L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 20 Maart. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 13 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/p26pz52r55/
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Année N°. 878 s cens® "Mar<iS2 20 mâr© 1©17 L'ECHO BELGE i 'Union fsii la Force, Journal cawotislien du raiatïn paraissant en Hollariaie.. Belge est notre nom ïfe Famille. Toutes les lettres doivent être adressas bureau de rédaction: N z. VOORBURGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Ctieï: Gustave Jaspaers. I Charles Bernard, Charles Herlblec; Comité de Rédaction: j René chamlbry5 EmUe Pall)Paré. Pour les annonces, alboœietments et vente au nuintéco, s'adresser A l'Administration du Journal: N.Z.VoorBurgwal 234-240, Amsterdam Téléphone: 1775. Abonnements: Hcllandefl.l. 50 par mois. Etranger <3.2.00 par mois Annonces: 15 cents la ligne. Réclamesi 30 cents la ligne. Les Allemands en retraite sur un front de 130 kilomètres Péronne, Noyon, §î©fe et Nesle occupés psi* les alliés Ils ne sont plu à l?on Tls ne sont plus à Noyon! _ Depuis le 12 septembre 1914, a tout ce «l'on lui disait sur la guerre et la politique, M Georges Clémenceau répondait invariablement: Et ils sont toujours a Noyon Après les journées angoissantes de fin août et du début de septembre, quand 1 armée ilaunoury rejeta les <H™ions de^ Kluck au nord de Compiegne, Pa s p un soupir de soulagement Et le sentiment de la délivrance, la ,certitude absolue ou 1 on était que, quoi qu'ils fissent, les Allemands ne parviendraient plus jamais a rompre la digue jetée devant eux, faisaient oublier que les liordes d'Attila campaient toujours à deux journées de marche de la capitale. XI était bon que quelqu'un le rappelat de ternp en temps. M. Georges Clemenceau .s était chargé' de ce rôle mais, comme il se répétait trop souvent, on finit par ne plus y faire ^ Aujourd'hui „ils" ne sont plus à Noyon. Et c'est parce qu'ils y resterent pendant 30 mois, incrustés comme si jamais il n aurait été possible de les en déloger, que cette chose tant espérée, si peu attendue, „ns ue sont -nlus à Noyon !" retentit comme une sonneue Se réveil, une joyeuse fanfare de délivrance qui met fin à un long cauchemar. Les hoches £••• le camp î t Peu à peu la théorie de l'inviolabilité des fronts était devenue un principe auquel les pékins surtout tenaient dur comme fer- Les batailles d'Artois et de Champagne en 1915, Verdun et la Somme en 1916, ou des centaines et des centaines de mille hommes s'étaient affrontés sur des fronts restreints, livrant cent combats dont le moindre, par les effectifs en jeu, les efforts déployés et les pertes subies, dépassait' les plus formidables rencontres militaires du passe, n avaient pas réussi à modifier la structure d'ensemble de oe front de l'Ouest qui demeure stéréotypé dans nos mémoires comme une frontière ou lea siècles n'ont rien changé. Les poilus, après chaque victoire où ils avaient arrache cent mètres de boyaux à leurs adversaires s'écriaient: „Nous les aurons ! Le maréchal Joffre, au cours de l'offensive de la oommo, prédisait la rupture des lignes boches dans un délai de semaines, peut-etre de mois ; il y a peu de temps le maréchal ïïaig s'exprimait do même devant des journalistes anglais. Lu général, cependant, nous demeurions sceptiques, et ce scepticisme, tôt changé en lassitude, fournissait des recrues de plus en plus nombreuses à ces agents louches d une paix boiteuse conclue au profit de l'Allemagne après une partie nulle. Quand, après les victoires de Broussiloi en Galicie, à"la fin de l'été dernier, ïïinden-burg prit la direction suprême des armées allemandes, le bruit circukb d une rectification du front de l'Ouest. Oelle-ci devait mettre à la disposition d'Hindenburg les eifec-tifs nécessaires pour une grande offensive contre les Russes. L'offensive fut dirigée contre la Roumanie, qui était entrée en guerre entretemps, et elle absorba au moins vingt-cinq divisions de troupes d'élite. Mais le front de 1 Ouest demeura inchangé. , ,Qui parle de résister seulement, disait Hindenburg. Nous devons vîdncrel" Et le major Mohrat écrivait dans le „Berliner Tageblatt": ,,Bapaume est pour nous une sorte de Gibraltar. Jamais îe« Anglais n'y entreront." Ainsi les Allemands tenaient pour invulnérables les frontières de leur carte de guerre. Cependant, après la débâcle de la Roumanie dont on connaît les causes, nous voyons l'empereur lancer sa proposition d paix. Pourquoi ? Les fameux „gages" s'étaient accrus de la Valachie avec Bucarest et les vingt-cinq divisions qui avaient servi aux opérations de Falkenhayn et de Macken-Ben étaient redevenues disponibles. L'Allemagne paraissait — et se disait aussi — a l'apogée de sa puissance et cependant elle demandait de traiter à des. ennemis dont elle défiait l'assaut. Nous savons aujourd'hui les motifs de cette étrange modération dont nous eûmes raison de nous méfier. Les Français a Verdun, Français et Anglais sur la Somme, avaient pratiqué dans le fameux mur d'acier des brèches qui en compromettaient la solidité. Obligés de continuer une guerre qu'ils eussent voulu terminer en gardant pour eux l'apparence de la victoire, ils sont tout à coup obligés de confesser leur faiblesse en abandonnant des positions qu'ils occupaient depuis deux ans et demi pour se replier sur des ligues moins étendues. Retraite stratégique, recul destiné à donner aux Allemands l'espace nécessaire pour combattre, ruse géniale qui, demain, sera' couronnée par une victoire écrasante. Le grand état-major do Berlin, évidemment, se justifie devant les Allemands et ses alliés, et les neutres, mais ces explications puériles les Français et les Anglais savent bien ce qu'elles valent, eux qui savent que si l'ennemi se retire c'est parc qu'ils le forcent à se retirer. ÏSt s'il est vrai que les Allemands leu: offrent enfin une bataille à laquelle ils espé raient bien les contraindre au cours d'un< offensive dont les derniers préparatifs ve liaient d'être achevés, ils ne s'en réjouiron que mieux. Les héros dont les drapeaux por tent les noms de la Marne, l'Yser, Verdui et la Somme brûlent seulement d'inscriix dessous une victoire qui surpasse toutes le! autres. Et, depuis qu'ils ont décampé de Noyon c'est comme si le soleil de cptte victoire leve au-dessus de nos armées les poursuit de se: rayons. Charles Bernard. lettre d'ans âlsnis à du ils nos laves Le sergent P. V. M., C. 160, un volontaire dé la première heure, envoie au ,,Courrier de l'Armée" cet extrait d'une lettre lu: adressée par une dame alsacienne de granci coeur et de haute intelligence. ,,Hélas! vous devez avoir des jours hier cruels, si monotones, si pareils les uns aus autres... Il serait peut-être moins pénible d'être exposé chaque jour à la mort que de devoir accepter cette vie grise dans la boue et dans la morne solitude morale. C'est dr moins ce que me disait un de. mes bons amis qui est adjudant en première ligne; et j'a: senti que nous, les civils, ne pourrons jamais, jamais comprendre ce que les ,,soldats dans la boue" auront enduré pendant cette interminable guerre. Mais ils sont une parcelle de l'immense et grandiose symphonie de la lutte pour l'idéal, pour la justice, pour le liberté. Nous, les Alsaciens, nous pouvons, nous avons le droit, ayant souffert, de vous dire, à vous les Belges : Tout vaut mieux que d'avoir été annexés par l'Allemagne. Tous les supplices, tous les sacrifices, toute l'angoisse présente, tous les dépouillements, il vaut la peine de les vivre plutôt que d'être tombé dans la servitude de ce peuple à la fois brutal et servile; ,,L'Allemand est toujours brutal et arrogant envers le faible — et servile devant le fort. C'est pourquoi la Belgique, étant ,une nation noble et fière, n'aurait jamais accepté la fusion avec l'Allemagne, même pas sous forme de protectorat. ,,Mais de même que dans une belle et grande symphonie chaque note.ne peut avoir une idée de l'ensemble, de même il me semble que chaque soldat ne peut se rendra compte de la grandeur de son rôle. Cela m'a souvent frappée chez ceux que je vois. Ils ne se doutent pas combien leur petite part est précieuse. S'ils s'en doutaient, cela les encouragerait; et on ne devrait plus le leu* dire. ,,Voilà, cher Monsieur , les quelques pensées qui me sont venues à l'esprit en ce début de 1917 qui verra, j'en ai la certitude, votre beau pays sauvé et délivré." Les lemanils et l'industrie Mgs. D'après le ,,Kolnische Zeitung" M. Beumer, député à la Diète prussienne, a prononcé les paroles suivantes en séance publique : ,,Tous ceux qui connaissent le present état de choses dans l'industrie belge conviendront avec moi cju'en admettant que la Belgique redevienne indépendante il faudra plusieurs années avant qu'elle puisse penser à entrer en concurrence avec nous sur le marché mondial. Et tous ceux qui ont voyagé, comme je l'ai fait, daus les départements occupés de France, conviendront avec moi que tant do dégâts ont été faits à la propriété industrielle qu'il ne faut pas être prophète pour dire qu'il faudra plus de dix ans avant que nous puissions considérer la* France comme un concurrent ou avant de voir lo rétablissement de l'industrie française."Si cr. veut bien se souvenir des solennelles déclarations de M. von Bissing, gouverneur général du territoire occupé, on conviendra que M. Beumer a donné à son compatrioto un démenti catégorique. Le gouverneur allemand, en effet, avait assuré qu'il travaillait avec succès à la reprise de la vie économique du pays. Il s'est même vanté, à plusieurs reprises des , merveilleux résultats dus à sa gestion éclairée. SI y a un an 20 mars 1916: Les Eusses enlèvent les villages de Wélihaje-Selo (à l'est de Tve-retch)> de Zornapour (entre les lacs de Naroth et dp Wichewski) et tête de pont à l'est de Mikhaltche (Galicie). En Macédoine, les Français occupent les villages de Macikovo, de Iiayadagh et de -Kovwma. Arrivée à Paris du- prince héritiez de [ Serbie et du- gépéral CadpYJiQ^ En Belgique. à la main qu'il étudiait. Peu après, une dé- : les faits du M-lona L sèrent, mais leur nombre était réduit. Der- > Le Wolff-Burèau n'a rien perdu de son r^re la maison de la vieille barrière, ,ils . aplomb. On peut lire, en effet, dans une furent de nouveau reçus à-coups de feu par dépêche du 18 mars, partie de Berlin: ,,Les quelques soldats du génie en auto: deux hom- nouvelles parues ces temps derniers dans les mes efc un cheval tombèrent. Les Belges dis- I journaux d'après lesquelles le transport des parurent rapidement. A six heures, le gros , vivres pour la population civile de Belgique ^e la troupe ennemie arriva. Les soudards et du Nord de la France seront mis en péril commencèrent par piller les maisons, par par la rupture des relations diplomatiques vider les caves, etc. Cependant, à part cola, entre l'Allemagne et l'Amérique sont non- il fit assez calme jusqu'à onze heures du soir, fondées. Les autorités allemandes ont fait A ce moment précis, tous les Boches sor- savoir, à plusieurs reprises, qu'elles étaient tirent des maisons et tirèrent environ 30.000 prêtes à soutenir et à prendre sous leur pro- coups de fusil, visant les fenêtres, déchar- tection les commissions d'assistance. Les na- géant leurs armes dans les portes, criblant vires de la ,,Commission for Relief" qui de balles les façades. A ce petit jeu du tir s'astreindront à suivre la route que nous à l'aveuglette un Boche est tué, un a]itre fixerons sans entrer dans la zone défendue blessé à l'épaule. recevront des mains du ministre de Suisse à Les officiers dirent alors au docteur Mi- Washington, au nom du gouvernement im- chiels, qui faisait fonctions de bourgmestre: périal, un sauf-conduit. Plusieurs navires ,,Die civielen haben geschossen". Le doc- partis d'Amérique en février sont attendus teur protesta énergiquement. Il répondit ces jéurs-ci. Les Américains n'ont pas cessé aux officiers que les Allemands s'étaient un instant de poursuivre leurs travaux en eux-mêmes entretués. Il offrait même de Belgique." prendre le témoignage du docteur allemand A ce document mensonger, que certains logé chez lui. Le matin suivant, le docteur journaux neutres reproduiront avec satis- fut de nouveau appelé. Les officiers supé- faction, sans commentaires, nous croyons rieurs le prévinrent qu'ils allaient faire sau- utile d'ajouter cette dépêche parue dans le ter dix-sept maisons, — dont upe liste lui ,,Algemeen Handelsblad" le 16 courant: fut remise. Le docteur Michiels protesta de ,,Le steamer norvégien ,,Lars Fostenes", nouveau., avec force, disant que la conduite qui se rendait de New-York à Rotterdam des habitants avait été inattaquable et que avec un chargement de grain du comité de ce n'était pas une manière de faire la guerre. Relief américain, a été torpillé. Sur quoi il lui fut répondu: ,,C'est un ordre ,,11 paraît également que l'ambassadeur supérieur". Enfin, après de longues discus- espagnol à Berlin, auquel le ,,R. F." avait sions, les Allemands consentirent à quitter demandé de bien vouloir soigner pour des commune sans brûler, ni faire sauter de saùf-conduits pour les navires transportant maisons, mais non sans piller. des vivres, rencontre beaucoup d'oppositibn Cent cinquante mille hommes traversèrent i de la part du gouvernement allemand. Ce Montaigu et y campèrent, ceci dans un dernier n'a toujours pas répondu à la de- .P3 c'® k&™Ps de cinq jours qui furent cinq mande de l'Espagne, il y a 11 jours, pour de pillage. obtenir des sauf-conduits' '. , .P?][ldanfc 00 ^ps on arrêta le docteur Mi- La leçon se dégage du rapprochement de fhiels moyenne deux ou trois fois toutes ces deux télégrammmes. Depuis plus d'un les ™gt-quatre heures,- toujours sous la me- mois les bourreaux impitoyables qui affa- naîf frev? Y6*"' . . • ment la Belgique font savoir qu'ils soi- ,, On le prévint aussi charitablement que, si gnent le ravitaillement de la population bel- c£rdr& étaifc trcul>le, il serait fusillé sur lé ge ! Or, ils ont torpillé sciemment plusieurs . navires du ,,Relief" qui faisaient route vers ^rfs , eur Repart, les Boches^ laissèrent la Hollande. Peut-on donner tort aux v d°Çteu.r autorités anglaises qui, devant cet état de ,ar,013 f3 ^ do.^a choses, donnent le conseil aux capitaines de ... e^sc °" ^enaien ^Montaigu requi- steamers de différer le départ jusqu'à ce d€S, victuaill€8; On sait comment qu'il soient assurés qu'ils ne courreiït pas S/ prennent pour ce genre le danger d'être torpillés? Mais cette assu- rp -a !ons • rance, les pirates ne l'accordent pas. Et pour ,ir°ls l°,u™ ?van}. «I116 la «artnson d'Aer- cause ' sa, heurtee aux soldats belges La'note du Wolff-Bureau est de la pou- )f sou dards vi si bèr-eii t -, • ri ) , ^ » r • Montaigu. Ils reclamerent 5000 kilos de dre aux yeux II n 7 a gMere qu un „Lim- cafg =0 kilos' de riZ, 700 kilos dWe burger Koener" qui puisse y donner crean- . T ~ j i. hY- C- V ce. Toutefois, pour l'édification de leurs lec- ? v - oc.eur 10 ^3 teurs, les grands journaux hollandais pour- fre e Marcel furent pris comme otages. Un raient rapprocher la dépêche relative au r^10 ï*. , v°ulul®nt faire pn- naufrage du „Larè Fostenes" de la note ^J r " ' — • *-M ° v -, V • rrr lf( t '4- ouissooi ci*eux. Ces réquisitions étaient mensongère de la maison Wolff. Les pirates f • . ». . r\ • • , • i • 31 • n 1 x tristes a voir. l)e pauvres gens arrivaient n avaient aucune raison de torpiller le stea- „ ««ni* ? • mer norvégien. Il avait été affrété par l'ar- Aq f- P08?6^1^' 1U1 avf mement Le Gué et Bolle's de Rotterdam et ^gramme* de cafe, qui avec une once de n'était chargé que d'épeautre de la nourri- L-0^ration dura tard dans. r è3.midi. ture pour bestiaux et de malt Ce navire, gur ]a Grand, piaœ ^ d et son frère construit en Amenque pendant la guerre, attendaient Ies Boches t menacé de j effectuait son premier voyage. ■ passer par les armes si les marchandises Ce n est d ailleurs pas la premiere fois que -, t -. t '• j i> au U etaient pas apportées en quantité Guffile bureau berlinois pretend que 1 Allemagne + a L \ 11 . L , , , - -f >ii _ i. i i i santé. A la fin, les soldats dirent au doc- s interesse au ravitaillpment de la popula- . T1 , . , , ., , tion de Belgique. On voit comment. Quant de L ëtc " au tra.vail poursuivi par les Américains ^ sa;3 Vépondit-il. Je n'y peux rien, du EeliefFund , ce n est vraiment pas aux Avanfc de )6rmefcte^ da man. Allemands qu ils doivent d avoir poursuivi i / . • i leur difficile travail. Les Américains deman- ° ' 't - • f'ï l^nl?r 0 prunes dent que les navires arrivent à bon. port. S0 '"t a proximité). Le lieutenant relis en étendaient vingt-deux en février. Il Pendit : ,,Pour cette fois, jé vous laisse n'en est arrivé que dlux! Voilà des faits. llbre.' qu aux P™llaines inquisitions Est-ce, oui ou non, par la faute de l'Aile- '"^Ifls faf n6 ?6 ^produisant plus " magne que la population des territoires occu- De,PUiS ^Jusqu au dl?. T'1'' Monta'- pés souffre de f£im? §u n tutv?a9 Ce-fut un para- 1 dis a habiter, loin de 1 infection, allemande. » j, M. C ariens ne s'est jamais montré aux A $41 îbrÛRÎQtlïL Boches tant qu'il y eut du danger. Il resta Un lebteur veut bien nous envoyer quel- caché dans un endroit situé à vingt minu- nues renseignements complémentaires au tes de^maitihe de ^commune. Carlens et ses sujet de la commune de Montaigu dont nous associes, les pepimei'istes Michiels freres, avons parlé dans un récent numéro: ont ™ leurs pepimeres respectees par nos ,Lorsque les Boches entrèrent au village, ennemis. Sans doute doivent-ils ce fait a ce I écrit-il, ils no trouvèrent pas les cadavres de qu'ils fournissent de plantes les cimetières I ceux qui avaient été tués. allemands? J-ai vu, écrit notre correspon- Voici ce qui était arrivé: ,,Vers quatre dant, jusqu'à six wagons a la fois partir, heures et demi, une patrouille de uhlans remplis de plantes, pour orner les tombes ' arriva. Quelques carabiniers cyclistes se trou- de nos cruels ennemis. ^ Les officiers boches ' vaient encore à Montaigu. On leur cria: dînent chez ces singuliers patriotes. Ils : ,,Les Allemands sont là". Les soldats, vont aussi s'y fournir de fleurs. On fait, i croyant voir arriver le gros des forces enne- ensemble, des excursions en ^ automobile, mies, partirent, en envoyant un homme en Lo vieux curé Bavids a été arrêté pen- cclaireur. Celui-ci fit signe à ses camarades dant trois jours^ au début de l'occupation, de s'arrêter et ils se cachèrent tous derrière Les Boches lui extorquèrent de l'argent, la ferme de Félix Maes, à un kilomètre de Notre correspondant termine son intéres- la commune. Cinq minutes après, les uhlans santé lettre en nous disant que le docteur arrivèrent, la plupart portant une bouteille Michiels a été condamné à quatre ■ années ;de bière, Leur chef avait ime carto^du^ pays.] tde.ffij.scxnjet. à^mfe^a^a^djamgndg^ Les opérations militaires. . Une brillante journée pour les Alliés. Les Anglais ocsupsnt Pïronne, Chaulaes et plus de BÙ villages. — Les Français prennent Nesfe, Raye, Noyon et près de 100 villages. Une victoire russe au Caucase et un succès- anglais en Mésopotamie. Les Bulgares battus près de Aflonastir. Les opérations à l'Ouest Outre Eapaume les Anglais occupent encore 12 viilages sur la Somme. (Communiqué officiel.) , LONDRES, 17 mars. (Reuter.) Le général Haig annonce : Après un combat acharné avec l'arrière-garde allemande nous avons ooeupé Bapaume. Au sud de la Somme nous nous sommes in- j troduits dans les positions ennemies sur un front d'environ 16 milles et nous avons occupé les villages de Fresnes, Iîorgnyvillers, Car-, bonnel, Barleux, Etterpigny et Ea Maisonnette. *■ Au nord de la rivière nous nous emparâmes de Lo Transloy, Biefvillers, Acdiiet-le-IPetit, Ablainzevi'lle, Bucquoy et Essart. PéroBins occypés LONDRES, 18 mars. Le correspondant spécial de Reuter près des troupes anglaises, en F rance télégraphie en date du 18 mars : Pendant toute la nuit les Allemands poursuivirent leur retraite sur un front étendu. Actuellement nos troupes entrent dans Péronne. Les Anglais maîtres de plus de 60 viilages! (Communiqué officiel.) LONDRES, 18 mars. (Reuter.) Pendant les dernières 24 heures nos troupes, refoulant l'arrière-garde ennemie, avancèrent de plusieurs milles, sur certains points même de 10 milles, sur un front d'environ 10 milles au sud de Chaulnes jusqu'aux environs d'Arras. A part Nesle, Chaulnes et Péronne, nous occupâmes plus de 60 villages. Au cours des combats aériens nous détruisîmes* 7 avions allemands, tandis que 9 appareils ennemis furent endommagés. Huit de nos avions manquent. Les Français s'emparent de toutes les positions ennemies entre Andec'ny et l'Oise. — Ils prennent également Roye et Lassigny. (Communiqué officiel.) PARIS, 17 mars. (Reuter.) Sur tout lo iront entre Andecliy et l'Oise l'ennemi — refusant d'engager le combat —, sous la poussée de nos troupes, évacua les fortes lignes, scientifiquement organisées,, qu'il occupa pondant plus de deux ans. Aujourd'hui nous avons continué notre marche avec rapidité. Notre avant-garde s'est introduite dans Roye et poursuit l'ennemi qui fit sauter les croisements des rues. JiaUO habitants, que les Allemands ne purent emmener faute de temps, applaudirent les troupes françaises. Au nord-est de Lassigny, que nous occupons également, nous avons atteint et dépasse même sur plusieurs points la route de Roye— Noyon. Au cours de la poursuite nous fîmes des prisonniers, dont le nombre n'a pu encore ëtjre établi. Les Français occupent tout lo terrain entre leurs anciennes lignes et la rôute do Roye—Noyon. (iCommuniqué officiel.) PARIS, 18 mars. Entre l'Ancre et l'Oise, au cours de la nuit dernière, les troupes françaises ont fait des progrès importants. Tout le terrain entre les anciennes lignes françaises et la route de Roye-Noyon, depuis Da-mcry jusqu'à la hauteur de Bagne et Lag-my, se trouve entre les mains des Français. Un combat assez violent avec des détachements de l'arrière-garde allemande n'entrava nullement notre poursuite qui s'étend jusqu'au nord de la route de Noyon. Dans la contrée de Reims et au nord de Seicheprey (Oise) des combats de patrouilles ont eu îieu. Au cours de leurs attaques répétées sur la Tranchée de Galonné les Allemands ne subirent que des pertes. Les Français firent des prisonniers. Partout ailleurs la nuit fut calme. Lo "17 mars 'le lieutenant Guynemer abattit son 3oième avion allemand et le capitaine Doumer son 6ième. Deux autres appareils allemands, qui furent attaqués par des aviateurs français, s'abattirent et s'écrasèrent; l'un tomlba au nord de Cerny et Laonnais. l'autre à l'est de Roye. Suivant d'çs informations ultérieures, on doit ajouter un dixième avion allemand aux neuf qui furent abattus le 16 mars par'les tl.tomba, près,.fle ,Ohav,onneA • Les Ffsngais enireni dans flsysn (.Communiqué officiel.) PARIS, 19 mars. (Reuter) Entre l'Ancre efc 1 Aisne hous avons continué notre marche en avant dans la journée sur un front de 60 kilomètres. Ce matin, au nord do l'Avre, notre cava-loiio entra dans Nesle. Nous envoyâmes immédiatement a es patrouilles dans la direction de la Somme, où de nombreux combats eurent lieu avec les arrière-gardes de l'ennemi qui n offrirent qu'une faible résistance. Les habitants de Nesle saluèrent nos troupes avec joie. Au nord-est de Lassigny nous avançâmes jusqu'à présent sur un front de 20 kilomètres dans la direction de Ham. Plus au sud notre cavalerie et de légers détachements de notre infanterie, suivant la vallée de l'Oise, occupèrent Noyon un peu avant 10 heures, du matin. Entre l'Oise et Soissons toute la première ligne allemande, y compris les viilages de Carlepont, Morsain, Nouvron, est tombée entre nos mains. Nous occupons le terrain élevé au nord de Soissons et de Crôuy. Dans la contrée de Reims nous repoussâmes sans difficulté un coup de main près de La Pompelle. En, Champagne on signala une g/ande activité d'artillerie dans les secteurs uo Balte de Mesnil et de Massiges. Sur la rive gauche de lm Meuse l'ennemi bombarda violemment nos positions titre 1e Bois d'Avocourt <$, le Mort Hmi.ne. fcofrre artillerie riposta vigoureusement. Sur la rive droite une attaque allemande sur nos tranchées dans la contrée do Cha.m-brettes fut arrêtée par notre feu de barrage. Deux avions allemands furent abattus, l'un sur la Marne et l'autre à l'ouest de Brimont, dans le secteur de Reims. (Avant la1 guerre Ncyon avait 7500 habitants, tandis que Nesle en comptait 2700). Bapaume pî!ï6o et détruite par les Allemands. (Communiqué officiel.) LONDRES, 18 mars. (Reuter..) Systématiquement Bapaume a été pillée par l'ennemi. Toutes les maisons et' les édifices publics ont été détruits et tout ce qui -avait de la valeur a été enlevé ou brûlé. '■ Notre marche en avant sur les deux rives dof la >Somme, au cours de la journée, fut exécutée avec rapidité. Nous occupons la ferme de Quesnoy, à 150.0 mètres au nord-est (l'Essart,'et nous sommes maîtres des ouvrages de défense ouest et nord-ouest de Monchy-au-Bois.Ce matin nous fîmes des attaques réussies à l'est et au nord-est d'Arras. Nous atteignîmes la ligne d'appui de l'ennemi où nous nous emparâimes {çle deux mitrailleuses et nous fîmes un certain nombre de prisonniers. Au nord-est de. Vermelles une attaque ennemie, entreprise pendant la nuit, fut repoussée.Hier une rencontre se produisit entre 8 avions anglais et 16 avions ennemis. Après un combat do 20 minutes les avions allemands furent dispersés. Deux appareils ennemis furent détruits et deuSb qui avaient été endommagés furent obligés d'atterrir. Tous nos avions rentrèrent indemnes. La signification de la retraite allemande. LONDRES, 19 mars. (Service spécial de Reuter.) Nôtre correspondant en France annonce en date du 17 mars : La marche en avant des Anglais, qui fut reprise hier matin dé bonne heure, eut pour résultat uno retraite plus étendue des Allemands. Continuellement la liste des • villages oc-oupés par nous s'allonge et un officier de l'état-major déclara qu'il est impossible à présent do suivre l'ennemi de près. Il serait inexact de croire que les Allemands se trouvent déjà dans une situation difficile , mais dans tous les cas leur situation est devenue telle qu'ils se replient avec une rapidité qu'on ne connut plus depuis la bataille de la Marne. Il n'y a plus de doute: à la suite do la rapidité de notre marche, l'ennemi a été obligé d'accélérer sa retraite et d'abandonner des position^ dans lesquelles il aurait encore bien pu résister pour livrer des combats d'arrière-garde. Le temps sec favorisa •beaucoup nos opérations et le bon état du nouveau terrain n'entrava pas notre tactique de poursuite. Jamais, même pas pendant l'offensive sur - la Somme, je ne constatai uno ^ussi grande activité à notre an-ière-gardp. Le moral de nos troupes est excellent. Elles savent que l'ennemi est en retraite et dans les soi-disant raisons données par les Allemands elles ne voient que le résultat'., de Jeur: p-rppye, s.u,yo§ma>

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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