L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

1422 0
07 augustus 1918
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 07 Augustus. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 30 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4746q1tg66/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

4em<riinne( r*i° iisszi i» ceéï j.»-* n - rrrr-Tri—2?—r~* a pli";b.- m «van, ■'. L'ECHO BELGE I L'Union fait ia Force. .iffiitarnal aasotidleai «Su malin paraissanî eti raoikaraae Relnp. est nnfrn nnm rln Famillfi ï?s2i2-**£ "■g^^^Sho.es: 2797 et I7re. Rédacteur en Clie!: Gustave Jaspaers. , ( Charles Bernard, René Chatnbr oGigti &51 nutrsj num bb minute* Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fi. 2.00 par mois. Pour le! militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payabli nn>* -in«i«ini4inn AnnnnpAC ■ ronic In li/ino J?AaIirr*»oc » OI>nk lï» limp. les ennuis Je M. Heltferich Le bon papa Joffe, en sortant du servie lébré à la mémoire du maréchal \o fchhorn, a bien voulu donner son avis su t attentat à un rédacteur de la „Gazett Voss": ,,Nous avons toujours condamn régime de la terreur individuelle. En ds as des considérations d'humanité qui von ■ soi nous devons également condamne |, méthodes à un point de vue puremen Îl'œt au moine piquant d'emteudre ce «rôles dans la bouche du représentant d ftfekv et de Lénine, de l'ambassadeu une république qui a élevé le meurtre hauteur d'une institution d'Etat. On n »t pas, en effet, quelle est la differenc j'jj y g 6ntre la terreur collective, pic »mée en régime par les «mets, et le tel eisma anarohique, la différence quoi y a a exemple, entre l'assassinat) ou 1 execu ^ comme on voudra —■ du marécha m Eichhorn et du tsar Nicolas II. Mai jjlà: Joff« est obligé à un certain dé Sun. Il arbore des opinions qu on pourrai >peler bourgeoises, comme il arbore ui lapeau Haut de forme." Opinions et cha >au manquent de reflet et le chapeau m i va pas plus que les opinions. Les bolschevistes. qui tiennent la Russi us leur botte ne sont qu'une bande d'im Wides voyous livrés aux excès d*î la bestia 6 1» plus effrénée. Leurs maîtres aile nids qui se servent d'eux les méprisent lis ils ne peuvent pas afficher ce mépri une façon trop ouverte. Ay^nt reconnu 1 ttvernement des Lénine et des Trotzky jsont bien forcés à quelques égards enver ir ambassadeur, le vieux M. Joffe, qui, i r tour, 6'essaie dans une tenue décente e nt des propos orthodoxes. Rien, au fond moins édifiant et cette hypocrisie d rface rend encore plus répugnants ce lis entre le gouvernement impérial de Ber ïet la voyoucratie qui tyrannise Moscou Riais l'insignifiant et sot M. Joffe peu ger à Berlin le ton bourgeois pour fair peur à l'empereur, l'autoritaire et violon Helfferich, lui, ne fait aucune conoeesio {esprit ni aux modes bclsohevistes à Me? i. Il vient d'y apparaître entouré de se :eurs, avec des allures et des pouvoirs d >-consul plus que d'un ministre. Il n nande pas aux commissaires du peuptl qu'au point de vue humaim ils pensen l'assassinat du maréchal Eichhorn. Il nvent en pssiser ce qu ils veulent, M dfferich 6'en mcque. Ce qu'il veut c'es punition des coupables. Et il vient exci encore le zèle de Lenine et de Trotzky (découvrir parmi les ennemis du régi nu Ischeviste, qui sont aussi les ennemis d< filemagne, le plus de com-plices possible S meurtriers de l'ambassadeur von Mît ch et du maréchal vont Eichhorn. Le fai ione de cette complicité n'est d'ailleur ^accessoire. C'est seulement l'executioi i importe. Et "M. Helfferich a aussi le-jyens de faire entendre au gouverne mon s soviets qu'il est tenu à ctes compensa me. au wehrgeld des anciens Germains ur la mort violente de deux personnage* ssi considérables qu'un ambassadeur d'Aï-aagne et un feddmaréçhal allemand. Que la Russie commence donc par payei l'Allemagne les six milliards de •roubles Pillés dans le traité' do Brest-Litovsk, ce pcle de la paix sans annexions ni iudem-iés! Si on a choisi M. Helfferich pour >rc;cntsr auprès du soviet le gouverne->nt- impérial, c'est qu'en dehors de ses qua-h d'homme à poigne, l'ex vice-chancelier, directeur de la Deutôche Bank, est aussi £ spécialiste en matières financières. On npte sur ses capacités autant que sur son îfgie peur le règlement de cette petite !aire des six milliards. Aussi, dans des constances à peu près normales', son succès serait pas douteux. L'Etat russe est en gjqueroute, mais il serait extraordinaire 'avec les moyens dont il dispose et le con-urs absolu du soviet M. Helfferich ne ïuve pas le moyen de prélever sur l'actii montant de la créance privilégiée de l'Ai-pagne.Seulement.' les circonstances ne sont, paî Êfciscment normales. Le gouvernement de* 'iets est en train de glisser dans la boue le 6ang. Le cercle de la révolte'se resserre tour de lui. Des armées libératrices sur sent du Nord, de l'Est et du Sud. De lin, certainement après-demain, Lenin< Trotzky, auprès de' qui M. Helfferich si Eve accrédité, seront tués, en fuite oi prison. Et M. Helfferich avec sa créance six milliards et ses deux cents gardes se uvera isolé au milieu d'un immense pays m immense peuple rué vers la délivrance de de venger tant de misères endurées el i<ffronts subis. Se vengera-^-il sur M »lfferi?h lui-même? Ce serait inutile dant triomphe. Il vaut mieux que M. Holffe Il aille à Berlin rendre compte à Tempe ir de la faillite définitive de la politsqm amande en Russie et e^u'il apprenne à soi itre à quel point le nom allemand y es fôré. ^ insi le grotesque et hideux compagnon jfe du gouvernement impérial de Berlii de la bande d'assassins et de voleurs qu rige en gouvernement à Moscou se ter nera à la confusion do l'Allemagne. Il y ? à beaucoup d'Allemands pour ie dire, et lgré la terrible désillusion que leur a eau l'échec de l'offensive do Ludendorff jt vers l'Est qu'ils regardent avec le plu; nquiétude. Helfferich a pu déterminer h iet à déclarer la guerre à l'Entente. Le des rouges ne sont point cependant un< Tière suffisante contre les ennemis q-.t gissent de partout et derrière qui le Jap> isse ses puissantes armées. Quant à cide: lardes rouget rn^me si l'Allemagne ei ut les moyens, elle no le port rait pas. Car B. Heifferich a pu obtenir qu'ils se br,î t pour l'Allemagne, il n'a pas pu obtr*vi i VAll$ai}agm& sa bai ta à leur côtés. ^ 'faudrait que, pour cela, i Allemagne passe par dessus le cadavre de la République de: Soviets", déclare la ,,-Pravda". C'est ains qu'on est trahi .par les siens. Les ennuis de ô M. HeKferioh ne font que commencer. a Charles Bernard. — ^ e ' Ce sue fit i'mée belge. r t On a tendance lorsqu'on parle de l'armée s belge à ne se souvenir que de la magnifiqiu 3 résistance qu'elle a offerte aux hordes aile L. mandes au début de "la campagne. Les nom: ^ glorieux de Liège, Haelen, Anvers, Namur. Dixmude, l'Yser, reviennent naturellement 9 sous la plume. Certes, le souvenir de ces com 3 bats héroïques doit être perpétué. Ils rappel ■ lent les iieures les plus tragiques de la guerre - et les immenses sacrifices consentis par h , Belgique, abominablement trahie par l'Aile magne parjure à la causo du droit et de la \ liberté. A Liège et sur la Cette, l'armée belge 3 a retardé l'ennemi pendant le temps néces' s 6aire pour permettre aux armées franco-britanniques de faire face au péril stratégique, k A Anvers, en retenant devant elle des force 1 qui n'ont pas pu se porter au secours de voi - Ivluck, elle a contribué efficacement à la vie 3 toire de la Marne. Sur l'Yser, en versant sor sang à fLçts, elle a barré la routo de Dunker 3 que et de Calais. Mais depuis lors, en outre, elle n'a poin cessé de jouer un rôle important que l'on n< connaît et n'apprécie pas toujours assez;. Con stituant l'extrême aile gau&he du front occi ' dental, elle occupe un des secteurs les plui s ingrats et les plus difficiles. Elle, vit dans l'eat 3 et dans la boue, parmi les ruines amoncelées , Un labeur gigantesque lui a seul permis d'édi s fier, dans les plaines basses dans la Flandre i maritime, où l'eau est à fleur de sol, les for-t midàbles et délicats travaux à l'abri desquels elle monte, depuis bientôt quatre ans, sa garde ' sacrée. L'effort prodigieux do l'avant et de l'arrière a abouti à la résurrection et au ren-S forcement d'une armée que l'on croyait agoni-" santé après la bataille de lTser. En terre d'exil. • les Belges ont construit leurs propres usines de t guerre, leurs magasins d'intendance, leurs e camps d'instruction, installé 1er, innombrables t services qui assurent la vie régulière de l'ar-ti niée. Le Gouvernement a appelé sous les armes s tous les hommes réfugiés à l'étranger et apteà h servir le pays. Par milliers, des jeunes gens héroïques ont franchi,, malgré les dangers mor-3 tels et les cruelles représailles de l'oppresseur, 3 la triple barrière des fils éleetnsés. t Une armée, belge do plus en plus puissante 3 a été ainsi constituée, aux effectifs accrus, au matériel abondant et perfectionné, tout en- - t:ère animée d'un moral ardent et d'une volonté de vaincre inébranlable. Aux tranchées, sur ce coin de Belgique qu'ils n'ont jamais quitté, ces soldats intrépi-' des ont rempli sans l'ombre d'une uefail-> lance tout leur ruele devoir dans des conditions ; dont on soupçonne à peine les difficultés. En - assurant l'inviolabilité de l'extrême gauche 3 alliée, ils ont enlevé au commandement suprême toute crainte en ce qui regarde cette paitie si délicate du front général et ont yer- ' nus aux armées franco-britanniques de ma-5 noeuvTer librement depuis les Flandres jus-' qu'aux Vosges. Les troupes belges ont subi sans broncher des bombardements continuels, repoussé des attaqueïs allemandes; de leur côté ; elles ont harcelé l'ennemi sans répit, lui ont infligé des pertes sensibles, l'ont obligé de maintenir devant, le front belge des forces importantes. t l Cette action si utile à la cause commune, 1 mais plus ingrate que glorieuse, elles l'ont ac-1 complie sur un front <le plus en plus étendu. Elles ont repris successivement aux trounés françaises ou britanniques des. se>cteurs d'importance capitale couvrant des points particulièrement sensibles, et dont la défense exige autant d'effort constant que de vigilance et d'habileté. Chacun sait que l'armée belge occupe aujourd'hui Je front qui s'étend de la Mer du Nord jusqu'au voisinage d'Ypres. Preuve évidente de sa puissance et de la confiance qu'elle inspire. Elle a prouvé sa valeur chaque fois que les circonstances lui en ont fourni l'occasion. Faut-il rappeler la part importante qui lui revient dans l'échec infligé aux Allemands, à Steenstraete, en avril 1915,'lors de la première attaque aux gax asphyxiants? Il suffit de savoir que c'est la résistance stoïque de l'aile droite belge qui empêcha l'ennemi de percer, en ce moment, le front français dont les défenseurs avaient été'décimés par le poissai mortel. Lors de l'offensive franco-britannique dans les Flandres pendant l'automne 1017, elle a prêté à l'armée du général Anthoinè un concours. efficace; les circonstances seules n'ont pas permis qu'il se développât plus complètement. En octobre 1917, les troupes belges prirent pied, en liaison avec les unités françaises, dans la presqu'île de Luyghcm, qu'elles nettoyèrent. ramenant des prisonniers et un nombreux butin. Plus récemment, deux engagements sérieux ont permis à l'armée belge de manifester brillamment ses quaii4.es combatives et morales. En mars 1918, d'abord, au Reigei'3vliet, où . les éléments d'une division de cavalerie, gardant les tranchées, sont assaillis par les ,,stoss-truppén" d'une division d'élite prussienne. Une splendide contre-attaque, menée en nlein jour, chassa l'ennemi des postes où il avait pénétré, et ramena dans ncs lignes 12o prisonniers et plusieurs mitrailleuses. Le 17 avril dernier ce fut une affaire j boaucoup plus sérieuse. Après les succès de leur offensive au Sud d'Ypîes, les Allemands avaieait projeté de prendre à revers la ligne franco-britannique en enfonçant la ligne défendue par les Belges vers Mcrckem, Kippe, Langqmarck. Qur.tro divisions ennemies s'élancèrent contre les positions tenues par leà cléments des 3me et 4me divisions belges, certaines de bousculer un adversaire qu'elles affectaient de mépriser. Elles subirent le plus < uisânt écheo. Par leurs seuls moyens, les deux divisions belges montèrent instantanément la contre-attaque victorieuse qui refoula totalement l'assaillant des positions qu'il avait momentanément envahies, lui infligea des pertes supérieures à 3000 hommes, captura près de 800 prisonniers et 75 mitrailleuses. Ce Gplendide fait d' <•> '■ valut aux troupes belges les félicitations des commandements français et britannique. Le Roi Albert, qui v t avec la Rein" depuis quatre ans parmi les soldats qu'il inspire de son noble exemple, conféra la Croix do l'Ordre de Lécpold aux drapeaux do deux régiments et autorisa des unités glorieuses à broder sur lcMrs emblèmes le nom i ae iuercuem, aesoniiais lain^us. au uieme nno ~ -y f \ . - ; que ceux de Steenstraat, 'Dixmude, Nieupcrt, qu'eux de la volonté de lutter lusqu au tricrn- Yser Haelen pbe des grands principes pour lesquels les | Si 'les actions importantes ont été peu nom- peuples fiers et libres se battent. breuses jusqu'ici, sur le front de l'Yser, chaque _ ^ _ .. fois que l'ennemi a tenté d'aborder les lignes . c " belges il a subi un complet échec. Innombrables aussi sont les coups de mains, les raids, 4» 4399 les combats de patroui lles et d'aviens qfii se S S 1/ Gl (L8ES €3b8 ^îccèdent de Nieuport à Ypres et au cours des- , quels les valeureux boldats du Roi Albert font ' aout 19,h : Les Fjcim-çcws 1 epoussent tint preuve d'un mordant et d'un courage merveil- attaque allemande j-'/'ès du> bois de Courveres, En Belgique. A S3a*ussr<aîfies Nous avons publie la nouvelle de l'horribi crime commis à Watermael sur la personne d Mme Wageneer, une octogénaire, trouvée-a sassinée dans sa villa de la rue des Bégonia; L'enquête poursuivie avec zèle a relevé de gr; ves présomptions à charge du domestique, non me P..., qui était au service de la victime depu: plusieurs années et qui avait conçu l-'assass nat, sachant que sa maîtresse devait encaiss< le jou» du crime une forte somme d'argen L'attentat a été commis avec la complicité d'u 1 aide-jardinier, Y..., habitant Watermael, qi travaillait do temps à autre dans la villa. L< 1 deux hommes ont été arrêtés et écrôués à ] disposition de la justice. Les recherches coi tinuent. * * * M. le docteur H..., de la rue du Magistra' à Ixelles, rentrant de ses visites. me|>crec } après-midi, surprit un individu occupé à can i brioler les meubles de son bureau. Le vpleu abandonna aussitôt la besogne et prit la fuit ^ en sautant par la fenêtre.. Avant que le dc< teur pût l'en empêcher, l'escarpe avait pass le mur du jardin et disparaissait par les te: ra,;ns vaguec en emportant une somme de (X marks ex, une collection de bijoux. Dans sa fuit le voleur s'est débarrassé de son pardessus dai les poches duquel se trouvaient un brownm chargé, ainsi qu'un couteau à cran d'arrêt. L pardessus et les armes, ainsi que la casquett< également abandonnée, ont été remis à la polie qui fait d'activés recherches. * * * L'enquête ai; sujet de l'attentat commis a Bois de la Cambre sur la persoiuio de i'agen Pecters a été rondement et intelligemmen menée par la police. Cellerci vient, d'opéré deux nouvelles arrestations, celles des nomme Jean Yioleroy, elo la rue Dillens, à Ixelles, e celle de Edgard Hoslet, de la chaussée de Boer dael. Pressés do questions, ces deux individu ont fini par. avouer leur participation au crim on question. Ils ont dénoncé deux de leurs con: pîices, JooSph S... et Jules I).... de W0!mve St-Pierre, qui 11e tarderont pas «à aller rejoin dre les premiers nommés à la prison de Fore.sl * * * Jeudi, vers 7 h. du soir, le maraîcher Benoi Casier, de la rue de l'Aune, à Uccle, vidait 1 fosse d'aisance do l'immeuble portant lo no de la rue Alphonse Asselberglis, lorsqu'il eut 1 funeste ideo de descendre .dans la fosse pou la vider plus complètement. 11 roula comm une masse au fond de la fosse. Une femme témoin de l'accident, courut, affolée, au 110 5 pour demander du secours chez M. Jean Mos tin. Celui-ci descendit sans hésitation dans 1; fosse pour sauver M. Casier. Hélas ! victim de son dévouement, il tomba également asphyxié au fond de la fosse. M. Victor Fiereman se dévoua alors à son tour et tenta à trois re prises de descendre dans la fosse, niais il du chaque fois être retiré à moitié asphyxié. En fin, un epurageux réfugié français, M. Antoin Adelin, se laissa descendre dans la fosso aprè s'être fait attacher 11110 corde autour du corps Il parvint à retirer M. Casier, qui ne elonnai plus signe de vie. Aussitôt on pratiqua éner giquement la respiration artificielle sur l'as phyxié ejui, au bout do vingj^ minutes, coinnien ça à respirer faiblement. Sur ces entrèfàite le courageux sauveteur parvint également retirer M. Mostin, toujours au péril de sa vie On pratiqua également la respiration "artiti eielle sur cette victime, et au bout d'un cei tain temps M. Mostin reprit connaissance Après qu'on eût, pendant une heure, soigu M. Casier, celui-ci se trouva hors de danger mais il n'en fut malheurousemcmt pas ele mêm de M. Mostin. Les docteurs Do Guchtcneere e Huwaert, qui étaient arrivés sur les lieux, de elarèrent. que l'état de M. Mostin était for grave et celui-ci reçut les derniers sacrement.'; M. Mostin est mort après trois heures de souf fiances et sans avoir repris connaissance. * *** La ,,belle" entre Orner de Bouillon et Gersl Uians aura décidément lieu à Bruxelles. U. groupe de sportmen est parvenu à mettre 1 rencontre sur pied. Elle se fera aux Folies Bergère. La date de la rencontre a été fixé au mercredi 28 août prochain, de commun ac cord entre les deux adversaires, qui ont exig ce délai afin de parfaire leur forme. Le titre de champion de Belgique toutes cate gorics est en jeu. Il s'agira cette fois pour Orne de défendre sa vieille réputation et pour C4ersi mans de prouver qu'il est bien le digne succei seur de Constant le Boucher, le seul lutteu de poids moyen qui soit parvenu à conquéri des lauriers sur toutes les scènes d'Europe. Il a été fait appel h M. Dupireux, l'cxcellen •professeur de- lutte liégeois, créateur de l'écol de lutte liégeoise dont sont sortis tous le champions belges et particulièrement Cor stant le Boucher, l'une des plus grandes gloire de notre phalange de lutteurs, pour rempli les fonctions d'arbitre. M. Dupireux, dont l'in partialité et la compétence ne font aiiCu doute, serait charge de l'arbitrage de e match sensationnel, lo plus important organis en Belgique depuis la guerre. A Anvers , L'Hippodrome tient en ce moment un gran succès avec la joyeuse opérette ,,Polydor l'homme san* passé". L'on refuse du monde chaque représentation. La Scala joue en ce moment ,,De Marskrr mer (Le Colporteur) de F. Lehar. Le comique M. Toontje Janssens,- a fait du Colporteu uno très belle création. La représentation en plein air du mimodram ..Lo Mort", do C. Lemonnier et L. Dubois, a jardin de l'Harmonie, a dû être interrompu dimanche a cause de la pluie; elle a été remis à dimanche prochain. ( * * u- Les allèges ..Augu/.v' avec 454 tonne d'avoine, ,,T>éopold" avec 1.874 tonrfes de mai? . J>hilomene" avec 475 ton.*rs de fariné, ,,Ri: bens'1, v.ec 1015 tonnes de mais, „Reiziger" avec 439 tonnes de froment, ,,Ludovica-Maria" avec 54 tonnes de haricots et 237 tonnes de e farine, ,,Mercator" avec 674 tonnes -de -maïs, e et les steamer ,,Stad Amsterdam 7" avec 256 ^ tonnes de farine de froment et ,,Stad Amsterdam 6" avec 335 tonnes de farine de froment, viennent d'entrer dans lo por^ venant de ^ Rotterdam. A Ltêg© ^ Une grève de musiciens a éclaté subitement ^ à Liège, sous les auspices^ du Syndicat. Elle ^ vise au relèvement des salaires, actuellement eu désaccord avec les difficultés de la vie. Plu-a sieurs music-halls, tels que AYiuter, kiége-t Palace et/le Kursaal, .sont dépourvus d'orchestres. Le conflit menace de s'étendre à tous les établissements dej>laisir de la ville. i; Au HPagrs «Se ILtê^e i- Un drame sur les causes durpiel il n'est pas r encore possible de se prononcer vient de se dé- c rouler au Charbonnage de l'Espérance et Bon- - ne-Fortune, à :£>t. - N ieolas-Gla i n-lez-Liége. Dans é une galerie, se trouvant à 300 mètres environ de profondeur, travaillait, sous les ordres du 0 porion Mouton, uno équipe d'ouvriers parmi s lesquels quelques boiseurs, dont lo sieur X s Une discussion surgit à propos clHin ordre don-g né par le porion. Sous l'empire d'une violente 0 colère. X... s'eftipara d'une hache de boisage '• et frappa dans la direction du porion Mouton, c qui fut atteint au bas-ventre. Mouton tomba en perdant son sang en abondance. Il mourut quelques instants après. Lo meurtrier a été ar-a rêté et écroué. Ce drame terrible a plongé la t population do i'endreit dans la consternation, t A TSrîersioimt ^ Le 26 juillet, vers la fin de l'après-midi, un _ pauvre diable se rendit dans les champs de la s commune de Bost, à 2 kilomètres de Tirlemont, 0 .pour y glaner. Probablement, pour arrondir _ quelque peu ea maigre moisson, lui vint-il _ l'idée do dérober quelques épis supplémentaires aux gerbes du propriétaire du champ. Toujours est-il que celui-ci, accompagné de son rits,:se niit à sa poursuite, armé d'instruments agricoles. La chassc à l'homme dura une denii-k heure, au bout do laquelle le délinquant, exté-nué, vint s'affalor sur le terre-plein du boule, vard, près do la rue de la Station. Les deux 1 fermiers se ruèrent sur le malheureux; le fils 1 le larda littéralement de coups de pique, tandis 3 que le père, d'un coup de fourche bien appli-' qué, lui perfora le crâne. La mort fut instan ' tanée, La victime do cette monstrueuse scène elo sauvagerie-a une^femmo et des enfants. 1 La police belge,'aussitôt prévenue, accourut 3 sur les lieux du crime, cù les meurtriers s'acharnaient encore sur leur victime, déjà pa's-sée de vie à trépas. Les forcenés se tournèrent contre les agents mais ceux-ci parvinrent a " maîtriser ces tigres à faco humaine et* à les emmener au poste. > Ce crime inconcevable a produit dans la s région une impression de stupeur et d'indignation impossible à décrire, d'autant plus ^ que des faits ele,ce genre 11e sont pas isolés. La semaine dernière, une pauvre femme a été tuée à coups ele fourche dans les environs de Saint-Trond. Mercredi dernier, à Esemael, un 5 malheureux marchand elo 'cresson a été assailli 1 ppr un groupe do quinze paj'sans armés d'instruments contondants, à moitié dévêtu et fouillé de fond en comble. On lui a fait comprendre que si l'on avait trouvé en sa possés-sion une seule pomme de terre cétnid, l'exéçu-c' tion sans phrases et sans jugement. ' La terreur rogne aux champs. Au Wallon ^ Un drame sanglant s'est déroulé rue des Ecoles à Bi'cssoux entre les nommés S... et C. -, occupés chez un marchand de chevaux, Al. H ... qu^i Henvart. Au cours d'une ejucrellc, S... s'arma de son ooutcau-poignard et eh porta un coup à*son 1 ad^ ersaire dans la région du cou. C... s'affaissa. 1 On s'empressa autour de lui: transporté à _ l'hôpital de Bavière, il expira peu après. La e police a arrêté S.... C..., qui habite rue Fas- - sin, est âgé de 32 ans, marié et pèro de trois é enfants. * * * A Jemeppe, Mme D..., dont le mari est à la r guerre, avait </i;verfc le côuverçle de sa citcrrie . pour y puiser de l'eau et oublia de la refermer. ., Quelque temps après, ne voyant pas son bébé r et l'ayant cherché en vain, elle courut chercher r roii frère, qui vint explorer la citcnie. On retrouva le pauvre petit; mais, malheureusement, l la mort avait fait son oeuvre. L'enfant,étant c 110 quelques mois après la déclaration de guerre, s son pèro 11e l'aura donc jamais connu. Combien triste!... * * * s , ....... r M. Chêvremont, fermier très estimé, a ete _ trouvé assassnié dans un chani]) de blé à José-[X Battice. II.s'était rendu en voiture dans les 0 champs, et à la grande surprise des parent? ^ le elle val était rentré traînant la voiture vide. Des recherches furent immédiatement faites, et l'on retrouvà le malheureux portant une blessure au cou et des traces de strangulation. 11 était* mort. j Le garde champêtre de Melen, en faisant a sa tournée' dans la campagne de Wergifosse, r' avait vu la voiture du fermier Chêvremont en 1 même temps qu'un individu, porteur d'un paquet, qui s'enfuyait. Le garde champêtre poursuivit cet.homme sans pouvoir l'atteindre, ' mai,s put cependant le reconnaiïie. Quand, quelque tPinps après, le corps de M. Chêvremont fut découvert, lé garde eut la conviction que Ll l'homme qu'il avait aperçu était k meurtrier. Arrêté et interrogé il a fini par avouer. Il a ^ déclaré que, surpris par le fermier en flagrant délit de maraudage, celui-ci s'élança sur lui, un fouet à la i^ain. Il saisit alors- lo fermier par son foulard, qu'il serra fortement. Le sans; s jaillit paroles oreilles et^ia victime tomba. Ce , epie voyant, le meurtrier prit la fuite. C'est un sieur Henri Libens, 50 ans, demeurant «à , Battice. V K SSHmÎ-b fQST# I toujours le tout accompagné de parchemins du fiviyillUI UllUH™Ll 00lia ■ temps, prouvant une authenticité absolue, et - dû garanties écrites, comme quoi ces antiqui- » T~~ T'v i,„ tés sortaient des célèbres collections des pa- A propos d'un article dans L Ecaio Belge ^ ^ quclconquc prillce de Macaroni elcl u _o jui e et a)'^ P 111 1 * " s Gratini ou autres nobles- familles italiennes mands vendent en Hollande, en feuisse et en . , . > , , 1 , .. f -, 01 •) tombees dans la misere. JN'orvego le butin fait en Belgique , je crois ,, , onr. f,rir. . « , qu'il n'est pas inutile de mettre le public eu f..al vendre pour 800,000 francs i «n garde contre l'avalanche de fiux tableaux »»»;«»"»«• américain, un_ surtout de tibia v t . A4-a tî,>i Louis XIv , en argent massif, compose de douz3 anciens, que Ion dira avoir ete voles en i>el- . ■, . , » ■ , 1 , gique, et qui nous viendront ici de "la Bochie. '» , L'appât tendu aux poires se trouve con- », S «^icnt de véritables chefe-d.oeuvre 1 , - i d i - i d ortevrerie. Toutes les pieces portaient le dense dans 1 article paru uans la revue vien- c r . r \ i. { • ,7 ,o poinçon, parfaitement authentique, de l'epo- noise Les Arts graphiques sous la signature } V I éWit accompagné d'un pÏÏ- de Gustav Gluck et qiudit: ... chemin de l'époque attestant qu'il avait été Une trouvaille- des plus rares vient d en- cadeau, par la ville de Paris, à iou- nchir les trésors artistiques de Vienne. Il no . . . 5 \ , , t • -vtv , , 1 vois, ministre do la guerre de -Louis AIV. s agit de rien moins que d un nouveau lièm- „ ' , , , , b, , , . i ° i, / o\ t î - ii i -i. , i • Pourtant le tout était absolument moderne et brandt(r), d un admirable portrait do la mero . , . T « j , . , . i » i - par conséquent faux. Les pieces du surtout de l'artiste. Va officier de resene prussien a . £ habilcnlent bâtic's sur les poinçons découvert («c), par hasard (s ,■) ce petit chc - ^ à do vieillcs cuif,ères db d'oeuvre dans une maison de Gourtrai, en Bel- , l & ornements et ks figurines g,que (Gluck néglige de nous ia.ro savoir si ^ 'ét6 copiés d.a.près dcs oijcts d° les hab.tants^c cette maison étaient al étranger ^ de Vere(gllc8 J do ChrayJ et lo tout ou s'ils avaient ete assassines.) Il la emporte ; ,é eisele„r de Paris. Le parche- à Berlin. La toile a ete, acqu.se par un gralU m ^ ^ maquillé par un sfécia-(un kolossaal sans doute) marchand de tableaux ifaajOT- Lo surtQut fut vendu . ôar de Munich et elle vient d entrer dans la collec- un uomm^ g;..., un .Suisse, connu, dans le monde tion d un de nos amateurs viennois les plus antiquaires d'Europe et d'Amérique, com- distingués, ,,M. Oscar Bondv . On connais- me lm _jus audacieux et des plus éliontés sait une demi-douzaine de copies (avec celle-ci Gscrocs internationaux, trafiquant du métier cela ^ fera sept, peut-être) do ce Kembrandt, (['"antiquaire, €t qui a déjà, à plusieurs repri- qui était considéré comme perclu. On doit se gcs ^ang différents pays, été signalé à la féliciter ^ des_ circonstances (sic) (la gueire, p0]jce> mais toujours trop tard pour l'empêcher avec déjà^ une vingtaine ele millions de vi-jti- prendre la poudre d'escampette. mes, la lâche agression do 1 Allemagne contre çar si ces fabriquants d'antiquités (?) auihen- la Belgiciue, les incendies de Louvain, v ,se, tiques (?) sont habiles, les trafiquants qui les Dinant, l'assassinat de milliers de paisibles vendent le sonfc également, et les trucs et les bourgeois en Belgique, etc., etc.) qui on per- koniments employés par ces derniers sont au nus de mettre ia main sur original. ^ ^ moins à la hauteur de l'ingéniosité des pre- Mainitenant il faut savoir que de tous cemps mjer5 Les trucs du tableau volé, ou sorti d'une fleurirent en Allemagne comme ailleurs collection italienne, malgré la „loi du reste do ventables fabriques "de faux ta- j défend rexportkon des oeuvres bleaux, d ou sortaien _P^ ^ ^ Va:-n th-c'k- d'art anciennes, ou acheté secrètement à un oi andt-ersat?, fc , 3 noble anglais dans la mirée, nonobstant que le ersftita, etc., tableau était un portrait de famille faisant les parvenus de Europe et de l'Amérique se partie d'un patrimoine, sont les plus usités croyaient forcés de former. Tous les nouveaux l)af Messieurs les Chevaliers de ilndu.ti.e riches s'imaginaient n'être à la hauteur de la antiquaire Ils réussissent surtout chez ces non- situafon que s'ils possédaient une galerie de veaux collectionneurs, nouveaux riches, ayant tableaux une écurie de course et une maîtresse rapidement acquis une grande fortune par des au théâtre. Or, comme il n'existait pas assez moyens plus ou moins avouables et qui n ont do tableaux anciens de grands maîtres authen- aucun scrupule d acquérir une galerie de tiques, on se mit à en faire des faux, pour ar- tableaux, de la même façon qu ils ont bati river à servir la clientèle toujours plus nom- leur fortune. Si donc les trafiquants ne sont breuse Je dirai même que chaque pavs four, pas excusables, on peut diro epie la plupart nissait une spécialité de faux çbjets d'art: du temps Ips victimes sont peu incessantes c'est ainsi que do Belgique venaient surtout et qu'il n'y a pas souvent lieu de les plaindre, des Hobbema, des Ruysdael, et aussi des faux Les vols commis en Belgique par la solda- gothiciuesj et l'imitation d'o"Çîets en cuivre tesque boche permettront maintenant, aux arciens y était montée à la hauteur d'une in- marchands d'antiquités véreux, d'oxploiter la stitution nationale. Les Allemands avaienlt la crédulité des acheteurs peu scrupuleux sur spécialité cJcj, Van Dyck et de l'Ecole ^.n^laiso une vasite échelle, et il faut s'attendre qu'ils et en France des crens de grande habileté et do ne mailC|ueront pas le coche! •talent produisaient les milliers de faux Co- Quant au fameux Rembrandt, dont parle le rots JDiaz, Daubigny etN autres maîtres de Sieur Gluck, et qui fut découvert à Courtrai l'Ecole de Barbizon, qui pullulent de par ]o par. le Christophe CoVombe Cartouche artisti-monde. Je ne crois pas qu'en hollande on so epie boche, il me serait impossible de le pronon-soit beaue-Bup occupé de l'imitation d'oeuvres ccr authentique ou non sans le voir, mais, con-d'art la contrefaçon se bornant plutôt k atta- naissant parlaitement les oeuvres d'art de vaquer 'les produ is alimentaire^ r\ j hafmaéeu- leur qui se trouvaient à Courtrai, awnt la tiques de marque. Quant à Italie, on y imi- guerre, j'ai toutes les raisons pour croi:e que tait tout! Les faussaires artistiques; qui y le Viennois Oscar Bondy, en l'achetant, eo sont lésion fournissaient sur commando des Rcra fait voler, comme il est légendaire de faux tableaux ele n'importe quel maître et do l'être dans la forêt dont il porte le nom; ce qui toutes les Ecoles ; des manuscrits enluminés do entre parenthèses me serait parfaitement intous les siècles: des meubles do to\;s les styles, différent, et quant au bccnc qui, d'après le On vous y fabriquait un tanagra, un vase ro- sieur Gluck, doit se féliciter des circonstances main ou uno statuetto ' ciseléo par Ben- qui lui ynt permis de mettre la main (sic) sur venuto Cellini en sis semaines; vous, pouviez cetto oeuvre d'art, ^ j'ai l'espoir qu'après la y obtenir n'importe quel article de toilette, guerre on pourra lui mettre la main au collet avant appartenu à Catherino do Médicis ou pour lui faire rendre gorge, si par hasard le à Marie-Antoinette, à Aotro choix, ou uno col- tableau était authentique, ou. pour le fourrer lèction complète, à faire rougir lo membre le en prison pour escroquerie, s'il est prouvé qu'il plua procho de la faiftille, d'objets de toutes est faux. MA ln ni-nnriété f!o MaDcléon OU W. F. Les opérations militaires, Combats locaux. Les Français signalent des escarmouches sur la rive nord ds h VGOlCa /I II y Sur !e front bsîge. Activité d'artillerie. (Communique, officiel hebdomadaire du, 27 juillet au 2 août. Au cours de la semaine écoulée l'artille rie ennemie» a.été active,-principalement dan •les zones de Merckcni et do Boosinghe. De luttes do bombes, parfois violentes, ont ci lieu à Bixmudo et vÉ-s Langemarck. De ' rencontres de patrouiller et des coups el'i main que nous avons exécutés nous ont vali la capture d'une douzaine de prisonniers. Ll réponse à des bombardements do nos localité arrières, tant par canon, qu# par avion, notn artillerie a pris sous son feu les canton nements ennemis. L'aviation a rempli de nombreuses mission ; ele photographie, do bombardement et a mi . traillé de jotir et de nuit les tranchées d< l'adversaire. - La contre-offensive des alliés. Situation inchangée (Communiqué officiel. ) PARIS, 5 août. Sur tout 1© front de 1; , Vesle, situation inchangée. Sur la rive sep teiitricuale des combats locaux so sont livré entre des forces légères françaises et des pos ' tes allemands. Journée calme partout ailleurs. Les Britanniques avancent leurs postes à l'es rie Robecq l (Communiqué officiel.) LONDRES,. 5 aoAt; Nous avançâme quelque peu nos postes près du bois Pacaut . à l'est de Robecq. Les Britanniques détruisent 6 appareils ennemi • LONDRES, 5 août (Officiel). Les avia teurs britanniques lancè-snt 6 1 2 tonnes d | bc'mbss et dét-ruisire-Jt 6 appareils ér.lierais Les Allemands vculaient s'arrêtor au sui de 1 Vesle . • On annonce du quartier général amé-ri cain en date du 5 a|yût que la marche rap|A «• <WWI e* JJ u u i w K oa c l/Ul. WU •• UivOuSji des deux derniers jours est retardée noa seulomcnb par uno nouvelle résistance d< rennêani mais aussi par la nécessité d'avan c&r l'artillerie, etc. Au cours de la poursuit en a fait une découverte importante Oi trouva notamoéenb des positions de défens 5 nouvellement construites, qe qui indique qu > les ^Mlomands avaient l'intention d'occu])e 1 une ligne au 6ud de la Vesle. Les tranchée | venaient d'être creusées et n'avaient jamai | été occupées. Les emplacements pour les ca t nons, construits au moyen de sacs de 6able ; étaient.prêts et? sur certains points on remar . qua des Klcokhaus en boton, IL est certaii que tous ces ouvrages avaient été construit clans le but d'arrêter la marche des alliés 5 L'un et Fautre démontrent que l'affirma ^ tion de Ludendorff que la retraite eut liei d'après un plan déterminé e6t faus». La bataille de la Vesle LONDRES, 6 août. Le correspondant d R enter au front français 'écrit: L'artilleri ennemie- exécuta de violentes actions su toute la ligne de la Veele. Sur ce point le Allemands opposèrent une vive résistance t néanmoins lecs patrouilles françaises réussi - rent. à passer la rivière en divers en droite 5 Los troupes ennemies engagées sur la riv - nord étaient pourvues de mitrailleuses et d lance-bombes en abondance. Entlte Muizoï et Reims, où nous nous étions solidemen îniohés sur la rive sud, on se battit avec beau 1 coup d'acharnement. A-prés que nous eussions force le paesag-en cet endroit, l'ennemi oxpédia deux déta 3 chements pour regagner le terrain perdu mais ses tentatives furent vaines. Nos canon dispersèrent les troupes ennemies qu s'étaient concentrées dans les bois de Saint ; f'hierry pour venir à la rescousse de leur camarades dans la vallée. Sur l'Avre les Français occupent toute 1; 3 ligne avec les buttes boisées qui commanden • la rivière depuis Braohes .jusqu'à Mesnil ^ Saint-Georges. Attaque aérienne sur l'Angleterre LONDRES, 5 août. (Officiel). Une esca 3 ctrille aérienne ennemie appfcoha lundi, yen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes