L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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21 augustus 1916
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s.n. 1916, 21 Augustus. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 12 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/n872v2dj1j/
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2Ciyt^ Année N°. 66? S cents Lundi 33 ao£i4 19Sô L'ECHO BELGE L'Union tait la Force, Journal quotidien du malin paraissant en Hollande. Belge est notre nom de F s mil h Toutes les lettres doivent Être adressées au bureau de rédaction s VOORBURG1VAL AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. ( Charles Bernard, Charles Herbi Comité de Rédaction: ^ René chambry, Emile Painparé. Pour les annonce», abonnements et vem au numéro, s'adresser à ï'Acfimijraisttration ci joùrnai: N.Z. Voorburgwal 234-240, Antsterdai Téléphone: i^75. Abonnements: Ho8!andefl,l.50pai'imots.Eirangeriï.2.00psriîti Annonces! 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. lettons m pÉt ^ Ijq ,,Algemeen Handelsblad" polémique . avec le déserteur Rietjens. Il veuo bien lui expliquer qu'il n'y a de commun entre lui, ,, Handelsblad", et nous, ,,Echo Belge", que le papier et l'encre. Ceci, nos lecteurs le savaient déjà, comme du reste aussi les lecteurs de notre grand confrère hollandais. Pas n'était besoin de le leur rappeler. Cependant, pour bion établir la distinction, le ,,Handelsblad" dit que noiis sommes bêtes, grossiers et ridicules, ce que, du ; reste, eu égard à notre situation, il nous } pardonne bien volontiers. On n est pas plus généreux. Nous n'avons p.-iis à vérifier jusqu'à quel ; point le ,,Handelsblad" est, lui,intelligent, délicat et sérieux. Mais voyons rapidement : le grief qu'il articule contre nous: Nous ■ n'avons pas proteste contre les plans d an-j nexion de certains de nos compatriotes. C'est-à-dire que le ,,Handelsblad" ^ nous ; fait un crime de n'avoir pas adhéré à la campagne de cet autre dese'rteur Jean Bary, qui ss°vante d'être l'ami de M. Elout-. Cet . annexionnisme', dont on comprend aisément qu'il déplaise au ,,Handelsblad" pour autant qu'il touche la Hollande, n'était qu'un moyen inventé par Bary pour ,,embêter" le gouvernement belge. Bary avait pris M. Elout, et, avec- lui, le ,/Handelsblad", à sa remorque. C'était habile, mais il faut croire que nous ne sommes pas tout à fait aussi stupides que le ,,Han-delsblad" veut bien le 'dire. Nous n'avons pas marché; Bary n'a réussi qu'à nous brouiller avec le ,,Handelsblad", ce qui peut être à son point de vue une bonne plaisanterie si les circonstances se prêtaient à rire. Malheureusement, nous vivons en des temps sérieux et, quoi qu'en pense le ,, Handelsblad", ce sérieux commande toutes nos actions. ./Nous avons dénoncé ce qu'il y avait cle méprisable dan3 celte attitude", écïio aujourd'hui le ,,Handelsblad". En effet. Pour nous exprimer tout son dégoût de ce que nous nous abstenions de partir en guerre contre les Moulins à vent de l'annexionnisme, il a publié une note outrageante, non pas pour nous, ce qui n'a aucune importance, mais pour notre pays. Il y était dit notamment ceci : ,,La Belgique, pendant des siècles et des siècles, a été dépendante cle grandes puissances voisines ou lointaines et elle n'a jamais conquis sa liberté elle-même mais elle la doit, , non pas à sc3 propres forces, mais à l'importance et au poids dc3 grandes puissances qui l'entourent. Elles en ont fait un Etat tampon? En effet.... elle a été un Etat tampon. Pauvre tampon!" . Nous avons protesté — où donc était à ce moment M. Frans Van Cauwelaert, par exemple? — avec une véhémence bien légitime./ Et le ,,Handelsblad" voudrait que nous ne considérions pas comme des ennemis de notre pays ceux qui s'expriment fn ces termes? Aussi, quand en manière de conclusion à un articulet sur Hugo Ver-ricat le* ,,Handelsblad" s'écriait à propos delà Belgique: .,pauvre pays bilingue !", nous étions autorises à dénoncer ce phari-saïsme le plus déplaisant qui soit et qui affecte la forme de la pitié. Enfin, le ,,Handelsblad" est d'accord avec la ,,Tockomst" pour prôner ,,Volks-opbeuring" >qui n'est qu'une machine de guerre dirigée contre l'Etat belge. Puisque, notre grand confrère hollandais estime : que l'Etat belge peut devenir dangereux pour la Hollande, on comprend qu'il se mette du côté de .ceux qui tentent de le démolir. Mais il doit comprendre aussi qu'il n'y a aucune considération au monde qui puisse nous empêcher, nous, Belges, rte prondre sa défense. Cela n'est ni bête, ni grossier et, certainement, point ridicule. 'Ah! certes, tout cela, pour nous, ne vaut pas un mètre de tranchée pris sur l'ennemi et qui nous rapproche un peu plus de notre patrie. Et nous avons le ferme espoir, peut-être ridicule aux yeux de beaucoup de Hollandais, qu'un jour, qui n'est pout-être plus si lointain, le Roi Albert rentrera à Bruxelles, à cheval. Sans doute il y aura là un reporter du ,,Handelsblad" et aussi d'autres grands journaux hollandais qui s'efforcera de rendre exactement ce qu'il a vu. Il pourra leur dire, celui-là, si les Belges sont réellement aussi divisés que la demi-douzaine d'esthètes de l'anti-patriotisme émigrés ici veulent bien le faire croire aux Hollandais. Ceux-ci comprendront alors qu'ils ont été dupes d'un simple paradoxe littéraire, ou, ce qui est pis, do quelques médiocres gens de lettres trop heureux de trouver ici un public pour lire des divigations à quoi nul, chez nous, ne prête attention.^ Charles Bernard. * 1 " —~ [as amendes de guerre Aux 480 millions de francs de contribution de guerre que les Belges paient annuellement à l'empir» d'Allemagne, doivent s'ajouter les nombreuses amendes payées à l'autorité militaire, par les villes du pays. C'est ainsi qu'en 1916 Bruxelles a dû acquitter une amende, arbitrairement fixée, do 1 million de frs. ■ St-Josse-ten-Noode a versé 200.000 frs., Alost 100.000 fra., Termonde 50.000 frs-, St-Nicolas, Lo- Doiuze 50.000 frs., Bruges, Thielt, Cour-trai, Swevezele, Ruddervoorde, Tliurnhout et maints autres villes et villages, des sommes plus ou moins importantes. On estime ■l'ensemble de ces amendes à 10 millions de frs. A cela doit s'ajouter encore les innombrables condamnations prononcées contre les particuliers. Jygpi les Alliés iéent-ils poosser la perre? On a tant dit et tant éciit sur cette question, permettez-moi do vous donner l'avis du grand maître de la science militaire allemande. Le général F. Foch, actuellement pourvu d'un -haut commandement dans les armées alliées, nous donne à ce sujet dans son admirable traité ,,De la conduite de la guerre" un précieux renseignement. Il écrit : ,,C'est encore Ciausewitz qui a écrit à pro-,,pos de l'invasion de la France en 1814: ,,L'objet de l'attaque stratégique ne pouvait ,,etre la conquête de la France En géné- ,,ral on ne peut se rendre maître des grands ,,Etats qu'au moyen de divisions politiques; ,,ce principe était tout particulièrement ap-,plicaible à la France. La capitale d'un Etat ,,est le noyau des division^ politiques et Paris ,,l'est plus que tout autre. ,,L'objet do l'attaque stratégique doit donc ,,êtro la défaite complète de l'armée ennemie .,et la conquête de la capitale. Obtenir l'un ,,de ces deux résultats eût été insuffisant, il ,,les fallait tous les deux. En admettant que ,,les pertes des Français à Leipzig aient per-,,mis de supposer qu'elles conduiraient Bona-..parte au delà de Paris, cette victoire n'auto-,,risait pas à compter sur la conquête de Paris ,,et sur le 'mouvement révolutionnaire qui en „serait la conséquence." Aussi voyons-nous, en 1870—71, les Allemands suivre cette doctrine que les Alliés avaient déjà suivi après la bataiile de "Waterloo.Dans les deux campa.gnes de France la façon d'agir est la même : Detruire les armées françaises, prendre la capitale, et amener une révolution. C'est incontestablement le plan que les Impériaux s'étaient tracé en 1914. Mais Dieu et la Belgique se mirent en travers de leurs projets. Tout ceci nous dicte notre ligne de conduite. Si l'on veut arriver à un résultat sérieux il faut : Détruire les armées des Impériaux, occuper les capitales (au moins Berlin.-Vienne, et Munich), amener des divisions politiques qui disloqueront l'empire et feront naître quelques républiques. Co programme laissera rêver bien des gens, nui se demanderont avec a n croisse le temps qui sera nécessaire pour le réaliser. Il faut leur répendre par rette belle idée que les exilés devraient méditer tous les jours: n iVst-cn qu'un homme dans une Nation? •Qu'est-ce qu'un an dans la vie d'un peuple? C. R— L'eUsft slfl la lelgp céSébré es Fiance. Sous la présidence de M. Stephen Pichon, ancien ministre des affaires étrangères, un comité de conférences s'est constitué à Paris, dans le. out d'expliquer au public, et principalement à la jeunesse des écoles-, l'effort continu fourni dans la guerre par les alliés de la France. Ce généreux programme, qui a pour objet de resserrer les liens qui unissent les peuples de l'Ententè, est déjà en partie réalisé. Des conférences retentissantes ont été données à la Sorbonne par M. Herriot, sénateur et maire de Lyon, sur l'effort russe, par M. Louis Bar-thou, ancien président du couseil. sur l'effort italien, par M. André Lebon, ancien ministre des colonies, sur l'effort britannique; à Saint-Etienne, par M. Paul Labbé, secrétaire général de la Société de géographie commerciale, et le principal organisateur de l'oeuvre. La Belgique, Comme on pense, n'a pas été oubliée dans ce cycle de conférences : c'est M. Louis Marin qui s'est chargé de présenter au public français l'effort belge. Sa première con-iérence a eu lieu le jeudi 3 août à Vidhy. M. Louis Marin est un ami dévoué et éclairé de notre pays. Député de Nancy, il a toujours été vivement frappé des points _ de contact qui existent à tant de points de.vue entre la Lorraine et la Belgique. Vice-président du comité France-Belgique, où depuis plus d'un an des personnalités belges et françaises étudient en commun les problèmes posés par la guerre qui concernent les deux pays, il a suivi de très près- l'effort militaire et diplomatique accompli par la Belgique. Dans son éloquente conférence, très nourrie, très docu-i mentée, il a pleinement mis en lumière, non ! seulement le rôle diplomatique joué par la ! Belgique, dont le sacrifice a immédiatement donné à la guerre le caractère qu'elle aura devant l'histoire, le caractère de la guerre du Droit, mais aussi son effort militaire. Il a pleinement rendu hommage à l'armée belge, montrant qu'ayant une première fois déjoué le plan " allemand en arrêtant l'armée d'invasion devant Liège, en la retardant ensuite sur la ligne de la Gette, elle a rendu aux Alliés un service inestimable en opposant une barrière infranchissable à la marche sur Calais. Il a exalté comme il convenait l'endurance extraordinaire de nos soldats qui ont tenu treize jours devant le petit fleuve flamand, alors qu'on leur demandait de tenir 48 heures. Cet hommage d'~tm Français éminent ira pu coeur de nos soldats. Ils verront par cet éloquent témoignage que, chez nos grands et généreux voisins, leur héroïsme est pleinement apprécié et qu'on n'y est nullement enclin a méconnaître l'importance de leur rôle, En Belgique. A 13 a* si xr© 11 © ® Un journal inspiré par la ,,Kommandantur donne à ses lecteurs un conseil qui ne mar quera pas de les inquiéter. Sous le titre ,,Ménageons nos bottes!", la feuille en questio écrit: ,,On vous a dit ici que lo cuir deviee rare, rarissime même, et que selon toutes apps rences la raréfaction de ce produit de premier nécessité en temps de guerre ira grandissant.. Dans un avenir rapproché, ou bien le cuir fer défaut ou bien on devra sacrifier une grand partie des cheptels nationaux, au grand dai des intérêts de la population. Ménageons no bottes, nous ferons oeuvre utile et patrie tique !" Malheureusement, les Belges ne disposer plus librement ni du cheptel, ni du cuir, i même des récoltes nationales. Tous les sacr fices qu'ils s'imposeront n'aboutiront qu' servir les intérêts des ennemis de leur Patrie * * * Le service des magasins communaux c! Bruxelles s'apprête à ouvrir des magasins sp< ciaux pour le débit du fromage. Co seroa spécialement les qualités Gouda, Hollande e Gruyère qui seront débitées ainsi officiellemen à un prix réduit. La consommation du fromag doit être encouragée de toutes les façon; ainsi en ont décidé les sommités scientifique qui ont été consultées sur la question alimei taire. On s'efforcera de plus en plus d'intr< duire le fromage dans la nourriture des enfant et particulièrement des jeunes écoliers qui ou plus que tous autres un absolu besoin de oon sommer des produits riches en albumine. * * * La fameuse et kolossale exposition dé 1 prévoyance sociale est ouverte au Luna-Parl * * Le parc de la charité, —• c'est ainsi que " parc Josaphat sera dénommé les 13, 14 et 1 août prochains. Ou, du moins, une partie c co vastp jardin et, dans laquèlle une série c fêtes de bienfaisance seront organisées au b< néfice d'oeuvres philanthropiques scliaei beekoises. # * * Vcdci qui doit -donner confiance à ne braves compatriotes enfermés au pays, 0 la vie est chère! C'est un petit aperçu d prix des vivres pendant 1© siège de Paris de septembre 1870 à janvier 1871. On pay le demi-kilo de cheval jusqu'à 12 francs, 1 demi-kilo de chien 4 francs, le kilo de jam bon 40 fVanc3, un lièvre 75 fr., un dindo 150 francs, un chat 15 francs, un rat francs, un oeuf 5 francs, le boisseau d pommes- de terre 35 francs, le boisseau d carottes 75 francs, le boisseau d'oignons 8 francs, un chou116 francs, un navet 1 fran et un pied de céleri 2 francs. Heureusement — malgré les Boches — on n'en est pas encore là chez nous ! .* * * Le tribunal des vacations motiver* dorénavant, ses jugements, s^ns éxeeptior Tout le monde, au Palais, a applaudi cette excellente mesure. * * * Le bruit avait couru, dans la commun d'Ixelles, de tripotages dont se seraier rendus coupables les membres du Comit de secours et(d'alimentation qui étaient -assurait-on — grossement payés, par sui croît. Nouvelles fausses et calomnieuses. Une déclaration de M. Waegemans, l'une des dernières séances du Conseil con munal, a eu pour but de protester vivemer contre ce3 racontars. On décida, unanime ment, de faire afficher, dans tous les m? gasins de ravitaillement, qu'aucun de membres du Comité ne touchait de jeto de présence. * * * L'aumônier divisionnaire- boche Dokter Cn mille Paulus est venu mourir en Belgique. 0 l'a conduit — les Boches — à la gare du Non en grande pompe, car on transporta ses reste à Strasbourg. Von Bissing, qui assiste à tov tes les cérémonies catholiques avec une. obst nation qu'on ne peut pas ne pas remarque! suivait le convoi, entouré de nombreux mil taires. Le Doktor Paulus était né Français, puisqu' vit le jour en Alsace en 1869. Il fut ordonr prêtre en 1894 à Strasbourg. Il poursuivit se études à Munster, Berlin, Gottingen. « Il était attaché à la 30e division d'arme qui combattit en Lorraine d'abord, ensuite e Flandre. Au début de janvier, il fut attaché à la ga nison de Bruxelles en remplacement du dokt< Middcnelorf. Un service religieux célébré à sa mémoire ft suivi par une foule considérable de Boches m lit-arisés et civils. * * * Les docteurs A. Persin, A. Legranel et ( Moreau sont nommés médecins-adjoints ai hôpitaux de Bruxelles. r * * * Une de nos concitoyennes, qui s'était mil en route pour Bruxelles afin d'y trouver < l'ouvrage, y est morte, de faim, en arrivan La malheureuse n'avait plus rien man< depuis deux jours. ^ ^ # L'administration communale de la ville < Bruxelles a décidé, en principe, d'élever i monument commémoratif à la mémoire eles 6( dats jiorts pour la Patrie. Le mausolée se: édifié dans l'enceinte du cimetière d'Evere.Dai la nécropole une vaste pelouse, dont une part est occupée, est réservée aux morts de la gra do guerre. En attendant l'érection du mon ment commémoratif, une superbe décoratn florale, avec un motif central du plus ffel effe a été établie. * * * L'administration communale de Bruxelle poursuivant ses efforts dans la bonne vc qu'elle s'est tracée, ne se borné pas à cré des classes do vacances pour les écoliers d deux sexes du degré primaire ; elle songe encore aux tout-petits, qoi ne trouvent pas ' chez leurs parents les soins nécessaires. Les enfants de 3 à 5 ans, c'est-à-dire e^ux qui ne sont plus admis aux crèches, seront dorénavant i reçus dans -les écoles maternelles, en tout t temps. Placés sous la surveillance d'une institutrice, ils prendront leurs ébats dans les e cours et les jardins . Ces tout-petits, outre un repas 1e matin, a reçoivent à midi une pleine assiette de pli06- 0 phatine. S'ils ont soif pendant la journée, on 11 lour donne à boire une décoction de thé do s tilleul mélangée de réglisse. Un nombre de plus en plus grand de communes s'inspirent de ces heureuses" initiatives, \ qui trouvent ainsi, partout, des applications 11 nouvelles. i- * *• * ^ Les mercuriales du marché au bétail d'An-derlecht—Bruxelles, le principal marché régulateur des prix en Belgique, montrent à quel e degré d'intonsité est montée la crise du bé-L tail. En 191ô on se plaignait déjà, très amè-t rement, de l'inquiétante diminution du t nombre des têtes ele bétail mises en vente;, t à l'heure a<?tuellc, cependant, cette situation e pénible 6'cst accentuée au point de faire pré- voir une disette complète de viande, «s Au marché du 19 juillet dernier, 710 bêtes ("vaches, boeufs et taureaux) ont été présen->- tées par les éleveurs; pendant la semaine cor-s respondante de 1915, ce nombre s'élevait à t 1852, dont plus de 900 veaux. La vente des l- veaux a été interdite depuis, ce qui n'a point empêché le total des bêtes adultes do diminuer encore de 216 unités. a II n'y a pas eu de mercuriale pour les prix des porcs, le marché n'ayant pu avoir lieu, faute d'animaux. Ici, lo. déchet relativement à 1914 est de 2.00Q unités au moins, e * * * ^ A j3aint-Jossc-ten-Noode, le bourgmestre c a décidé la fermeture des cafés et débits de boissons de minuit à 7 heures du matin. La même décision avait été prise par le bourgmestre d'Ixelles ; mais à la suite de réclamations de cabaretiers qui trouvaient s l'heure d'ouverture trop tardive, celle-ci a 'i été avancée d'une heure. Ils pourront donc .i cuvrir à 6 heures. * * * 1 Quelques notables ont décidé de fonder e une école pour les enfants des pêcheurs. Un - comité, présidé par M. Beco,» président des 1 Installations maritimes de Bruxelles, vient 2 d'être institué. Provisoirement une cen-e ta-ine d'élèves pourront être logés dans cette e éeoje. 3 A On no trouve plus de beurre depuis quelques jours. Les fermiers négligent de venir en ville, parce q-u'ilç ne peuvent pas vendre leurs r-7o-> duits aussi chers qu'ils le voudraient. Il fau-• dra qu'on retienne aussi l'attitude anti-patrie-à tique et véritablement écoeurante de ceux de la caflipagne. * * * e A partir du 1er octobre 1916, les cinq cham-^ bres seront composées comme suit: Ire chambre: MM. Delgem, président; Pir-G nay, Halleur, juges; Dclwaide, substitut. - 2e chambre: MM. Houyet, vice-président; "" Coméliau et Horion, juges; Beltjens, substitut. 3e chambre: M. M. Mis son. vice-président à Philippart et Dechesne, juges; Loiseau, Jamar, l- Polain et Destexhe, substituts, t 4o chambre: MM. Bonjoan, vice-président; Troisfontaine et Dormal, juges : Loiseau, Jamar, Polain et Destexhe, substituts. fie chambre: MM. Faieler, vice-président; ^ Waleffe et Leroux, juges ; Loiseau, Jamar, 11 Polain et Destexhe, substituts. Am JPssrs es© Mé^e n '' Les travaux de la ligne Visé'-Aaçhen sont pousses activement. Lo gigantesque viaduc de j~ la ligne qui joindra Liège à Maastricht est presque achevé. Les travaux du pont de la ' Meuse avancent également très vite. Les piliers et les traverses se • rejoignent déjà. Le j pont jeté par dessus le canal pourra être uti-^ lisé pour une voie ferrée dès la fin du mois, D'autre part il reste trois cents mètres-ele^un-nel à déblayer. ;o 4 A Namur r- >r Un accident de rivière s'est produit sur la Sambre, à proximité du quai de la Dodane it Un bateau chargé de briquettes de charbon i- appartenant à M. H. Ysebart, d'Anvers, el nommé ,,Céline", a heurté, en passant sous le nouveau pont do Salzinnes, une grosse pierre }. qui a perforé le fond du chaland. Le ,,Céline' .x faisait partie d'un train de bateaux tiré pai un remorqueur. Il venait de Liège et allai ve/-s le Hainaut. Dès quo l'on s'aperçut que 1< îe ,,Céline" sombrait, les secours d'usage furen I organisés si rapidement que l'on parvint i î empêcher la perte du bateau. Celui-ci, néan ; moins, n'a pu continuer son voyage et il devn >e subir des réparations. Le „Céline" était as suré contre les accidents. le " ~ * A Gand •a Les Boches se 6ont adressés à de nombreux is professeurs hollandais pour accepter une livréi ie à l'université flamande de Gand. Le nombri a- des refus est considérable. Personne _ n'accepte il- Il n' y a guère qu'un Steinmetz qui serait ca >n pable d'accepter,_ s'il n'était lui-même pourvi t, d'une situation bien rétribuée. Parmi les honnêtes Hollandais qui ont en voye promener les Boches, il faut mentionne: s, le nom du Dr. Clay, d'Utrecht, qui a répondi ie que l'offre n'aurait une signification que a ?r elle émanait du gouvernement belge! es A Louvain La police fait le recensement des enfants moins de 18 ans. Il est question d'augment leur ration de vivres. A Tournai M. Henri Carton est réélu à l'unanimité c1 voix bâtonnier de l'ordre des avocats. Au Pays WsiIIoei Les maîtres de verreries et certains ou'vrie affilies à l'Union Verrière ont soumis leur d férend au Conseil des Prud'hommes de Chî leroi. Celui-ci a donné raison aux ouvriers. * * * Les vicinaux du Tournaisis vont reprenei le trafic des marchandises. * 4 * La rougeole continue à étendre ses ravagi occasionnant plusieurs décès. On signale Fontaine-l'Evêque la mort de cinq e fants, des suites de la rougeole, en moins d'u semaine ! * * * Le Conseil communal de Siraiult vient voter l'installation de l'éclairage électriqu L'éclairage sera facultatif pour les partie liers. En attendant l'établissement e réseau par la Société centrale d© Lens, courant desservira les communes de Sirai et d'Hautrago. L'éclairaige sera probab ment établi pour novembre. Ata Braîbjasut Dans les environs d'Aerschot plusiét magasins occupés par les Boches ont pris fc Il y a d'importants dégâts matériels. Amx frontières lia petite commune de Wonck a été le th< tro eUun drame. Un officier de dragons y trouvé la mort d'une façon mystérieuse. ] moins, les Allemands veulent-ils laisser plar le doute sur cette affaire qui serait, d'après paysans de l'endroit, des pins simples: un s dat aurait envoyé son officier ,,ad patres". Les Boches vont rendre — évidemment — commune responsable. Il y a un çrécédei Canne dut payer un jour 25.000 francs pai qu'un militaire s'était suicidé! Qu'est-ce q nos bourreaux vont faire payer à Wonck* po un officier? JËïs France A Valcncïonnes. Dans la ville et la banlieue, comme da tout le nord de la France, les dil'ticult de vie sont extrêmement difficiles, ("t la question de l'alimentation qui est la pl pénible. Un grand nombre de familles so réduites à la misère noire. l'.«a d'arger très peu de nourriture: telle est la situatic On cnôme dans un grand nombre d'usim Les sans-travail sont nombreux. tLa r-ot riture principale est le riz. Pendant mois de mars, avril, mai et une partie juin, plus une pomme de terre ne fut trouver. La viande t^t d'une rare extrême et la ration, ouami on peut 1 Obi nir, est de quelque 80 grammes par semai et par personne adulte. Le beurre « introuvable. Lorsqu'on en met en vente, coûte 14 frs. le kilog. ! Les oeufs 'coûtent 50 centimes pièce. Da les magasins de ravitaillement, au nomt d'une dizaiiïe pour la ville, les dcnr< alimentaires sont à la disposition du pub en petites quantités; ces marchandises se vendues à des prix relativement bas. Des restaurants économiques ont < ouverts ou l'on mange à sa faim à un com] raisonnable. La déportation des habitai par les Allemands n'a pas atteint la vi de Valenciennes. Pourtant, bon nombre trains remplis de civils ont passé par ici,' dirigeant vers Tournai. A cette vue et à suite des nouvelles obtenues, une gran crainte s'empara de la population. Tous hommes de 17 à 45 ans sont obligés de présenter dans les bureaux boches 2 fois j semaine. Personne, .pas plus les hommes q les femmes, ne peut quitter la ville pc n'importe quelle rause. Il a été affic un arrêté donnant ordre aux habitants se tenir à la disposition des boches au p mier appela Les troupes d'occupation au commen ment de la bataille de la Somme ont réduites au strict minimum. Actuelleme: il en est revenu en grand nombre de te les coins de la Belgique à ce qu'il para | Tous, sans distinction, en ont assez de guerre. Ils ne marchent plus avec gra entrain et le commandement a très souv< fort à faire à cause des récalcitrants., nombre de blessés est extraordinaire. I ' en a partout : hôpitaux, écoles, etc. Il passe quelquefois par la ville < " soldats anglais et français prisonnie A leur vue, c'est de l'enthousiasi ! une curiosité sympathique qui 1< montre toute l'admiration, l'attac' ment des Français. Les boches les proi nent pour exciter la curiosité, mais, t jours, ils obtiennent un résultat^diamétrs ment opposé à celui qu'ils esperaient. Des arrêtés, les Allemands ne se lass< S pas d'en placarder! Toujours on hausse épaules. Le mépris et la haine ne f< - que grandir. Quand on juge la différei i entre les Boches d'aujourd'hui et ceux e y a un an, personne ne peut pas net ] prévoir la chute finale. La confiance est donc plus grande e j jamais. Dans l'industrie, seuls les cftarponna de matières premières, c'est 1$ chômage presque général. Quelques ateliers ont été réquisitionnés er par ne>s ennemis, où l'on travaille pour les besoins de l'armée. Celle-ci recherche des ouvriers en leur offrant de gros salaires, mais ils essuient des refus catégoriques. 5 Beaucoup répondent qu'ils préfèrent armer de misère que de travailler à des ouvrages qui servent à tuer ou à blesser leurs frères de France. :rs if- - ■ SI y a un an re 21 août 1915: Un sous-marin ruhse coule un vapeur turc chargé de charbons. à n- " Ipiis in us ie pene. de e- u_ Depuis deux longues années, résolues à , tous les sacrifices et à tous les efforts que la , victoire exige, les nations alliées, champions du droit et de l'humanité, luttent Contre le plus ■1'' effroyable déchaînement de barbarie dont lo e- spectacle fut jamais offert au monde. Aujourd'hui ejue leur stoïcisme, servi par un© volonté de fer, trouve enfin sa premièro récompense dans la manifestation victorieuse d'une supériorité de puissance qui réduira rg l'ennemi à merci, elles ont le droit de s>nor-u gueillir eles résultats acquis. Et pleinement conscientes d'accomplir une tâche sacrée, elles peuvent envisager l'avonir avec la foi sereine et la confiance robuste qui sont l'ar.anage des peuples forts, serviteurs de la liberté, de l'honneur et du droit. 'a" Leur plus grande gloire, peut-être, sera de a n'avoir jamais douté de la justioe, et c'est-à-dire du triomphe final. Aucune épreuve n'a er pu abattre leur courage et leur-résolution. Aux e.5 heures les plus sombres, les peuples alliés ont continué de fixer, dans le ciel noir dé menaces, la dernière étoile qui y brillât encore pour la eux: celle de l'espérance! Guidés par 6a divine lueur, no voulant pas périr, ils se sont ferme-ce ment maintenus dans la voie du grand devoir et ont conservé intacte cette force d'âme qui lu réalise les miracles. Ayant su résister, par' des prodiges d'héroïsme dont les générations futures sTc'merveille-ront toujours, au plus gigantesquo effort qu'ait pu créer une folie d'orgueil et de domination, les. Alliés ont enfin saisi leiir ennemi à bras-le-corps. Ils ne le lâcheront plus. Il aura beau se débattre, vouloir mordre encore, tentor par eles ns moyens elésespérés d'échapper à l'étreinte pro-és gressive qui l'étouffé, il est condamné à subir st son rort inexorable. us Et c'est merveille, vraiment, que deux an-.. nées seulement de labeur surhumain, et de ténacité prodigieuse, et d'inflexible volonté, aient permis aux Alliés d'atteindre un pareil résultat, n* ouvrant ainsi la voie aux victoires- certaines. -S. Leur tâche, assurément, n'est pas terminée. De .1- rudes efforts et de lourds sacrifices s'impose-[es ront encore au courage de leurs armées incombe parables, avant que soit définitivement terras-^ séo l'infernale puissance de mal qu'il lour ap-££ partient d'anéantir. Mais les Alliés savent qu'ils ont accompli au-^ jourd'hui ce prodige de pouvoir lutter à armés nô au moins égales contre l'adversaire formidable îst qui, quarante années durant, avait médité et il préparé son forfait. Us ont ainsi réalisé déjà co que l'orgueil allemand prétendait êtro imposas sible. Comment douter alors qû'ils mèneront à Te bien l'achèvement de leur mission glorieuse, ;e3 puisque, serviteurs .magnifiques des droits de l'humanité consciente, ils peuvent mettre dé-sormais la force maîtresse au service de leur cftuse? * * * îté Ce sera l'éternel honneur do la Belgique de >te n'avoir écouté, il y a deux ans, que la voix du îts devoir et de l'honneur, quand un voisin perfide He autant que puissant osa lui proposer un oUtra-géant marché. Dans un éclair, ?rm Roi et son Gouvernement ont entrèvû peut-être, en cette ) heure tragique, les souffrances atroces et' le«ç ■la ruines incalculables dont la Belgique allait payer son attachement à la foi jurée et sa les résolution de faire respecter se droits*sotive-se rains de nation indépendante et libre. Us n'oiit ar pas hésité pourtant. Avec eux le peuple tout ue entier a fièrement accepte le défi d'un adver-ur sairc déloyal et criminel. v ' La Belgique a fait mieux que de montrer au monele civilisé la voie du vrai devoir. Elle s'est couverte de gloire..Son armée s'est battue avec le plus admirable courage, en- dépit d'une infériorité telle, que son attitude a pu no paraî-;e- t-re, aux yeux de quelques pusillanimes^ trem-st-é blants, qu'une glorieuse folie. Et son héroïsme a commencé de produire tous ses fruits, elès la ' jour où, sur l'Yser, notre armé© en lambeaux S a brisé l'effort do l'ennemi et rejeté au delà V1, du petit fleuve, dont les eaux se teintaient do pourpre sanglante, les débris mutilés des trou-nd pes allemandes. mt Dans la tristesse de l'exil ou lâchement Le opprimée, la population belge a fait preuve du [ y même stoïcisme tenace. Elle a souffert énormément aussi, 'celle-là. surtout qui depuis deux a'ns endure la tyrannie de l'envahisseur et ses raffinements de cruauté toujours renouvelée. rs> Mais son âmo reste libre et indomptée, sa ûe> fierté n'a prfs déchu, son mépris et sa haino de ;ur l'ennemi félon demeurent irréductibles, ie- Et si poignant qu'ait pu être son martyre, nè- de toute son âme la Belgique proclame, aujour-)ix- d'hui comme hier: ,,Je ne regrette rien! Plutôt le. la mort que l'asservissement et la honte!" Au demeurant, jamais son espoir ne fut aussi , vaste, ni si profond. Lestfieures présentes évo-, quent, sans doute, un passé de torture, mais les qui fut aussi de gloire impérissable. Pourtant, >nt bien que jamais nous ne puissions oublier, ice «e qui domine en nous aujourd'hui, c'est la l'il confiance et c'est la foi dans l'avenir, c'est la >aâ certitude de la délivrance prochaine et^ de la liberté reconquise, c'est ce grand frémissement précurseur des radieuses victoires, qui 1 fait si ardemment battre nos coéura ! (Le j,-Oonrrier de l'Armée"), jtf Çxjiiioandaftt Wi'.ly .Brûtoii,

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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