L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 17 Juli. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/k93125rh4q/
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(jéffle Année N° 1363 S cents '3viôrcl"e«i i'7 jasîïleE L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. .îournal c5aaoti«5ien ciu matin» paraissant en Hollandle Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au h.ireau de rédaclioa: N. Z. VOORBUBGWAL 234-24!), AMSTERDAM. Téléphones: 12797 et 177S. Rédacteur en Chel: Gustave Jaspaers. ...» .}Ada„ti„_ . ( Charles BerntSrd, René Chamhrï '" ''"ction - , t~j;e painparé. Abonnements : Hollande il. 1.50 par mois. Etranger II. 2.00 par mois. Pour les militaires au iront et les militaires internes en Hollande II. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: $Q cents la ligne. Simples aveux Vous ne lisez jamais la „Zuiunft" 1 Vous avez raison, en principe. C'est un petit Journal rédigé entièrement par Maximuian Hardon et où le célèbre pamphlétaire critiqua et attrape les gens de son pays selon son humeur, et surtout selon la chance des armes et le cours des événements. Harden n'a jamais été considéré comme un homme d'une grande conscience et d'une conviction très arrêtée. Il passe — chez ses amis — pour solidement documenté. Mais ses convictions sont diverses et souvent ondoyantes, et sa documentation repose sur •une bonne mémoire soutenue par un bon système de fiches. Mais, néanmoins, Harden est amusant. Depuis quelque temps surtout. Car.il est fort mécontent de ce qui se passe en Allemagne. Et il ne se gêne pas pour le dire. . 'y „ Ne croyons pas pourtant qu il ait ete touché par la grâce ententiste et que, nouvelle Pauline, il se soit écrié : Je sais, je vois, je crois! Je suis désabusé! rien qu'à l'énonce des buts de paix du président Wilson. Non. Mçis il est de fort méchante humeur, et, comme il est. intelligent et qu'il sait l'histoire, il sait fort bien qui rendre responsable, et des événements actuels d'Allemagne, et de sa mauvaise humeur. N'oublions pas d'ailleurs que ce même Harden, qui proclame ouvertement la faillite du militarisme et de l'impérialisme austro - ail ém an ds, écrivait en 1914: ,, Lorsque Tanger et Toulon, Anvers et Calais seront soumis à notre joug de barbares^ nous causerons gentiment avec nos ennemis." (1) On. encore ceci: ,,Nous faisons la guerie, parce que nous avons la conviction,^ ferme . romme le roc, que l'Allemagne, après tout c© qu'elle a fait de grand, peut revendiquer i et doit obtenir un territoire _ plus vaste et I une sphère d'action plus considérable- (^) Ou ceci: ,,L'Allemagne assène des coups. Qui le lui a permis1? Son droit repose sur la force et c'est pourquoi la patrie devient plus grande. L'heure de l'hégémonie allemande a maintenant sonné." (3) Et ceci ] encore, qui est d'un assez bon tonneau: < ,,Nous resterons dans les Pays-Bas belges, \ auxquels nous ajouterons l'étroite bande ■ côtière jusque derrière Calais. De Calais à j Anvers, les Flandres, le Limbourg, le Bra- j bant jusqu'au delà de la ligne fortifiée de ] la Meuse: tout cela Prussien." (4) Et enfin j ceci, pour en finir: ,,Obtenir simplement ; l'assurance que plus personne n'osera trou- j bler notre paix serait un bien piètre résul- < tat après une guerre pareille. C'est autre < chose qu'il nous faut maintenant, c'est de l'argent monnayé." (5) _ ] Et voulez-vous savoir ce qu'écrit aujour- r d'hui ce même Harden, éclairé, assagi, et j enseigné moins par l'expérience et la dou- £ leur que par la faillite et la défaite? Ou- ( vrez le dernier numéro de la Zukunft et . lisez avec moi. Tout le monde y prend son paquet, et pour son grade, à commencer par le Seigneur suprême de la guerre, oui, par le kaiser lui-même. Naturellement Harden prend des précautions oratoires. Il sait bien à quoi il s'expose. Pour parler de son em- I pereur, il met des gants. Mais ce sont des gants de boxe, encore ! Son article est très long, mais d'un intérêt extrême. Il commence par d'e longues citations —• c'est un c tic chez Harclen — du Livre J aune fran- c çais, et notamment des rapports si substantiels et si nettement prophétiques où M. l Jules Cambon analysait la ,,Stimmung" de ; plus en plus guerrière de l'Allemagne. Ce r n'étaient là, lorsque M. Cambon rédigeait i ses rapports, en 1913, que. des impressions, mais, dit Harden, nous autres Allemands, j nous avons tout fait pour faire entendre au j monde que les impressions de 1913 sont les c réalités d'e 1918. Pourtant, jusqu'au 15 juin i dernier, il manquait au moins la preuve r que le kaiser lui-même considérait la guerre comme inévitable et désirait quelque cho- & se qui ressemblât à la domination du mon- t de. Eh bien, cette preuve, le discours de ]. Guillaume II, prononcé à l'occasion de son 0 jubilé, nous la donne. Et c'est un Boche que le dit. C'est Harden. Ecoutons-le: ^ ,,Ce discours a comblé une lacune. Un e chancelier plus sage eut conseillé au souve- ^ rain l'envoi d'un message de reconnaissance j à la nation, une amnistie générale ou des r dons utiles à l'armée, plutôt que lo pronon- g cé d'un discours. Pourtant les journaux j sent enchantes de cette performance ora- ^ toire et semblent heureux de ce que le mot g d'ordre ait enfin été donné, et donné d'en j haut, à savoir que seule la conception aile- j mande du monde signifie moralité, droit et s justice. Il est important que les cinq parties ■ du inonde considèrent aujourd'hui l'empe-retur d'Allemagne comme l'homme qui s'est ^ chargé de réaliser le programme panger- g nianiste." Harden prévoit cependant des résistances, sinon en Allemagne, certainement en Autriche-Hongrie, où l'on ne sein-ble pas très etoballé à l'idée de continuer à îj a* battre pour la ,,Weltanschauuncj" prus- ^ so-alle-mande, et en fin de compte il regrette qu'aucun ministre allemand n'ait eu le cou- £ rage de proclamer* qu'une opinion exprimée dans ce que feu Pelletan appelait la ^ chaleur communicative des banquets ne peut être considérée ni comme un programme, ni comme un engagement d'ordre poli- c| tique. cj Mais ce qui l'énerve surtout c'est la solicité de l'alliance franco-anglo-américaine. _ San» doute, le même Harden avait en 1914, au temps de sa fièvre, appelé nos alliés des ,,singes" puants"; aujourd'hui il reconnaît comme un signe des temps le fait que Français, Anglais, Américains, autrefois ennemie, aient pu célébrer ensemble, et unis, la à fête de l'Indépendance américaine. ,,Est-ce d que la maison Ae Habsbourg; pourrait célé- A bflar avec la Prusse l'anniversaire du 22 juillet 1742 — le jour où la Silésie fut vo- g lée à l'Autriche par la Prusse? Les peuples crtf choisirent et déterminent leyjr destin 1 peuvent toujours devenir des amis. En terminant son article Harden attaque non seulement Tirpitz, mais encore Kuhlmanai et Friedberg et constate que personne en Allemagne ne croit à la Ligue des Peuples. Et il conclut mélancoliquement: ,,Comme cela, nous sommes fixés. Nous savons ce que veulent nos ennemis. Et nous savons que nous avons un gouvernement qui n'attend la victoire et le salut que de l'épée allemande."La censure, ici, empêche Harden de dire toute sa pensée. Mais on la lit nettement entre les lignes de son article. Et cette pensée n'est pas gaie. Comparons lès textes de la ,,Zukunft" d'août 1914, cités plus haut, à ceux de l'été présent. Cette comparaison est réconfortante et douce. Ce qui s'est passé, entre alors et aujourd'hui, nous le savons bien. Ce "n'est pas un accès de moralité qui s'est emparé de l'écrivain allemand, et, si l'Allemagne avait été victorieuse, il n'eût pas manqué, sans doute, de réclamer aujourd'hui, comme il y a quatre ans, de ,,l'argent monnayé" et des territoires, et l'hégémonie mondiale, et la lune, et le reste. Mais l'Allemagne, loin d'être victorieuse, est certaine, en dépit de sa force indéniable et de ses crimes, moins niables encore, d'-èire battue. Harden le sait, le sent, lo voit. Il est désabusé. Il a toujours vu les choses avant ses compatriotes, et les a yues juste, souvent. C'est pourquoi nous lirons avec intérêt la ,,Zukunft" du mois de juin 1919, — si, d'ici- là, Hard'en n'a pas été fusillé pour crime de haute trahison. René Feibelman 1, 2, 3, 4 et 5: ,,Die Zukunft", numéros l'août 1914. — iQi » — Ine enquête de la .ligue des Pays Neutres" sur la situation en Russie. La ,,Ligue des Pays Neutres", créée pour a défense des principes du droit des gens, it comptant les représentants autorisés de outes les nations actuellement neutres, a >rocéde à un examen impartial et appro-'ondi des documents qui lui ont été com-Quniqués au sujet des événements qui ont-ieu actuellement en Russie et particulière-nent de ceux qui se sont déroulés entre le !4 et le 30 avril 1918 dans la république édérative d'Ukraine. Après avoir fait une mquête à ce sujet, son Comité directeur a onclu ce qui suit: Contrairement au traité de paix de Brest-jitovsk, par lequel le gouvernement impé-ial allemand reconnaît expressément- que i République Ukranienne forme un Etat ouverain jouissant d'une indépendance omplète, les pouvoirs constitués de ce pays, -ussi bien le gouvernement légal qui a raité la paix avec l'Allemagne que la re-irésentation nationale ,,La Rada", ont été 'objet de la part des autorités militaires .Uemandes des pires traitements; les momies des gouvernements, sans jugement ni landat d'arrêt de la part des autorités kraniennes, ont été jetés dans les prisons, 'immunité parlementaire, la liberté de la larole et de la presse, la liberté de réunion, omme toutes les libertés qui sont l'indice .'une existence libre, ont été violées. Attendu qu'entre l'état de guerre et 'état de neutralité, d'après les principes miversellement admis jusqu'à ce jour, il e saurait exister une situation juridique atermédiaire. Attendu que par le traite de paix signé -ar les Empires centraux, d'une part, les républiques Ukranienne, Russe et Finlan-aise, d'autre part, ces Etats ont passé, pso facto, de l'état de guerre avec l'Alle-îagne à "l'çtat de neutralité. Attendu que l'indépendance d'un Etat t le droit inhérent de souveraineté compor-emt le libre choix de ses autorités, l'inyio-ibilité de son territoire et le respect do îtte liberté par les Etats étrangers. Attendu que ces principes, reconnus et niversollement pratiqués, qui sont la gloire ; le patrimoine communs de l'humanité et ui l'affranchirent d'une ère barbare où i violence était sp- seule loi, ont été récemment proclamés à nouveau dans des acte3 olennels par le gouvernement impérial allemand lui-même au cours de négociations de >aix avec les Etats susmentionnés ; Î1 en ré-ulte que par les violations commises contre ss Etats d'Ukraine, de Russie et de Fin-inde les autorités militaires allemandes Dnt en contradiction avec les principes fon-amentaux qui régissent les rapports entre ations et que ces faits constituent des iii-ractions qu'on ne rencontre guère dans les nnales du droit international. La ,,Ligue'des Pays Neutres", oonsidé-ant que ces principes sont l'unique et su-rême sauvegarde de tous les Etats, attire attention des gouvernements neutres et u monde civilisé sur ces procédés et le dan-er qui en résulte pour toutes les nations, ette situation sans précédent, que l'Alle-tagne qualifie d',,Etat de paix" et qui dif-sre essentiellement, par la persistance du roit de la force, de ce que cet état impli-uerait dans le passé, fait, reculer notre vilisation dans les plus sombres époques e l'Histoire. ■ — ■■ I ■ | I» — , Il y b un m 17 juillet 1917: Les Français 'progressent ■ 'un kilomètre sur un front de 2500 métrés \ c. part et d'autre de la route d'Esnes à i ralincourt. Les Britanniques réalisent quelques pro-rès à l'ouest de Warneton et améliorent ■urs positions à l'est & Monchjj* Les Russe* évaouevi Kçilucti { En Belgique. A Bruselie@ Le Conseil communal d'Anderlecht s'est réuni lundi ; :1 s'est constitué en Comité* secret de 4 à 6 h. 40; pin-contre, la séance publique ne dura que o minutes. La présidence du Conseil est reprise par M. Cricks, après une absence de trois mois, duo à une maladie de l'ëchevin. Le Conseil approuve d'abord le projet de statuts pour la constitution d'une ^société coopérative intercommunale de buanderies publiques; le fonds social en est fixé à 1.484,000 francs, réparti en 848 parts de 1,700 fr. La commune d'Anderlecht intervient pour 70 parxs. Le Conseil adopte le premier point de l'ordre du jour relatif à la classification des voies publiques pour la perception des taxes de pavages en 1918. Un crédit de 800 francs est voté ensuite pour les. secours à accorder à 63 personnes habitant les'rives du Neerpedebeek et qui ont été victimes de l'inondation du mois de janvier. Un article relatif à la composition des cadres de l'administration communale et à l'exécution du règlement organique est renvoyé' aii Collège. La proposition faite par M. l'échevin j Melckmans au sujet do la revision du barême du corps enseignant est adoptée avec effet rétroactif jusqu'au 1er janvier 1918. Une demande de majoration do l'intervention communale dans le coût des repas de l'Œuvre du Sou et du Réfectoire Elisabetn, l'application du nouveau barême du corps professoral, et la demande d'un crédit supplémentaire de 7,700 francs pour l'école de musique, une demande d'allocation de jetons de présence pour l'école moyenne communale pour garçons et pour l'école moyenne communale pour jeunes filles, de même que les mesures prises par le bureau administratif en raison de l'état de faiblesse physique des élèves, une demande de porter le subside communal de 20,000 à oO.OOO francs par mois pour le Réfectoire pour Tuberculeux, et une autre demande de subside supplémentaire de 25.000 fr. pour l'exercice 1918 pour le corps des sapeurs-pompiers volontaires ont été renvoyées à une date ultérieure. Le Conseil adopte ensuite les propositions faites d'installer deux classes gardiennes et trois classes primaires dans l'immeuble transformé situé route d'Etterbeek, 4, et celles se rapportant à l'extension à donner à l'école professionnelle communale pour jeunes filles. Les articles suivants sont également remis à une date ultérieure : Comité mixte d'oeuyres de charité: demande do subside pour l'organisation d'une fancy-fair au parc d'Anderlecht. — Requête de l'école supérieure de pédagogie, ,,Institut Culs-Tempels", sollicitant, l'octroi d'un sub-sicS*. — Ecoles moyennes pour garçons et pour filles: fixation du taux du minerval; propositions des bureaux administratifs. — ^ Ecole moyenne pour garçons : revision du barème do traitements du personnel enseignant ; propositions du bureau administratif. — Budget communal pour l'exercice 1918: approbation par M. le président de l'adiffinistration civile pour la province du Brabant, sous réserve de certaines modifications. # * * Un ex-agent de police d'Ixelles, M. L...., établi marchand de porcs à Ciney, avait expédié à Bruxelles, par chemin de fer, vingt porcs dodus. Lorsqu'il se rendit à la gare pour procéder au débarquement, M. L.... apprit que les porcs avaient été déchargés. Comme M. L.... ne s'était fait remplacer par personne, il- y avait donc eu vol. Au cours de l'enquête, on découvrit que les porcs avaient été transportés dans un camion conduit par un nommé V..., de la rue de Liverpool. Cet homme prétendit d'abord qu'il avait conduit les porcs à Zuen, où ils avaient été transbordés sur un camion qui attendait à cet endroit et qu'il ignorait ce qu'ils étaient devenus. Sous menace d'être incarcéré V... finit alors par avouer ju'il avait conduit le3 porcs dans un établissement de la rue do Belgrade, à Saint-Gilles. Accompagné de la police, M .L.... se rendit à A'adresse indiquée où, après une perquisition minutieuse, on 'découvrit dans un hangar fermé au moyen d'une clôture à claire-voie, derrière un amoncellement de vieux tonneaux, un abattoir clandestin où l'on retrouva les vingt porcs. Six de ceux-ci étaient encore en vie, les^ autres avaient déjà été tués et en partie découpés. Ils avaient été vendus par l'individu qui avait été chargé do les convoyer. Les vingt porcs avaient une valeur ds 57,000 francs. Lè tout a été saisi et restitué au propriétaire. Le Conseil communal d'Ixelles a tenu mardi une longue séance secrète. Celle-ci n'a pas duré moins de trois heures. On a examiné de nombreuses questions touchant l'administration communale, nommé les délégués de la commune à la Commission directrice de la buanderie intercommunale, voté les crédits nécessaires pour la création d'un bureau d'hygiène, etc. M. Crickx, le nouveau ff. de bourgmestre, préside ]> séance publique, qui suit immédiatement le comité secret. On adopte rapidement des crédits supplémentaires aux . budgets communaux do 1917 et 1918, ainsi que divers transferts. iSur proposition do l'échevin Bly-ckaerts, on vote l'acquisition de trois immeubles destinés provisoirement à abriter les bureaux de la population, ainsi que des dépendances de l'école communale de la rue d'Orléans. Enfin, lo Conseil adopte le principe do la création par la commune de ,,Restaurants bourgeois" (sur proposition de/M. Paquot et de son groupe), la participation d'Ixelles dans la'création d'un service de prophylaxie de la diphtérie, celle d'Ixelles dans l'institution d'une ibuanderié intercommunale dont nous avons déjà parlé, le projet de raccordement au réseau des Tramways Bruxellois du dépôt du service de la propreté publique et l'usino d'incinération des immondices, le procès-verbal de vérification do la caisse communale, qui constate un encaisse de 360.000 francs, etc. etc. - * # | La police d'Ixelles a arrêté mercredi un | nommé Guillaume J..., âgé- do 15 ans, domicilié rue de Prusse, à Saint-Gilles, qui ces jours-ci a commis une série de vols importants. Ce gamin s'engageait sous un faux nom en qualité do garçon de course et. s'appropriait les marchandises qu'on lui confiait. Un costume de 800 francs, que Mlle II..., de la rue du Président, l'avait chargé de porter chez uno cliente, a été vendu à une marchande de bric* à-brac au Vieux-Marché pour 15 francs. Il a commis un vol identique chez M. S...., boulevard du Régent, et d'autres vols au"Vivier d'Oie. Il a été mis à la disposition du juge des enfants. Les ©pératï©ffis militaires. Des deux cafés de Reims la bataille continue avec acharnement. — Les Américains exécutent une violente contre-attaque et tant 1500 prisonniers. — L'ennsmi subit de grosses pertes. — Le général Foch est satisfait — B'etaih sur la bataille. Nouveaux propres des troupes franco-italiennes en Albanie. L'oîîensîve allemande. Rés\3tanoe énergique des troupes franco-Italiennes. Brillante réaction américaine à l'ouest Fossoy. (Communiqué officiel■ > PARIS, 15 juillet. L'attaque entrepris' ce matin, à 4i h., par les- Allemands, fu poursuivie avec la même force peuda.n toute la journée de part et d'autre d< Reims. A l'ouest do Reims d'âpres batailles s: livrèrent sur le front Reuilly—Courthiasy— Vassy, au sud de la Marne, que les Aile mands réussirent à passer sur quelque points entre Fossoy et Dormons. Une contre-attaque exécutée avec ui grand élan par les troupes américaines re jeta sur la rive septentrionale plusieurs dé tachements ennemis qui avaient atteint 1; live méridionale à l'ouest de Fossoy. Entre Dormans et Réims les troupe: franco-italiennes résistent avec ténacité aux attaques allemandes exécutées sur 1« ligue ChCtillon sur Marne—Clichery—Mar faux—Bouîlly. A l'est de Reims l'attaque allemand* cvécut-ée entre Sillery et Massiges se,heurt; à une résistance çpiniâtre. Les Allemand multiplièrent leurs tentatives contre Pru nay. En dépit des tentatives répétées, l'enne mi ne put aborder nos lignes dans la régioi au nord de Prosnes et de Souam. Les Britanniques avancent leur ligne aux environs ds Villers-Bretonneux. (Communiq-i officiel.) LONDRES, 15 juillet. Nous avons à nouveau avancé quelque peu nos lignes dans les environs de Villers-Bretonneux. Le nombre total des prisonniers faits au cours de l'opération d'hier comporte 328. Les premières contre-attaques te troupes du général Pershing. (Communiqué officiel.) LONDRES, 15 juillet. (Resiter.) A l'est do Château-Thierry où l'ennemi parvint à franchir la Marne ce matin sur notre front et à gaguer que,»}ue terrain, nos troupes firent des contre-attaques et rejetèrent l'ennemi jusqu'à la Marne. Elles firent 500 prisonniers. Dans le9 Vosges cinq raids ennemis sur nos tranchées échouèrent à la suite de notre feu. Les opérations des avions britanniques. > (Communiqué officiel) LONDRES, 15 juillet. Nos aviateurs lancèrent un grand nombre de bombes sur les voies ferrées à Roulera, sur les aérodromes près de Warneton et Bapaumé, sur les bassins de Bruges et. les travaux de dragage de Zeebrugge. Nous abattîmes neuf appareils enueinis. Cinq avions britanniques ne sont pas rentrés au camp. La troisième attaque allemande. LONDRES, 15 juillet. Le correspondant de Reuter au front écrit: C'est au point du jour que les Allemands déclenchèrent leur • troisième et peut-être dernière attaque. Les canons allemands ouvrirent le feu vers minuit sur le front compris entre Château-Thierry et la crête de Massiges et dans la Champagne orientale, sur une étendue de 50 milles. Le comman- j dement français ne fut nullement pris au j dépourvu. Il savait que les Allemands ! avaient concentré des canons et des muni- | tiens sur toute la ligne d'attaque, malgré j qu'ils aient tenté de dissimuler le fait en j camouflant soigneusement les canons et en i s'abstenant do les employer. Mais notre j artillerie avait par trop souvent causé des explosions dans ces dépôts de munitions pour que nous ne nous ' soyons pas rendus compte des préparatifs de l'ennemi. Grâce à ces indioes, nous avions prévu tant la direction que l'étendue de l'attaque prochaine et nous devinâmes si bien l'objectif do l'adversaire que, la nuit dernière, la réaction de notre artillerie commença à 11 h., soit une heure avant que les batteries allemandes i eussent, ouvert lo feu de leur côté. Les renseignements reçus à midi sont j rassurants et favorables en général. Les fantassins allemands passèrent à l'attaque sur toute la ligne entre 3 et 4 h. du matin. Il suffit de jeter un regard sur la carte pou? comprendre que l'ennemi n'a aucune raison pour w>iH/er i euuiepiiao ±ia-sardeuse et sanglante que constituerait uue attaque frontale sur Reims et que des attaques de flanc à l'est et à l'ouest de la ville pourraient forcer les Français à l'évacuer. C'est pourquoi l'attaque fut exécutée dans deux secteurs principaux, le premier longeant la Marne depuis Château-Thierry jusqu'à Verneuil et de là jusqu'à un point à l'ouest de Reims; le second entre le fort La Pompelle (à l'est de Reims) jusqu'à la crête de Massiges. Dans ce dernier secteur l'ennemi ne réalisa aucun progrès dans la matinée et vers la fin de la matinée le quartier-général reçut même l'avis que ncs années se maintenaient sur leurs positions et que .l'attaque ennemie s'était brisée sous notre feu d'artillerie et devant la résistance de nos fantassins i La pression la plus forto fut exercée sur le secteur occidental, entre Château-Thierry et Reims. On se battit ferme toute la matinée dans la vallée dé-la Manie. L'ennemi tendit tous ses efforts pour forcer le passage de la rivièro. Son effort principal fut dirigé naturellement entre Dormans et Fossoy, claus la direction de la vallée conduisant de la' rive méridionale à Condé-en-Brie. Sur ce point les rives de la rivière sont larges et ■ plates et les Allemands possèdent des pestes d'écoute sur les hauteurs de la rive septentrionale et jouissent d'une vue lange su? nos lignes, de la rive méridionale. Dans le secteur d'attaque à l'est de Reims l'ennemi employa de nombreux chars d'assaut pour appuyer se3 fantassins. La bravoure dss troupes américaines. LONDRES, 15 juillet. Le correspondant spécial de Reuter près de l'armée américaine en France annonce que, le matin du 15, les ✓Allemands entreprirent des attaques éner-_ giques contre les positions américaines à l'est de Château-Thierry, principalement contre le village de Vaux. Les .troupes américaines offrirent une résistance courageuse et disputèrent chaque pouce de terrain à l'ennemi. Pour chaque mètre de terrain qu'ils progressèrent les Allemands payèrent un prix élevé. Après que la lutte eût continué pendant quelques heures dans la contrée de Vaux les Américains firent une contre-attaque. Ils rejetèrent l'ennemi et avancèrent leurs ligneç jusqu'à quelques centaines do mètres au del à de leurs positions origi-^ nales. Les contre-attaques franco-amérioaïne3. LONDRES, 15 juillet. (Reuter.â Le commandement français considérait la situation comme satisfaisante aujourd'hui à midi. L'attaque se déclencha à 4 h. du matin, contre le secteur Pninay—Massiges. A midi on signala que l'offensive dans ce secteur avait été arrêtée, sauf sur quelques points; Prunay même fut perdu. A l'est de Reims les assaillants réalisèrent des progrès peu importants. A l'ouest do Reims y ennemi avait progressé à midi de 2 ou 3 milles en moyenne et de 3| milles au maximum (vers Bolval et Camblezy) sur un front de 20 milles. Les Américains perdirent du terrain entre Fossay et Surmelin, mais dans l'après-midi ils reconquirent leurs positions par des contre-attaques. ' Dans les attaques précédentes l'ennemi employait une division par mille de front; aujourd'hui la proportion est beaucoup plus faible. Les Français ont déjà prononcé des contre-attaques.Les Américains bouleversent lo plan allemand. ( Co-m muniqu é ojfï ciel, ) LONDRES, 16 juillet. (Reuter). Lundi soir 9 heures. Actuellement nos troupes, sur la [ Marne, dominent la rivière de front. Ici le plan allemand a-été complètement . bouleversé., A notre aile gauche une division allemande renommée fit des tentatives répétées pour ^passer la rivière, n-.ais toutes les attaques échouèrent à la suite de notre feu et jusqu'à présent aucun Allemand ne parvint à franchir la rivière. Au cours de nos contre-attaques nous fîmes do 1000 à 15G0 prisonniers, dont un état-lnajor do brigade complet. Dans ce secteur la lutte violente continue. L'objectif de l'offensive. LONDRES, 16 juillet. Le correspondant de Reuter au front télégraphia hier dans l'après-midi: A l'est de Reims l'ennemi opère dans la Champagne Pouilleuse, la contrée la plus difficile du centre de. la France. Dans cette région il est impossible pour l'ennemi d'obtenir une victoire décisive. Jusqu'ici rien n'indique qu'il s'agit en ce moment de l'attaque principale. L'action peut avoir été entreprise pour nous amener à retirer nos réserves des Flandres et à ouvrir ainsi la voie à une attaque •allemande dans cette région. L'objectif définitif ne peut être que la mer ou Paris. Le plan désigné par des considérations purement militaires demeure encore, comme en i mars, la séparation des armées françaises et ; britannique et le refoulement des Britanniques vers la nier. Nous devons donc nous attendre à ce que l'ennemi tende tous ces efforts entre Château-Thierry et Reims, afin d'élargir sa base entre l'Aisne et la Marne pour une marche sur Paris. La brillante tenue des troupes américaines. LONDRES, 16 juillet. Le correspondant de Reuter au front américain télégraphia hier: < s Lorsque les Allemands se jetèrent en > avant, dans la matinée, au sud de Jaul-gonne, un point situé à 15 kilomètres constituait leur objectif.. Ils en étaient encore fort éloignés deux heures ^ aprçs le temps désigné. Les Américains déclenchèrent une réaction. Une bataille s'engagea en rase campagne. Les Allemands se replièrent d'abord lentement, puis en toute hâte. Au bout de trois heures l'ennemi fut re- ! foulé iusau'à la rivière. Les corps de mi- ■ iuLcbiiicuià dmcui-aïus vuuouuuuieuu IUI w- ment à déjouer les plans de l'ennemi. La bataille devant Reims. > LONDRÉS, 16 juillet. (Reuter.) Ce matin les Allemands déclenchèrent deux mouvements offensifs de grande envergure, le premier sun un front de 30 milles entre Château-Thierry et Brigny, à 3 ou 4 milles au sud-ouest de Reims; le second, à l'est de Reims, entre Prunay et Maison de Champagne, sur un front d'environ 25 milles. Au sud-ouest de Reims les Allemands pénétrèrent dans les lignes françaises à Château-Thierry et s'emparèrent de Chézy sur Marne. Ils enlevèrent également Bou'r-quigny, à 3000 yards à l'arrière de la ligne française initiale, et le village de Fricourt. A l'est de Reims les Allemands sont contenus dans leurs positions. On manque encore de détails, mais la situation est très satisfaisante. Il se confirme qu'à l'est de Reims les Allemands demeurent accrochés dans les positions de combat françaises, mais au sud de Reims ils réalisèrent Quelques progrès et ils passèrent la Marne en plusieurs endroits. L'objectif des actions de l'ennemi consiste manifestement à s'emparer de Reims et des positions importantes situées sur les montagnes au sud de la ville. Trois corps d'arméo américains complota en France. WASHINGTON, 15 juillet. (Reuter.) 4 Le général Mar ch. annonça que trois corps d'armée, chacun de 225 à 250,000 hommes, ont été formés avec le$ divisions américaines en France. Les transports de troupes continuent sans interruption et dans les mêmes proportions que les derniers mois. Le bombardement do Paris. PARIS, 15 juillet. (Reuter.) Le bombardement de Paris, avec le canon à longue portée, a recommencé lundi. Les opérations dans les Balkans Les Franco-! talions poursuivent leur marcftS, (Communiqué officiel.) PARIS, 13 juillet. (Reuter). Continuant la poursuite de l'ennemi en Albanie nous dépassâmes Granisi 'et nous atteignîmes Cekini Cru-ja, où nous entrâmes en contact avec les positions fortifiées autrichiennes. A notre flanc gauche nous rejjoignimes les Italiens qui s'era-parèrent des hauteurs de Cafadarza. L'action do ia flotte alliée sur la cfiSo d'Albanie. ROME, 15 juillet. (Service spécial da Reuter.) La vigoureuse action offensive entreprise ces derniers jours par nos troupea d'occupation en Albanie et par les troupes françaises opérant à notre droit® fut éner-giquement appuyée à notre extrême aile gauche par la marine. Le communiqué officiel du 9 courant fit déjà mention de la participation des moniteurs anglais. Cette action fut accoAipagnéo d'une intervention efficace de nos torpilleurs, de nos poseurs de mines et de nos autres petits navires qui, tousJ remplirent leur mission difficile avec un succès extraordinaire. Une flottille de torpilleurs bombarda violemment la zone côtièro dans la contrés de Punta Samans. Elle détruisit les ouvrages de défense ennemis et dispersa la garnison qui, au cours de sa retraite, subit de grosses pertes. Les hydro-aéroplanes firent de la bonne besogne dans les eaux où noc navires opéraient. Ils exécutèrent de vigoureux bombardements et attaquèrent Fieri, Mebaldi et d'autres localités situées à une grande distance de la cote. Les opérations en Palestine Les Anglais repoussent des attaques ennemies et font 519 prisonniers. (Communiqué officiel) LONDRES, 15 juillet. • (Reuter.) A l'est du Jourdain, au cours d'une attaque à la lanee, notre cavalerie indienne dispersa un détacha il ont ennemi et tua un grand nombre d'ennemisAu .nord do Jéricho l'ennmi s'introduisit dans nos tranchées, mais il en fut rejeté à la 6uite d'une contre-attaque des troupes austra- • liennes et néo-zélandaises. Notre position fut entièrement rétablie. Nous fîmes 510 prisonniers, dont 350 All^ mands. • ■■ ■ - îEta La fête rcaticnfle française au Havre. LE HAVRE, 14 juillet. En dépit dii temps . incertain l'hommage rènuu au drapeau français par le gouvernement belge à SaintoAdress© avait attiré une foule compacte. Les ministres, le corps diplomatique et les représentants des armées alliées assistaient à Ja cérémonie. Le général De Rutte poussa un ,,Vive la France. Viv ela glorieuse armée française". Lo chargé d'affaires do France, représentant l'ambassadour, répondit par un „Vive la Belgique! Vive la glorieuse armée belge!" Des musiques militaires et des choeuis exécutèrent des hymnes patriotiques. Un comité do réfugiés belges a résolu d'élever un monument à titre de gratitude pour les oeuvres accomplies par la France pour les réfugiés belges. e » » Nouvelles commissions. LE HAVRE, 15 juillet. Le gouvernement belge a résolu de former deux commissions chargées d'étudier les problèmes ayant trait aux langues employées en Belgique, au droit électoral et à la révision de la Constitution. Les commissions seront composées de 21 membres, dont les deux tiers seront choisis après la guerre parmi les personnes qui ne quittèrent jamais le pays pendant la guerre. L'autre tiers sera désigné bientôt par le gouvernement et formera la section de préparation qui devra rassembler une documentation complète sur les problèmes et préparer les résolutions sur lesquelles la commission pléniire devra se prononcer. Le gouvernement laisse donc le soin à la majorité du pays de renseigner le futur parlement.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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