîtres de Mont Saint-Germain en dépit de la résistance des Allemands et firent 700 prisonniers. Dans la région de Vouziers la lutte continué toute la journée» avec urïe violence . particulière sur les hauteurs à l'est de l'Aisne. A l'issue d'une âpre lutte les Français ; prirent la ferme Macquart et la cote 193 à r ouest de Vandy.' ^ Plus au sud ils conquirent et dépassèrent le village de Cheftrof. Les Français firent plus de 400 prison-rfiers et capturèrent 10 canons et 2 mitrailleuses.r» Les Britanniques occupent Denain, Saulzain oî Marchiennes. (Communiqué officiel.) LONDRES, 19 octobre. Ce matin les Anglo-Américains, coopérant avec les Français, continuèrent avec succès leur avance entre l'Oise et Le Câteau. Nos troupes atteignirent la rive ouest du canal de la Sam-îbre à l'Oise, au nord d'Oisy, et conquirent les hauteurs à l'ouest de Catillon. Au cours des trois 'dernières journées la 4me armée, sous les ordresN de Rawlinson, progressa de 4 à 8 milles dans ce secteur sur un térrain difficile et tandis que l'ennemi opposa une résistance acharnée. Dans la première journée l'ennemi fut délogé de ses solides, positions sur la rive droite de la Selle Au cours de luttes vives et opiniâtres nous nous rendîmes maîtres des hauteurs à l'est de la Selte. Nous enlevâmes plusieurs villages, fîmes 5000 prisonniers et capturâmes beaucoup de canons. L'ennemi se retire vers un point au nord de Cambrai. Nos troupes occupent Saulzain. Plus au sud nous progressâmes dans la direction de Denain. Au nord du canal de la Sensée nos troupes pénétrèrent déjà dans Denain et atteignirent Escaudin et Somain. Sur l'aile gauche de ces armées nos troupes prirent Marchiennes. Dans les dix dernières journées les troupes de cette division luttèrent sans répit sur un vaste front, maintinrent continuellement, leur pression sur l'ennemi et entravèrent considérablement sa rétraite par l'énergie de leur poursuite.: Au cours de leur progression de plus de 18 milles elles firent plusieurs centaines de prisonniers et prirent Douai et de nombreux : villages. Plus au nord nos troupes étendirent leurs progrès et atteignirent la ligne générale I Orchies— Combrieux— Bourgnelles —Tem-pleuve, au sud-est de Roubaix-Nechin. Les Anglo-Américains atteignent le canal de la Sambre à l'Ois©. f( 'nfnmuniqué ojfidtt,v LONDRES, 19 octobre. A l'ouest de la Meuse vifs combats d'infanterie. Dans le bois de Loges et au nord de Verdun violents feux d'artillerie et de mitrailleuses. Les Américains, en coopération avec les Anglais, atteignirent le canal de la Sambre à l'Oise, au nord de Wâssigny. Dans 25 combats aériens 17 appareils ennemis furent abattus hier. L'actîvité des avions britanniques. ( Commiinicfu é offi ciel. ) LONDRES, 19 octobre (Reuter). Le 18 nous avons fait une attaque réussie sur le croisement des chemftis d efer à Tournai. Des bom-j bes furent également lancées sur des transports dé troupes et 6ur des camps d'aviation. - Un i train do munitions sauta. Un autre fut atteint à qua ro reprises. A la station une violente explosion se produisit. Sur deux champs d'aviation des incendies éclatèrent. Raids aériens sur l'Allemagne. LONDRES, 19 octobre. (Reuter.) Officiel, i Vendredi après midi nous exe cutâmes un rail 1 sur les chemins de fer de Metz Sablons.' Pen-t dant la nuit nous attaquâmes les y chemins de fer de Saarbrucken. Tous nos appareils rentrèrent indemnes. Le commentaire Havas. PARIS, 18 octobre. (Ha\4s). La victoire s'amplifie chaque jour. Le sort de | Gand est d'ores et déjà décide. | Entre la Lys et la Sensée l'ennemi précipite sa retraite. Les Anglais ^>pntinuent à progresser et se trouvent déj% à 8 kilomètres à l'est de Douai. L'ennemi a évacué complètement la boucle de la Sensée et de l'Escaut jusqu'à la route de Douai à Denain.i D'autre part, la forte pression des Français, Anglais et Américains dans la direction du canal de l'Oise à la Sambre a forcé les Allemands, engages dans l'angle de l'Oise | et de la Serre, à se replier vers Vervins. Les critiques militaires constatent tous que la dislocation du front allemand devient de jour en jour plus grave. Les troupes allemandes manquent de la liberté d'action nécessaire pour regrouper leurs effectifs. Foch frappe sans répit, tandis que Lu-dendorff est livré âu hasard par une volonté plus forte que la sienne. A Lille. PARIS, 19 octobre. (Havas-. Hier, un avion allemand survola Lille. Il y eut quelques» blessés. L'ennemi bombarda Fives avec un canon à 'longue portée. Les Allemands pillèrent tous les ateliers municipaux, les usines à gaz, d'électricité, ainsi que les travaux de canalisation. Les derniers Allemands qui quittèrent la ville emportèrent toutes les obligations déposées à la Banque. La bataille de l'Oise. LONDItES, 19 octobre. (Reuter.) La bataille sur le front de l'Oise continua aujourd'hui. Les Allemands s'accrochent énergique-ment à leurs positions sur la rivière et mettent tout en oeuvre pour étendre les inondations dans la vallée de l'Oise et entre la Sambre et> l'Oise afin d'empêcher l'.accès du pays aux chars d'asèaut. Le niveau élevé des eaux do l'Oise, à la suite des dernières pluies, constitue déià un obstacle sur la rive orientale j5rès de Mont d'Origny. L'attaque fut reprise ce matin à 5h h. Vers l'ouest noire occupons la rive occidentale du canal et l'Oise à parti^de la forêt d'Audicrny. , En dépit de la résistançe énergique de l'ennemi nous progressâmes vers le sud entre l'Oise et la Serre. On se bat ferme sur tout le front dés armées Debeney. Les Allemands combattent pour gagner du temps avant leur retraite sur le front de l'Aisne et ils ne cesseront pas leurs efforts avant que leurs camarades 6e trouveront en sécurité avec leur matériel.Sur leur front occidental ils ont l'avantage de la barrière d'eau formée par la crue de l'Oise et le temps leur est propice. Depuis quelques jours on ne parle plus dans les communiqués allemands do l'année von Boehm. L'armée très éprouvée de von Clanvitz semble avoir également disparu à la suite du rétrécissement du front. Le kron-prinz assume la tâche difficile de diriger le contre des armées allemandes, qui comprenait iî y a quelques jours 5 armées,' au cours de s^ retraite vers la ligne de défense suivant©, qù| semble courir d'e la Sambre à la Haute Oise, au sud des bifurcations de voies ferrées de Hirson et de Mézières, pour opérer sa jonction avec le groupe de von Galwitz sur la Meuse et celui du prince Bupprecht au sud do Valen-ciennes. * ^ Avant que ce mouvement puisse êtro exécuté en toute sécurité (et il aura probablement déjà été commencé) des quantités énormes d'approvissionnements devront être renvoyées à la frontière belge et les armées Rawlin- son, Debeney, Mangin et Gouraud dovront être tenues en respect jusqu'à ce que touUsoit prêt. L'ennemi n'a d'ailleurs d'autre #fternativo que de disputer chaque mètre de terrain aux soldats de Rawlinson et de Debeney. Vaines tentatives ennemies vers Verneuil et Saint Germainmont. (Commurviqué officiel.) PARIS, 20 octobre. Hier, en fin de journée, les Allemands entreprirent do violentes contre-attaques entre la Serre et l'Aisne, Tune près de V erneuil, l'autre au nord de Saint Germain-mont. Les Français repoussèrent ces contre-attaques et firent des prisonniers. Dans la nuit les Allemands exécutèrent des feux violents d'artillerie et do mitrailleuse sur divers points. Les Français occupent les hauteurs à l'ouest de Crandicup, atteignant la lisièro de Ferron et capturant 20 canons. (CoTïnnuniquè officiel.j PARIS, 20 octobre. Les Français étendirent leurs progrès entre l'Oise et la Serre. A l'est de V erneuil ils passèrent le ruisseau Ohantrud et prirent pied sur les hauteurs à l'ouest de Grandloup. Ils maintinrent leurs gains do terrain en dépit do vives oontre-attaques. A Testée Vouriers les Français atteignirent . la lisiere de Ferron et progressèrent dans la région de Landèves et de Falaise où ils cap-! turèrent 20 canons. j Les Anglais forcent le passage c?c la Selle eî font plus de 20C0 prisonniers. | _ (Communiqué officiel.) LONDRES, 20 octobre. (Reuter.) Les Anglais forcèrent le passage de la Selle entre Le Câteau , et Denain, s'emparèrent des villages dans la i vallée, ainsi que de Solesmes, et se nichèrent sur le terrain élevé qui doisine la vallée de l'Har-pies. Nous fîmes plus de 2000 prisonniers et nous capturâmes quelques canons.' Nous rencontrâmes une violente Résistance, principalement près de Solesmes .et près du village de St^ Python, qui dut être brisée par des ■ combats acharnés. Nous repoussâmes de nom- • breuses contre-attaques. On annonce que plufc au nord les avant-gardes britanniques se trouvent à moins do 2 milles de Tournai et qu'elles sont en contact avec l'ennemi à l'est de la ligne générale de Denain-Landas-Moucliin-Marquain i (à l'ouest do Tournai). | Une nouvelfe attaque des Britanniques au nord de Le Câteau. (Communiqué officiel.) LONDRES, 20 octobre. (Reuter.) Oe matin, de bonne heure, 'nous attaquâmes les positions ennemies sur la Selle, au nord de Le i Câteau, et malgré la résistance aèharnée do j l'ennemi nous forçâmes le passage de la rivière. Plus au nord, hier après-midi et hier soir, nous continuâmes notre marche. Nos troupes compléteront l'occupation de Denain j et atteignirent la ligne générale d'Hiajveluy-Wandigndes-Hamage-Brillon-Beuvry. La résistance de l'ennemi augmente en ce moment. La résistance acharnée de l'ennemi sur to % front américain. (Communiqué officiel. ) < LONDRES, 21 octobre. Nous continuons notre pression à l'ouest de la Meuse. Violents feux d'artillerie et de mitraillèuscs au nord de Verdun. Nous repoussâmes de violentes contre-attaques. Au nord do Verdun on se bat ferme. Au cours de la semaine dernière un nombre sans cesse croissant de divisions allo-m an des sont arrivées ici du resté du front. Ces divisions opposent une résistance acharnée pour couvrir la retraite de l'armée allemande, menacée par des attaques à l'ouest et au sud. L'effensive des alliés. LONDRES, 21 octobre. En déprit des pluies détrempant les routes, les attaques des Ire et 3me armées britanniqueiS déclenchées au nord-, est de Le Câteau se déploient favorablement. 1 De nouveaux incendies éclatés à Douai furent éteints par les troupes anglaises. Les aviateurs allemands bombardent violemment les villes conquises .par les alliés. L'ennemi exécute sa retraite d'une façon assez habile. Il concentre ses troupes de couverture aux côtes des routes par lesquelles le gros de l'arméo se retire. Sa résistance est la plus forte au sud de Douai, où la pression des trois armées britanniques coopèrent avec les Français amènera do prompts résultats stratégiques. ^ Suivant le correspondant du ,,Daily Mail" toute l'armée britannique a passé à l'attaque , entre Un point au nord de Courtrai et'un autre au sud de. Le Câteau. Les 2e, 5e, le, 3e et 4o armées progressent sans répit. Jamais on n'attaqua sur un front aussi étendu. L'ennemi s'accroche à toute position de terrain défendable. C'est une bataille extrêmement acharnée 6ur un front do 40 milles. IJnio nouvelle attaque sur un front do 10 milles ne semble plus qu'un épisode. ! Ait nord la 2e nrmée passa la Lys, dégagen ( Oourtrai, où 30.000 civils «sé trouvèrent pendant huit jours dans la ligne de feu. La Selle avec fortes organisations fut défendue par des troupes'l'oUte et oe scuit scu' -ment des spécialistes en fait de passage d'eau, comme les. armées de Rawlinson et de Byng, qui pervent forcelle pareils passages Nur par on ne signala des dévastations sur une grande échelle. Il est évident cependant que de fortes explosions se produisent. Ce fut entre antres le cas entre Ostende et Bruges. ErU général les villes et ls villags et même les églises sont intactes. "Router apprend que les Anglais franchirent la Selle sua* un front de 10 milles. Sur la rive droite ils gagnèrent du terrain jusqu'à une profondeur moyenne d'un mille. Au nord do la Sensée les Anglais s'emparèrent d'Havaly et de plusieurs autres villages, tandis qur» V i>"- -sago do la Lys fut forcé sur toute la distance entré Harlebeke et Dessalghem. Sir Douglais Haijg rend hommage aux Américains. LONDRES, 19 octobre. (Reuter). Dans un rapport spécial sur les opérations des trois dernières semaines, pendant lesquelles les | 27me et 30me divisions américains coopérN-I rent avec la 4me armée britannique, le maré- // y a lin an octobre 1917 : Les Franco-Britanniques réalisent des progrès cm sud de la for t de Tlouthulst, dans la région de Poalcapclle et | au nprd de Veld-hoekK

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