L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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21 februari 1918
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s.n. 1918, 21 Februari. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/q814m92k49/
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®eme Arme1 5 TV; 9216 S cëfitïs ^eudl 31 "t©vrter 19 E© L'ECHO BELGE L'Union fait la Force kloiBriraal «aasotitiiero «3&a matin paraissant en hollande fîo/no ocf Kfitcta nnm fia FamUlp. Toutes les lettres doivent être adressées au s^urctieî de a*é«lactioti : IV. 2!- VOO3i£iaj0êG^/VA.!L 234-240, AMSTERDAM. Téléphones: 3797 et 177S. Rédacteur em Chei: Gustave Jaspaers. „ „ , _ .,„ ( Charles Bernard, René Clsatrslbry Roraiité de Rédaction:, Emile Palnparé. Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger II. 2.00 par mois. Pour ie3 militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mots payabk par anticipation. Annonces: 15 cents (a ligne. Réclames: 30 cents la ligne. le ..sauvetage" île la flaée Les Allemands parlent beaucoup de sar ver les gens. Ils ont achevé de sauver 1* Ukraniens. Ils veulent maintenant sauve les peuples d'Esthonie, de Livonie et d Lithuanie; et enfin ils veulent sauver le Flamands. C'est une manie. Nous voyons quoi elle aboutit, notamment en Ukrain et dans le nord de la Russie. Et nous voyou d'autre part à quoi elle aboutirait e Flandre, si les Flamands la considéraien comme sérieuse. Mais à part les agitateur* qui sont comme toujours les seuls agités, 1 tentative de sauvetage fait long feu et h Flamands déclarent tout net: Nous voulor ibien être sauvés. Non par l'Allemagne. Ma: de l'Allemagne. Il y a une nuance. L vieil écumeur politique de Tirpitz, parlai hier encore à Mannheim, a insisté sur l'in porfcance d'une mainmise de l'Allemagn 6ui* la Flandre et) dans un beau mouvemen d'éloquence navale, il a montré le but ré< de l'agitation salvatrice boolie: ,,Nous n pouvons gagner la guerre, quoi qu'il arriv ï , en Russie, que si nous restons les protêt teurs de la Belgique, à la place des Anglais Pour cela il nous faut la Flandre. Et, pou avoir la Flandre, nous devrons garantir au: Flamands le développement de leur cultur particulière". C'est l'aveu, et. l'on est éton né que l'amiral l'ait osé. Mais il parlai devant ses fidèles du Parti de la Patri allemande et sans doute aura-t-il perdu 1 tête. L'ayant perdue, il a montré toute 1. hauteur de sa moralité politique en ajou tant à son discours cette phrase typique ,,Nous devons nous en tenir non aux prin cipes, mais aux réalités." Voilà qui est par Jer. A part lui et ses co-excités, il faut recon jiaître qu'en Allemagne on s'occupe biei peu de la question flamande et la presse s'ei moque, absolument. Les journaux allemands assez audacieux pour s'occuper des incidents de Bruxelle 6ont rares. Nous n'en avons relevé que deux le ,,Vor\vaerts" et le journal minoritaire ,,Leipziger Volkszeitung". Le ,, Vorwaerts" parlant du fiasco de h politique de Brest-Litovsk, et notamment di ,,délire de la protection" qui s'est empan dès pangermanistes à l'égard des peuples frontières de Russie, conseille au gouvernement H-ertling-von Payer-von^Kulilmann de profiter de la leçon des événements*et d< ne pas faire à la Flandre le coup qu'on tente de faire aux Baltes, aux Polonais et aus Lithuaniens. Ces coups-là, dit le journai socialiste, réussissent difficilement et l'Allemagne ?. toujours eu plus d'ennuis qu'autre chose des essais qu'elle a faits soit pour germaniser les peuples qui ne veulent pas être germanisés, .soit pour les protéger, alors qu'ils veulent être protégés, non par l'Allemagne, mais contre l'Allemagne. Le journal de Leipzig, étant minoritaire est naturellement plus franc encore que sor confrère gouvernemental et plus ou moins domestiqué de Berlin. IK publie carrément le télégramme de Wolff annonçant la déportation de trois hauts magistrats bruxellois, coupables d'avoir fait arrêter des traîtres flamingants, et cette audace, car c'en est une actuellement-, n'a pas été imitée par beaucoup de journaux allemands. Le commentaire de la ,,Leipziger Volkszeitung" montre d'ailleurs clairement la duplicité du gouvernement impérial qui laisse entendre aux Alliés, alors qu'il veut les attirer dans le guet-apens d'une conférence de paix, qu'il ne fera à la Belgique aucune peine, même légère, et qu'il n'a pas ,,l'intention de l'annexer", et qui, à l'abri dés canons allemands, s'emploie à couper en deux la Belgique déjà agonisante afin d'en faire pour après la guerre sinon un territoire d'empire", ouvertement annexé, au moins une province, un glacis, affaibli, ruiné et peut-être — les Boches l'espèrent — prêt à toutes les abdications de la servitude. Les autres journaux allemands ne s>occu-penfc pas de la question flamingante en dehors de l'explication comique donnée l'autre jour par la ,,Gazette populaire de Cologne" touchant la ,,légalité" de l'agitation séparatiste. En réalité le peuple allemand ne connaît rien de cette question et ne s'y intéresse pas du tout. Il a d'autres chiens à peigner. L'idée que l'Allemagne est prête à entreprendre en Flandre une nouvelle croisade afin de libérer la Mère Flandre du joug fransquillon est non seulement une infamie et une sottise, mais un énorme mensonge. Ils sont bien une centaine en Allemagne à s'intéressér à la ,,libération" de la Flandre et, comme par hasard, ce sont des pangermanistes, de ces toqués qui veulent absolument ,,en finir" avec l'Angleterre. Ce qu'ils veulent, évidemment, ce n'est pas du tout ,,libérer" le peiyle flamand, qu'ils savent dans leur for intérieur être cent fois plus libre que le peuple allemand; ce qu'ils veulent, c'est la côte flamande et pour cela ils veulent user du moyen criminel et d'ailleurs ridicule d'une sorte de surenchère politique, afin de pouvoir dire aux Flamands: ,,Voilà ce que nous avons fait pour vous. Nous vous avons donné l'autonomie et l'université de Gand. Nous vous avons donné des fonctionnaires que nous avons jugés dignes de vous et nous avons envoyé'les "Wallons à Namur. Ce n'est pas rien. En échange, vous allez nous laisser nous établir à Ostende,. à Zeebrugge, à Blankenberghe, à Heyst. Ces dernières étaient déjà des villes allemandes avant la guerre. Il n'y aura rien de ohangé. Mais il nous faut cela. Car nous vous avons sauvé des Français. Noue Cillons maintenant vous sauver des Anglais." Il faut, bien entendu, être allemand jusqu'aux moelles pour croire à la possibilité d'un marché aussi extravagant; allemand et pan-allemand. Et fou. Et criminel. Or, les pangermanistes 6ont tout cela et bien autre chose encore, comme vous savez. René Feibelman , le Songo beige et l'ilbap Le ,,Morning Post" vient de consacrer soi la signature d'Africanus une série d'article > très documentés à l'étude du traitement inflig • à leurs colonies d'Afrique par les Allemands > D'un do ces articles, publié le 17 janvier pa , notre grand confrère londonien, nous extrayon L les lignes suivantes. Elles font, une fois d plus, bonne justice des calomnies dont notr 5 grand Roi Léopold II et La Belgique ont gra 1 veinent souffert dans le passé: L ,,...Tel est en résumé lo système généra > de l'administration allemande en Afrique. Eli , a apporté la misère et la désolation à des tri •bus ordinairement dociles; elle a dépeuplé dei contrées fertiles et«a réduit leur valeur au poin de vue de la civilisation. L'agitation contre les prétendues atrocités au Congo belge fut pro bablement organisée par l'Allemagne pour dé tourner l'attention de ses propres méfaits pour brouiller l'Angleterre avec la Belgique e pour assurer l'attribution à l'A lie magne d< l'empire colonial de*la Belgique. Un de ceu: dont les dires étaient les mieux acceptés par U [ public anglais, sir Roger Casement, n'était ^ comme nous le savons, rien de plus qu'un espior et un traître. Son ami intime, M. E. D. Morel i dont le livre „Le Caoutchouc rouge" fit unt telle sensation,' saisissait, avant la guerre, toutes les occasions de dénoncer la France ou la Belgique et de louer l'Allemagne dans se* livres et dans la presse. Son livré, ,,Lo Ma-i roc dans la Diplomatie", n'est guère que le réquisitoire de l'Allemagne contre la France ef l'Angleterre, selon que le voulait le Ministère allemand dès Affaires Etrangères. De plus, depuis la guerre, M. Morel était derrière tous Icî mouvements-— on presque — machinés, comme l'Union du Contrôle Démocratique, par exemple, pour affaiblir l'Angleterre dans la poursuite de la guerre." „leur" état d'esprit. Voici une lettre adressée du front belge par un simple soldat, enfant du peuple, sans instruction, à son général. Nous la reproduisons; en respectant l'ortographe de-l'auteur, qui est d'ailleurs sans importance dans l'occurrence-Seuls les sentiments qu'elle exprime méritent notre attention, surtout celle do certains défaitistes qui feront bien do méditer cette lettre: Le front, le 2 janvier 1918. Monsieur le Général, Je ne voudrait pas lesser -passer l'occation que le conumensement de cette» nouvelle an> nee me fourni sans vous envoyez mes voeux le plus sincère de bonheur et bonne santé pour vous et tout votre chere.famille. Oui mon général voila encore une nouvelle année qui coonmense, le quatrième depuis que nous avonds quitter ce que nous etiez le plus cher au monde. Pourquoi, pour detfend-re notre patrie cjui fut violer par des barbare, et malgré qui! y a deja plus que trois ans passé que nous avonds plus vu personne de tout ceux qui nous sont chère et qui sont rester la. bas dans notre pays a nous, nous restons toujours et 6ans bouger d'un- pied. Malgré que l'hiver est dure et que les Russe ne se battons plus, oui même malgré tout ce qu'il est passé en 1917 nous avons jamais eu tends de courage que maintenent, car nous avonds touj l'espoire, que le petit Belge avec ces Alliés jouerons encore un mauvais tour à ces salle B Au commens.e- menit de cette guerre les B.... nous méprisait, car nous étions que des petits Belge, mais depuis lors ils sont bien changer d'avis, car ils ont appris bien à leur "regret que malgré que nous étions petit nous avions le coeur 6ur la bonne place et que nous aimions tous notre patrie, ah ! si cetait a recommencer nous sommes certaine qu'il ne voudrait plus essayer de passer car nous leur avonds dit halte ! ici oai ne passe pas, pour eux aussi il y a une nouvelle année qui commence mais il ne save pas ce que l'année 1918 l'eur reserve comme surprise ah ! ah ! pour nous c'est la fin de la guerre et la victoire complété. Si malgré tout nos efforts nous pou-vonds pas avoir la victoire complété cette année ebien malgré tout, alors nous voulons pas de fin. de guerre car il nous faut coûte ■que coûte la victoire complété, car notre Belgique doit redevenir libre et grand, même plus grand qu'elle n'a jamais été, car l'efords que la Belgique a fait pendent cette guerre doit rester éternellement dans l'histoire et nous voulons que plus jamais personne oserait encore toucher a notre Belgique, poursa nous tiendrons jusqu'au bout, et le jour ou nous 6erioais de retour dans notre Belgique a nous et que nous aurons chasser ceux qui l'eur place est plus loin, alors nous crierons de tout notre coeur vive le Roi et la Patrie, mais en attendents cet heureux jour, nous crionds tous en coeur: pour le Roi et pour la Patrie. Je vous quitte mon général mais bien à mon regret mais je ne voudrait pas ferme ma lettre avands d'avoir renouveller mes voeux de bonheur et bonne santé pour vous et tout votre chère famille. Dans l'espoire mon général que jaurait encore le bonheur de vous saluer de près un jour, je Vous envoit mes n plus sincère salutations de loin, si au contraire je ne retournerait plus de cette guerre, alors j'aurait fait mon devoire pour le Roi et pour la Patrie. iVotre fidèle serviteur H. V. G. — Pour la Santé de l'Enfance Procbwt net d'un concert donné ■par la musique du, groupe d'internés d'Eengelo le samedi 9 février au profit de l'oeuvre de la Santé ù l'Enfance Belge ...... '^8.50 fl. // y a un m 21 'février 1917 : Les Britanniques s'emparent de tranchées ennemies au nord-est ide Gueudecourt et au sud. d'Armentièr es. En Belgique. Tress Héros. Ce3 jours derniers l'affiche, dont le text suit, a été plaoardée à Mouscrcoi: Par jugement du tribunal militaire -'d campagne ont été condamnés pour trahisa accomplie: Achille De-Hacker, garde-cou voi aux chemins de fer de l'Etat belge, la peine de mort; Henri De Bavay, chef manoeuvre, et Jules Leuridan, garde-cou voi, chacun à quinze ans de travaux forcés _ Ces trois bons patriotes, victimes de 1; fureur boche, sont très connus dans 1: région. Le malheureux Achille De Baoker a et exécuté il y a quelques jours. Lit iaiestaiieiis activistes, Voici encore quelques détails sur les fameu ses manifestations <lu Raad van Viaandaen A Malines, lorsque les orateurs avaient fin de parler. De Clercq voulait filer. — L:avooa De Ulas, de Malines, lui dit: ",,JNon, non, vou avez annoncé un vote, nous réclamons le vote.: De Clercq fitle sourde oreilles. De Glas et L . public insistent. Finalement, De Clercq déclan j,Cest inutile, ♦nous sommes en minorité". Oi a accompagné les orateurs jusqu'à la gare en le: huant. 1: y avait à la sa.lle dos meetings au niaxi muni 40 Malinois activistes; autant d'étranger, lorsqu'ils furent reconduits à la gare ; bref, ΀; activistes n'étaient pas une centaine, Heyndrickx, de St. Nicolas, devait être sr rêté aussi le vendredi matin, 8 février, à Bru xelles, mais il était à St. Nicolas. La manifestation aktiviste de 'Gand se composait de cOO personnes qui ont opéré sur U Marché du Vendredi devant la statue de Vax Artevelde. Le jour avant la cérémonie, les aktivistes avaient élevé une estrade pour leurs orateurs Pendant la nuit, de braves Flamands de Ganc avaient dévissé 'es planches et le lendemair tout e comité s'est effondré sur le sol. Un étudiant a eu la jambe cassée. Il y a ènicore, vraiment, dans notre vïeiil< cité flamande des descendants de Thyl Uilen-spdegel.Les Ëiisles conspués à lm\i (De notre correspondant spécial.) Les aktivistes continuent fiévreusement leur néfaste et stuipide propagande à travers la Belgique- Petites et grandes localités reçoivent, chacune à leur tour, la visite des commis-voyageurs de la cause flaminigO" boclie. A Louvain, c'est au ,,Palace" qu'on avait-, à gra&d renfort de réclame, essayé d'attirer un auditoire; les „Jeunes Gardes" flamands avaient, durant quinze jours, bat tu la ville pour tenter de recruter des participants. Le jour du meeting ce fut une débâcle complète : dans la vaste salle, quatre-vingt -dix personnes, dont d'a6se2 nombreuses femmes, semblaient perdues. Le sieur Ursi présidait; et ce fut le secrétaire du Raad van Vlaanderen, le nommé Van den Broek, de Bruxelles, qui tint le crachoir le premier, après quoi, tour à tour, les sieurs Prenau et Gcemans, ce dernier président de l'Union flamande-catholique locale, haranguèrent les trois pelés et les quatre tondus qui composaient l'assistance. On tenta ensuite de former un cortège. Mais l'accueil qui fait fait aux Jeunes Gardes et aux orateurs fut particulièrement réfrigérant; la population, massée sur leur passage, les liua copieusement. Les cris innombrables de : ,,A bas les Aktivistes! A bas les traîtres ! Ils sont certainement payés par les Allemands!" fusaient des groupes des patriotes qui se pressaient sur le parcours de ce cortège de mardi-gras Et bientôt ce fut une fuite éperdue, sous les huées et sous les sifflets, jusqu'à la gare, dont on dut'fermer les portes jusqu'au départ du train qui ramenait Van den Broek à Bruxelles. Au Conseil des Traîtres. Nous avons publié la liste des membres du ,,Conseil des Flandres" pour la Flandre orientale. Voici aujourd'hui les noms c!es renégats qui, dans la fameuse réunion de la Bourse d'Anvers, se sont fait élire, par une infime et ridicule minorité d'assistants, les uns au Conseil des Flandres, les autres au pseudo-Conseil provincial, par lesquels les traîtres du parti aktiviste ont la prétention de remplacer les organismes légalement existants.Conseil des Flandres pour la province d'Anvers: Charles Angermille, Jean B. Bellefroid, docteur Clans, Henri Deckersj Florimond Heuvelmans, Laurent Jagenaux, Raymond Kimpe, Joseph De Keersmoeker, Félix Loquet, H. Mommaerts, Max Obous-sier, Flor. Peeters, Louis Peeters, Antoine Picard, L. Severeyns, Walter Tamm, Al—' bert van den Brande, Jean Vogels, Raf. *Verhulst, Ch. Waternaux. Conseil provincial d'Anvers: Emile Beeck-mau, vétérinaire à Contich; Robert Boen, négociant à Wilryk; Auguste Boen, brasseur à Linth; Alphonse Deckers, commerçant: Jules De Kinder, employé; Constant Gillis, pharmacien; Adrien ïïeeren, employé, tous à Anvers; Jean • Hainaut, employé à Eekeretn; Jules HeUemans, industriel à Contich; Charles Mertens, à Ber-chem; Hippolyte Manssens, commerçant; Auguste Verm'eeren, tailleur en diamants, tous deux à Borgerhout; F. van de Ven, à Edegera; Jef van Oers, employé de tramway à Merksem ; Hendrik van Praag, à Capellen; Louis Verhees, à Heide-Kalmipthout; Jef Wattelet, compositeur (?) à Wommelgem; Henri Loomans, employé; J. Mees, instituteur, Emile Pochât, sans profession (siic), Henri Quakkelaar, -avocat, George P. M. Ro.osej ldUérateur (J)a fi. Tervjooren, em ployé, Benoit Van Extergem, tailleur, Edouard Van Wetteren, magasinier, tous à a Anvers. Les aktivistes et les boches ont eu, paraît-^ il, énormément de mal pour recruter les i quarante-cinq noms qui composent ces deux . listes. Ils n'ont pu y parvenir qu'en em-i brigadant un certain nombre d'illustres i-n-. connus, dont certains ne doivent même pas - »e rendre un compte bien exact du rôle qu'on . leur fait jouer. i II est certain — pour ne citer qu'un i, exemple — que le sieur Pochât, ,,sans profession", ne s'est jamais vu à pareille fête! - « * * Le pseudo-Conseil provincial aktiviste de là Flandre orientale vient d'élire comme président le docteur Stoché. On n'aura jamais tant parlé de lui à Gand ! ; A Bruxelles : M. l'officier de police Vaesen, chef de la > brigade judiciaire de Saint-Josse, et ses agents Vaniden Broeck et Stookman vien-) nent de mettre la main sur une bande | d'individus qui, en se faisant passer pour . des policiers chargés de perquisitionner, commettaient des vols importants: ces malfaiteurs s'étaient emparés d'une somme i de 24,000 francs et d'une liasse d'obliga-; tions de la Ville de Bruxelles 1905, chez les époux W...., rue du Presbytère. Ce sont Raymond M...., rue Van Artevelde, Antoine B...., rue des Six-Jetons, François S...., rue Brogniez, Noël M...., rue de Rosne, et Gaston N-..., représentant de '. commerce, sans domicile fixe; tous ont été écroués. . * -* * La nuit du 9 au 10 courant des individus pénétrèrent à l'aide d'escalade dans la fabrique de cigarettes établie chaussée de Jette, 119, à KoekeLberg, et appartenant à M. C..., afin d'y enlever une grande quantité 1 de -tabac récemment emmagasinée. M. Cryns, officier inspecteur de police, avait été avisé que ce vol devait se commettre au jour et à l'heure indiqués. H plaça M. l'officier de police Exterbiîle et des agents en bourgeois à l'intérieur de la fabrique, tandis qu'il exerçait lui-même une surveillance active dans les environs de la fabrique. Deux des individus ont été arrêtés sur place; une liitte ave® les agents s'engagea dans i'obs-curité. Deux des agents furent blessés. Un des voleurs grièvement blessé, a été transporté à l'hôpital de Molenbeek-Saint-Jean; un autre a été écroué. Au moyen de cordes, les voleurs avaient escaladé le mur de clôture de l'impasse de l'Empereur. Ils étaient porteurs de lampes de poche et qq couteaux. * * * Un nommé D..., se disant courtier de commerce, domicilié Vieille-Halle-aux-Blés, ; a commis de nombreuses escroqueries en ces derniers temps. Il y a quelques jours il avait donné rendez-vous, dans un établissement des environs de la gare ati Nord, à un négociant, à qui il avait commandé pour 1700 francs de fil à coudre. Ce négociant arriva muni du colis. D... dit alors à un complice qui l'accompagnait de prendre le cojis et de le porter chez lui, et il pria le négociant de l'accompagner pour le règlement des comptes'. D... conduisit son créancier dans un hôtel de la place De Brouckère, où il prétendit habiter. H était arrivé au premier étage, lorsqu'il dit à son compagnon qu'il avait oublié sa clef. Il redescendit les escaliers quatre à quatre. Le négociant l'attendit. D... ne revint plus. Plainte fut portée à sa charge. Or, le lendemain après-midi, l'escroc fut rencontré rue Saint-Lazare par une autre de ses victimes. Il a été arrête et écroué. * * * Le nommé L..., employé, âgé de 34 ans, marié, domicilié chaussée de Haeelit, à Schaarbeek, avait noué des relations avec une jeune fille du nom de Marie W,.., âgée de 25 ans. L... ne tarda pas à quitter le toit conjugal et s'installa avec son amie dans une chambre garnie de la rue de la Poste. Or, lundi, vers midi, le locataire principal, en passant sur le palier de leur chambre, sentit'une forte odeur de gaz. Il frappa, mais ne reçut pis de réponse. La police fut prévenue. M. le*commissaire Devriendt, de la rue des Croisades, fit enfoncer la porte j et, quand on put entrer dans la chambre, on trouva les deux amoureux asphyxiés sur leur lit. Tous les' beos de gaz étaient ouverts. On transporta les deux victimes dans une chambre voisine. Des médecins parvinrent à les ranimer après une demi-heure d'efforts. Leur état est tellement précaire qu'il a fallu les transporter immédiatement à l'hôpital communal. A Anvers La prochaine session de la cour d'assises devait s'ouvrir le 25 février, sous la présidence de; M. Scheyvaerts, conseiller à la Cour d'appel de Bruxelles. Plusieurs grosses affaires étaient inscrites au rôle, notamment le meurtre de la rue De Bom, à Anvers. Mais on annonce qu'en raison de l'arrestation par les Allemands des trois présidents de la Cour de Bruxelles et en *tnanière de protestation le^ magistrats et les avocats ont résolu d'un commun accord'de renvoyer cette cession ,,sine die''. * * * Les propriétaires de chiens sont dans les transes. Un arrêté du général von Wolff, commandant de la place, les oblige à amener leurs malheureux toutous au bureau du rempart du Lombard pour y être examinés et immatriculés, et cela avant le 22 février, tant pour Anvers que pour Borgerhout et Berchem. On devine le sort qui attend celles des pauvres bêtes que leur taille permettra d'utiliser dans j.a zone de guerre^ A SLsêge Les cadavres de quatre victimes de la terrible catastrophe de Flémalle ont été repêchés cette semaine à Visé. * * * Sur appel du ministère public, un pharmacien d'Ougrée, Georges Lab..., qui, pour chantage et tentative d'extorsion de fonds, , avait été condamné en première instance à ! six mois de prison, a vu, mercredi 13 février, sa peine élevée par la cour d'appel et portée à deux ans. * * * Dernièrement une troupe de prisonniers russes et anglais gravissait péniblement une rue de Liège, escortée par vingt Allemands. Dix des prisonniers, vêtus de costumes de toile brune, grelottaient sous la bise glaciale qui mordait cruellement leur corps émacié. Des passants, émus par un spectacle aussi douloureux, voulurent leur donner des vivres et de l'argent. Les Allemands les repoussèrent brutalement, bourrant de coups de crosse les prisonniers qui tendaient la main. La foule surexcitée 6e mit à murmurer et des invectives furent proférées. Les Allemands, pris de peur, armèrent leur fusil. , Alors ' des fenêtres de toutes les maisons i tomba, parmi les victimes, une .pluie de tartines, de morceaux de pain coupés ou arrachés à la hâte, de fruits, de morceaux ■ . de sucre que les prisonniers dévoraient à l'instant tout en recevant des coups. < * i L'état sanitaire devient plus mauvais de jour em jour. On constate énormément de ; cas d'eudêane pauperum. Les trois quarts , des lits à l'hôpital des Anglais sont occu-. pés par des personnes atteintes de cette ma-; ladie, par des galeux ou par des malades souffrant de méningite tuberculeuse. Il y a i des cas de fièvre typhoïde à Chênée. L'anémie est générale et atteint surtout les femmes à l'âge de la puberté. Les cas d'hernie sont nombreux à cause du relâchement de la paroi abdominale provenant de la diminution de la tonicité musculaire et de la dilatation des intestins causées par l'alimentation actuelle qui est presque entièrement végétale. Il y a aussi abondance de furoncles provenant de la malpropreté. La gaze et l'alcool manquent dans les hôpitaux. L'ouate est remplacées par du papier. Il n'y a plus qu'un désinfectant : l'eau oxygénée. La teinture d'iode est introuvable ; le toluène est rare, de même que les autres dérivés du goudron. Le souffre manque aussi ; l'hôpital des Anglais en reçoit 20 kg. seulement par mois, alors qu'en moyenne il y a toujours quinze cas de gale à soigner. Le3 bandes antiseptiques sont remployées trois fois. L'acide borique coûte 40 centimes le gramme. A Verviers Nous avons relaté récemment le vol audacieux commis à main armée dans la bijouterie de M. Quoilin—Lothaire et à la suite duquel 90.0CK) francs de bijoux avaient disparu. Ainsi que nous l'avions annoncé, les auteurs de ce méfait sont deux déserteurs allemands, dont un sous-officier, qui avaient réussi à s'échapper du front. Ils viennent d'être mis en état d'arrestation, ainsi que deux civils qui avaient dû leur indiquer le vol. L'autorité allemande a fait défense aux journaux de la région d'annoncer ces arrestations.  Loêjvaln La sottise haineuse des aktivistes flamingants est inimaginable. N'avaient-ils pas imaginé, ces jours derniers,"d'organiser une cabale au théâtre de l'Alhambra, parce qu'on y jouait Werther"... en français? Les sifflets étaient distribués et quelques perturbateurs de profession avaient été embauchés pour troubler par leurs vociférations la représentation du chef-d'oeuvre de Mas-senet., Heureusement, la police communale veillait; et, devant l'attitude résolue du,pu-blio louvaniste, qui faillit faire à ces éner-guçiènes flamiii-boches un mauvais parti, oeux-ci prirent le sage parti de prendre la porte. On les vit finir leur soirée au café Idant la seule clientèle est composée d'eux- mêmes et de sous-officiers allemands. • » • Un des professeurs les plus connus de l'université de Louvain, M. Colinet, que son livre. ',,Les doctrines philosophiques et religieuses de la Bhagavadgita" avait rendu célèbre parmi les orientalistes euro-piens; vient de mourir à Sleydinge, près de Gand. A Visé Les fabriques de ciment chôment' pour le moment. La Sucrerie de Visé n'a travaillé que quinze jours la saison passée. La zone frontière est spécialement surveillée par l'ennemi. De Lixhe à Grand-La-naye il y a huit patrouilles avec chiens policiers qui circulent nuit et jour à la recherche de patriotes qui tenteraient de passer la frontière. Les hommes soumis au contrôle doivent être toujours porteurs de leur carte du meldeamt et de la „personal ausweis"; les autres habitants ne doivent justifier que de cette dernière carte. Il faut en outre dans la zone frontière un passer-port spécial délivré à la commandantur de 1 Devant-le-Pont. AM L<ïBHil&©&fl2«g Mme P..., commerçante, était seule à ' la maison lorsqu'un coup de sonnette l'appela à sa porte. Elle vit devant -elle une , vieille femme demandant l'aumône; comme c'était le soir et que l'obscurité régnait i déjà, elle voulut refermer la porte, mais 1 la soi-disant quémandeuse, qui était réelle- ' ment un homme travesti, se jeta sur elle et voulut l'entraîner à l'intérieur de la maison. ' Heureusement tous deux roulèrent par terre ^ sur le trottoir et, des passants survenant en ce moment, l'agresseur lâcha prise et prit, la fuites ^ A Lierre La maison Van Blomme, rue de la Lanterne, s'est écroulée dans la Nèthe. Il n'y a heureusement pas de victime à déplorer, les habitants de l'immeuble ayant pu fuir à temps. - — rTSi ■» lin appel de L'assistance discrète. L'indicible misère grandit au pays de la l'aim et de l'esclavage, et-chaque joiir, ^'ajoutant aux jours qui virent l'agression, puis J occupation allemandes, aggrave l'épreuve cruéllé qu'avec, l'admirable vaillance que l'on sait nos com-. patriotes demeurés en Belgique subissent sans un murmure, sans une plainte, tenant haut les coeurs, malgré tout, pour faire honneur à leur Roi, à leur Drapeau, à leurs glorieux petits soldats. Fidèles au souvenir, fidèles à la Patrie, ncs frères prisonniers sur le sol des ancêtres demeurent fidèles, le demeureront jusqu'à la mort... Au prix de quelles souffrances, Dieu seul le sait, avec eux. Mais nous, qui gémissons d'un exil qui nous donne cependant le meilleur sort en partage, nous qui vivons libres, sinon heureux, nous i© soupçonnons à peine, nous fiant au reste aux moyens puissants* mis,en oeuvre pour venir en aide à ceux dont l'extrême énergie n'a de limites que la faim, l'horrible; la tenaillante faim qui ronge et tue, et dont les affres sont • déjà comme une épouvantable agonie, . Pourtant, dans l'unanime misère qui apparaît comme la rançon de la splendeur du. pa-triotisrro qui rayonne ses traits héroïques sur le pays entier, ot qui fait sourdre à nos yeux fraternels des larmes d'orgueil reconnaissant, une misère plus profonde encore, peut-être, poursuit son lent travail de destruction de la race qui donna .,ceux" de Liège, d'Haeien, d'Anvers et de l'Yser, ceux qui auront permis la victoire de demain... Et cette misère est celle qui s'est installée à des foyers hier prospères, où régnait la large aisanoo qui permettait une charité étendu*, où l'em ne connaissait la pauvreté et le dénu-ment que pour les avoir affrontés en combattant les nîaux qu'ils engendrent. Des mains qui ont toujours donné devraient se tondre... jxmr recevoir. Des cœurs' qui ont offert devraient accepter... On comprend, on plaint ceux qui, ayant tout perdu, ont gardé cependant comme une ultime et dérisoire faveur du sort ou comme une suprême épreuve cette fierté de souffrir en silence.C'est pour eux, c'est pour ces nobles ces héros de la misère que l'oeuvre de l'assistance discrète fut' fondée, voici trois ans déjà, sous le patronage de la comtesse de» IHcniricourt ' de Grunne, Grande Maîtresse de la Maison do la Reine, avec un comité central à Bruxelles et des comités spéciaux à Liège et à Anvers.L'oeuvre de l'Assistance discrète était déjà soutènUe en Hollande, grâce au dévouement d'un délégué; mais, devant le nombre sans cesse croissant de ses ..interventions", le Comité do Bruxelles a estimé qu'il devait absolument avoir recours à un ensemble de personnes afin de multiplier, en faveur de. l'oeuvre, les appels nécessaires et urgents auprès des Belges du dehors, auprès de nos amis hollandais, de tous les étrangers amis de la Belgique et de la race qui s'est offerte en holocauste à la cause du Droit et du libre arbitre des périples.On pourra juger, d'ailleurs,, de la progression réellement formidable des interventions par les chiffres que nous donnons ci-dessous: En décembre 1914, l'oeuvre, fondée au début do la guerre, avait pu agir auprès de 12-3 de nos compatriotes; en décembre 1915, co chiffre montait à 3075; en décembre 1916, il était de 5114. Mais aujourd'hui ce chiffre atteint les neuf mille. En même temps, le "prix de toutes choses augmentait dans des proportions plus fortes encore. Et tout fait malheureusement prévoir que les mois qui viennent n'apporte-ront.qu'un surevoît de misères et de privations aux populations belges. L'Assistance discrète vient donc do former, pour l'étranger, un Comité Central établi à Lp Haye et composé comme suit: Président, M. Iweins d'Eeckhoutto ; vice-présidents M.M. Alb. Braconier et Raymond van den Abeele; secrétaires, lo lieutenant -F. Ker-vyn de Meerendré, M. Jules van den Hove; trésorier, M. Cari Plissart; commissaires, MM. II au ma n et Baron Gustave de Séjournet de Rameignies. Le comité central étendra son action aux pays étrangers-: il a déjà constitué en Hollande un certain nombre de comités régionaux sous le patronage d'un comité d'honneur formé des personnalités suiventes : Madame ,1a Comtesse Philippe d'Oultremont. Madame la Comtesse de Kerckhove de Denter-ghem. Madame van Vollenhoven. Le Général Dossin, Attaché militaire près de la Légation de Belgique à La Haye. Monsieur Assclier, Coetermans, Consul Général de Perse, Membre de 1^ Chambre des Représentants. Monsieur Coetremans, Consul Général de Perse. Monsieur Cremer, Ancien Ministre. Monsieur Emile Dor, Industriel. Monsieur Lucien Dor, Ingénieur. Monsieur Auguste Dupont, Président du Comité Belge de La. Haye. Monsieur Her-mans-Ausloos, .Sénateur-Suppléant. Monsieur Albéric Rollin, Président du Comité Officiel Belge. Monsieur le Docteur Terwagne, Membre le la Chambre des Représentants. Monsieur \'an der Heyden, Consul Général de Belgique à Rotterdam, Monsieur Van der Aa. Consul Général de Belgique à Amsterdam. Monsieur Waller, Industriel. Monsieur Walk. Les Belges, en pays occupé, ont donné sans ?ompter; les Belges réfugiés en •Hollande et es Hollandais ont généreusement contribué à .'oeuvre, qui a pu, depuis sa fondation, distribuer plus d'un ^million, principalement en. rations alimentaires. Mais chaque jour encoro .'oeuvre découvre de nouveaux ,.pauvres de çuerre" auxquels la naissance, ]'éducation, le ialent, la situation sociale ou des convenants personnelles donnèrent autant de raisons le no point abdiquer une fierté sans doute égitime, mais que personne cependant, ne pour-égitime, mais .que personne* cependant ne pour->résent, le temps d'épreuve universelle. Et c'est à nous, c'est à vous, lecteurs, amis étrangers de la Belgique Martyre, qu'il appartient, d'aider l'œuvre à faire une douce violence » ceux qui souffrent doublement, et d'une lécliéance que l'on aime à croire momentanée, ît du secret dont ils l'entourent... Un geste, une offrande, une modeste obole, it n'est-ce pas vous, encore, qui y gagnerez, gardant le souvenir d'une bonne action dont îersonne, sinon l'oeuvre, ne vous devra de •econnaissance ? m R. Siège do l'œuvre: 54 Staten Laan, La- Haye,

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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