L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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13 augustus 1915
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s.n. 1915, 13 Augustus. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 09 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mk6542kg1g/
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scetttsoo cenirmes) ' Vendredi 13 août tQts L'ECHO BELGE journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. L'Union Jait la Fores- nnfpt* rinni dp. Famille il Toute» Illettré* doivent êtrô adressées | au bUre®UzdvOORaBU»OWAL 334-240 9 Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef : Gustave Jaspaers. ( Charles Bernard, Charles Herbiei, Comité de Rédaction: | René Chambrsr, Emile Painparé. Poai" les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du Journal: N.Z. V008ELHGWAL 234-340. Téléphone: 1775. Abonnement f En Hollande fl. 1.50 par mois, payable par anticipation l Etranger fl. 2.00 „ „ L'Allemagne et la paix Les journaux de mardi soir ■""«Kgr I B&fffl58£ç d'un élé^ qm fedeu^0^^ «S»»do révéne; Il Lx. C'est le Pape, qui adresse une lettie KL*, à l'occasion de l'aoïmversaare de I la Pierre, à tous les peuples de La. Chre-I tionté Ce sont les publications fcendan-de la „Norddeutfche Alterne •«Zeitung" au sujet de® prétendues decon-I vertes dans les archives diplomatiques bel H «es découvertes toutes récentes, n est-ce Kae ' Messieurs les Allemands qui pra- ■ tiquet le macliiavélisme afenme a Munich ■ on pastiche l'art grec? C'est la grande as- ■ semblée de jeudi passé du Nedérlandsche ■ toti-Oàrlog Raad, à La Haye, annoncée a ■ grands coups de réclame, et ou un ■dont le nom trahissait une origine teutonne H indiscutable, eut le front de présenter une ■ motion dans laquelle il était question de ■ ne pas parler de la Belgique dans les pro- ■ positions -a soumettre à la prochaine con-■férance de la paix. Depuis, il ne se passe ■ pas de jour sans que le Nederlandsche An- ■ ti-Oorlog Raad ne fasse insérer un commu-H uiqùé quelconque. Vendredi passé, le „Nieuwe Rotterdam-. ■ sclie Courant" insérait un article annonce ■ comme émanant de source diplomatique et ■ intitulé: ..Perspectives de paix. Oe'a | sentait l'allemand à plein nez! Et toute la I presse anglaise de tomber sur ce petit échantillon de rouerie à bon marche, qui, en fait de diplomatie, est de la pure came-■lote Le thème était le suivant — et 1J «■concordait bien avec les tendances des pu-Kblications de la ,,Korddeutsche AHgemeine ■ Zeitun»": les responsabilités de la guerre ■ sont partagées par tous les belligérants. C'est trop Simple, yraiment ; il suffit ■ de prétendre un jour:' „On veut m atta- ■ auer ' C'est une question de vie ou ce ■ mort' pour moi que d'attaquer avant que I ré ne sois attaquée moi-même! C est non % moins une question de vie ou de mort pour ■ moi que j'aille vite, et comme j ai a cote Hde mes frontières un petit pays innocent, ■ qui ne peut pas se défendre contre mes ■ troupes cent fois supérieures, je passe par ■ chez lui pour aller plonger mon glaive dans IL le dos de mon rival. S Et quand on a opéré ce joli coup, — !■ moins la mort du rival, — on salit sa vio-Btimel C'est évidemment la meilleure façon ■ de-ie disculper. I On prétend que la Belgique $ fait ac- ■ cord aveo l'Angleterre. On oublie de dire Roue la preuve de cet accord n'existe point: ■jamais une intervention de notre pouvoir ■législatif, seul compétent pour conclure ■pareil accord, ne s'est produite. Et en ■admettant même qu'elle se fût produite, I la Belgique n'avait-elle pas le droit de con-■clure un aocord purement "défensif" avec ■une des puissances garantes de sa neu-S tralité ? I Les publications die la .,,Nord4eutsche ■&llgemeine Zeitung" démontrent d'ailleurs 3ypérempboiremmt que la Belgique a tou-I • jours strictement observé sa neutralité et qu'elle n'a eu garde de se compromettre Hf par des actes ayant un caractère agressif ■ yis-à-vis d'une des puissances garantes. [ Et c'est alors que la loyauté de la Bel-^■gique éclate aux yeux de tous d'une façon ■ indiscutable que les Allemands viennent B parler de paix, et que leurs dirigeants les H plus influents refusent de rétablir la Bel-Bgique dans son intégrité et dans son in-« dépendance, avec pleine indemnisation du ^préjudice qu'elle a souffert? I Croit-on que le monde civilisé acceptera ■ un marché fait de tant d'impudence? t. Je sais, les neutres n'ont jamais protes- ■ té officiellement contre la violation de nos ^■droits. Es ont observé une réserve qui ■ n'est pas très héroïque, mais qu'il ne nous ■ appartient pas de blâmer. Nous étions ■.innocents,nous étions les plus faibles, nous ■ n'avions donc pas droit à l'admiration et ■ à l'appui du mbnde civilisé. Il paraît que ■ c'est ainsi qu'on envisage le droit des gens. I Mais enfin, il y a une élémentaire hon- ■»êteté, qui ue permet pas qu'on la trans-(■ grasse. I A Berlin, on peut bien essayer de ,,tra- ■ vailler" les neutres, pour l'obtention d'une H paix favorable à l'Allemagne, et qui sacri- fierait la Belgique. Mais ce ,,travail" res-H tera s&ns éçho. Eug. Cox. AV isT " : Nous serions reconnaissants à nos abonnés I lui reçoivent leur Journal par la poste et dont Abonnement expire le 15 août de bien - vouloir nous envoyer un mandat posta de • H. 1.50 en mentionnant sur le mandat poste : I SSSSSXËllPJtipm, d'MhpnnomenU » Il y a un an! 13 août 1914. En Belgique, les^ 'Allemand, subisesni une défaite à Eghezéei du riorc de Namur. Partout où ils 'passent, ^ et Alsace comme en Belgique, ils multvpUen\ les atrocités, fusillent des otages, -pillant e\ incendiant les maisons, violentant le-femmes et les enfants, emmzna.nt en capti , vite des groupes d'habitants terrifiés. Lei Autrichiens sont mis en déroute par le. Russes en Galicie, près de Sokal, et par let Serbes en Bosnie. ■■ — Oeuvre des Prisonniers de taris (Section Belge de La Haye.) 'Mouverhent statistique de juillet 1915. Le nombre total des expéditions faites pai l'Oeuvre Internationale des Blessés et Prisonniers de Guerre (Section Belge de la Haye^ s'élève pour le mois de juillet à 2632 colis postaux, qui se répartissent comme suit: lo) Colis expédiés pour compte de tiers . . . k * .. « 1157 2o) Colis expédiés à des adoptés i ..... * v loi 3o) Colis expédiés à des prisonniers nécessiteux * w .. 1321 Ensemble: 2632 colis. Les prisonniers nécessiteux et les adopté; ont reçu au courant de ce mois chacun deus colis de 3 Kgs 325 grs, soit au total. 3429 Kgî de vivres. Pour les Adoptés. Nous nous sommes efforces de recherche] pour nos prisonniers nécessiteux des parrains et des marraines s'engageant à les alimente] de deux colis de vivres par mois et nous avons été heureux de constater qu'en dehors des moyens de subsistance régulièrement envoyés les parrains et les marraines, prenant à coeui leur mission, ont témoigné leur sympathie ï leurs filleuls en correspondant régulièremenl avec eux. , Nous ne saurions assez rendre hommage t ceux qui comprennant ainsi toute beauté d< leur mission apportent à nos braves, qui s< sont sacrifiés pour la Patrie, un véritable ré confort moral et les mots consolateurs qui les aident à supporter avec courage les tristes e" longues journées d'infortune. Pour arriver à recueillir un nombre suffisant de parrains et de marraines, nous avons envoye à tous les Belges de nos relations des circu la ires avec bulletin de souscription leur expo sant les raisons qui devraient les engager l souscrire à l'adoption de un ou de plusieur, prisonniers nécessiteux. Ces circulaires qui ont été expédiées les der nier s jours de juillet nous ont déjà donné de: résultats encourageants. En effet au 31 juillet date à laquelle nous rédigeons le présent rap port, le nombre d'adoptés s'élève à 202. Pour satisfaire à de nombreuses demande' de la part des parents et des prisonniers même nous avons acquis une formule recette de fa brj,cation de pain blanc qui nous a été fournit par le syndicat de la Meunerie de France nous avons fait procéder à des essais de fabri cation par les principales boulangeries de h Haye qui sont arrivées à fabriquer des pain; de 1 Kg et de i Kg d'excellente qualité, con servant à la fois toutes ses qualités nutritives et un goût parfait de fraîcheur pendant plu: de 15 jours. Nous comptons procéder dans le courant d< ce mois aux premières expéditions de cet ex cellent produit à tous les prisonniers adopté; et nécessiteux. La générosité des personnes qui ont biei voulu s'intéresser à notre Oeuvre continue à s< manifester par de nombreux envois de dons ei nature et en espèces qui nous permettent d< pouvoir assurer le ravitaillement régulier de; nécessiteux que nous avons pris à notre charge Nous leur adressons ici tous nos senti ments de gratitude et de reconnaissance; leui geste de charité d'une portée très grande nou; permet d'espérer qu'au moment de la libéra tion de notre pays tous nos prisonniers nou; rentreront forts et confiants, prêts à entre prendre la tâche si belle et si glorieuse de lé reconstitution d'une Belgique nouvelle. Pour les adoptions, pour les envois de don: en espèces et en nature et pour les demande: de renseignements s'adresser : . Oeuvre Internationale des Blessés & Prison niers de Guerre, Park Straa-t 73a, La Haye. Bureaux ouverts de 10 à midi et de 3 à l heures. —a=ga^-»-Q-o-<miJi ■■ Pour nos prisonniers de g u erra Nous avons reçu de la part de: M. le colonel R. (versement mensuel) s.00 fl. Mme Maggie Etienne 1.50 ,, Croix Ronge de Belgique. M. X Rcculcz, Rotterdam 0.25 fl. Pour nos pauvres M. l'an den Bosschc 0.50 fl. : — J Prime à nos lecteurs Comme nous l'avons déjà annoncé, nou: avons fait les démarches nécessaires poui obtenir encore des exemplaires du superbe numéro des ,,Annales" consacré à la Bel gique. C'était d'autant plus nécessaire que pour le premier mille d'exemplaires que nous avons distribué gratuitement, nou; avions plusieurs milliers de demandes Aujourd'hui nous sommes à même d'offrii encore gratuitement quelque quinze cent; de ces numéros qui. constituent un souveni] unique. Comme précédemment, nous le: ferons parvenir gratuitement et franco d< port à ceux de nos abonnés qui nous er feront» *3a demanda par carte postale Tei [ cela iusou' à, épuisement^ de~notre, stock/' " En Belgique. A Bruxelles. A la Bourse, vieait de 6e réunir 1 Fédération nationale des associations com merciales et industrielles de Belgique L'assemblée était présidée par M. Alfre< Valider Stegen, président du Cercle commeî cial et industriel de Gand. Etaient notamment représentés : la Çliam bre de commerce d'Anvers, la Chambre d'iu dustrie d'Anvers, l'Association charbon ! nière de 'la Campine> la Chambre de com meroe de Charleroi, le Cerole commercia et industriel de Gand, la Bourse industriel le de Liège, la Chambre de commerce d Yerviers, la Société commerciale et indus trielle de Verviers... Vu les circonstances, de nombreux mem bres se trouvaient évidemment dans l'im possibilité d'assister à la séance. M. Vander Stegen a ouvert la séance ei prononçant l'éloge funèbre de M. Gédéoi Deladrière, président de l'Association houil 1ère du Couchant de Mons, qui représentai depuis de nombreuses années cette associa tion au sein de la Fédération. Puis, il ; ■ annoncé que M. H. de Nimal, trésorier ayant quitté la Belgique, il ne pouvai être fait rapport à 1 ' assemblée sur la si tuation financière de la Fédération. M. M. De Beer, secrétaire, a lu soi rapport sur l'activité de la Fédération ai cours de l'exercice écoulé. Ce rapport ; été approuvé. Bien que le bureau de la Fédération 6oi en fonctions depuis trois ans et qu!il n soit pas rééligible en vertu des statuts, l'as semblée a décidé de proroger jusqu'à 1; fin de la guerre les pouvoirs "de MM. A Vander Stegen, président (Gand) ; A. Sou î part, .vice-président (Charleroi) ; A. Bor > gers, vice-président (Ostende); H. d< ■ Nimal, trésorier (Charleroi); M. De Beer secrétaire (Gand). ' Les délégués des diverses associations affi liées présentes ont exposé la situation dif i ficile dans laquelle se trouvent, en leur ré . gion, l'industrie et le commence, et ils on ■ émis le voeu de voir maintenir le morato - rium juisqu'à la fin des hostilités. * * * Le citoyon Léo Meysmans, député socialist ; de Bruxelles, fut arrêté il y a quelqu ; temps. Nous avons raconté son odyssée pa le menu. Or, il vient de passer devant 1 • conseil de guerre sous l'inculpation : 1 , d'espionnage, 2o pour avoir essayé d'espionne] ■ Oui, quelque bizarre que paraissent les deu » chefs d'accusafion, ils sont formulés de 1 1 manière que nous indiquons. Le ministèr public exigea deux peines sévères, une, san [ doute, par accusation! Dix ans de priso: ! pour la première, un an pour la seconde. Ce ministère public a de l'appétit, Le juges, ce jour-là, en avaient moins, car il ont purement et simplement (une fois n'es 1 pas coutume) acquitté le sympathique député Durant cette même matinée, d'ailleurs, 1 ' justice allemande sembla bien disposée . C'était peu après la prise de Varsovie. E: , effet, on remarque que les juges boche t sont impartiaux seulement lorsque leur > armées ont obtenu un succès. Malheur ; vous si vous devez passer en justice 1 • lendemain d'un jour où un Zeppelin, pa ' exemple, a été détruit! La peine est tou . de suite beaucoup plus forte. I Or, quand M. Meysmans fut acquitte i le conseiller communal schaerbeekois Foucai fut également déclaré non coupable. Quelque Boches avaient juré la perte de celui-ci e l'avaient dénoncé comme s'étant occupé d . faire passer la frontière à des jeunes gen | en âge de servir. Pourtant, par haine san doute de tout ce qui est latin, même le - locutions, les Allemands firent mentir 1 „jamai3 deux sans trois". C'est pourque ' l'employé de commerce Vermeulen, poiîrle mêmes motifs reprochés à M. Foucart, fer ' connaissance avec les geôles allemandes Pour douze mois! * * * Les amendes pleuvent dru. Les interdic tions se multiplient. C'est la suite du régim de la terreur instauré par von Bissing. ± présent, voici que les cafés et les magasin de la rue du Dam et de la rue de l'Escalie doivent fermer à sept heures du soir. Cett mesure est promulguée pour une durée d quinze jours. . Dès 9 heures du soir, écrit „De Telegaaaf ' plus personne ne peut se promener dan ces deux rues. Toutes les fenêtres doiven être fermées et les lumières éteintes. De affiches 'ont été collées sur tous les mur . de la ville pour faire connaître à la popu lation le nouvel „avis". D'après les Allemand* les habitants des deux rues précitées auraien profité de la soirée du 4 août pour faire un [ conduite de Grenoble aux soldats allemande Ceux-ci, épouvantés par le bruit des casse rôles et les coups de sifflet, ont battu e: retraite prudemment jusqu'à la Kommar dantur où ils se plaignirent amèremen 1 L'envahisseur a fait savoir que, si pareil fai ' se reproduisait, les soldats feraient usage d , leurs armes. Etonnant ce qu'ils sont populaires le „feldgrauen"l * * * » Le Salon d'été vient de s'ouvrir à I. salle Studio, rue des Petits-Carmes. -, Cette exposition, organisée par M. 1 ^AJBràcbpt^. off&prffQd.^un - ensemble - d'oeuvre très intéressantes. Citons parmi les -artistes exposants: MM. Abattucci, Apol, Emile ' Baes, Firmin Baes, Géo Bernier, Mme - Jenny Bernier, MM. Blandin, Bliec}c,# Mlle R. Bodart, MM. Cassiers, Clesse, Mlle Su- 1 zanne Cocq, MM. Colin, Coppens, Mme - Louise Danse, MM. Ang Danse, De Bièvre, Mme Delecosse, M. François, Mme Gil- - soul-Hoppe, MM. Godfrinon, Charles Gou- - weloos, Jean Gcuweloos, Guislain, Mauri- - ce Hagemans, Paul Hagemans, Théo Han- - non, Janssens, Jottrand, Khnopff, Langas-1 kens, Marcette, Meyers, Mlle Georgette - Meunier, MM. Marc-Henri Meunier, Os- 5 traete, Patte, Ramah, Richir, Stevens, - Toussaint, Vande Leene, Van den Panuysen, Van Hblder, Verdussen, Marnix d'Haveloo- - se, ïïuygelen, Rau, Wolfers* ! A Anvers. i Contrairement à ce que l'on a pu croire, - les grilles de la gare sont toujours en place, i Les anciens lieux de réunion si connus ont . réouvert leurs portes et l'on s'y rend en t bon nombre: ce sont le Middelheim, le > Dikke Mee, le Schootenhof et aussi le ) restaurant du Jardin Zoologique. t A Liège. l Le gouvernement temporaire allemand vient L d'édicter des mesures contre la rage. Tous les chiens devront être muselés. Quand un cas sus-l pect aura été constaté, dans un rayon de 10 u kilomètres les chiens devront être tenus à do-J micile; ils né pourront sortir que muselés et „fortement" maintenus. Les contrevenants en-l courront une amende ne jxmvant excéder 1000 marks, voire un emprisonnement ne pouvant . dépasser 3 mois. Tous les arrêtés allemands se terminent toujours par des peines conditionnelles. L'agréable régime, en vérité ! A Hwy Les journaux „belges" versent des pleurs . parce qu'un attentat a été commis à Ro-b theux-Risnière sur un soldat allemand. . Celui-ci a été proprement „zigouyé" pour employer un terme usité aux environs de la Chapelle. On> l'a, par dessus le marché, dépouillé de ce que renfermait son porte-e monnaie, sans doute peu de choses. 0 Vous pensez le bruit que cette affaire a r provoqué dans le paj-s huttois ! • L'autorité Q allemande a poussé les hauts cris. En ce s moment, la justice belge enquête. Mais son '• enquête ne peut porter que sur le cambriolage, • le crime devant être puni par ceux qui 3- représentent la justice allemande. Les jour-b naux „belges" prétendent que le célèbre s Boulboule serait soupçonné fortement, Boul- 1 boule que les Huttois connaissent de réputation et qui revint de Louvain où il fit s un assez long séjour, jadis, à la maison s centrale. Rappelons l'escapade de Boulboule t qui, soupçonné jadis du meurtre d'un mar- • chand de chevaux, parvint à fuir de la 1 maison d'arrêt de Huy avec une dextérité • vraiment remarquable. Mais tout çà ne 3 prouve pas que Boulboule soit coupable. s s AuPays Wallon. Q II est défendu, par les administrations com-r munales d'un grand nombre de. localités du , pays wallon, de glaner les épis de grains, restés par terre, après l'enlèvement de la récolte. * * * 1 .Le haras de Buisseret est décapité. Talion, qui éohaffauçla le plus clair de sa renommée, a s été acheté pour l'Allemagne; avec lui sont • parties les poulinières Fonte, Good Shot, Mise ô et Cythcrc. Le tout a été payé 90,000 marks, s assure le Sport belge. s Talion n'avait jamais été battu en course, s après ses débuts obscurs dans une course ô gagnée par un compagnon d'écurie. Il gagna • toutes les épreuves classiques belges et doux grands prix à Cologne. Sa production fut merveilleuse et régulière. 11 avait créé un a type, robuste par excellence, dans la race dq • pur-sang de notre pays, et les succès de nos chevaux en Angleterre — de Fatal et de Fakir ses deux fils, notamment — nous ont montré que cette race thoroughbred était en marche pour acquçrir l'excellence, grâce à P notre sol, de celle du gros trait célèbre. Avec des poulinières souvent médiocres, Talion nous s donna des chevaux excellents. y « « * 6 Cent cinquante ouvriers allemands travail-6 lent à l'arsenal de Cuesmes pour démonter tout ce qui s'y trouve .et envoj'er les machines en 1 Allemagne. ' Le point d'arrêt de Hourpes, près Thuin, est aménagé en station. Un grand nombre d'autos allemandes sont s arrivées en réparation à Charleroi; les moteurs 3 sont abominablement encrassés à cause de - l'emploi de benzol au lieu de benzine. ! Les Allemands ont demandé aux aiguilleurs t et gardes-cabines des chemins de fer belges de e travailler pour eux. Ceux-ci ont refusé. I II arrive que des ouvriers belges se laissent " séduire par les offres allemandes. On signale que 180 de ces malheureux, poussés par la 1 faim, ont accepté d'aller travailler en Allema- - gne; ils sont rentrés en Belgique après avoir été battus et sans avoir reçu un centime. Plu- t sieurs prisonniers belges en Allemagne seraient 0 obligés de travailler dans les mines.. s A Courtrai, Les Allemands viennent d'arrêter MM. Hage-Orban de Xivry et Capelle. M. Hagê avait l'ha- 1 bitudè de monter fréquemment à son belvédère et d'observer à la lunette lo cfyaipp de bataille dans la direction d'Ypres; un mouchard • aile» 'A S ' ^~i A Gand. Le correspondant à Rotterdam du „Daily Mail" écrit: „I1 y a grande joie à Gand dans le clan allemand à propos de la „victoire"- dans l'Est, et les noms de Varsovie, Calais et Paris sont écrits sur les tables des cafés et inscrits à la craie sur les clôtures en planches. Les cafés fréquentés par les teutons, et qui ont l'autorisation de rester ouverts jusqu'après dix heures du soir, ont résonné de chants patriotiques et les Allemands ont célébré leur succès en ingurgitant de nombreux verres de bière de Munich. Les officiers se vantent qu'ils passeront la Noël à Paris avec l'armée d'occupation et qu'ils resteront en France jusqu'à ce qu'une forte indemnité soit versée à l'Allemagne." Il résulte de ceci que les Boches ne sont pas encore guéris de leur déplorable habitude de vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Quel terrible réveil ces gens-là se préparent! A Poperlîîghe. Vingt-deux obus allemands de 150 à 250 m/m ont été lancés sur la ville le 30 juillet au matin, entre 7 h. 3/4 et 8 h. 1/2. De la première série de dix obus tous tombèrent en ville et autour mais aucun n'éclata. Les habitants croyaient le bom-ibardement fini quand, vingt minutes pins tard, cela recommença.- Six obus vinrent encore tomber en ville suivis à quelques minutes d'une nouvelle série de six. La plupart de ceux-ci éclatèrent et firent de nom-, breux dégâts, principalement autour de la Grand'Place. Il y a malheureusement aussi une victime? un soldat anglais qui passait à .bicyclette sur la Grand'Place fut très .grièvement blessé au ventre. Le malheureux se traîne jusqu'au coin de la rue de l'Hôpital où il fut relevé. Il- succomba au bout de quelques heures. Chez lei boucher Léopold Laconte un obus a traversé le mur de la cour, et est entré dans la cuisine de M- Octave Devos; l'obus n'éclata pas; dégâts peu importants.Deux obus sont tombés sur la Grand'Place et s'y sont enterrés sans éclater; un troisième a éclaté partiellement et brisé de nombreux carreaux. Un obus a éolaté dans la maison de M. Ivo Deryncky causant de grands ravages1. Un autre a traversé le toit de la maison de Mme Vve "Willems et a éclaté dans l'immeuble, y occasionnant aussi beaucoup de dégâts.- La maison de Maurice Schaballie-Val-layes en reçut deux et est toute démolie. Deux obus sont entrés dans l'église St.-Bertin, le. premier au-dessus de .la sacristie, le second au-dessus de la -porte d'entrée latérale. Les dégâts ne sont pas très importants. Un obus «est tombé 'dans les caves de la brasserie Rjommens frères,; heureusement il n'éclata pas. Tous les autres se sont perdus çlans les jardins et ne causèrent que peu de dégâts. A Niemport Nieuport-Ville et Nieuport-Bains sont littéralement détruits. Rien ne reste debout. Le pa}rs entier est tristement ravagé; bien des villages environnants n'existent plus. C'est d'un aspect lamentable! Au Littoral. Nous apprenons le décès de M. le docteur Casse, ancien bourgmestre de Middelkerke et médecin en chef de l'hôpital Roger de Grimberghe. Au Limbourg. On vient de publier à Heerlen, dans le Lim-bourg hollandais, un journal allemand destiné au Limbourg belge et au Limbourg hollandais. Ce journal a pour titre : Limburger Tageblatt, Zentralorgan fur Hollandisch und Belgisch Limburg und die angrenzende Gebieten. Co journal dépend des journaux d'Aix-la-Chapelle l'Echo der Gegenwart et Aachener Rundschau. Aux frontières. Depuis l'allemandisation de la voie ferrée Sas de Gand—Gand le voyage coûte', passeport compris, la modique somme de vingt francs. C'est ainsi que les Boches prétendent aider à la reprise de la vie industrielle et commerciale. Jadis, lorsque l'administration de cette ligne était belge, le même voyage coûtait 2 francs ! tw. Le Chef Pour diriger le combat, le général s'est installé dans une bicoque à un étage que le moindre obus de calibre démolirait d'une seule ruade. 11 a oien fallu venir là ; la ferme où l'état-major divisionnaire s'était d'abord fixé a été réduito en poudre dès la première matinée. Ici, une pièce d'eau fait le tour de la maison. Les arbres du jardin donnent de l'ombre. Jusqu'à présent les canons ennemis n'ont bombardé l'endroit que distraitement. C'est une oasis. Il arrive que le général aille fairé son tour d'inspection sur le terrain. Il part alors d'un pas vif, accompagné d'un officier d'état-major, et on le voit disparaître derrière un rideau de marmites dans la direction d'une de ses brigades. Mais c'est dans la bicoque qu'il passe la plus grande partie de la journée et'toute 1? nuit. Pendant que le téléphone tempête à l'in-,tçrieur} il se tient volontiers: sur le pas de la ■portej v assis^-sur^-une chaise.de;cuisine, :ainsi qu'un villageois qui prend l'air le dimanche. Quand les obus se rapprochent, on transporte sa chaise derrière la maison, au bord de la pièce d'eau. Il s'y rend alors à pas lents, appuyé sur une canne, pour ne pas gâter par une inutile précipitation l'agrément d'une belle journée. Ce matin l'air est frais, mais le soleil caresse le jardin. Tous les ordres ayant été donnés, le général est venu deviser, avec nous devant la porte. Les pointes de sa moustache grise ne sont pas loin de toucher sa grosse capote de troupier. Le képi, incliné sur l'oreille, donne à ses yeux attentifs une expression un peu narquoise. Il parle lentement, sans jamais s'interrompre quand la batterie voisine éter-nue bruyamment ou qu'un sifflement de mauvais augure fait dresser l'oreille aux plus aguerris. — Le métier de général, expose-t-il, est devenu terre à terre. Autrefois on faisait de la stratégie ; maintenant nous nous bornons à préparer une attaque comme on remonte avec une clef lo ressort d'un joujou. Cela fait, nous n'avons plus qu'à laisser courir et à attendre les nouvelles. Autour de nous les gens vont et viennent avec cette activité un peu fiévreuse qui renaît les jours de grosse attaque. 4 Un motorcycliste poudreux saute de sa machine, un pli à la main; des officiers de liaison entrent et sortent; d'autres, contenant mal leur impatience, gagnent l'extrémité du jardin et fouillent l'horizon de leurs jumelles; derrière nous, dans le corridor, trois téléphones fonctionnent sans interruption. On sent que tous les esprits comme toutes les volontés sont tendus vers la plaine où l'infanterie, entre deux bonds, est couchée à plat ventre. Seul le général semble affranchi de toute préocupation, même secrète. Ce moment où les nerfs de chacun sont bandés à l'excès est précisément celui qu'il chosit pour nous entretenir gravement de la question balkanique. Calme illusoire, dira-t-on, ou, du moins, calme voulu. C'est possible. Peut-être nos généraux ont-ils tous cherché à imiter le grand chef. Ce qui est certain, c'est que leur sérénité apparente ou réelle finit par être contagieuse. Un général n'est plus un homme qui caracole. C'est un tranquille géomètre qui, à deux pas de la ligne de feu et sous les obus, calcule à tête reposée. Il suffit de le voir pour se dire aussitôt: ,,C'est lui qui a raison; j'avais tort de me frapper." Cependant le chef d'état-major est venu le chercher pour lui soumettre quelque nouveau problème. Je les retrouve un peu plu» tard, dans une sorte d'antichambre contiguë à la Cuisine, assis tous deux devant un guéridon où ils ont déployé une carte. Sans hâte, mais sans hésitation, le général vient de donner des ordres complémentaires. Le géoinètre a trouvé quelques solutions. A ce moment le tonnerre éclate dans la cuisine avec un fracas de vitres brisées. La porte s'ouvre: un homme sort en courant; derrière - lui, une fumée épaisse où s'agitent des formes humaines; on transporte un blessé, la tète ballante.— Vous ne pouvez pas rester là, mon général, dit le chef d'état-major en se levant. Le général regarde et hésite. Il n'est pas pressé. — L'obus a dû éclater au dehors, dit-il. Ce n'est qii'un shrapnell,. !Croyez-vous vraiment que je doive?.... Il se décide pourtant à suivre son chef d'état-major.Nous sommes maintenant groupés derrière la. maison. L'abri que nous offre la bicoque n'est que relativement sûr, et d'ailleurs il suffirait d'un percutant mal placé pour nous prendre à revers. Le malheur veut que l'ennemi, se soit avisé soudain de la présence de la maison et du jardin dans une zone où nulle habitation n'a le droit de demeurer intactu. Des salves d'obus nous encadrent bientôt. Dans le jardin, la branche d'un gros arbre se détache avec fracas. — Est-ce que le cuisinier est grièvement atteint? demande le général. On lui donne des nouvelles rassurantes. Ii demeure quelques instants parmi nous, levant la tête de temps à autre pour voir venir l'orage.. Mais bientôt cette inaction le contrarie, car il a des questions urgentes à. régler, et il entraine un de ses officiers vers le jardin en terrain découvert, pour lui donner des instructions. Leur dialogue se prolonge. Du bout de son bâton, le général fait des dessins sur le sable : tel un propriétaire campagnard qui discuterait avec son architecte par une paisible journée de printemps.. Mais le bombardement reprend et redouble. Cette fois des débris retombent sur nos képis; de l'autre côté de la pièce d'eau, à vingt mètres de nous, la terre jaillit en gerbe : — Les voilà qui envoient du gros, murmure un officier d'artillerie; nous sommes frais. L'état-major décide de profiter de la prochaine accalmie pour déménager une seconde fois. A 400 mètres d'ici se trouve une villa qui passe pour ne recevoir que du 77 ; ce sera un refuge commode en attendant qu'il soit détruit à son tour. Le général donne son consentement. ,,'Ic'i, dit-il, on ne peut pas travailler tranquillement".Nous partons-par petits groupes poi^r ne pas éveiller l'attention^ Quand vient le -tour du général, il s'éloigne à travers le jardin, avec son chef d'état-major, d'un pas lent de promeneur. L'extrémité du jardin est malsaine, les grands arbres servent sans doute de point de repère aux batteries ennemies. Le général parait apprécier pour la première fois le charme de cette futaie. Demeuré, en arrière, je le vois qui s'arrête, regarde autour do lui et désigne du 'bout de son éternel bâton les meurtrissures des branches. Il est à son aise. Il est chez lui. M— O emm Avis Réquisitions d'automobiles. — Les p&rteurs de bons de réquisition d'automobiles réquisitionnées pour le Gouvernement belge par les différentes Commissions de remonte et, qui n'ont pas encore obtenu le règlement total de ces bons sont priés de communiquer leurs noms ainsi que les détails de leur affaire à: Mr. Bat-ten, secrétaire provisoire du comité (Je défense, Cower Street 18, Londen TV. O. Les intéressés seront convoqués ultérieurement à une réunion afin do décider x^es mesures qu'il yv a li<^ d er ed d ré-- pou r^; 1 a% j^uve-,. il ' Kardé^dé* leurs interât»^ ^ '1

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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