L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

1099 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 09 Juli. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/n872v2dj4g/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

4*mc xnttfee No 1354 3 cents isuarui jjMiailÇîï L'ECHO BELGE L'Union fait la Foret gL . - —■ 1 tournai Qiicmcueii cm matin paraissant en ïioiianae Belge est notes nom de Fa m il te. Toutes les lettres doivent être Kdressif«!s au Rédacteur en CfaeB : Gustave Jaspaeis. Abonnements: Hollande II. 1.50 par mois. Etranger II. 2.00 par mois Pour !eo bureau de rédaction : N. X. VOORBBBG1VAL 234-240, ._ ( Charles Berraard.Kené Chnmbry, militaires au Iront et les militaires internés en Hollande II. 0.75 par mois payable AMSTEBDy- Téléphones: 3797 et 1775. Çomrté de iBAdaetiOn:; Ëm°je pai„paré. par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Lettre de Paris. 28 juin 1918. L'hommage de fa Chambre à l'Amérique. L'armée américains en France. — La conférence de Paris. On l'a déjà constaté souvent: les assemblées françaises ont une sorte de sens esthétique extrêmement délicat. Après des séances houleuses et pénibles que quelqu'un trouve tout à coup le mot juste, exprime un. sentiment latent dans toutes les consciences, la foule se ressaisit et prend tout à coup l'attitude nécessaire qui crée l'unanimité. C'est ce qui s'est, produit vendredi, lors de la grande aéance où la Chambre toute entière à rendu hommage a l'Amérique. M. Franklin-Bouillon présentait un rapport favorable sur ]» proposition de M. Bokanowski, „saluant à l'occasion de la fête nationale américaine les efforts des Etats-Unis dans la guerre". M Pams, ministre de l'intérieur, s'est associé au nom du gouvernement à cet hommage qui sera rendu par la France entière à la grande république soeur avec qui tout doit être-mis en commun. H a lu une lettre du général Pershing affirmait que toute l'armée, tout le peuple américain luttera jusqu'à son dernier homme pour la victoire du Droit; après une longae acclamation la proposition a été votée à l'unanimité et en le constatant M 'Deschanel a salué les Etats-Unis et son président avec cette .éloquence décorative dont il a le secret. Tous le3 députés debout ont alors acclamé jtf. Sharp, ambassadeur des Etats-Unis, qui assistait à la séance dans la tribune diplomatique» La majesté du décor, l'atmoï*phère d'enthousiasme qui régnait dans l'assemblée et dans le public, tout contribuait adonner à cette séance quelque chose de solennel et d'émouvant a quoi il était impossible de demeurer insensible. La Chambre, cette fois, exprimait d'ailleurs le sentiment unanime de la nation. Celle-ci a éprouvé .tant de déception dans cette guerre (on avait fait tant de fond sur la Russie!) qu'elle avait d'abord accueilli l'annonce de la coopération américain^ avec un peu de scepticisme, L'Amérique était si loin i On la connaissait si peu ! Les premiers bataillons du général Pershing furent reçus avec sympathie, avec reconnaissance, mais beau-4 coup dû gens y voyaient plutôt une manifestation que l'amorce d'une coliaboration effective à la grande oeuvre de la victoire. Les Américains, d'ailleurs, ont commencé par travailler dans le silence. Pendant près d'un 1 an or n'a. guère su dans le public ce qu'ils 1 faisaient ni comment ils so préparaient à la lutte. Ce peuple qui a inventé le mot bluff n'a : pas fait le moindre bluff. Les gens bien informés disaient qu'ils occupaientun secteur, -au secteur tranquille quelque part en Lorraine. 1 Qn n'en savait pas pius.... Puis est venu le moment de la grande 1 offensive allemande, la marche sur Amiens, l'attaque sur Paris. Nous pouvons bien le dire aujourd'hui, nous avons connu là quelques jours d'inexprimable angoisse. -Et brusquement voilà que dans l'héroïque résistance que les armées franco-anglaises offrent aux Boches on apprend que les troupes'américaines jouent un rôle, un grand rôle.'Elles ne sont plus seulement en Lorraine, elles sont dans le secteur de Château-Thierry, elles sont partout ; l'amalgame a été si bien réalisé que partout les jeunes „poilus" d'outre- j Atlantique luttent aux côtés des vieux ,,poilus" de France et rivalisent; avec eux d'endurance et de mordant. Ils disent comme les nôtres, avec le même accent d'âpre résolution: „Ils ne pa^S2iont pas"t! j Qu'on y réfléchisse, et tout le monde y réfléchit en France : n'est-ce pas une merveille que des millions d'hommes aient librement consenti à toutes les privations, à toutes les souffrances de la guerre pour soutenir une querelle qui ne semblait pas ia leur, au propre pour un idéal, pour des „mots", comme disent les gens de la ,'}Real Politilc"? Or, c'est bien cela. Le désintéressement la l'Amérique ne saurait plus faire de doute g )our personne. Un peu avant la grande offensive alle-nande j'ai visité un des secteurs américains, r'y ai vu des tranchées fort bien entretenues, beaucoup de belles troupes bien armées, âen équipées, bien entraînées. Mais ce qui * l'a frappé avant tout c'est le moral de ces J omra.es avec qui j'ai eu de longues con-ersations dans les cantonnements, tan- s is que le canon tonnait dans le lointain, 'eux de l'ancienne armée régulière et ^ îème ceux de la milice, les premiers dé- ^ arqués, considèrent qu'ils font leur métier S t ils le font en conscience; ils se battent' û •ès bien en bons professionnels ; mais ceux es nouvelles levées, volontaires cons-its, sont vraiment venus en Europe comme la croisade. On entend beaucoup de soldats ronoucer les mêmes paroles que ces délé- — nés travaillistes qui sont venus nous affir-.er avec tant de franchise les sentiments 0, 3 fraternité démocratique avec lesquels monde ouvrier américain est entré dans la îerre. Us n'emploient pas beaucoup le mot 'oit qui tient une si grande place dans >tre phraséologie de guerre, mais ils ]a »pètent souvent „nous sommes venus nous g ittre pour la ,,démooratie"; quelques-uns j-c sent „pour la*ÏYance", mais ils identifient ^ inifestement la France et la démocratie" et a voyais bien à la façon dont ils pronon-nt ce vieux mot, nu peu usé peut-être à v{ S Yeux à nous, que, pour eux, c'est vraiment xpression d'une mystique. Comme je ja :sais part de cette réflexion à un officier i, dans le civil, étaut peintre de son métier, ^ beaucoup vécu à Paris, il me répondit: „Une mystique ! C'est bien cela. Vous ne ^ uvez vous figurer ce que c'est pour nous — e la démocratie. Pour vous autres, Euro-ens, c'est un système de gouverne->nt toujours contesté et peut-être con-itablé. Avec votre diable d'esprit critique us ea v.oyw tout, de suite les imperfec- -pp. tions. Chez nous la .Démocratie est la seule condition d'une vie sociale digne d'être vécue. Songez que nous sommes tous les fils de gens qui ont quitté leurs vieilles patries européennes pour vivre en démocratie. Pour nous la démocratie c'est quelque chose de sacré, d'inattaquable, quelque chose sans quoi la vie ne serait pas possible. Vous avez pu constater que presque Ç[ï tous les Américains sont très religieux. Ils de appartiennent à beaucoup dé confessions di-f- et férentes mais chez nous jamais Dieu n'est sa mis en question ; la démocratie non plus! C'est te: quelque chose qui appartient à la religion, se I Peut-être est-ce la vraie religion nationale, fe C'est pourquoi, quand nous avons vu que la de démocratie était menacée dans le monde, il hê nous a paru tout naturel dè venir à son fr. secours". s® Un Américain ayant beaucoup vécu en pa France pouvait seul me dire cela, comme cela. Mais il m'assura que presque tous ses 1 a camarades pensaient plus ou moins confusé- de ment de même et je le crois. C'est pour- m« quoi ils s'entendent si bien avec les Français, ru * *. * de 1 Toujours est-il qu'en ce moment lesAmé- a* ricains ont en France la cote d'amour. M. Pa Clemenceau a dit dernièrement à la Cham- ^ bre: les arméês françaises s'épuisent, ies ! ™ armées anglaises s'épuisent, comme les armées allemandes. Mais les armées américaines arrivent. Il a bien fait de dire cela, bien qu'on le lui ait 'reproché, parce que c'est l'incontes-table vérité. Mais il n'aurait pas pu le dire ^ sans danger si le public n'avait pu voir de ^ lui-même quelles sont les énormes ressources , nouvelles dont l'Entente dispose désormais. L'effort américain dépasse maintenant tout ce qu'on pouvait eu attendre. Songez que ^ dès à présent il y a plus de 500,000 com- ,, battants américains sur le iront, que tous les services d'arrière sont amplement pourvus, ,f" de sorte que les hommes qui débarquent sont encore et uniquement des combattants, songez qu'à l'automne •ils seront ai/moins , un million !... . ' ^6, Et pendant ce temps-là les armées aile- a1, mandes s'épuisent plus que toutes les autres et elles ne peuvent espérer aucun'renfort nouveau. S'il est vrai que von Kuhlmann * a voulu essayer d'orienter la politique allemande vers la paix, c'est qu'il a vu clair. Mais les pangermanistes et le parti mili- -ntl taire l'ont bien vite fait taire. y Quos vult perdere Jupiter dementat.. . troi Nous venons de passer des jours bien ont loirs, mais depuis quelques semaines l'horizon des s'est singulièrement éclairci. Il y a longtemps des ]U3 la situation générale n'a pas été aussi des favorable. Paris, un peu vide depuis les Pa*€ 'écents bombardements, un Paris do grandes ■agrai vacances, Je sent... Paris respire à pleins ooumons l'air embaumé de la victoire pro-ïhaine et... se prépare avec un courage souriant à passer s'il le faut un nouvel hiver le guerre. n îfmnnuri m ■■ . — Consulat de Bîlgip à Bsis-ie-Duc. Mo. Avis aux Belges se trouvant dans -le Brabar.t septentrional (sauf les cantons de Bergen cp Zoom, Eredg, Oosterhout, Tilbourg et Zevenbergen.) Eu vertu de r arrêté-loi du 20 février 1918 * ît de l'arrêté. ministériel du 20 mai 1918, q, es Belges, nés pendant l'année 1899, sont c]las :enus d'envoyer, avant le 15 juillet 1918, man m bulletin d'inscription pour la milice, nett- lûment rempli, au Consulat de Belgique à sont Bois-le-Duc. Us pourront obtenir ces bulle- deux ins en les demandant verbalement ou par re :crit à ce consulat. meS5 Bois-le-Duc, le lr juillet 1918. Rer Le Consul de Belgique à Bois-le-Duc, , (Çoi d. Dony. Pe Selgisoii Csiisuiast le 's-faptecli, q ' patiM succè ericht aan de Belgen in de provincîo Ncord- capti Brabant vorfolijvencte (de kantons Bergen mitre op Zoom, Breda, Ocsterliout, Tilburg L'î en Zovenbsrgen uitgezonderd.) tenar Krachtens besluifc-wefc van 20 Februari 918 en het ministerieel-besluit van 20 Mei sieur: 918, zijn deJBelgen, in het jaar 1899 ge- ennei oren, verplicht, voor 15 Juli 1918, een in- hreus Jirjjyingsbulletijn vcor de militie, behoor- d'har jk ingevuld, aan het Consulaat van Belgie .. ^"01 ) 's-Hertcgeubosch te zenden. Genoemd ulletijn kan mondeling of schriftelijk aan- evraagd worden op de kanselarij van voor- 13 l© oemd consulaat. 's Hertcgenfrosch, den 1 Juli 1918 Le 1e De Consul van België te Le 's-Hertogrenbosch, Elisat J. Dony. Léopc ^ qui s£ ' — victor fantei i que ies Bsips du îerriîoire snvaiii sSj pensent des journalistes teutonisps. Jé°cnen Passant sous silence — et pour cause — d°Sa°] sanglante ,,justice" des Allemands en officie algique occupée, un journaliste bruxellois par u utonisé s'est élevé contre le rétablisse-ent de la peine de mort en Belgique. Il reçu notamment d'une ,,furie incarnée qui se dit femme" une lettre où se trou- Les F ,,J'ai lu votre article de ce jour et, pour guillotine, ai elle est rétablie 011 Belgi- PA le, j'espère que vous serez un des pre- rent « iers à y mettre votre tête. Et comme avec Tliier ie je ferais marcher le déclic..." firent ■ ■ ■ ■ ■ -—J OU H y aman ) juillet 1917: Lee Russes prennent Jesu-' èÈ tefS$&y&È VeMl^ni .vers 1$ Lumnitza. ^ En Belgique. Un agiotage effréné se livre depuis quelque temps sur les cigarettes. Les fabricants de cigarettes sont devenus aussi nombreux et aussi insolents que les fabricants de j savon. Les courtiers marrons qui fréquen- j tent les environs do la Bourse vendent sans j scrupules des cigarettes fabriquées avec des feuilles de houblon mélangées à des feuilles de marronnier, de rhubarbe, de choux, de hêtre, etc. Or, ces paquets se vendent de fr. 2.40 à 4 fr. les 20 cigarettes: on peut se rendre compte du bénéfice énorme réalisé par ces trafiquants^! Certains d'entre eux poussent plus loin l'audace: ils imitent purement et simplement des cigarettes d'ancienne marque: récemment on a découvert chez un certain L..., rue Roosavelt, des quantités do cigarettes de la marque „Nicot", des réserves d'emballages, et... du tabac comme celui dont nous parlons plus haut! Les fausses étiquettes avaient été imprimées à St.-Gilles. Les autorités se sont émues de catte situation et les trafiquants de l'espèce vont être poursuivis énergiquement * * * Il y a quelques jours un vol avait .été commis chez Mme Augustine J..., rue d'Aile* magne. On avait volé, dans un tiroir d'une armoire, une caissette contenant une somme de 4,200 francs. La préjudiciée avait porté plainte à M. l'officier de police Vandersmis-sen, d'Anderlecht, Celui-ci est parvenu, au cours de son enquête, à découvrir que l'auteur de ce vol n'était autre que le fils de Mme J..., un jeune garnement qui a dépensé l'argent avec ses petits camarades dans divers établissements des environs. * * * Le Collège ochevinal d'Ettartbeek vient de confier à M. Godaux, échevin de la bienfaisance, la charge de remplacer provisoire- ' nient M. Mesens. -décédé la semaine der- ' nière, dans ses fonctions de bourgmestre. ] M. Godaux est entré immédiatement en ( fonctions. x « * j La nuit d e lundi des cambrioleurs se sont i introduits par effraction dans la maison do M. g Y..., négociant, chaussée de Wavre,- qui se , trouve actuellement a, l'étranger. Los voleurs j ont enlevé une vingtaine de pièces d© flanelle, des tapis et des tentures, 10 pièces de rubans 1 de soie, 2 pièces de laine de 6oie, des dentelles, 1 des broderies, plusieurs pièces d'étoffe, leux £ paletots difs ,,oursons", 50 pièces de coton c Les ©pératl©rs [es • Iftlitn remarient teint, des servettes, des nappes et d'autr< objets de lingerie, un stock de vêtements coi fectionnés pour en#ants, un grand paqu< d'ouate, ctd. Les voleurs ont dû se servir d'u camion pour transporter leur butin. ALtêgô M. Louis Donis, professeur de piano a-Conservatoire, se rendait jeudi matin à so: cours quand, arrivé non loin du Conservatoire frappé d'une congestion, il s'affaissa et n tarda pas à succomber. M. Donis, qui étai âgé de 75 ans, occupait ses fonctions depui un grand nombre d'années. Depuis la guerre c'est le troisième décè: qui se produit parmi les professeurs de piano De plus, deux professeurs sont partis i l'étranger dès le début des hostilités Actuellement, sur huit classes de piano cinc sont sans titulaire. Les irois professeurs ei fonctions doivent s'occuper de deux classef au moins, où bien on doit confier celles-c à des répétiteurs. * * * Un gamin de 14 ans, Emile M..., voulan: sauter sur le tram rue Cockerill, à Seraing alla donner de la tête contre un poteau de trolley. Etourdi par le choc il tomba et fui affreusement écrasé. Ses restes pantelants furent transportés a la morgue. A l'aide d'une carte de pain trouvée sur le cadavre la police connut l'adresse du père qui fui immédiatement informé. Cependant personne ne vint reconnaître le corps et celui-ci fut snterré. Le convoi funèbre s'achemina seul vers le cimetière. Ce n'est que le lendemain îé l'enterrement que le père est venu réclamer ie, corp3 de son fils. A CS sa ki si Le vieil étendard militaire de la cité l'Artevelde avait disparu, sans qu'on fut parvenu à en retrouver trace. Cette relique du )assé de la glorieuse commune flamande iatait du quinzième siècle. Ls 4 juillet 1914, le hasard fit découvrir e vieil étendard à l'hôtel de ville même, ou 1 se trouvait enfoui depuis Dieu sait quand :ous uno pile de registres et de vieux pa-)iers.~ L'antique symbole des libertés commu-lales, que l'on plaça depuis au Musée Communal, mesure 2 m. 75 de longueur sur un nètre de hauteur. Sur la toile, teinte en noir, ont représentés le lion héraldique et la publie de Gand. s militaires» É IMffiH tttgk Hos alliés • reprennent tout /e territoire encre Sa Siie et la Piavs et chassent tes Autrichiens du delta ifs la Pi ave. Actions locales à l'Ouest. Sur Se front bslga. Un nouvel oxpteit des chasseurs à prcd. (Communiqué officiel, j Quelques dizakies d'hommes du régiment d chasseurs à pied ont exploré des positions ail mandes sur une profondeur de 600 mètre nettoyant les abris à coups de grenade. : sont rentrés dans leurs lignes en ramenai leux mitrailleuses et 43 prisonniers valide; le reste de la garnison, soit une centaine d'hon oies, avait été exterminé. Rencontres de patrouilles et raid3 exscutéî avec succès. Communiqué hebdomadaire belge du £ juin au 5 juillet 1918. '} Pendant le semaine écoule plusieurs patroui es qui tentaient, d'aborder nos tranchées or îté repoussées par le feu. Des rencontre c jatrouilles et différents raids exécutés av< uccès par nos détachements nous ont valu 1 apture de plus de 80 prisonniers et do mitrailleuses. L'activité de l'artillerie ennemie à érs d'ir enarté moyenne sur l'ensemble du fronl Quelques luttes de bombes, principalement ver )ixmude et Nieuport; Bombardement de pli ieurs de nos cantonnements par l'aviatioj nnemie. Notre artillerie a effectué de nom reux tirs de destruction, do neutralisation c 'harcèlement. Notre aviation a été très active. Le sous eutenant Coppens a, au cours d'une mêm îatinée, abattu 3 ballons ennemis, dont 2 uelques minutes d'intervalle, ce qui porte i 3 le nombre de-victoires do cet officier. e 1er régiment dss chasseurs à pied décoré Le Roi Albert, accompagné cjs la Reine lisabeth à cheval, a décoré de l'Ordre d< éopold le 1er régiment des chasseurs à piet ni se distingua le 17- avril dernier au cctnbai Lctorieux do Merckem. Trois régiments d'iu interre et un groupe d'artillerie formaient ur isto carré. Lo Iloi passa la revue et fit er ançais et en flamand une vibrante allocu on: ,,En décorant votre étendard je vou: îcerne au nom du pays la juste récompense î votre bravoure." Sa Majesté remit ensuite des décorations aux ficiers et soldats et la cérémonie se termina ir un superbe défilé. Sur le front occidental 33 Français gagnent du terrain à S'ouest da Château Thierry. (Communiqué officiel.) PARIS, 6 juillet. Des Français réalisè-snt quelques progrès à l'ouest de Château liierry, aux environs de la cote 204 et rent une trentaine de prisonniers. Journée calme sur le reste -du front. is Australiens progressent au nord-est do Viliers Bretonneux. ( C o\m muni q ué offi ci cl.) LONDRES, '6 juillet. Dans la nuit du 5 1 Australiens -avancèrent leur ligne au nord-est de Viliers Bretonneux, sur, un front de 2000 yards. Les troupes du, Lança sbire roussirent un raid vers Hinges et ramenèrent plusieurs e_ ' prisonniers, j Aciions aériennes. Is * (Communiqué officiel.) ;; LONDRES, 7 juillet. (R&uter.) Nos : 1- avions lancèrent deux tonnes de matières explosives sur la station ae Metz-Sablons. • Saarbruckon fut également attaqué. Nous lançâmes 17 tonnes de bombes sur. „ plusieurs buts. 9 . Pas d'événements importants, 1- (Communiqué officiel.) LONDRES, 7 juillet. (Reuter.) Au cours 6 d'un raid à l'est d'Hamel nous fîmes quel-' ques prisonniers et nous nous emparâmes 2 d'u ne mitrailleuse. L'artillerie ennemie déploya de Tacti-L- vite dans lo secteur de Touquevillers— . Iiinge. s . Un raid réussi des Américains dans les Vosges. 1 (Communiqué officiel.j PARIS, 7 juillet. (Havas.) Au sud de t l'Aisne, dans fa contrée de Longpont Coroy, des actions d'artillerie so produisirent. Les Améri-- cains exécutèrent un raid dans les Vosges et 3 firent des prisonniers. ^ Pour le reste la nuit fut calme. I,;J v ; : ! Les tanks. Le correspondant .spécial de Reutor annonce que la victoire américano-austra-' lienno près do Villers-Bretonneux fut un | grand succçs pour les tanks qui détruisirent plusieurs nids de mitrailleuses avec leurs servants et qui ensuite réglèrent le compte des tireurs d'élite cachés dans la broussaille. Un des tanks tua. lés servants de cinq mitrailleuses et s'empara d'armes. Au total 1 plus de 30 mitrailleuses furent détruites ou ' capturées tandis que 200 hommes furent faits prisonniers. Le soir la plupart des tanks se trouvaient prêts à engager de nouveau le combat. Le commentaire Havas PARIS, 7 juillet. La jouméè du 6 ne fut marquée par aucun, événement important. On ne signale que des actions d'artillerie entre Montdidier et l'Oise et quelque activité de l'artillerie allemande au sud de l'Aisne et dans les régions de Montgobert et d'Outre. ' En Champagne des patrouilles pénétrèrent ! dans les lignes allemandes et ramenèrent des t prisonniers. A l'ouest de Château-Thierry 1103 détachements gagnèrent du terrain et « firent des prisonniers, De son côté l'ennemi tenta des coups de ' : main dans la vallée de la Lalech, ou il fut repoussé, et vers Xivray, où il réussit à . ] j prendre pied, daug une trancjiée américain9. ' après une préparation a 1 artillerie. M, l'ennemi en fut aussitôt délogé par une çc tre-attaque. s Sur le front itaiien. L~ Les Autrichiens complètement refoulés sur ]x rive gauche de la Piavo Nuovo. (Communiqué officiel.) ROME, 6 juillet. (Agence Stefani Après une lutte acharne et ininterrompu qui dura cinq jours sur un terrain difficil i l'ennemi a été complètement refoulé sur 1 rive gauche de la Piave Nuovo. La repri , de toute la côte entre Sile et la Piave, q' 3 l'ennemi occupait solidement depuis le me t de novembre fut e couronnement < 3 notre grande victoire. L azoue qui protè; Venise vient donc d'être élargie. 3 Depuis le 15 juin nous avons fait pi sonniers 523 officiers et 23.911 hom^ae 1 Nous nous emparâmes en outre.de 63 c . nous, de 65 lance-bombes, de 1234 mitra: [ 1-euses, de 37.105 fusils, de 49 lance-flamme l de deux avions intacts, de cinq millions < 1 cartouches, de plusieurs milliers de proje tiles d'artillerie et d'une grande quanti de matériel. Toute l'artillerie, etc., abai donnée par nous au cours le la prenne: ; phase de la lutte fut reprise. Action navale, i (Commu<riiqué officiel.) ROME, 6 juillet. Une de nos escadrille rencontra cinq petits navires de guerre1 enn< mis dans le golfe de Venise. Elle ouvr. la feu e.t refoula l'ennemi vers Pola. • L'action navale dans le golfe d3 Venise. ROIvIE, 6 juillet. L'Amirauté mand< Dans la nuit du 2 juillet un groupe de petit navires de guerre italiens, en reccnnaissanc j dans le gclfe de Venise, rencontra cin petits navires de guerre ennemis. Nos nave ros ouvrirent le feu et s'approchèrent d l'ennemi. L'escadrille ennemie, aussitôt, vir de 'bord et cingla vers Pola. Les Italien s'élancèrent à sa poursuite. Le ooimibat dur un quart d'heure, L'obscurité dérobait l'en nerni à notre vue. Le feu de l'ennemi fu peu efficace et ne nous causa que des dom . mages insignifiants. Par contre, nous avon des raisons pour admettre que nous avon causé de grands dommages à l'ennemi. 'Les Italiens organisent dans leurs nouve!le: positions, (Communiqué officiel.) ItOME, 7 juillet. (Agence Stefani.) Entr Site et la Piave nos troupes, apros avoir refoui l'ennemi au delà de la rivière, s'organisèren sur le terrain conquis sur la rive droite. Sur ^ le plateau d'Asiago un détachemen français s'introduisit dans les positions enne mies ..près de Zouchi et s'empara d© 64 hom mes, dont 2 officiers. Il captura égalèmèn deux mitrailleuses. Entre le Val Frensela et la Brenfca l'ennem essaya à trois reprises d'attaquer nos position sur leCornone, mais,ses tentatives ne donné rent pas de résultat. Succès français s^r ie front italien ROME, 7 juillet. #(Havas). Dans la matinée du 6 juillet, après une courte préparation d'artillerie, les troupes, françaises d'Italie ont exécuté un brillant coup de niairi' dans la, région est d'Asiago. Les batteries britanniques, et italiennes ont contribué à l'opération qui, conduite vigoureusement, a eu un plein succès.- Plusieurs naîtrai lieuses ont été détruites puis prises après une lutte acharnée. Les Français ont ramené soixante-dix prisonniers, dont deux.officiers. L'ennemi a subi .des pertes très importantes. Uns attaque réussi© des Français près d'Asiago. ROME, 7 juillet. (Havas.) Le matin du 6 juillet, après un court bombardement préparatoire, les troupes françaises en Italie exécutèrent une brillante attaque dans la contrée à l'est d'Asiago. Les batteries anglaises et italiennes prirent part à l'opération qui réussit complètement. Plusieurs mitrailleuses tombèrent entre nos mains. Après une lutte acharnée les Fran* çais firent 70 prisonniers, dent 2 officiers. L'ennemi subit des pertes très* élevées. Une Journée calme. (Communiqué officiel.) LONDREiS, 7 juillet. (Reuter.) Au. front anglais tout est calme. Détails sur ies dernières opérations. LONDRES, 8 juillet. (Reuter.) Le correspondant du ,,Daily Chronicîe" annonce entre, autres: Quatre colonnes de bersaglieri détruisirent les ouvrages de défense ennemis et le corps de la marine italienne livra un combat acharné dans les bois de Cortellazo. Il avança dans un élan irrésistible et réduisit les mitrailleuses ennemies au silence. Une compagnie de bersaglieri, précédée par des hommes armés de lance-flammes, s'empara d'uue position ennemie défendue par 40 mitrailleuses. Elle détruisit un dépôt de munitions et fit des prisonniers apt- j partenant à 18 régiments différents. Lai plupart de ces hommes sont originaires de la Bosnie et de l'Herzégovine. Us étaient destinés primitivement pour le front en Palestine.La défaite des Autrichiens. Samedi le correspondant de guerre anglais VVard Priçe., annonça que, pendant trois jours, os Autrichiens offrirent une résistance achar-aée sur un terrain marécageux d'une superficie le 30 milles carrés, formé par le delta de la Piave, et qu'ils avaient solidement organisé : Les Italiens ine^ pouvaient avancer que de Tontf. Chaque ruine de maison avait été forti-Fiée, -de sorte que partout des combats été ;o produisirent. Lo matin du 6 juillet les Italiens atteignirent la Nuovo Piave et les Autrichiens se trou--aient enfermés dass leur tête de pont. Le jombardement de l» zone à l'arrière rendait ;out passage $e la Piave impossible. 11S La lutte dans S'Est-Africain n- La retraite do l'ennemi. (Communiqué officiel.) LONDRES, 6 juillet. L'ennemi poursuit sa retraite. .Le 3 juillet un détachement la ennemi attaqua sans succès .Utramiaura, à 25 milles au nord; -de Quelimane. )• Esa Belgique e' Le générât Déguisé au Havre la LE HAVRE, 6 juillet. La général De- se guise, ancien1 commandant de la place d'An-, ie vers, est arrivé au Havre. On sait qu'il fut is fait prisonnier en 1914 dans le fort Sainte le Mario pendant qu'il fut prisonnier 3 ans T0 en Allemagne et qu'il subit ensuite une année d'internement en Suisse.'U visita au- i- jourd/hui les membres du gouvernement^ s. Son état de santé est excellent, a,- * * * l* La question des internés belgeç en Hollando le . HAVRE, 6 juillet. L© cabinet belge s occupa aujourd'hui des mesures à prendra -x Pour assister les internés belges en Hollande. * * * ^ Lo maharadja do Patiala au front bclga LE HAVRE, 6 juillet. Le roi reçut au front le maharadja de P^iaia, représentant les Indes, à qui il remit la grand' croix de l'ordre de Léo'pcld. Le maharadja participera à la conférence ••s impériale de guerrp à Londree. î- * # * t La célébration d© l'incUpendenco Day au front belsc Jeudi matin une cérémonie militaire eut lieu au grand ^quartier général belge à*l'oc^ ,3 oasion de la fête nationale américaine. Des 0 détachements de toutes les armes, oomman-des par le général Baltia, participaient à _4 la cérémonie à laquelle assistaient: le géné-q ral Constant, chef de cabinet du ministre ^ de la guerre, le général Roùquerol; chef da 3 la mission française au grand quartici" géné- 1 r_al belge, le major Lord Vivian, de la mission _ britannique, le colcnel CapsîJo, de la j. rnission italienne, ainsi que les diélégaticns de diverses divisions belles côniduit'es par les généraux commandants. s Le capitaine Cresson, clief de la mission américaine au grand quartier général beige, et le lieutenant Penidleton furent reçus à , l'entrée de la plaine d'aviation, où la fete ' avait lieu, par le" général Delobbe, soue-ohe£ . d'état-m^or général 4e l'armée. Une vibrante allocution dn général De-s lot.be salua le drapeau'des E t Unie,, eve-é> qua l'aide américaine à nos provinces enva-fc hies,. célébra l'intervention dans la guerre L de la grande République. Il dit la fier j-5 u qu'éprouvait l'année belge à combattre aux " cotés dw magnifiques Goldats américains et - termina en affirmant ia volonté unanime de continuer la lutte jusqu'à la victoire du i Droit et de la Liberté. j Le pavillon des Etats-Unis fut ensuite - hissé au sommet du mât aux sons de l'hymne américain et pendant que les troupes' rendaient les honneurs. En remerciant le capitaine Cresson stigmatisa la trahison! allemande envers la Belgi-. que : ,,Nulle part, dit-il, ce 4 juillet n'aura été célébré avec plus de sympathie pour nos coeurs que sur es point-sacré du te.rritciro libre de Belgique". U dit toute l'admiration du peuple américain pour ie Roi Albei-t, la Reine Elisabeth, la brawe aimée belge et ses victoires inoiibliables ainsi que pour, lo courageux peuplé des provinces envahies. Trente-quatre àviens de chasse participé- . rent aû défilé qui termina cette imnreceicu-nante cérémcaiie. Les oantonnenients- occupés par les troupes belges avaient été abondamment pavoises ainsi que de nombreuses maisons du village du front. M. Pcincaré au générai Pefshing PARIS, 6 juillet. (Havas). Le président de la république a adressé vendredi le* télégramme suivant au général Pershing: „Les contingents américains qui dit participé à la cérémonie du 4 juillet avenue du président Wilscn ont produit sur tout Paris une impression profonde. En ce jour de loto, célébré d'un seul c&eùr par tous les alliés, la superbe alllire de vos soldats a excité l'enthousiasme autant qu'elle exaltait la confiance. Je vous prie de bien vouloir transmettre à vos troupes avec mies félicitations l'expression de mon affectueuse admira- , tion". * # * L'inauguration ciu pont Wilson à Lyon LYON, juillet. (Havas). L'inaugura-I tion du pont du président Wilscn su'r le Rhône, fixée au 14 juillet, sera présidée par M. Sharp, ambassadeur des Etats-Unis. * * * Me Cîémencoau à l'armée américaine. M. Clemenceau est allé rendre visite à la division américaine qui enleva le bois ï&el-leau.Le président du conseil, reçu dans une grange transformée en poste de commandement, dit an général américain qu'il était venu apporter ses chaleureuses félicitations à la troupe qui avait si brillamment combattu. ,,L'opération, dit-il, fut très habilement conduite' par des forces peu importantes, et un général français m'a déclaré que ce fut une opération exclusivement américaine, tant dans la conception que dans l'exécution' '. Comme le général américain remarquait que M. Clemenceau connaissait parfaitement la langue anglaise, le président; du conseil répondit: ,,Oui, je 6uis entré à Richmond, cinq jours après le général Grant, dans votre guerre civile de 1865, et j'eus déjà souvent alors l'occasion d'apprécier les brillantes qualités de combattante des Américains. Maintenant c'est eux qui arrivent rapidement, et leur aspect seul fait une grande impression.'i

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes