L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1916, 14 Maart. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 01 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/tt4fn12145/
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£âme Année N°. 5Q8 tf cents (ÎO Centimes) Mardi 14 mars 1916 1 L'ECHO BELGE L'Union fait la Forcer Journal Quotidien du matin paraissant en Hollande «t. Beige est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N. Z. VOORBURGVVAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. _ ( Charles Bernard, Charles HerljieC, Comité de Rédaction : „ , „ . ) René Chambry, Emile Painparé. Pour les annonces, abonnements et vent© au numéro, s'adresser à l'Administration du Journal: N.Z. Voorburgwal 234-240, Amsterdam Téléphone: 1775. Abonnements: Hollandefl. 1.50 par mois. Etranger H.2.00 par mois Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Nos Illusions M. Camille Huysmans écrit quelque lignes sut ,,Le Problème Belge" dans 1 dernier no. du ,,Ajnsterdaanmer''. Voyou cette opinion modérée et pondérée. fou d'abord M. Huysmans part de ce point d vue que la Belgique sera libre. Evident anent. Mais nous différons d'avis avec M Huysmans en ceci: pour nous, la Belgiqu-sera libre par sa volonté et par la voient de ses alliés; pour M. Huysmans, elle ser libre parce que l'Allemagne n'a rien i gagner à son annexion. Il y a là une nuan ce "mais qui a son prix- M. Huysmans sem ble croire que la guerre se terminera pa aine partie nulle et que les adversaires reste ront ou à peu près sur leurs positions ac toieltes. Au risque d'être traité par M Huysmans d'ilhisionniste, nous persistons i croire que l'Allemagne sera vaincue. Nota -pays, notre indépendance, wotre liberté a>ious les reprendrons. Ils seront ains mieux à nous. Il y a dans tel passage de l'article de M Huysmans, là où il expose les raisons bis toriques et psychologiques qui emipêchen l'Allemagne d'-annexer notre pays, un patriotisme contenu, mais d'autant plus \i brant, qui écarte toute suspicion. Eft nou . sommes bien obligé de dire cela pour coupe, court aux agaçantes criailleries de certain* clique. Nous né tenons pc'-it M. Huysmara pour un traître parce que nous pensons su: certains points, même importants, autre unent que lui. Nous respectons, et, de moments, nous admirons l'homme» si nous oombattons ses idées. Après quoi il est biei libre'de dire aux lecteurs du ,,Amsterdam mer" que nous avons ,,perdu la boussole' et que nous souffrons d'une mauvaise di gestion. Et lui-même, quand il parle ainsi est-il bien sûr de n'avoir pas un léger accè de bile? Au demeurant, dit M- Huysmans, notr< opinion n'importe pas. C'est celle des Bel g©3 restés au pays qui importo. Oui. Il: eont la majorité. H n'y a pas *bien long temps que M. Huysonans a quitté la< Bel gique. Il n'est donc pas dans le cas de M Van Cauwelaert qui, lorsqu'il développ certaines idées parallèles à celles de M Huysmans, ne fait qu'exprimer une opinioi qui ne vaut pas plus que celle du prenne électeur à trois voix venu. Mais M. Huye an-ans est-il bien sûr d'être l'interprète d tous?... H admettra avec nous qu'il y certainement une minorité qui est d'un avi opposé. Pourquoi mépriser sa voix? Est-o que, lui,aussi, va finir par faire précédé son nom des initiales Dr et Mr par dessu le marché et jouer, au magister dixit? Moo Dieu ça n'es"t pas bien difficile, et, en cher chant bien, tout le monde finit par découvrir un morceau de peau d'âne au fond d' son tiroir. Mais laissons ces puérilités. Donc: lo le! Belges veulent que la Belgique ait um complète liberté politique et économique 2o ils ne veulent pas d'annexions ; 3o il prétendent régler entre eux la question flamande qui est d'ordre intérieur. Hé, nou: sommes d'accord, bien que nous ne soyons pas restés au pays. Mais, entendons-nous Pour ce qui concerne le troisième point câ ne sera pas difficile. Les deux premiers cependant, demandent des éclaircissements. Ecoutons ce que dit M. Huysmans: „Les Belges ne veulent pas que leur politique soit dépendante de puissances étrangères ni devenir les satellites de l'impérialisme de grands Etats, quels qu'il) soient..." Efc M. Huysmans en appelle à l'expérience de cette guerre. Or qu'est-c< qu'elle nous a appris cette guerre? Nous étions indépendants, mieux, les grande? puissances nous avaient même solennellement promis de ne jamais toucher à cette indépendance. A quoi cela nous a-t-il servi) Quant à croire, comme le fait M. Huysmans. que nous trouverons le salut dans une union plus étroite avec les petits pays, nous avons déjà montré le vide d'une telle illusion. S'il est vrai que le Droit régnera sur le monde, demain, il -0 régnera que par la Force. Nous devons donc être forts pour garantir notre droit. Et ce n'est pas en unissant notre faiblesse à la faiblesse de la Hollande, par exemple, que nous acquerrons cette force indispensable. Il faudrait encore, au surplus, que la Hollande veuille bie:q. Et le fiasco du rapprochement tenté il y a quelques aaunées montre que les hommes d'Etat hollandais ont là-dessus des vues dont le réalisme positif ne se mark guère avec l'illusion sentimentale à quo: sacrifîiecit MM. Huysmans, Van Cauvre-laert et leurs amis. Mais les illusionnistes c'est nous. M. Huysmans l'écrit en toutes lettres. Nous le sommes ' parce qu'annexionnistes. Voilà un bien gros mot. Mais nous voulons bien mériter ce nom, comme injure ou autrement, s'il signifie que nous croyons fermement qu'à la conclusion do la paix il faudra résoudre certains problèmes où notre essor économique et notre sécurité politique sont étroitement liés. ,,Je ne veux point ni'é-tendre, dit M. Huysmans, sur la puérilité do cette politique étant donné la situation militaire." C'est donc que la situation militaire inspire peu de confiance à M. Huysmans. C'est pousser loin la réserve et la pondération. Et si c'est appartenir à le catégorie des illusionnistes gue d* croire aujourd'hui surtout, devant, la magnifique résistance de l'armée française devant Verdun, *à la victoire des alliés sur les empires du centre, nous voulons encore mériter cette épithète, injurieuse ou non, et nous en parer s comme d'une gloire. e w Charles Bernard. S —D ' Q 1 —■ —— f Pour la fêle du Roi \ • J Sans avoir jamais été dans la mêlée, nous j s \ , imaginons bien ce-pendant quel spectacle | < 3 d*épouvante et d horreur cela doit être,. ( 1 Ecoutez ceux qui ont échappé à la four- ( 1 naise. L'action, c'est comme un délire fu- c " i\ieux, comme un voile rouge qui exalte les * - sens, mais empêche de voir les dangers terri- } ? bles qud menacent de toutes parts. L'odeu/r \ - de la poudre gnise et déchaîne l'instinct.... 1 -■ On redevient l'homme des cavernes qui dé- ■ . fend sa peau, sa tannière, sa tribu. Mais 1 t vient l'armistice. Dans la mélancolie du cré- ^ ï puscule apparaît le terrible bilan .de l'orgie i guerrière. Les blessés geignent, le sang fume ] L dans le couchant trop rouge, une immense , pitié étreint tous les coeurs.... On recom- ; mencera demain à se battre, puisqu'il^ faut < chasser l'usurpateur.... ] Oui, demain, nos braves se battront corn- ' me ils se sont battus aujourd'hui, comme Us se sont battus hier parce qu'ils doivent chas- j ser l'usurpateur et nous rendre nos foyers, à nous, lecteurs, à nous tous qui, exilés, at- 1 tendent cette victoire uniquement d'eux. Or, si eux font si généreusement le sacri- 1 fice de leur vie pour nous, ne serait-ce pas ■une lâcheté, une indignité de notre part, de 5 laisser supposer seulement que nous ne pen- j } sojis jtas constamment à eux? Oui, toutes nos t pensées de tous nos instants vont à eux, mais encore devons-nous le prouver. Tout le, ] > monde peut le faire à l'occasion de l'anniversaire de notre Grand Roi, le chef aimé c de tous ces braves qui meurent pour nous. Montant des fastes précédentes 17S.11 fl. ^ + 220.80 frs. ' Pour la fête de notre Roi bien-aimé, Mme Vve Kirsch- Ruelens * 5.00 „ A Mme Vve J-. Mars S.00 fl. Four deu<c cigares 0.20 frs. ■ E. B. J}6 » .... 5.00 frs. ^ 5 C. D., Rotterdam 0.50 fl. : l Ponchour Madame... î. 5 1 3 Zktrait de la Libre Belgique", le vaillant r journal publié en Belgique malgré M. von 3 Bissinge 1 Elle est arrivée...... Elle en a soupe du Berlin où l'on a faim, où l'empereur — cet incorrigible bavard — est J j tellement baba qu'il a oublié de faire, le 1er janvier, une proclamation à son j»euple Elle a pris ses cliques et ses claques et vite, ' vite elle a rappliqué vers Briissel. ' Elle est ici ; Mais qui ça? Elle? < i Elle! la moitié de von B'issinge (I). Parfaitement. Depuis le 29 décembre, elle nous 1 ; comble de sa présence, et ce qu'elle comble elle , le comble bien. ( Mais elle a mis Son Excellence dans le plus grand embarras. C 1 Elle n'ose pas loger rue de la ]^oi : elle a peur de sauter jusqu'aux étoiles Elle n'a aucune confiance dans 1e château de Trois- à Fontaines où réside son gouverneur : elle craint des chutes...... d'étoiles. c f II a fallu pourtant mettre quelque part cette c illustre personne. n On l'a remisée au Grand Hôtel. I Le séquestre, pour recevoir ce précieux * dépôt, a mis sens dessus dessous tous les ap- 1 ' partements qui donnent sur la rue Grétry Faute de pouvoir creuser des tranchées, il a ^ i élevé des barricades pour protéger la dama, et devant les cloisons il a semé des Politzei | c dont les plaques, frottées au tripoli, luisent I comme des réflecteurs Il a éparpillé un 11 peu partout de la police aussi secrète qu'aile- ^ mande Il a planté sur le trottoir les plus * ^jCholies*' sentinelles qu'il a pu dénicher... (2) ' Von Bissing a inspecté les lieux. v Dans la chambre à coucher, il y avait deux c. lits jumeaux. H en a fait enlever un. 3 ,,C'est trop étroit pour teux, Exzellenoe!", _ a risqué avec respect le séquestre. | L'excellence a répondu gravement: „Che ne congé bas ici. Che couge à Schloss Trois-Fontaines. Ma femme a beur des pompes. Moi, che n'ai bas beur des pompes Che fais la pompe Ne le dites bas à ma ^ ferr-me, surtout, et mettez des PoKtzei bar- * tout!"- 6 Et le gouverneur est parti mélancolique vers " son auto grise. On l'a étendu murmurer. " 1 ,,Qu'est-ce qu'elle afait pesoin de fenir à ' c Briissel? quel krampon! Mein Gott! ce qu'elle tient, elle le tient pien, celle-là !" £ Pauvre singe! FIDELIS. c c (11 Si von Bissinge vaut deux singes, ^ von Bissinge ' J = l singe. 2 2 (2 Si Madame le désire, on pourrait 'ni servir un abonnement à la Libre Belgique". c, AVIS. « Nous serions reconnaissants à nos abonnés t qui reçoivent leur Journal par la poste et dont d l'abonnement expire le 15 mars de bien j vouloir nous envoyer un mandat poste de fl. 1 50 en mentionnant sur le mandat poste. 0 ! Renouvellement d'abonnement. e D En Belgique. Le Régime de la Terreur Les Allemands viennent de prononcer un< érie d'odieuses condamnations qui viennenl rapper — nouveaux deuils! -r- de nombreus >atriotes belges. La liste rouge est longue. X allait, n'cst-ce pas? du sang à nos ennemif ■n ce commencement de mars. Pas un mois n« i'est^ passé, en effet, sans quo les pelotonf 1 exécution se soient alignés dans quelque vilk le Flandre ou de Wallonie pour mettre à mort ce Bellges indomptables qui mettent l'amom le la Patrie au-dessus de tout et courent le£ 'lus grands dangers avec bonheur parce que 'est pour leur Roi et pour leur pays. ! Sûre-nent, ils seront morts, ceux-là, avec une calm< >ravoure et ce n'est pas nou6 qui lés oublie "ont. Leurs noms sont désormais sacrés aus 3elges. Il faut qu'on les retienne, gravés ar bnd du coeur. L'affiche sanglante apposée sur les murs d< !a capitale jeudi dernier est ainsi rédigée: „Par sentence du-tribunal de campagne dt er mars 1916, les personnes suivantes on: jté condamnées pour trahison en temps d( çuerse. Leur acte consiste à avoir transmis les renseignements sur les transports de trou-)es ou pour ne pas avoir prévenu les autorités illemandes (sic). Condamnés à mort: 1. Adolphe Lampert, voyageur de commerce i Bruxelles ; 2. Hermine Wanenken, couturière à Bruxel-es ; 3. Théophile de Bddder, tapissier B ïruxelles ; 4. Léonce Boels, notaire à Sottoghem ; 5. Jean Jeamin, ingénieur à Hal; 6. Alfred Balthazar, anisteur-électricien à lai ; 7. Arthur Pollet, forgeron à Manage; 8. Alfred Gfliisliain, voyageur de commerce à ïornu ; 9. Désiré Van den Bossche, négociant en igares à Sotteghem. Condamnés aux travaux foroés à perpétuité: 10. Léopold Gesp, ouvrier de fabrique à ^urnhout : 11. Edouard Van Gelder, idem, à Turnhout; 12. Alfred Wilbert, garde-barrière à Boussu, A 15 a-ns de travaux forcés: 13. Joseph Vignoble, ajusteur-électricien à .th. 14. Arthur Goossens, idem, à Ath. 15. Alphonse Maton, garde-barrière à toussu. 16. Arille Wanenken, ouvrier à Marcinelle. 17. Eva Déliant, tailleuse a Bruxelles. 18. Victor Yandeborne, coiffeur à Hal. 19. Jules Grebet, homme d'affaires à Tournai. A 12 ans de travaux forcés: 20.Henri Poriau, tailleur à Sotteghem. A 10 ans de travaux forcés: 21. Léopold Bonnami, a j ustier-électrici en à .th. 22. L'épouse Louise Pollet, à Manage. 23. Omer Poriau, tailleur à Sottegjhem- 24. Remige Boone, employé do commerce .à .nvers. 25. Pierre Vandeborne, dessinateur à Hal. 26. Boniface Tissen, employé du cadastre à ruxelles. A S ans de travaux forças: 27. Emile Carlier, homme d'affaires à Ath. A Jf mois de prison: 28. Emile Poriau, tailleur à Sotteghem. 29. Maurice Michels, voyageur de commer-e à Deynze. 30. Gustave 'Barbieux, typographe à Tour-ai.31. Jean Lampens, échevin de la riîle de land. 32. Emmanuel Droeshaut, chef de train à rentbrugge. A S mois de prison: 34. Marcel Liebert, propriétaire de fabrique Gand. Sont acquittés: Gustave Michels, employé ans une fabrique de Deynze ; Eugène Yor-cnitero, chaudronnier à Tournai ; Louis Le-îaire, carrier à Antoing ; Florent Joseph [uart, instituteur pensionné à Antoing ; Hu-ert Tissen, typographe à Bruxelles, et Frans 'ooh, machiniste à Gentbrugge." Les sentences à mort ■ prononcées contre loels, Do Ridder, Jaemin, Balthazar, Pollet, hislain et Van den Bossche ont été exécutées 3 matin. D'après cette affiche Adolphe Lam-ert et Hermine Wanenken, condamnés à mort, 'ont donc pas été exécutés. Mais sept patriotes iennent encore de tomber sous les balles alle-îandes et vingt-quatre autres citoyens sont rappés de condamnations sévères. Belges, sou-enez-vous, vous qui eavea la façon allemande e rendre ce que les Boches appellent „la ustice". .a Flandre, avant-poste du Germanisme Ce n'est pas le titre, c'est la manchette d'un es récents numéros de l'a ,,Rheinisch West-àlische Zeitung", le journal de Krupp. Le ous-titre est tout aussi curieux : ,,Bei Freund nd Feind" (chez l'ami et l'ennemi). Enfin article lui-mêiie pst envoyé de Bruxelles par i correspondant spécial flamand de cette azette westplialienne. Quel est le traître qui écrit? Nous l'ignorons encore, l'indiridu 6e ardant bien de publier son nom sous ce mor-îau lvrique. Ce n'est pas que ce dernier ^pendant appelle de nombreux commentaires, on ! Il est lumineux et nous pouvons en rnclure, sans erreur possible, -qu'à la clique ds Broms, des De Clercq il convient d'ajouter s noms des députés anversois Henderickx et ugusteyns. Ce n'est pas pour nous étonner, u moins en ce qui concerne le représentant itholique d'Anvers, le lionceau Henderickx, u'on obligera, après la guerre, à s'expliquer ?.vant un tribunal d'honneur et à choisir en-re la Belgique et la ..Kultur". Il est-, au ours de cet article, en la noble compagnie du eur Jacob, l'eunuque dè l'ex ,,Vlaamsche tem" qui a fui la Hollande dans la crainte 'être appelé à servir dans l'armée belge. Une >lio tripotée de cocos, — ainsi qu'on voit. Nos lecteurs tireront de cet article tous les useignenients qu'il porte en soi.\ Il est édifiant > réellement le peuple est-bien mal représenté »r des Augusteyns et des Henderickx qui con> | sentent à pactiser avec l'ennemi, sous prêt* te de flamandisatiou. Nous serions curieux i connaître, lorsque la paix 6era revenue, Fo] nion des électeurs qui ont envoyé à la Chamb ces deux admirateurs de la politique von B smgienne : La Flandre, avant-po3te du Germ nisme ?1 Mais ces cabots du parlementarisi comprendront-ils, lorsqu'ils liront la gaxet westphalicnne à l'interview de laquelle ils sont prêtés avec un écoeurant empressemen Nous ne le croyons pas Aussi bien, il est tem do céder la plume au correspondant „flaman( spécial du j.Ilheinische Zeitung" qui se char de nous donner une petite leçon do choses. » ,,Encore une fois des déclamations impe tantes sur l'université flamande de Gand o été faites par deux personnages influeri d'Anvers: M. Adclfons Henderickx, dépu catholique, et M. Léo Augusteyns, dépu libéral. ' Lo correspondant anversois du ,,Nieu Courant" a demandé à ces deux ,,Flaman d'une seule pièce (sic), tous deux ^en cc ' nus, leur opinion. ' \ M. Henderickx désapprouva sévèreme 1 l'attitude de certains .,demi-Flamands" cc tre la flaniandisation. Il est d'avis que la cc ' duite de ces gens est inspirée par une ,,tac quo avisée". Cette tactique no leur sera qua môme d'aucune utilité ; arrive ce qui pour: 1 ils seront malgré toift. décriés comme étant bi disposés envers les Allemands au lieu d'êl à moitié seulement des amis des Alleman< simplement par le fait qu'ils sont pour Flamands ou qu'ils sont des Flamands te court. Il regretta qu'il .existait do tels Flarnan inactifs. H poursuivit dans ces termes : .,E; ce qu'un mouvement flamand se serait jams créé si le père du mouvement flamand, J Frans Willems, avait montré une aussi gra de peur de l'opinion publique que me trent à présent certains . meneurs flamand En suivant l'exemple .'de Willems, le peuj flamand pourra être sauvé parce que, qui manquait surtout an mouvement flaman c'était l'intrépidité, l'action et la détermiri tion. M. Henderickx ne put qu'approuver cel qui gouverne la Belgique oecupéo de trar former l'université do Gand d'acadéir française en académie flamande-. Ce que fait l'administration alleman à cet égard n'est autre chose que lo rétabl sement d'un droit, qui aurait dû être étal depuis longtemps déjà. Dans cet acte, il n'y a rien d'inconstitutic nel; les mesures prises sont en effet sanctio nées par un précédent, posé par le gouveri ment belge en 1849, quand l'académie Gand fut francisée, simplement par am royal. Le pouvoir occupant a uniquement su: cette tradition, mais dans un autre esprit q le gouvernement belge de 1849. Des déput flamands n'auraient pas déposé un projet loi pour la solution de cette questi parce qu'ils savaient qu'un ministère bel n'en prendrait jamais l'initiative. M. Augusteyns, lui, parla d'une m^niè aussi décidée; il désapprouva également pétition au gouvernement allemand; il trou-humiliantes pour les fransquillons les mesui aïlemkndes en faveur des Flamands, les frai quillons ayant opiniâtrement refusé de '•ecc naître aucune impoçtance ,,Kulturelle" j mouvement flamand. Le retard du peuple f] rnand est causé par un préjudice intellectu si nous osons dire, de plusieurs siècles Far une dégénératioh persistante. Le droit ■ occupant ne peut être contredit. Cependai M. Augusteyns craint que l'effet de ce mo vement fasse du tort à l'université flaman parmi le peuple. Mais il a grande confian dans le bon sens des Flamands qui compre dront à la fin que l'Allomagne a aussi un i térêt à ce que la forteresse, de ,,Kultur" 1 tine en Flandre soit remplacée par u: „Kultur" allemande. Il Cloute cependa que les Allemands atteignent d'un coup le but, quo l'on n'espérait atteindre, primitn ment que dans un délai d'une vingtaine d'à nées par étapes successives. Les circonstances auraient été telles ava: la guerre qu'on n'aurait pas pu donner u: solution plus radicale à la question, contre résistance du gouvernement belge. Ce gouve neu:ent aura à tenir compte du fait nouvea dans le cas d'un retour éventuel (sic), sa quoi les Flamands seront encore oubliés dura la réorganisation du pays et l'organisatit non natriotique do l'enseignement 6upérie en Flandre devra disparaître." Cet avis deux représentants importants du peuple fl mand n'a pas manqué de produiro son effe contenue le correspondnnt du ,,Rheinisch-Weî f&lisdhe Zeit.". La pétition inaugurée par d demi-Flamands, conduits par des raisons po tiques, tactiques et autres, ne peut être qu'i coup de fusil dans le dos, sans résultat: elle n rendu aucun Flamand infidèle à la cause. L signataires ont été j-.utôt battus par leu propres armes, tant du côté flamand que < côté allemand. Il est superflu de citer les opinions de presse flamande; je voudrais en relev une, parce qu'elle me semble mériter u: ^ention spéciale. C'est l'article sur Vuylste! du Dr A. Jacob, dans .,Het Vlaamso! Nieuws" (39-2-16). L'article s'élève cont l'assertion de la pétition que la question fl mando est purement belge. Contre cet argument, le Dr Jacob a van les opinions remarquables du poète et chef d Flamands Julius Vuylsteke, parues dans i article de 1863 ,,Holland en de Vlaaansc taalstrijd". Vuylsteike écrit que la Hollande le devoir de faire valoir son influence mora en Flandre et de donner son appui moral ai Flamands, parce qu'on a prétendu que, sel< la loi de l'attraction politique, la Belgique fondrait avec la France. Mais il exist ait en Belgique un moiu ment pour contrecarrer cette attraction po tique et la prévenir. Cet effort devra do: rencontrer la plus grando sympathie en H( lande, la politique hollandaise ayant tou.jou prévu qu'une forte digue doit rester élev entre la France et le Nord. La Belgique : pourrait pas exister sans l'élément flamant Idiome et caractère propres sont une fort resse plus résistante contre la dominatû étrangère que la neutralité la plais forteme: garantie, en rapport avec une machine gouvernementale pareille exactement à l'exemple de la France. ** Parce que la Belgique continue de se nourrir d'enseignement français, de lois et de littérature françaises, le danger persiste qu'un x- jour les victoires de l'esprit français se dove-p lopperont jusqu'au terrain des faits matériels. u" En effet, non seulement la continuation de ro l'existence d'une Belgique plus ou moins con-s- solidée est d'importance pour la Hollande, a- mais avant tout l'attitude même de la Belgi-ne quo importe. te Le mouvement fllamand est la barrière la se plus forte de la Hollande. t? Du temps de Vuylsteke, on prétendit que ps l'intérêt flamand devait céder devant l'inté-l" rêt belge; il répondit que c'était impossible: 5e car l'intérêt soi-disant général n'est autre chose , que l'intérêt wallon particulier, qui va contre' r- ! l'intérêt belge, et que' pour cette raison nous ut devons combattre comme Belges, ts j Vuylsteke cite encore la „verklaring van té grondbeginselen" dans laquelle Conscience ét té Snellaert demandèrent en 1847 l'égalité des j Flamands et des Wallons comme condition de ve : l'unité belge. Ainsi il arrive Logiquement au c]s ' dilemme : n. Ou la Belgique avec nos droits, ou nos droits sans la Belgique! Enfin, il dit qu'il craint nt qu'on ne réussisse pas à fixer l'élément flamand n_ dans la nationalité belge. Mais alors on ne, n_ pourra pas dire que la Flandre, l'avant-poste le bi_ plus avancé de la Germanie, aura succombé en lcj ce siècle de liberté et de nationalité sans avoir ' •a combattu. eu' Vuylsteke sentait déjà en 1862 que ce niou-r0 voment touchait directement aux intérêts hol-LS) landais et ili voyait la situation importante de6 es Flamands incorporés aux peuples allemands; la guerre actuelle a mis en pleine évidence cette thèse importante. ,js En ce qui concerne la douche froide donnée j du côté allemand aux antagonistes de l'univer-tjs sité, elle est fournie par Ile sens de la réponse ln sdgnée par le ,,général gouverneur" en Bel- n- ëique. n_ Ici, le pouvoir possessif représente directe-ment les plus hauts intérêts du peuple et il jje n'est pas douteux que chaque Flamand bien CG pensant ait éprouvé un sentiment émouvaht de ^ reconnaissance à la lecture de cette réponse. Én attendant, la question est devenue pratique -et non plus théorique; il ne s'agit u.j pllus de combattre avec des mots, mais de pas-[S_ ser à l'action. Cela se dessine avant tout dans •e la fondation d'un ,,nationaa.l vlaam^ch 6tu-"dentenverbond" par les Flamands-étudiants en Hollande. Ce ,,bond", qui veut "grouper tous |g_ les étudiants de disposition flamande, a déjà sa première branche à Anvers. Les Flamands de lia province d'Anvers, qui Q_ ont le désir d'alïler à Gand, sont priés de de-n_ venir membres du „bond" pour organiser le e_ mouvement de propagande en faveur de l'und-versité de Gand. Dans les autres provinces on , 11e reste pas inactif non plus et ainsi nous • pouvons espérer avec confiance que la jeunesse académique se rendra en grand nombre Lle à Gand." - m A Bruxelles D importants travaux sont entrepris dans re toutes les communes. L'administration ja communale de Forest ne veut pas être en ;-a retard. Elle a donc décidé la construction es d'un système d'égouts dans les environs de ts- l'avenue Van Volxem. Dont coût: 45,000 n- francs, Des travaux d'alignement et de terrasse-ment seront tentés rue du Feu. On prévoit ej. une dépense de 4.000 francs de ce chef. je Ces dépenses' extraordinaires vont être i ouvertes par voie d'emprunt, u » ■* * le Presque toutes les graisses alimentaires 3e de premier choix sont employées par les n- fabriques de savon. "Si bien que les graisses, a- indispensables à l'organisme en hiver, de-a~ viennent des savons fins! îe * * » Qt Le Oomseil communal de Scihiaerbeek a voté la suppression du carnaval, un crédit n_ supplémentaire pour le service des moeurs, le budget de l'école de mhsique et de la bourse du travail. Le projet a été adopté de ie construire deux nouvelles écoles, boulevard Ict /-amberinont et chaussée de Haecht. Le r- devis est évalué à 2.168.000 francs! u, — ' » S f A Liège >n On annonce les décès de M. Auguste ir Olivier, président de l'Association des ex- 0 :ous-offic-iers de l'armée belge, comptable 't~ à la Vieille Montagne, et de M. Georges Pemarteau, avocat à la cour d'appel. • * « es . [i- Il yient de se former â Liège une société Ln dont le but hautement philanthropique 'a consiste à faciliter la reprise du travail pênes dant la guerre jusqu'au rétablissement nor-mal de la vie économique. Cette asso-ciation, dont la mission s'étendra à toutes ja les branches de l'industrie et du commerce, -,r s'attachera non seulement à procurer du 10 travail aux ateliers qui chôment, mais à çe* fournir les capitaux nécessaires à l'exécution ie des travàux proposés. Elle facilitera dans re la mesure du possible l'achat de matières a- premières,: quitte à 'orienter la masse ouvrière vers l'oeuvre de reconstitution qui 36 s'imposera à l'issue des hostilités. ^ De fait, à ce point de vue, le travail ,11e le manque pas, sans compter qu'après la guerre a la main-d'oeuvre renchérira dans des proie portions colossales. On conçoit «l'ores et déjà ix que les bras 11e suffiront pas à la recoii->n stitution de tout ce qui tient au domaine de se l'activité humaine, rudement hypothéqué au cours de cette sinistre période. Ce qui sera ?" fait activera singulièrement le retour à la ^ vie normale. Ajoutons que la caisse de chô-»1_ mag° sera rudement soulagée et il est plus rs que temps. Il est certain que nos concise to^ens accueilleront de grand coeur ce geste îe puissant et philanthropique entre tous, dû I: à l'initiative de personnages de marque de e- notre vieille cité, à la tête desquels nous »» remarquons . M. Paul Borgnet eu qualité' It d'administrateur délégué* a uns t im [M Y jV Hofweg 11 f F k LA HAYE. / J 1 Pardessus sur Vf'- Mesure 9 ^ depuis f|. 25.— A Anvers Exception faite pour les villes d'Anvers et de Molines, -6300 maisons de la province ont été détruites en totalité ou en partie. On estime à 20.000 le nombre des person-nee sans abri. Le Comité fait construire actuellement des barraques en bois qui seront louées à raison de 3, 4 ou 5 francs par mois. * • • On annonoe troia distributions de lettres par jour et cinq , levées des boîtes postales. * * * Les droits d'entrée sur les tabacs viennent d'être augmentés dans une proportion considérable. C'est le gouvernement provisoire allemand qui a donné des instruc-, tions dans ce sens à la douane belge. Voici quelques chiffres édifiants des nouveaux droits d'entrée: 130 francs par 100 Kos. tabac non fabriqué 100 francs per 100 Kos. tabac non fabriqué non écote "20 francs par 100 Elos. tabac coupé 1000 francs par 100 Kos. cigares et n . cigarettes. Ce n est pas tout. Il faut ajouter à ces droits 10 °/Q sur chaque espèce de marchandises, plus 30 francs par cent kilos sur les ta,bacs non fabriqués représentant les droits d'accises. Pour donner une idée-exacte de l'importance de cette majoration, un de nos lecteurs veut bien nous établir le petit ta* bleau éloquent que voici: ' Droits d'entrée et d'accises perçus jusqu'ici par le gouvern. belge, l^baa non fabriqué écoté frs 100 % kos. „ „ . autres „ ' 70 „ „ rabrique coupe • „ x ,, Cigares et cigarettes ,, x , ** Nouveaux droits d'entrée et d'accises établis par le goUvern. alle^ mand. Tabac noii fabriqué écoté fks. 173 % kos. " . .» ,aiit,res •> 140.. 1 a brique coupe ,, 220 Cigares et cigarettes 1000 " " Les nouveaux droits sont entrés e'n vigueur depuis le 7 courant. Ils sont aonli-cables à toutes les en consommation à partir de la date pr£ citée et quelle que soit la; cb.u trée dans le pays. Evidemment-, i'augmentation des droits sur les tabacs que les Allemands ont établie a provoqué une grande effervescence parmi les tabacconistes et surtout parmi les fabricants de cigares. La décision des boches a été prise la nuit et appliquée le lendemain sans aucun avis préalable. Ces gens ont une compréhension des droits et des usages à nulle autre pareille. On se demande ce qu'ils vont encore manigancer pour créer des difficultés aux commerçants belges! Au JLirffsfeiQtarg; Il est impossible de se procurer du savon, ce qui présente un tel danger pour la santé publique que les inspecteurs des écoles envisageait la nécessité do licencier les écoliers. Aasx fronliêres Hier matin, les frontières ont été roui vertes à Putte. « # » - La tramway Eindhoven—Turmhonfc a repris son service. •— — : // y a un an V/. mars 1915. — Nouveau bombarde^ ment d-e Westende par des'avions anglais. L,es Belges progressent dans la boucle de l'Yser; ils détruisent dans le cimetière de Dixmude un point d'appui allemand. Bom.-bardement' d'Y près: plusieurs victimes civiles. A Neuve-Chapelle, les Anglais repoussent les contre-attaques de l'ennemi. Bombardement de Soissons et de sa cathédrale. Bombardement de Reims. Entre le Four-de-Paris et BcHante, 800 mètres de tranchées ennemies brillamment enlevées par les Français. Ils occupent Emberméml (Lorraine). Sur le front oriental, en Pologne, en Galicie et dans les Carpathes, attaques allemandes et autrichiennes repoussées par les Russes.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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