L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

1984 0
06 oktober 1916
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s.n. 1916, 06 Oktober. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/j09w08xj0n/
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2effle~AIM*e <*o' cents ' vendredi © ocmn»»^ ics*, L'ECHO BELGE L'Union fait ta Forcer «Journal quotidien du matin paraissant en Hollande B&lliti p<if nnfpt» H fff i*Pî t'.Tt $C rt H i i i _ Toutes les lettres doivent être adressée au bureau de rédaction: N. z. VOORBUHGWAL 234-240, AMSTERDA! Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef : Gustave Jaspaers. Comité de Rédaction: ' Charles Bernard, Charles Herbleî, / René Chambrï. Emil e P/îiirînnr^. itvu u nums uc ra/sUSÈ&m Pour les annonces, abonnemf^.»^ 7Z pu numéro, s'adresser A J'AdminJ«#,.»îa journal:N.Z.Voopburgwal234-Sn |îî.^ion, 4 Téléphone: 17757 Amsterd^ r Abonnements: Hollandefl. I.SOparmois. Etranaer H ? fin»,.» Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents Sa (Pas de Scissio Les Hollandais qui nous manifestent lei sympathies ne le lont pas sans restrictio] lis déplorent nos querelles, oe que d'auct même appellent nos divisions. Il y a là un faux point de vue conf lequel nous devons protester. Il n'est p vrai que nous soyons un peuple divisé. E pliquons-nous: Une division, dans le sens < l'entendent nos amis hollandais qui déplorent comme nos ennemis hollandais q s'en réjouissent, implique un déchii ment profond, une séparation entre dei fractions sensiblement égales qui se di putent la suprématie ou le pouvoir. Il n'y a chez nous rien de semblait)! Nous sommes sept millions de Belges qi formons bloc contre l'ennemi. Mais un nation si forte, si urne qu'elle soit, ne suj porte pas une commotion comme celle-' ' sans que certains éléments, où le sentimei de la solidarité qui lie toujours ensemble h individus d'un même groupe n'est ceper ' dant pas assez fort pour étouffer certaine aspirations particulières, no fassent préva loir leurs aspirations particulières contr l'intérêt général. Ces éléments, qui s'insurgent aujourd'hui kontre l'idéal commun de tous les Belges no représentent qu'un déchet infinitésima où nous nous refusons absolument de voi une minorité. Ce sont les ,,activistes" fia mingante qui, vis-à-vis de l'immense majo ïifcé des Flamands, apparaissent comm l'écumo q.ui, dans les époques 'troublées, re monte toit jours à la surface des sociétés. Cependant, vis-à-vis du neutre qui nou: observe, ces dissidents ont acquis x'impor tanoo d'un parti. La raison en est simple L'occupant, dont l'intérêt est de nous affai blir, encourage une propagande qui n'a pai de contre-partie. Les activistes flamingant; peuvent exposer librement leur programme mais les Belges doivent se taire. Silence absolu, inquiétant au point que l'organe principal du mouvement séparatiste fla-ixtfcad de Hollande, „De Tœkomst", se demande avec appréhension si la tempête qui couve sous ce profond silence ne balayera pas un jour et les idées qui outragent notre conscience nationale, et les individus qui les répandent. En effet, ce jour n'est pas loin. En attendant, ces idées néfastes sont reproduites sous prétexte d'information dans la grande presse de ce pays. Là aussi elles manquent de contrepoids. Le lecteur hollandais qui n'entond qu'une cloche n'entend qu'un son, un son dont l'intensité et le volume correspondent à l'importance du journal qui s'en fait l'écho. De bonne foi ii prend pour la manifestation d'une parti« de l'opinion publique en Belgique un paradoxe qui n'engage que son auteur. Il voit une scission là où il n'y a qu'un malcontent. Il est donc tout naturel que le lecteur hollandais se fasse une idée fausse de la situation. Cette erreur où il verse cessera avec la guerre. Il est malheureusement une chos^ qui se prolongera au delà. C'est la méfiance, voire l'irritation que les Belges restés au pays, et qui sont l'immense majorité, éprouveront pour les Hollandais qu'ils accusent de comploter contre notre unité nationale. Car ces Belges ne savent rien du réel et puissant courant de sympathie à notre égard qui entraîne la Hollande honnête et laborieuse. Ils ne voient cè pays qu'à travers les informations des journaux hollandais admis en Belgique et ils s'attristent d'y retrouver les échos de l'abominable campagne séparatiste que mènent sous l'oeil complaisant de l'envahisseur une poignée de traîtres ou d'égarés. Sans doute ils se souviennent de l'unanime élan de charité qui porta la Hollande au secours de centaines de mille réfugiés belges, voici deux ans. Mais, aujourd'hui, ils ne, retrouvent pilus la charité hollandaise que sous l'étiquette de },VoIksopbeu■ring,, qui emprunte le masque de la bienfaisance pour nous assassiner comme nation. Ceci n'est qu'une simple constatation. Elle aidera à faire comprendre les raisons d'un malentendu déplorable qui s'accuse de plus en plus entre nous et les Hollandais. I^e jour où ceux-ci ne trouveront à leurs côtés que les quelques énergumènes qui, par haine de la France et n'osant trop ouvertement se jeter dans les bras de l'Allemagne, prennent pour aller à Berlin un chemin qui passe par Utrecht, c'est ce jour-là que les Hollandais verront combien ils se sont trompés sur nos prétendues divisions.Je sais : il est une scission qui menace. Nous voulons croire cependant que celle-ci est aussi imaginaire que l'autre. Ce sont encore les Hollandais qui voient dans la fondation du ,,Socialiste Belge'' un élément de dissolution. Mais le ,,Socialiste Belge" ne veut pas plus que nous entendre parler de ,,Volksopbeuring" ou de l'Université flamande de von Bissing. Il a fait a cet égard les déclarations les plus catÀ- i goriques. Les socialistes belges sont d'hon- ; actes gens et ils ont le coeur bien placé. Cependant il est uiie marotte néfaste à ! laquelle sacrifient trop ceux qui rédigent le nouveau journal : l'internationale. Non pas cette internationale de demain, 1 d'après-demain sera sans doute plus juste, < dont la perspective peut sourire dès main- i tenant à l'imagination de certains rêveurs. Ils voudraient dès à présent renouer, entre le prolétariat des pays belligérants, un lien i qui hâterait la fin de cette guerre. Ah, t «elle iin. avec Quelle .ardeur nçus la you- l nions tous! La fin du bain de sang, la des ruines, la fin de l'épouvantable chemar. Mais ce bain de sang qui don< jjg répandu sur le monde, ces ruines qui < is. ^es a accumulées, cet épouvantable ns chemar quelle est donc la nation qui en cause? , ,Voite ne connaissez donc pas 1 re lemagne. Monsieur Brizon s'éci as friand à la Chambre française. Non, c x_ fois, ceux-là qui désirent la fin de la gu )ù autrement que par la victoire compl la J écrasant© de nos armes, ceux-là ne i I naissent pas l'Allemagne. e- I ,^ar.> s* c'es^ la gloire des socialistes be! LX d'avoir été avant tout des Belges, c'esl s_ honte éternelle des socialistes allemands s'être montré des Allemands. Le 2 a 3 1914, le parti ouvrier belge.s'est senti se û flsté par l'arrogant ultimatum de l'A 0 magne comme le Roi lui-même et ces ré blicains n'ont fait qu'un avec le Roi pi ;i réagir. Mais où donc est la protestation t Haase et consorts, quand à la séance s Reichstag, le 4 août, M. de Bethmai Hollweg a .déclaré qu'à oe moment me s les armées allemandes foulaient le te] toire neutre de la Belgique amie et ( B l'Allemagne, de parti-pris, commettait i violation du droit des gens? A l'except; 1 du seul Liebkneclit, tous les socialis , allemands, emportés par l'esprit de Be: 1 hardi et de von Treitschke, d'enthôusi : me, ont voté les crédits pour une gue: . qui débutait par un crime. Et l'on p< . se demander maintenant par quelle ab 3 ration, Haase et ses adhérents étant rei . nus à des sentiments en apparence me leurs parce que le monstrueux attent 5 contre le Droit, la Civilisation, l'Humani n'a pas réussi, il se trouve chez nous c socialistes pour tendre la main à ces coi . plices repentants de Guillaume et de Bet ; mann-Hollweg, et, les sauvant, voulc ; sauver ^iissi Bethmann et Guillaume. Trois Frg^nçais sont allés à Kientln Ces trcfca Français ne compromettent p l'unité du parti socialiste français pas pl que l'union de tous les Français. Y a-t trois Belges pour les suivre ? Ah ! n'ignore pas le rôle de M. Camille Huy rnans dans tout ceci. Mais, le Belge qu chez M. Camille Huysmans, a parfois c si brusques et magnifiques réveils, quai: donc se décidera-t-il une bonne fois à tordj le cou au secrétaire de l'Internationale Mais, même si M. Camille Huysmans cont nue à manifester cette agaçante et pan doxale dualité, nous ne parlerons pas poi; cela d'une scission dans le parti socialist belge. Celui-ci fait bloc avec la nation coi tre_ ceux qui veulent ' détruire la natior Avi6 aux Hollandais qui seraient tentés d croire le contraire et à qui le ,,Socialist Belge" n'a que le tort de fournir un sem blant- de raison. Charles Bernard. nnia> ■ — La Oelgiqns et les Beiges peiÉn! la prre. C'est le titre d'un magnifique ouvrage qui vient de paraître chez Berger-Levrault, où il a été luxueusement établi par les soins de notre compatriote, M. J. Yan Melle, imprimeur-éditeur à Bruxelles, attaché pendant la durée de la guerre aux établissements Berger-Levrault, de Nancy (1). L'auteur du livre est le célèbre explorateur, commandant de Gerlache de Gomery, frère du major des carabiniers mort au champ d'honneur. Parue l'an dernier en édition suédoise, puis norvégienne, sous le titre: ,,Un pays, qui ne veut pas mourir", l'oeuvre, qui rencontra dans les pays Scandinaves un succès considérable, est offerte aujourd'hui au grand public de langue française. On ne peut douter de l'accueil chaleureux qu'elle rencontrera, car peu de livres réunissent, dans une forme plus attachante, autant de documents irréfutables, établissant, en même temps que l'héroïsme du peu-ble belge, la félonie, la cruauté et la conduite barbare de l'agresseur allemand. C'est un vrai monument dressé à l'immortel honneur de la Belgique loyale et fidèle et à la honte éternelle de nos ennemis parjures. L'auteur a pensé avec raison que le simple exposé des faits est encore le plus terrible des réquisitoires qu'on puisse dresser contre ceux qui se sont rendus coupables du plus-atroce crime collectif que l'Histoire ait jamais eu à enregistrer. Aussi, dans'son brès beau livre, orné de nombreuses illustrations et photographies documentaires, il n'y i nulle place pour le pathos et l'entraînement d'une indignation pourtant légitime; ît cette allure do superbe tranquillité est dIus impressionnante, d'un résultat plus Efficace encore, que le saint emportement luquel tant d'autres témoins ont été impuissants à se soustraire devant l'horreur les résultats obtenus en Belgique par la Kultur allemande. Un intérêt poignant se dégage, répétons-e, de l'excellent ouvrage du commandant le Gerlache. On ne pourrait assez en recom-nander la lecture. (1) Volume grand in-8 de 335 pages, avec 54 illustrations et 6 cartes. — En vente à Ja iibrairio n-^ge, Jac. Catskade 52, Amsterdam, 'ris fl. 3.50, En Belgique. 3U ii- f. A Oiruareïies ifc On annonce la mort de M. Guilla- le César Dewâel, capitaine retraite., re * * * s* On donne, au Théâtre de la Bourse, i" concerts symphoniques très suivis. Ils dirigés par l'excellent Brahy, l'un de !s meilleurs chef d'orchestre. Brahy, s'il i a prophète à Gand et à Liège et surtou' e France, n'était pas connu, comme il m< t de l'être, des amateurs bruxellois d - musical. La lacune est comblée et le su i- de Brahy est très grand et très légitim * * * r ^ Tout le monde veut avoir l'éclai] e électrique à Molenbeek St-Jean. Mais, 1 y a beaucoup d'appelés, il y aura d'élus, l'administration communale a} 9 fait savoir à ses administrés que, vi pénurie et la cherté du matériel nécess 3 aux raccordements, elle est dans l'im] 5 sibilité de desservir momentanément 1 nouveaux abonnements. Pas de pétr 3 plus de bougies, le gaz cher à installer, a quoi? Les pauvres Molenbeekois sont peu anxieux de savoir comment ils verr ! clair cet hiver? * * * Pour éviter, lorsque des avions al seront signalés, que ceux-ci puissent repe trop aisément les endroits de la ville lesquels ils doivent jeter des bombes, l'an rité boche a décidé que la cité serait pion dans une obscurité complète. Des équi ,,d'extincteurs" de réverbères ont donc formées. Elles sont réparties dans dif rents endroits de la ville. Au coup de t( phone avertisseur, tous ces individus mettent à courir, à toutes jambes d' réverbère à l'autre pour éteindre ceux avec une promptitude foudroyante! Une expérience récemment tentée prouvé qu'en dix minutes la ville pouv, être plongée dans la plus prof on obscurité. Mais ça n'empêchera pas r vaillants hommes-oiseaux de venir et revenir 1 * * * Les deux nouvelles écoles normales flama des seront installées, l'une à Uccle dans i locaux de l'ancien pensionnât Arnout, l'aut — pour jeunes filles — dans les bâtimer situés à Lao'ken, entre do boulevard Em Bockstael et la rue du Chrysanthème. * * * Une heureuse transformation est en vc d'accomplissement dans le quartier de Ma nekon-Piss. Ce coin du vieux Bruxelles a co servé son caractère. Cependant la nécessi d'élargir les voies publiques a fait décréter j dis, par voie d'arrêté royal, l'élargisseme; des rues du Chêne et de l'Etuve. Ces modifie tions ne se font qu'au fur et à mesure de reconstruction des immeubles. A l'angle de c deux rues, exactement en faCe do la célèb: fontaine} se trouvent de vieilles maisons que propriétaire fait démolir en ce moment pour édifier une vasto construction. L'administration communale, désireuse c sauvegarder l'esthétique du quartier, a négi cié de telle façon que la nouvelle constructio présentera un caractère architectural spécia C'est dans le style des maisons de la Granc Place qu'ello a obtenu que s'élève l'immeubh qui fera désormais face à Manneken-Piss c dont la construction commencera prochaine ment. * * * Von Bissing vient de remporter une grand victoire sur l'Angleterre. Il a entrepris de li quider toutes les maisons de commerce britan niques établies en Belgique. A Anvers Passait par Morxem, dernièrement un group de soldats qui avaient voulu déserter. On le avait arrêtés à temps et on les conduisait ea prison lorsque des kamarades, cantonnés dan; !e faubourg de la métropole, virent, avec dou leur, cette triste scène. Leur parti fut hier rite pris. Ils allèrent, d'un geste plein d< courage, délivrer les. prisonniers. Mais on fui rapidement d'accord et tout le monde, la garde es déserteurs et leurs sauveurs entrèrenl ians un cabaret où, un verre d'orge à la main, os feldgrauen entonnèrent une internationale vibrante, si vibrante même C|ue les échos en par-inrent aux oreilles d'officiers qui passaient pai à. La suite de l'histoire est inconnue, mais on >eut so douter de l'épilogue que les supérieurs >oches lui donnèrent! * * * Le procès intenté par Louis Franck à un ournaliste a dû avoir lieu hier. Nous publierons 2 jugement. * * * L'administration communale a pris l'en-agement de distribuer à l'avenir 50,000 pains g plus, — à la suite du cortège de la faim t des protestations que nous avons enregis-rées. Plus de 3000 femmes participaient à la. îanifestation. Le bourgmestre Jan de Vos Dçut une délégation des manifestants et romit do faire droit "à leurs réclamations * * * Les salles de danse vont être fermées in-essamment. Elles ne pourront plus rouvrir endant la guerre. A Liège L'administration communale a acheté en ollande plusieurs centaines de têtes de bé il pour fournir la boucherie communale ;ablie rue Chapelle des Clercs. * * * A Seraing une nouvelle grotte vient être . dégagée de l'oubli par un groupe de embres du Vieux-Liége et de l'Union sé-sienne des explorateurs de grottes. Elles est buée oresque au sommet de l'escarpement y y U i m a calcàire qui se dressé,', au carrefour de *oute desoendant des lhauteurs de Plaki ie- vaux et de celles dévalant des hauteurs c Limon Tavier vers Esneux. Au pied de < massif rocheux on remarque deux entoi les noirs l'un absorbe une partie des eaux d ,nt ruisseau venant de Limon-Tavier, l'auti ios une partie des eau xdu ruisseau arrivant c lit Plainevaux. On suppose même que . la gro en te dont nous allons parler doit son origir ite aux eaux souterraines de ces ruisseaux qu rt en attaquant chimiquement et mécanique ;ès ment Ja roche en profondeur, ont provoqu le g*Hssement du banc calcaire givésien au quel celle-ci doit sa formation. Cette grott ge affecte, en effet, la forme d'un grand 'il fissure mesurant environ 12 mètres de Ion îu gueur, 2 m. 50 de largeur et 3 m. 50 d ut hauteur. Son ouverture est exposée ai la .midi; les rayons solaires l'éclairent et • re absorbent l'humidité presque jusqu'au s- foncî, c'est donc une excavation qui devai le offrir un séjour confortable à nos lointain e, ancêtres.^ Quand MM. Comhaire, Doudoi rs et Flohimont décidèrent d'y entreprends n des recherches elle mesurait à poine à l'en it tréo^ 70 centimètres de hauteur et poui pénétrer jusqu'au fond on devait ramper s plat ventre. Jusqu'à ce jemr on y a décou-■3 vert de nombreux restes y laissés par l'hom-:r me préhistorique. Plusieurs niveaux bien caractérisés ont ' été exploités. Le compte rendu détaillé des s recherches et trouvailles faites dans cette , grotte paraîtra^ dans le prochain bulletin de l'Union Sérésienne des explorateurs des grottes, des abîmes et des gisements pré-e (historiques de Belgique. Les niveaux su-1 périeurs renfermaient plus de £50 yi-i lex taillés se rapportant à l'industrie magdalénienne, des traces de feu, des î, fragments de poteries grossières, des os tra-t vailles, des cornes de cerfs, des fragments ? notables de crâne et de mâahoires ayant 5 appartenu à un homme qui, vraisembla-, blement, est venu mourir à l'entrée de la grotte. Dans le même niveau on a découvert une magnifique meule en poudingue et un broyeur en grès. Inutile ! d'ajouter que de nombreux ossements d'ani-maux se trouvaient associés à ces débris ar-' chéologiques. Dans le troisième niveau ossi-fère on a mis au jour des dents de rhinocéros, d'ours, d'hyène, de chevaux, ainsi que des traces de feu et des instruments en silex rappelant ceux que l'on découvre dans les_ gisements dits moustériens. MM. Comhaire, Doudon, Flohimont, Lejeune, Mouton, Bonnivert, Gilleman. Souris, Fraipont, Hamal, Moressee, Hiest-Beer, Eessax, etc. ont participé aux travaux de découverte. * * * Les quantités de pains hollandais ayant été réduites dans une forte proportion, plusieurs communes du pays de Liège ont été éliminées de la distribution. * * * Les pensions do yieillesso varient d'après les communes. C'est ainsi qu'à Liège même l'allocation qui était, l'année dernière, de 65 francs a été réduite à 25 francs, alors qu'à Jemeppe, par exemple, elle reste fixée à 40 francs 1 * * * On a vole 5450 marks au préjlidice d'un habitant du quai de la Batte. A Gand On distribue la soupe scolaire à Wetteren à 2.500 enfants et l'on s'occupe d'organiser le service médical gratuit aux 1300 indigents qui se sont fait inscrire. * * * Encore un ! L'Association catholique flamande des anciens étudiants de l'Université de Gand vient de lancer le manifeste suivant: Considérant que le pouvoir occupant a le devoir de rétablir autant que possible la vie normale dans notre pays ; Que la réouverture de l'Université est en réalité une des conditions préalables de cette action ; Que pour des milliers de jeunes gens la suspension de l'enseignement académique est une source de grands désavantages, sans t compter que cette inutilisation d'un capital intellectuel considérable pèsera dans l'ave- ^ nir sur la vie sociale et économique du pays ,• <: Exprime le voeu que les Universités soient f rouvertes. e L'association susdite, considérant: que la convention de La Haye donne au gouverneur général le pouvoir de faire ce que fit \ le Roi; que le gouverneur général, en déci- f dant que la langue véhiculaire de l'Univer- c site de Gand serait le néerlandais, a donné x suite aux voeux déjà anciens des Flamands et a réalisé la volonté du pouvoir législatif P belge telle qu'elle a été exprimée dans le I vote des sections de la Chambre sur le pro- s, jet de loi relatif à l'Université flamande; qu'elle n'est nullement en désaooord aveo les intérêts militaires et diplomatiques et moraux du royaume de Belgique; Exprime le voeu que les professeurs de f 'Université de Gand reprennent leurs cours an néerlandais e* proteste contre toute ten- ~ •ative de faire suspecter les professeurs et les étudiants de trahison ou de déloyauté, a collaboration avec l'autorité occupante îans une question purement belge n'impliquant l'approbation ni du principe, ni du rt Iroit de l'occupation, mais constituant une T impie ^ reconnaissance d'une situation de ait idéniable. jr Le manifeste dit encore que les Flamar ne considèrent pas la flamandisation de le Université comme un cadeau,'mais qu' 1 acceptent comme la reconnaissance d' droit et l'accomplissement d'une obligatic [a sous la seule forme qu'ils puissent l'acce 3- ter : Une université flamande; pas de secc le de Université; pas d'Université bilingue ^ Sans commentaires! i- * * * u Le Conseil communal, la 2 novemb 6 1914, avait pris la décision de ne plus a 6 corder d'augmentation de traitements ai fonctionnaires, employés et ouvriers de c ville. Or, la fédération des employés con > munaux, dans une lettre adressée au Ce ^ lège, demande que cette décision ne se e pas maintenue. Les entrepreneurs de c némas se plaignent également que les noi 6 velles taxes sont trop lourdes. 0 Le Conseil communal discutera, dans ur - séance ultérieure, ces deux questions. 3 vient, d'autre part, d'accorder la démi 1 sion lionorablo de leurs fonctions d'inst r tutrice à Mlle B. De Deken, Mme Vorme: i re-Ongenha et à Mme Onderreet-De Corte ' 011 émettant un avis favorable sur la d< 5 mande de pension ; 2. a nommé M. J. B; i lius en qualité de membre de la commissio 1 de surveillance du Théâtre néerlandais; c a décidé de solliciter l'autorisation de cor tinuer la perception de la taxe spéciale su les constructions le long des chemins vici naux avec cette modification que le dhif fre unitaire de la taxe sera porté, à raiso] de laugmentation des prix de matériau: pour pavage, canalisations, etc., de 40 i 60 fr. par mètre courant de façade. Dans les IFSairscSres Le long du,.,canal, entre Stroobrugge el St-Laureys^. , tous les arbres et les arbris. seaux ont été abattus pour permettre, aus Boches, de creuser des tranchées. Ce travail a été très promptement effectué et achevé (c était sous peine d'amende!) au jour convenu. Près de cent maisons qui se trouvaient sur cette' ligne ont dû être évacu&ec sur le champ et l'on croit probable qu'elles seront abattues prochainement. Le travail ©st fait par des civils belges, recrutés dans les environs, sous la garde" de' soldats boches. Du matin au soir roulent des autos-camions chargés de matériel. Récemment, tous les propriétaires, avec pièces justificatives, durent se rendre auprès des autorités allemandes pour discuter des indemnités qu'ils devaient toucher. Avant que les troupes ennemies aient été retirees de la frontière néerlandaise, les Allemands ont encore trouvé le temps de publier d« rigoureuses ordonnances concernant la circulation des Belges dans la zone frontière. On attribue ces mesures à la crainte que les mobilisables belges passent en Hollande. . Comme autrefois, les Boches gardent sevèrement tous les passages sur le canal de la Campine, alors que le fil électrique con-stitue encore toujours un dangereui obstacle pour ceux qui veulent gagner le territoire neutre voisin. Pays Wallon Il y a toujours chômage dans l'industrie verrière. Les usines de Courcelles sont arrêtées, celles de Mariemont aussi. La go- beletterie n'est pas mieux partagée. * * * Non loin de Liège, à Grâce-Berleur, sur 1 initiative dg M. Anton, on vient de créer un cours temporaire d'alimentation économique. Le jour de l'ouverture, M. l'agronome Thomas à conférencié pendant une heure sur ce sujet; très palpitant à l'heure actuelle, de l'économie alimentaire. Mme Dony-Riche s'est chargée des démonstrations pratiques ; celles-ci ont lieu les lundi, mercredi et vendredi de chaque semaine. * * # A la Louvière on vient de créer une nouvelle oeuvre, „La Maison Libérale", où se fabriquent des pantoufles. Aasx: frontières Nous recevons de notre correspondant par-iculier le billet suivait: „Comme je vous l'ai annoncé lundi, il est rai que les Allemands ont placé aux frontières es sentinelles en bois ou paille! Ces soldats antômes remplacent les vivants, de distance n distance, dans la proportion d'un mannequin, ur trois soldats, par exemple. Ces faux bons-ommes sont habillés d'une capote dont le col st retroussé ; ils ont — évidemment — -le cas-iie à pointe, etc. Ils ont le dos tourné vers la rontière et l'on peut leur jeter autant do bri-. ( ues que l'on veut, le soldat boche en paille • .'a garde de broncher! ,,Pendant -la nui't-, il paraîtrait qu'ils sont -lus nombreux que le jour et rien do sur- ' renant à ce qu'on voie partir, le soir, un ' aldat de garde avec un ,,collègue" sur le ( os! Evidemment, les Boches se rappellent du J roverbe: lo soir, tous les chats sont cris." 1 * * * ^ Lundi, à l'aurore, tous les militaires Ide a arde aux frontières sont partis pour le £ ront. Ils avaient été rassemblés dimanche, e f! y a un an ! 6 octobre 1915: Les troupes françaises m portent vue victoire près de la cote de c ahure et font 1000 prisonniers. Les troupes françaises débarquent à Sa-niqut pour, renforcer, les arme es serbes. v». ténia ça ligne. z Lettre d'Italie in p" u/lTl^V63 /ix P^miers mois de 19' n. un.labeur de patience folle et d'une air, ' !" ïr°p peu 2. front ? "T arête «««taie d kilomètres de Tendrait 0^^^^ E u s-Srtod'rériorsme l ~ta^ it Ulqbossd0 ^ rT0ri' e" faisant di5Pa«! i- t gênante du Castelletto Cett !" oarn^naVa t616 reColmua ^prenable, et h Oarnison interrompait fréauemm«r,t u communications des Italiens L1 lM défenseurs etef' ^ P°UTant arrache: es aetenseurs et les canons aux cavernes oi ils se rencoignaient, il fallait donc fain sauter toute la boîte." " am - Un hangar formidable, pour la constru^ T X1 a faiIut débkyer ,ln kil<* de roche, se dressa derrière la muraillt a d°* la l3remière Tofana (1) "lc travail de perforation commença alors Les - dnf rL • c(crtain? Piè«* pesaient de q six quintaux, furent hissées trai r nees dans la neige par de* bras humains: ^e-ne -507 mètres de long qui fut - pratiquée ainsi montait en serpentant et 1 revenan sur elle-même, commet escalier : tournant dans un château féodal. Sa caee 1 cuîê ebS3eZ-Vajte/OUr Permettre à un min®! cule chemin de fer Decauville d'évacuer les 25 à 30 mi,aUSSltf d®bJfyés- Des équipes de M a J0 mineurs travaillaient dans cet étrnit couloir dont l'air était vicié par les erfia , laisons et la fumée de là poudre. DanTles chambres ou fonctionnaient les compresseurs a benzme, deux équipes se relayaient aussi tonnes S ® exPlosive était de 40 , ,4u.„tou(' dernier moment (on était '« inquiet ' YT" 25 du "a4"'etuli chose danT , t q" 7 aVait "Inique dans la terre , commença à tirer des cavernes du Castelletto, les incon' scientes dernières cartouches. Un alnin piemontais cria en patois dans l'air | nocturne: _ „Dépêchez-vous, vous n'avez ! £! ,qf? C1?q minutes". Les défenseurs ne j se le firent pas dire deux fois, car depuis ongtemps. I]3 savaient ( quci s>cn feP.r SsàvéYuL f1'6 !taJienne, ils avaient essaye d une contre-galerie. Dans la cham- déLoWml?V ? n®' des morceaux se detachaient de la voûte et tombaient, sous es coups frappes par les Autrichiens, dans leur galerie toute voisine ! L'alpin était véridique. A 3 heures 30 la montagne sautait! Quelques langues de flamme roussâtre jaillirent ente M ochers eventres; une rumeur sourde et sans éclat rou a de vallee en vallée, à laquelle succéda bientôt le fracas de l'artillerie ! gâïfc S acharnant à augmenter les dé- A I aube des alpins appostés sous la To-fana se ]eterent à l'assaut. Ils reculèrent, les larmes aux yeux, sans qu'un seul coud de fusil eût été tiré. Les gaz irrespirables de l tnorme explosion entouraient la cime écartant jalousement 1,'homme. ' Fhi[ll™Ul "T' pendant trente-six heures. ÏÏT yapeurs, chassées par le fouet du vent de 1 Alpe, découvrirent l'im- trainant 'T1"6" LeS aIP;nes, traînant les canons, s'y lancèrent d'un béa'f an*, ^Ies trouvèrent un cratorc béant, ou s entassaient d'énormes rochers et ou pourrissaient déjà des cadavres en ambeaux informes. A l'instant même où les alpins prirent pied sur le rebord du cratere une compagnie ennemie, montée du vallon de Travenanzes, arrivait au rebord opposé. On se battit à la baïonnette, en enjambant des cadavres et en glissant sur des membres en décomposition. Le cratere resta aux Italiens, qui, depuis lors, dominent paisiblement la route vers leurs positions avancées. Le sol a conservé la forme hérissée et sauvage de l'explosion. L'on essaya de déplacer les morts, mais leur odeur fétide les défendit de toute approche. Bientôt la premiere neige les aura recouverts. De ce paysage, illustré par le plus farmidable cataclysme artificiel, qui ait eu lieu jusqu'à aujourd'hui, d'autres souvenirs, qui ont l intimité tragique du sacrifice humain individuel et conscient, se lèvent. Celui qui cne vient a 1 esprit remonte à janvier der-11er. Par les journées d'opaque tourmente, les sentinelles en faction aux en-lroits les plus exposés étaient munies d'une Detite corde les maintenant en contact avec 111 appareil d'alarme placé dans le poste, lorsque absolument ils n'en pouvaient plus, it que leur ennemi — le froid, le seul qu'ils sussent chance de rencontrer — les avait [Ourdis et désarmés à sa merci, ils tiraient a petite corde. On allait les chercher, les ransporter au poste, où l'on brisait leur 'êtement, dont les plis immobilisés par la ■lace avaient la consistance d'une cuirasse le verre. Un soir, la ,,sentinelle de l'horizon", à leine grimpée sur la cime, agita fébrilement 1 corde d'alarme. On courut lui porter ecours. La petite corde se perdait dans la eige épaissie par l'avalanche. On a fouillé, pour le retrouver, vallons et revasses, sans succès. Enfin, il y a quel- (1) Les trois Tofanes eont trois cimes qui terminent à l'est le mas6if des Alpes de i-assa.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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