L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 11 Juni. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 30 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/d50ft8fm50/
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4ême Année tvo t'x&ez b cents MardS 11 |aasn E9S© L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal auotidien du malin paraissanî en eéliandle Beige est notre nom de Famille. fa WIMUil >Hil IU I Vf Ut/i * « v—- - —* ^ ^ .T...... — - lès lettres^doiïent êtâ-ë adressées au Rédacteur en Cîieî : Gustave Jaspaefs. Abonnements: Hollande «1.1.50 par mois. Etranger fl. 2 00 par mois. Pour le» bureau de rédaction : N. 22. VOOBBU8GWAL 334-340, ^ ^ . ( Charles B ernard, Hersé Chambrï, ™ ,ta.res au .roininnoncls™\s ôrny'îâCrinaene Récïames- 30 «ntela lTq°nl ° AMSTERDAM. Téléphones: 2797 et Î77S. Com.té de Rédaction:) EmUe Painparé. par ant ic^pation.^Annonces. lS ce^es^3Q^entsJaJigne^^ L'eatoateiitap ils Zesbrugge. L'Amirauté anglaise a annoncé officiellement, il y a quelques jours, que les aviateurs alliée ont pu constater, au moyen des dernières photographies prises au-dessus de Zeebrugge, que depuis le 23 avril, jour de l'attaque exécutée contre ce port, la majeure partie des sous-marins et torpilleurs allemands qu iont leur base à la côte belge eont immobilisés dans le canal de Bruges. L'attaque du môle et l'embouteillage de Zeebrugge constituent un des plus brillants exploits qu'ait jamais enregistrés l'histoire navale du monde .Aussi, la marine anglaise, qui, durant cette longue et terrible guerre, a déjà rendn tant de services à la cause de l'Entente, peut-elle, à juste titre, s'enorgueillir d'avoir entrepris avec succès éclatant et le minimum de pertes possibles cette opération aussi difficultueuse qu'hasardée.Si le commandement supérieur de l'escadre de Douvres s'est finalement décidé, malgré le grave péril que la réalisation du projet audacieux allait certainement courir, à tenter un exploit qui est dans les plus belles traditions, auglaises, c'est que, convaincu qu'au point de vue moral il pouvait compter d'une façon absolue sur la bravoure et l'intrépidité de ses vaillants marins pour mener l'action à bonne fin, il a jugé que dans la situation actuelle il y avait une importance absolument vitale, en vue de la poursuite heureuse de la lutte, à pouvoir continuer à circuler librement sur mer entre la Grande-Bretagne et la France et ainsi rester toujours à même de transporter sur les champs de bataille des renforts en hommes et en munitions. Or, les bombardements aériens, nonobstant leur fréquence et les résultats appréciables qu'ils donnent, ne sont, en considé-* rant le but à atteindre, que d'une efficacité relative. « Même en ne réussissant que partiellement, l'opération visant Pembouteillage du' port devait produire des conséquences autrement importantes. C'est que les installations maritimes de Zeebrugge comportent, à l'arrière du grand môle où s'est déclanché l'attaque, une écluse double s'ouvxant sur le canal de Bruges, dans "equel précisément s'abritent les sous-marins et les unités légères de l'en-memi. Dès loirs, un on deux navires tampons coulés au goulet de la passe navigable pouvaient suffire à bloquer le port complètement.C'est cette expérience hardie et dangereuse que la flotte britannique a 06é tenter et qui a réussi d'une manière inespérée. Pour mieux saisir toute la volonté, toute l'audace et toute la science qui ont présidé à cette attaque en force du môle de Zee-, brugge, au débarquement des troupes et à l'embouteillage du canal il ne sera peut-être pas sans utilité de décrire ici très sommairement l'ensemble des travaux maritimes du port et de montrer par la même occasion combien étaient perfectionnées, à l'avantage momentané de nos envahisseurs et à notre détriment actuel, les installations de toute nature que les Allemands ont trouvé en 1*914 en ce point de la côte belge. * * * Nos savants ingénieurs belges avaient réaiisé à Zeebrugge un accès direct à la mer par la création d'un avant-port, sorte de port de vitesse s'ouvrant sur la ligne de passage dés grands transatlantiques, et relié lui-même par une large et profonde voie maritime en ligne droite, longue de deux lieues, à un port intérieur de premier ordre. Do tous les travaux d'art maritime existant le long de la côte ouest du Continent, le môle, cette muraille érigée au sein de l'onde impétueuse que le3 marins anglais ont franchie à l'aide de passerelles avec une témérité sans égale, est sans doute la partie la plus admirable de la construction. Edifié en dépdt des conditions géographiques défavorables et bravant les poussées formidables de la haute mer, ce môle cy-clopéen, jetée courbe longue d'environ 2500 mètres, large de 75 mètres et d'une profondeur de 11 mètres et demi à marée basse, fait face au grand large, s'infléchis-sant à son extrémité vers la côte, et abrite ainsi dans sa vaste rade un immense lac d'eaux calmes qu'exigent les tforts de vitesse en mer profonde. Sans doute est-il intéressant de rappeler ici que, dans la construction ardue de ce moie, la lutte du génie de l'homme contre les éléments de la nature fut quelque chose de îormidable, d'acharné et de grandiose. L'oeuvre projetée nécessitait, en effet, l'érection solide et durable, eur le sol mouvant de la mer, de fondements indestructibles offrant toute stabilité"et toute résistance contre les marées et les courants. A cette fin, les masses de blocs de grès et de granit furent jetées sous les vagues écii-mantes. Sur ces assises demeurent, tels d'inébranlables remparts, . de s caissons rectangulaires de tôle, longs de vingt-cinq mètres, qui après avoir été coulés en leur emplacement définitif furent remplis d'un magma de ciment hydraulique, de pierres calcaires, de graviers du Riiin, formant ainsi, ancrée sur le fond marin par son poids Écrasant, une masse aussi olossale que redoutable.Souvent la mer en furie arracha de leurs fondations, avant que les citernes intérieures fussent comblées, des caissons entiers représentant parfois plus de 7000 mètres cultes de fer et de béton. L'on devine dans ces conditions les per->es éprouvées en quelques instants et l'obstination de l'homme à voulois dompter la nature quand menue. Peur édifier cette oeuvre de grande envergure, les ingénieurs furent aidés par ; l des auxiliaires dignes des éléments à maîtriser; des grues puissantes aux bras monstrueux soulevaient, au-dessus de la mer, des blocs énormes de douze mètres cubes de ciment, destinés à servir de murailles aux caissons. Le môle, qui avant cette guerre donnait l'impres6ion d'une ,,rallonge" de la terre, d'une route gigantesque courant en pleine mer vers la flotte des navires de négoce passant au large, est muni de rails et en communication directe aveo le réseau ferré du pays. Sur son terre-plein, formant les quais, &e trouvent des magasins et hangars, des entrepôts, des appareils de manutention, des gares, tout l'outillage économique enfin nécessaire pour permettre aux steamers du plus grand tirant d'eau de décharger et de charger rapidement, outillage que les Allemands n'ont pas manqué d'exploiter contre ceux-là mêmes qui l'ont érigé, les Belges et leurs Alliés. Ce port à la mer de Zeebrugge, confinant entre le rivage et le môle une vaste étendue d'eaux tranquilles qui facilitent l'accostage aisé des bateaux ayant jusqu'à douze mètres de tirant d'eau à marée basse, donne accès, par un chenal en connexion avec la brèche des écluses, vers les grands bassins intérieurs.L'écluse maritime, par le jeu des vannes, fait passer les navires du niveau de la mer à celui du canal, et vice versa. Au surplus, la porte en face de la mer est aussi destinée à entraver l'inondation du canal de Bruges aux époques de puissante marée, et la porte du canal, eiLle, doit empêcher le vidage de celui-ci lors des marées basses. , Cette formidable écluse a 256 mètres de longueur entre les faces intérieures de ses portes roulantes et possède 158 mètres de &as. La masse énorme d'eau comprise entre les buses çst' profonde de 5 mètres et demi à marée basse, ce qui permet un mouillage de bief de plus de neuf mètres à marée haute. Cette écluse, pouvant donc offrir passage aux navires des plus grandes dimensions, conduit directement au nouveau port, qui j est doté de tous les perfectionnements techr j niques et mécaniques. Des bassins de ra-I doub, des cales sèches, cles appointements spéciaux, des grues électriques, des jiggers, treuils et cabestans y avaient été aménagés dans l'intérêt du haut commerce belge. Ce port, outillé selon les dernières exigences internationales, s'amorce au canal de ! pénétration dans l'intérieur du pays. Aboutissant en ligno direct© au point de la côte le plus rapproché, cette voie maritime, où s'abritent actuellement les sous-: marins et les -torpilleurs allemands, couvre jusqu'à la ville de Bruges une longueur de . plu9 de 10.000 mètres sur une largeur à la 1 ligne de .flottaison de 75 mètres, avec une profondeur moyenne de huit mètres .et demi. A Bruges, les eaux du canal rencontrent le port intérieur d'une superficie de près de 50 hectares et formé essentiellement de deux immenses bassins parallèles, séparés par un môle porteur de hangars et de chemins ferrés et réunis en amont, à l'issue du Canal, par un corps de bassin plus large, plus spacieux encore, appelé bassin d'évolution.De cette description, bien sommaire, il , ressort cependant à l'évidence que l'ensemble de tous les travaux maritimes de Zee- : brugge, destinés en fait à améliorer le Négoce extérieur de la Belgique, ont singulièrement favorisé les entreprises navales de l'Allemagne contre" la flotte des Alliés. Mais actuellement, grâce à l'action d'éclat de la marine anglaise qui a eu pour résultat de faire sauter'et couler deux navires-tampons dans le goulet du canal même et un troisième dans la passe navigable, on peut espérer que l'entrée du canal de Bruges a été obstruée pour longtemps. Peut-on dès lors se refuser à reconnaître que la flotte britannique a légitimement le droit d'être fière des pages glorieuses qu'elle vient par ainsi d'ajouter ,aux fastes de son histoire ? Et lorsqu'une nation, forte, disciplinée et tenace, possède, alors qu'elle est convaincue de la nécessité impérieuse de mener la lutte jusqu'à l'issue glorieuse, des hommes capables de tels actes d'héroïsme et des Alliés comme les soldats de France, de Belgique, d'Italie et d'Amérique, pouvons-nous, nous, les civils do l'arrière, ne pas avoir confiance en la victoire prochaine et complète ? Rodolphe van Loo. Les BeSpes à l'étranger. M. Rosseels, le distingué consul général de Belgique à-Athènes, vient d'être nommé par S. M. le roi Alexandre Commandeur de l'Or de du Sauveur. M. Rosseels, qui habite Athènes depuis près de quarante années, est une des personnalités les plus sympathiquement connues de la capitale, tant pour son affabilité que pour les services éminents qu'il n'a cessé de rendre à l'industrie et au commercé. Pour nos œuvres De la 'part de Mlle Julia Grégoire, Er-melo:Pour les blessés et 'prisonniers de guerre ,, 0.60 Pour le Dubbeltje Belge ,, 0.60 Pour les Orphelins de la guerre ... „ 0.60 ■ l ■! 'I# I Ç3 II lf'1 '«■' ii y a un bu 11 juin 1917: Les Britanniques réalisent des progrès au sud et au su<$~est de Messines. . Les Italiens s'emparent du défilé d'Agnella et prennent pied sur le mont Ortigara* | En Belgique. A Bruxelles Des co-locataires n'ayant plus aperçu depuis deux jours un vieillard de 67 ans, M. François Poifliet, ^habitant une chambre chaussée d'ÎIelmet, 51 à Schaerbeek, prévinrent la police, qui se rendit sur les lieux et fit ouvrir l'huis par un serrurier. Les agents trouvèrent le corps du malheureux inanimé sur son lit, asphyxié par le gaz. La mort avait fait son oeuvre. Le suicide est, attribué à la misère. Le corps a été transporté à la morgue. »♦ * * Des bateliers ont retiré du canal de Charleroi, à hauteur du quai de Bistebroeck, à Anderlecht, le corps d'une feanme de 45 à 50 ans, maigre, taille 1 m. 60, cheveux châtains grisonnants,portant une ecchymose au genou droit. Aucun papier n'a permis d'identifier la victime, dont le corps paraît avoir séjourné huit jours dans l'eau. Ici aussi c'est la misère qui semble avoir causé cet acte de désespoir. * * * Un commerçant de la rue Locquenghien, M. Jean K..., avait caressé plus que de raison divers flacons mousseux dans des établissements des environs du Nord. En s'en retournant vers minuit, il tomba sur la place Rogier et s'y endormit profondément! Pendant qu'il cuvait son vin, des esoarpes le dépouillèrent et lui enlevèrent un portefeuille contenant un millier de francs, une montre et chaîne en or, une épingle de cravate avec gros diamant, un étui à cigarettes en argent, une bague et ses çhaussures ! Ils allaient lui enlever son pardessus, lorsqu'une femme qui passait par là donna l'alarme et appela la police, qui parvint à arrêter l'un des bandits, un nommé Grégoire V..., de la Cité Van Mons, qui fut trouvé porteur du portefeuille. Ses deux complices ont pu disparaître avec le reste du butin. * * -s A la dernière séance du Conseil communal de Bruxelles, sous la présidence de M. Steens, M, Vauthier donna lecture d'une lettre émanant de la fédération so- ; oîaliste des Employés, qui sollicite une in- ! demnité mensuelle de vie chère pour ses membres. Cette communication est renvoyée au collège. M. Steens se lève ensuite et fait l'éloge funèbre de M. Charles Janssens. Le défunt avait été élu conseiller communal à Bruxel- ' ! les en 1881, pour devenir échevin en 1884 < et entrer au Conseil provincial en 1896. j M. Steens termine en donnant lecture de j la lettre de condoléances qui sera envoyée ' à la famille du défunt au nom du Conseil communal de Bruxelles. M. Pladet, échevin de la Bienfaisance, demande ensuite pour l'administration des Hospices une autorisation de location pour divers terrains situés daris les faubourgs et la déclaration d'une mainlevée au profit de cette administration. Il propose un crédit de 38,000 francs pour d^ subsides à accorder au personnel du Mont-de-Piété, et demande le renvoi au Comité secret de la discussion de l'acte de l'Union intercommunale relatif à l'institution'1/de la clinique -intercommunale de psychiatrie. Egaras le HeiSraîSuat Un congrès provincial a étélitenu pendant les fêtes de la Pentecôte, à La Louvière. Toutes les ligues d'intérêts publics du Hainaut ont formulé le voeu de voir unifier toutes les rations et des qu'un délégué de* ligues locales soit admis à contrôler la ges tion des Comités de ravitaillement et de secours. * * * Les enfants des communes du Centre sont ac tuellement en pleine/joie. M. Solvay — enfan du Centre aussi,' puisqu'il est né à Rebecq-Ro gnon — leur fait distribuer du chocolat et de: biscuits à l'occasion de son jubilé de 80e anni versai re. En reconnaissance pour le grand philanthrope les édilités dé la région s'occupent actuel kfmeni de baptiser une rue dans chacune des localité: du nom d'Ernest Solvay. * * * • Un jeune ouvrier électricien de 22 ans, Hecto] Matté, de Mont-sur-Marcthienne, a été tué pao un courant de haute tension en réparant ui câble. - * * * Un ouvrier verrier, que sa concubine, Alidî Lejeune, de Charleroi, avait quitté pour repren. <Jre la vie commune avec son mari, fut pris d'ui fol désespoir. Il cribla sa maîtresse de coups d( poignard. Arrêté et conduit en prison, le meurtrier eut une lueur de remords et se pendit dam sa cellule. / Un ouvrier mineur, du nom de Jules La.bbé, âgé de 54 ans, père de famille, demeurant à Marcinelle, a été tué au fond d€ la mine par suite de la chute d'une pierre à l'étage de 975 mètres. En signe de deuil le personnel chôma . * * * Une mère de famille, de Ransart, Mme Monny, demeurant rue Fonteny, se rendait en tramway à Charleroi, lorsque, tout à coup, le tram fit brusquement machine en arrière pour éviter le violent télescopage d'un wagon qui dévalait la même voie en pente. Elle se jeta à bas du véhicule et se blessa mortellement. A Visé Nous apprenons que de nombreuses arrestations, dont la cause est inconnue, ont été opérées à Visé dimanche dernier. Dans le Fferraaairoîa Un procèé dit d'espionnage vient de ee terminer à Namur. M. Henri Siquet, de Verviers, a été condamné à.la peine de mort et exécuté. Il y a eu en outre plusieurs condamnations aux travaux forcés. M. Henri Siquet et ses compagnons auraient été livrés ,Nar une certaine Mariette Plumât, dite Posa, dite l'hôtelière, ou encore la petite Mariette, femme de soldat français, amie des espions allemands' Rosen-berg et Lebois. Cette fille aurait été pilotée auprès d'organismes alliés par un agent des chemins da fer de l'Etat belge habitant la frontière hollandaise. Dans un autre procès qui s'est plaidé également à Namur, MM. Fraikin et Weris, de Verviers, ont été condamnés aux travaux forcés à perpétuité. AM E^lB1ïSt3>0>MS0gg A Maeseyck les habitants ne manquent de rien, mais tout est très cher. Un oeuf coûte 1 fr. Il y a des petits fermiers fortunés, qui rendent journellement pour 50 fr. d'oeufs. B. 3. est devenu le plus riche agriculteur de la Bleumenstraat; les pommes se vendaient, pondant la saison, à raison de 1 fr. 25 à 1 fr. 50 le kilo. Les Allemands ont faim; ils mendient aux portes et demandent: Mut ter, haben sie keine swed Kartoffeln, bitte?" La paille vaut 30^ fr. les 1000 kilos. Les îtoffes sont hors prix. 1 Les ©pérati@ais militaires. Les Allemands reprennent l'offensive Entre Montdidier et I Oise l'ennemi passe à l'attaque sur un front de 35 kilomètres. — Les alliés offrent une résistance acharnée et infligent de grosses pertes à l'adversaire. La situation aux autres fronts. Sur le front belge. i L'offensive allemande. r.nmmimgmm hphrfr.smariîïirA nffirie] he'en rlii ^es Français pénètrent dans Deloup 31 mai au 7 juin 1918. Le 5 juin au matin, après une violente préparation, un détachement d'assaut a pénétré dans nos postes avancés. du Bever-dijk. Les postes ont été aussitôt réoccupés et des prisonniers sont restés entre nos mains-Des combats de patrouilles ont eu lieu de vant Nieuport et Dixmude. Nos feux ont dispersé des rassemblements ennemis sur la route de Middelkerke à Westende. De fréquentes luttes de bombes et de grenades se sont livrées vers Nieuport, Dixmude, Kippe et Weidendreft. L'activité des artilleries a surtout été grande dans la zone des cantonnements et des communications. Les Allemands ont fait grand usage des obus à gaz, principalement dans la région de Nieuport. Nos batteries ont. dirigé de nombreux tirs de destruction et de neutralisation sur les batteries adverses. Nos ballons ont donné une large coopération à l'observation des tirs. Notre aviation a été très activé dans ses diverses missions. Un ballon ennemi a été abattu en flammes et plusieurs avions contraints d'atterrir. (,,Office Belge".) ' Les Belges abattent un Gotha LE HAVRE, 8 juin. (Officiel). La nuit dernière un Gotha, ■ qui se dirigeait vers Dunkerque, fut découvert par nos projecteurs et canonné aussitôt par nos batteries spéciales. Le Gotha s'abattit dans nos lignes. Les trois occupants, dant un capitaine, furent faits prisonniers. L'appareil était pourvu de 3 mitrailleuses et d'un moteur de 260 chevaux. ^ | (Communiqué officiel.J, PARIS, 8 juin. Lutte d'artillerie assez vive dans la région d'Hangard-en-Santerre, entre l'Oise et l'Aisne et au sud de l'Aisne. Les Français ont étendu leurs progrès dans la région de Veuilly-la-Poterie-Bou-reches et pénétrèrent dans le village de De-oup.Les Allemands entreprirent de violentes contre-attaques pour reprendre le terrain conquis hier par les Français sur le front Ghezy-Damjrçiar mais toutes les tentatives de l'ennemi se brisèrent devant la résistance vigoureuse des Français qui maintinrent intégralement leurs gains. Les Allemands subirent de fortes pertes. Journée calme sur le reste du front. Succès locaux franco-britanniques (Communiqué officiel.) LONDRES, 8 juin. La nuit dernière nous tentâmes un coup de main sur les positions ennemies au sud d'Arras et nous infligeâmes des pertes à la garnison. Ce matin, de benne heure, les Français exécutèrent avec 6uccès une petite opération au sud du lac de Dickebosch et firent 75 prisonniers. Les Angîais repoussent uno attaque ennemie au neref-ouest de Château Thierry. (Communiqué officiel.) LONDRES, 8 juin. (Reuter.) Au nord-ouest de Château Thierry, après un bombardement préparatoire sur un front de 2 milles, l'ennemi, au cours de la nuit, fit uaiiu a signaler ces tronçons au ironx- occu-, pés par nos troupes. Entre l'Oise et la Marne 1 LONDRES, 8 juin. Le correspondant de Reuter au front français télégraphia hier : La physionomie de la bataille entre l'Oise et la Marne est identique à celle de l'action en ' Picardie en avril. Les mêmes causes ont produit les mêmes résultats. L'ennemi tenta encore sur > plusieurs points de trouver des trous dans le ■ filet tendu autour de sa progression, mais ces tentatives, d'ailleurs séparées, subirent un , échec complet. - Son but principal est Paiis. Il aurait un » plaisir extrême à pouvoir bombarder la capitale aveo ses pièces de' 15 pouces. Mais il se rend proibaiblement compte lui-même que la route est barrée entre l'Aisne et la Marne. Tout comme dans l'offensive de mars les troupes allemandes, forcées de comlbattre sur un terrain ouvert, ont beaucoup souffert sous le feu des canons et des mitrailleuses. Sans répit leurs tranoliées et abris détruits aussitôt qu'ils étaient achevés. Les détachements de pionniers ennetmis furent dérangés,.nuit et jour, dans leur travail par les rafales des 75, tandis que nos avions ne cessèrent de lancer des bombes à Farrière du front. Tout comme en mars les compagnies ennemies qui commencèrent la bataille avec 100 hommes ne comptent plus que 50 à 60 fusils. Dans le 773e régiment d'infanterie prussien une compagnie a été réduite à. 37 hommes, en comptant les 2 officiers survivants. Des approvisionnements sont arrivés avec deux jours de retard dans les premières lignas en raison des dévastations produites par notre feu d'artillerie. Tous les prisonniers étaient épuisés par des marches et des combats ininterrompus. La journée d'hier fut marquée par la bravoure avec laquelle les troupes franco-britanniques disputèrent à l'ennemi cihaque pouce de terrain pour lui reprendre à la longue par une contre-attaque tous ses gains. Le ^lia.mp de bataille était couvert de cadavres d'Allemands. Le fait constitue une attestation de la force de notre résistance et de la précision du tir de notre artillerie. Le commentaire Havas PARIS, 8 juin. (Havas). La journée d'hier fut caractérisée sur tout le front,com-~ pris entre ^eirns et Noyon, par une situation équilibrée. Aucune opération' de gramide envergure ne fut exécutée. Lee troupes alliées étendirent leurs avantages locaux, améliorèrent leurs' positions et conquirent plusieurs points stratégiques assez importants. Des attaques ennemies de moindre importance échouèrent devant la résistance des troupes alliées. Les avantages obtenus par l'ennemi, dans ces petites opérations, furent anéantis aussitôt par. des cont-re-atta-ques.Dans la nuit de jeudi à vendredi les Français encerclèrent le village de Leport et nettoyèrent les routes au sud-est du lac d'Em-blemy, situé au sud de Leport. Entre l'Ourcq et la Mairie les Français, en coopération aveo les Américains, réalisèrent d'importants progrès. Ils réussirent à conquérir Vinly et à déloger les Allemands du bois à l'est du village. Les détachements ennemis qui tentèrent d'arrêter leur progression furent repoussées. Ils avancèrent leurs lignes de trois kilomètres. Le village de Veuilly, encerclé depuis 24 heures, tomba entre nos maiiis à l'issue d'un j vif combat de plusieurs heures. Dans ce secteur les Allemands ont donc été délogés d'une bonne partie du terrain, ^ Plus au sud les Américains, après avoir refoulé l'ennemi^ étendirent considérablement leurs progrès et se rendirent, maîtres à l'issue d'une attaque bien réussie du village de Boureahes. La conqxiête-de la cote 204 mérite d'être mentionnée tout spécialement. Cette hauteur, dont"le sommet est complètement boisé, se trouve à l'ouest de Château-Thierry. Elle commande immédiatement la partie de la ville occupée par les Allemands. Entre Verneuil et Reims se déploya une âpre bataille qui tourna à l'avantage des troupes franco-britanniques. Celles-ci reprirent la majeure partie du terrain conquis jeudi par les Allemands|et délogèrent l'ennemi de Bligny, en dépit de sa résistance acharnée. La ligne, sur cette aile, fut intégralement rétabli. ' La« presse admire unanimement la valeur combative extraordinaire des Américains. Il* se sont assimilés complètement aux exigences de la guerre moderne. Ce soUt des soldats de race. Suivant le ,,Journal" les préparatifs des Etats-Unis ont lieu dans des circonstances qui rendent,possible d'employer immédiatement tous les moyens de transport. Les Français enlèvent les bois tîo Deloup et de Bussières. ( Communiqué offi ciel) PARIS, 9 juin. La nuit dernière les Allemands commencèrent une violente préparation d'artillerie dans la région au nord de Montdidier jusqu'à l'est de l'Oise. Les batteries françaises redoublèrent aussitôt d'activité. Les fantassins allemands passèrent à l'assaut des positions françaises à 4i heures entre Montdidier et Noyon. Les Français résistèrent brillamment à l'ennemi dans la zone de couverture. La bataille continue encore. Entre l'Oise et l'Aisne les Français exécutèrent, ce matin", à l'est de Haute Braye, de petites opérations, où ils gagnèrent du terrain et ramenèrent une centaine de prisonniers.Au sud de l'Ourcq nous améliorâmes nos positions à l'est de Chezy. Les Allemands, qui réussirent hier à pénétrer dans les lignes françaises, ver6 Vinly, en furent aussitôt délogés par une contre-attaque. Au même moment les Français s'emparèrent du bois de Deloup et ce matin ils conquirent le bois situé immédiatement au sud de Bussières. Ces opérations fournirent aux Français 200 prisonniers, doiït 5 officiers. A l'ouest de Reims les Allemands, après un violent bombardement, exécutèrent une attaque dans la région de Vrichy et subirent des fortes pertes sans obtenir de résultats.Rien à signaler sur le reste du front. Actions d'artilferie. (Communiqué officiel.) LONDRES, 9 juin. (Reuter.) Au cours de la nuit les troupes anglaises firent un raid réussi au sud de Beaumont-Hamel et s'emparèrent de 30 ennemis. Pendant une attaque à l'ouest de Bailleul des troupes françaises firent également quelques prisonniers. Hier soir et cette nuit nous repoussâmes une attaque au sud-est et à l'est d'Arras, ainsi que près de Givendhy-lez-La Bassée. L'artillerie ennemie déploya une grande activité à la partie sud de notre front, depuis Villers—-Bretonneux jusqu'à Albert et entre Givencihy et Robecq. Un „Gotha" abattu. PARIS, 9 juin. (Reuter.) Dans la nuit du 6 juin un avion ,,Gotha", qui se dirigeait vers Dunkerque, a été abattu par l'artillerie anti-aérienne. Il atterrit à l'arrière de nos lignes. Les quatre aviateurs furent faits prisonniers par des soldats belges. Vaines tentatives ennemies. (Communiqué officiel américain.) LONDRES, 10 juin. Au nord-ouest da Château Thierry l'ennemi renouvela la nuit dernière une attaque sur les positions américaines près de Bouresches. L'attaque fut précédée d'un violent feu d'artillerie et de mitrailleuse. L'ennemi subit de fortes pertes et n'obtint aucun résultat. Dans cette région, en Picardie et sur la Marne la lutte d'artillerie oontinue. Les opérations de l'aviation. ( Communiqué officiel.j LONDRES, 10 juin. En dépit du brouillard nos ,aviat2urs attaquèrent à coups de mitrailleuse plusieurs objectifs à l'arrière des lignes ennemies. En coopération a\eo les Français ils bombardèrent Nesle, Resnoy et Roye. Ils lancèrent 9 tonnes d'explosifs dans cette région et 2 tonnes à l'est de La Bassée. Dans les 24 .dernières heures nous albattîmes 4 appareils ennemis et contraignîmes deux autres à atterrir dans les lignes allemandes. Tous les appareils britanniques rentrèrent au camp. Les Allemands reprennent l'attaque sur un front de 35 kilomètres entre MontdjcPier et l'Oise. (Coonmuniqué officiel.) PARIS, 10 juin. (Reuter.) Entre Montdidier et l'Oise une violente offensive se développa' sur un front de 35 kilomètres, A plusieurs reprises Pennemi essaya de s'introduire dans nog lignes. Partout nos troupes subirent le choc et sur tout le front de combat elles arrêtèrent ou retardèrent sérièusement la marche de l'ennemi au cours de combats acharnés. A l'aile gauche l'ennemi ne parvint pass à traverser notre zone d'appui. Nos troupes se trouvent en combat avec l'ennemi sur* la ligne de Rubescourt -— Le Fretoy —: Mor-temer.Au centre l'ennemi réalisa' des progrès plus importants. Après des attaques réussies, au cours desquelles cependant il subit de grosses pertes, l'ennemi réussit à prendre pied ferme dans les village sd'e Ressons-sur-Matz et de Màreuil où nos trompe sdé-fendent le terrain pied par pied. A l'aile droite l'ennemi rencontra la même résistance. Malgré ses attaques répétées il fut arrêté sur le front de Belval-Con-nectancourt-V ill e. Les troupes allemandes de l'Ukraine envoyées en France, MOSCOU, 1 juin. (Reuter.) Retardé. Les troupes allemandes qui se trouvaient dans l'Ukraine ont été envoyées en France et , remplacées par des Ukraniens. Les réserves italiennes Suivant l',,Epoca" les troupes de réserve italiennes au front français n'ont pas encore participé aux combats lors de la dernière grande offensive allemande. Sur Is front itaiien. Actions diverses. ROME, 9 juin. (Agence Stefani.) Entre l'Astico et la Piave le duel d'artillerie fut assez violent. Il fut moins intense sur le reste du front. Au sud d'Asso, au cours d'un raid réussi, un détachement anglais infligea de grosses pertes à l'ennemi et fit 11 prisonniers. A l'est de la Brenta, sur le Bortico, un de nos détachements fit des raids et réussit à endommager les ouvrages de défense de l'ennemi. Il rentra avec quelques prisonniers et une .mitrailleuse. 0 En Vallarsa et dans la vallée de l'Astico des tentatives d'attaques ennemies furent arrêtées par notre feu. Nos dirigeables et nos avions bombardèrent des stations, des champs d'aviation et des casernes, ainsi que des troupes en marche. A la station de Mataréllo une violente, explosion se produisit dans un dépôt de munitions. Au cours des combats aériens cinq avions ennemis furent abattus. Les opérations en Arabie. Succès arabes dans l'Hedjaz. (Communiqué officiel.) LONDRES, 18, juin. (Reuter.) Dans le sud de l'Hedjaz, au mois de mai, les troupes des chérifs Abdulla et Ali firent à plusieurs reprises des raids sur les chemins de fer entre El Ula et Medina. Elles causèrent particulièrement des dégâts près de Mudary et au sud de Bowa. Dans les deux cas des ponts furent détruite et la route fui sérieusement endommagée. Pendant le mois de mai elles firent 162 prisonniers. Deux grands convois, comprenant 200 à 300 chameaux, furent capturés par des patrouilles du cher if Ali à l'est de Medina.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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