L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

1951 0
05 november 1916
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s.n. 1916, 05 November. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 09 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/p843r0r20q/
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jeme Année IV°. 743 5 cents Dimanche S novembre 1916 L'ECHO BELGE L'Union tait la Force, Journal quotidien du matin paraissant en Hollande. Belge est notre nom tle Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N. z. VOORBUROWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Cliei: Gustave Jaspaers. ( Charles Bernard, Charles HerbleJ, Comité de Rédaction: ' . ,,, . „ . . / René Chambry, Emile painpare. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à VAdministration du journal: N.Z.Voorburgwal 234—240, Amsterdam Téléphone: 177S. Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fi. 2.DC par mois Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents !a ligne. Craquements L© Reichstag vient encore une fois de se , payer le luxe do dire son faib au gouvernement allemand. Il le lui a dit à la manière boche, sans agréments et sans douceur, et les gros mots ont plu à l'adresse de plusieurs ministres, et notamment à l'adresse de Hotfferich qui avait trouvé spirituel de traiter les membres de "l'assemblée élue — et élue comment! — comme une classe de clampins. On l'a copieusement insulté et couvert d'outrages. On l'a traité de dicta- j tour et d'opp/resseur. Ce faisant, les élus de Ja nation elle-même élue ont eu conscience de faire quelque chose pour l'humanité et ont pu rentrer chez eux et se réjouir devant leur huche vide et leur beurrier dévasté • d'avoir rempli comme il fallait leur devoir de citoyens libres d'un pays libreBismarck eût ri de ces acres et minces colej.es parlementaires et il est à supposer que M. de Betiliraann-Iïollweg doit en sourire à son tour. Le Reichstag n'est-il pas une institution servant non point à exprimer l'opinion du peuple allemand, mais surtout à servir un gouvernement de soupape de sûreté dans le oas toujours possible d'une explosion. Chaque fois qu'une crise a menacé l'Allemagne, et avec elle sa dynastie, son gouvernement ou son militarisme, quelques députés dévoués ont organisé au Reichstag une petite séance de pugilat où les ministres étaient traités de cette belle manière, qui exclut précisément les belles manières (L/es ministres mis en cause répondaient . Et l'on s'en allait apaisé, tranquille, ayant fait quelque chose. En cela le Reichstag avait accompli sa fonction, ea seule fonction, qui est d'assurer l'état de choses établi par Bis-jnarok contre les risques d'une explosion* que le Chancelier de Fer redoutait tou-5ouïs. Cette semaine encore, des députés, socialistes et autres, ont dénoncé eu termes grossiers, qui sont aussi une forme de l'éloquence, notamment au Reichstag même, des abus infâmes qui eussent suffi dans un pays parlementaire à culbuter sur l'heure le ministre, ou le gouverrement, ou même le régime assez inconscient pour les tolérer. Arrestations arbitraires, étouffement systématique de toute liberté individuelle, suppression des garanties constitutionifelks, délation et espionnage officiel, voilà la sombre histoire qu'on nous a dite. Il y avait de3 détails affreux ou ignobles. Il y avait des faits accablants, dont l'un eut dû faire couper les oreilles, ou mieux, la tete au sous-off responsable. Or, qu'est-ce que le Reichstag a fait? Rien du tout, il a crié. ' , Il a montré des dents que la cherté géné-r-aJe des vivres a rendu longues. Il a houspillé le sieur Helffcricli qui lui avait manqué d'égards et répondu insolemment, — et on s'est séparé, — avec bonhomie. L'Agence Wclff s'est naturellement gardée d'envoyer le moindre compte-rendu de ces séances que les journalistes allemands j s'échauffent au p^int de les appeler histo- j riques et qui ne furent qu'hystériques! J Nous avons connu ces jeux de cirque par les j (journaux allemands et la lecture assidue du texte du discours, ■par exemple, de M. Ditfcmann, nous aurait appris bien des choses si l',,Echo Belge" et la plupart des journaux alliés d'Europe n'avaient depuis vingt mois proclamé .avec preuves à 1 ' appui que la liberté, en Prusse, avait vécu, égorgée qu'elle était par les adeptes déchaînés de la .guerre fraîche et joyeuse ! Le ministre 1 de l'intérieur a répondu : ,,0ui, sans doute, il est possible, probablement ; cependant, on exagère; enfin, c'est la guerre." Et les Allemands sont enchantés. ,,Nous avons prouvé, disent-ils, que nous aussi nous étions un pays parlementaire, et que le gouvernement devait compter avec nous." Avec eux, jamais de la vie ! Mais sur eux, et notamment pour le vote des _ crédits de guerre, ça, nous le savions aussi. Et M. Soheidémann, le socialiste cher au coeur ondoyant et argileux du chancelier impérial, peut aujourd'hui dans un ,,Vor-waertô", où les rédacteurs se battent et b'entredéchirent, faire la grosse voix, jouer au petit révolté (lui !) et réclamer ,,un homme fort, un homme fort, enfin." La comédie n'en restera pas moins une comédie. Et la >emaine prochaine, lorsqu'elle aura pris fin et que le Reichstag aura été renvoyé comme une classe d'écoliers qu'il est, on aura oublié en Allemagne, et les arrestations arbitraires, et les mille infamies dénoncées par de poussifs députés socialistes, et les crimes vils et honteux ,et tout ce que le peuple allemand est obligé de supporter en vue, lui dit-on, d'une pourtant impossible vic:cire. Le silence se fera, opaque, terrible, sanglant.-Le régime continuera. Et la liberté individuelle en Allemagne continuera de dépendre de la fantaisie, ou du degré . de saoulerie, du premier feld-webel venu ! j Il y a des gens pour trouver ces révélations parlementaires ,,très significatives", j Instructives, sans doute, car les dénonciateurs parlementaires ont eu le bon esprit de mettre les points sur les i. Mais significatives, non. Nous savions * tout, cela — aux noms près. !'cm ne voit oas très bien comment le discoups de M. Dittmann pourrait encore m-'1 "'fier l'opinion universelle au sujet du grv'"?rn<,rnp>nt oui tolère ces pratiques, et du peuple qui les supporte sans hurjer et sans mordre. Consciemment ou non, les députés dénonciateurs qui réclament non des victimes expiatoires ou des exemples, mais, vaguement, des réfermes, et plus vaguement encore des promesses de réformes, ces députés se font le6 acteurs de la comédie dont le gouvernement et le haut commandement tirent infatigablement les ficelles. Le peuple allemand demande de la lumière, .de la vérité, des réformes et un peu de justice. On lui jette cet os à ronger, — un petit scandale parlementaire. Et comme le paysan de Maupassant, il est content, ce bon, ce docile, Michel. Et il dit: ,,11 parle ben, not' député." Il parle bien, ô Michel allemand, mais il se f.... de toi! Dans le débat qui vient d'avoir lieu on a aussi parlé des prisonniers de guerre et du traitement qu'on leur inflige, et on a parlé du cas de Henri Marteau. Je n'ai ( pas besoin do rappeler ici qui est Henri Marteau. Il suffira de rappeler que cet illustre violoniste a été appelé à la Hoch-schule de Berlin par l'empereur lui-même et à la demande du grand Joachim qui ne voulait pas remettre à d'autres, moins dignes, le soin de continuer son enseignement. On niera sans doute que Guillaume II ait été pour quelque chose dans la nomination de Marteau. Mais à qui fera-t-on croire que le directeur du Conservatoire de Berlin aurait osé nommer un Français — c'cstr-à-dire un citoyen d'un pays dégénéré, pauvre de musique et vide d'artistes, — au poste de professeur de violon qu'allait abandonner une gloire européenne comme Joachim, sans l'approbation du Maître,, c'est-à-dire du kaiser? Or voilà Marteau installé en Allemagne. La guerre éclate. Et Marteau, qui est un excellent patriote, veut , partir pour Paris. Il est officier de réserve. Il veut servir. Immédiatement on l'arrête et on le soumet, lui fonctionnaire impérial, et habitant l'Allemagne à l'occasion de ses fonctions, à un traitement de prisonnier de droit commun, ou presque. Et, ?iv l'on en croit l'accusation du de-puté Cohn et que le gouvernement n'a pas démentie, on fusille sa femme, coupable d'avoir refusé de : se faire naturaliser allemande, pour plus de sûreté et pour plus de lâcheté! Vous croyez que j'invente? Je le voudrais, car je connais Marteau et je l'aime. Mais cola a îté dit au Reichstag, et il faut que cela soit répété intarissablement. Comme il faut }ue l'on répète aussi que, quoi qu'on y fasse et quand bien même les députés se ' jetteraient au visage leurs encriers ou leurs bottines, tout cela n'a pas d'autre importance qu'une importance pittoresque, ni d'autre utilité qu'une utilité d'information. Lo gouvernement allemand n'est pas ennemi de ces petites parlottes. Il les encou- { rage même. Mais il n'en tient pas compte 2t, comme il n'a aucune responsabilité, les 1 membres du Reichstag ne peuvent rien sur ] lui. Seulement, que toute cette colère accu- ' mulée, que tout ce ferment de haine et de misère, que tous ces cris de douleur et . d'indignation, que toute cette souffrance infligée lâchement à un peuple saigné à * blanc et brimé, et trompé, — que tcut cela ne soit pas une promesse d'avenir pour le* Alliés, voilà ce qu'il faut se garder de ( nier. La machine allemande est encore ter- ' ribloment solide. Ceux qui croient enten- j dre le commencement de son effondrement se trompent, et s'illusionnent. Mais nous ^ entendons déjà clairement, nettement, ses premiers, 6es précieux craquements! Roné Feïbelman ■ill J » i — La domination des Allemands en Belgique est ..provisoire" La ,,Gazette de Cologne" (22-10-16, no 1078) évoque la résistance opposée par le , clergé belge, de 1794 à 1814, à la domination française* , De 1794 à 1800 serait peut-être plus îxact. Car l'intelligente politique du Pre- j mier Consul rallia tout de suite à la France, ians le clergé des neufs provinces, bon nombre de prêtres. Mais peu importe. Il ne ■ s'agit pas pour les Belges de juger en ce noment nos maîtres de 1794. Il s'agit de nous délivrer de nos maîtres d'aujourd'hui, les plus barbares que notre malheureux pays, tant de fois foulé et tant de fois conquis, ait jamais connus. D'après H ,,Gazette de Cologne", elle- ( même, la délivrance approche. La phrase ; ïi-dessous, extraite de son article du 22 octo- ; bre, retentira dans les coeurs de tous les Belges comme l'annonce de notre libéra-Lion : ,,Le clergé belge qui se trouve actuellement sous la domination provisoire des Al- ( emands, et ayant à sa tête le Cardinal qui ^ souhaite la peste aux Allemands, aurait toutes raisons de faire une comparaison entre la politique religieuse des Français et ?elle des Allemands d'aujourd'hui." - Faut-il que l'espoir ait abandonné le nonde officiel allemand pour que l'officieuse ,,Gazette de Cologne" soit autorisée ' i publier un aveu aussi dénué d'artifice! —-J» « Q ■ Oui ] fl y a un an \ 5 novembre 1915: En France, M. Clé- 1 nenceau est narnmé président de la Com- i nùsi<m\ de l'Armée. '<■ En Belgique. I 5a dio 8a Tpps'pris' patrie allemande. Son discours se ter- LC KCijHiye US ad BOJïGUi mina par cette question: j,Qu'a donc.fait vr •' l'Allemagne pour être engagée dans une Nous avons pu nous procurer un exem- -n <»» a -S i • , r n i i. " i i? pareille guerre? Aucun Belge ne repon- plaire des ,,feuilles de route que les Bar- v. ° , ., -d i ' f , " , t, , • 1 - i dit parce qu il n y avait aucun Belge pre- bares donnent aux Belges désignés pour le v 1 , , - , .... , ° ,1 , ., f . . ni & it ■ • nr ■ sent, a part les plumitifs emboches au travail force en Allemagne. Voici la copie deJMark de gal des frères Hutt «acte d un de ces papiers: ^ efc de ^ Kommandantur> j.entends les T > , *1 ■ " i " rédacteurs de la ,,Gazet van Brussel". Nos Le nomme... est somme de se trouver le... , • , - , , , -, , u -trxt'f - ni t. i ■ t- compatriotes se desmteresserent totalement aovembre 1916, a 11 heures du matin, a la , 1 .e ,. , , , , , . ^, v , •* \ ■ de cette manifestation bruyante et déparé de..., et de se tenir prêt a partir direc- , . J ornent pour son travail. Combien plus fervente la foule qui se Dans le cas ou vous ne vous rendriez pas ^ tombes de nQs 4^ m present ordre vous serez requis de fo ce, £ Ce fut un yrai felerin national .t, par surcroît puni suivant «rdon- • grandiose, ^réeUeinrt^ impres- "Tr d"1'kGeneral quartœrmelster du 3 ; donnant. Dans tous les champs de repos, 'Cf ,re "i' v inir semblable spectacle se renouvela. A St- Lokeren, 2 novembre 1915. i T -nt j i \ -r» 01 n -ni. i i r i Josse-ten-Noode de superbes couronnes Der Stellr. Etappenkcmmandant, , , . , , 1 , ■ , T ,ri , aux larges rubans violets portaient en let- ^ j , eni?c ' K très d'argent: ,,Les épouses des soldats de Ce document, nous le soumettons a nos st.Josse.tëen.N0'0'de au'x braves morts pour lecteurs belges ou neutres. Il est édifiant. : Ja patrie„( ; A n05 vaillants défenseurs: Les mères de St-Josse-ten-Noode". D'au-Les déportations continuent, en masses. tres couronnes des anlis des lnvalides, de Dans les villages du Brabant, la Barbarie ja Fraternelle des mutilés, des frères des teutonne exerce ses pleins effets. Les mal- soldats tombés pour la gloire de la Patrie leureux ouvriers sont enferm.es dans^ des attiraient également l'attention. Au cime-wagons à bestiaux qui prennent aussitôt la tière d'IxeneSj affluence extraordinaire, lirection de l'Allemagne. La vue de ces Derri^re un niassif de roses dorment nos :onvois provoque une fureur incroyable. glol.ieux et la foule ds s'incliner respec- Âu passage de 1 un d eux,_ recemment, a tuol>sement devant le3 croix disparaissant population bruxelloise massée le long de la SQUS des monceaux de fleuri L'adminis- roie de ceinture poussa des cris de Vive la stration communale avait envoyé une cou- Belgique! Vive le Roi! Vive 1 Armee! . roKn0 giganteEque. rout le monde agitait son mouchoir. Des A Etterbeek le groupe scu]pturàl qui emmes pleuraient. Spectacle émouvant, occu le œntr6 de i'empiacemont rcServé .mpressionnant, inoubliable. aux dépouilles funèbres des 110s braves avait Les Boches obligent les déportés a se ét& repeint. Là aussi; avaianc]le de ger- numr de deux paires de chaussures, de bcg A Schaerbeek, à Uccle, à Laoken, à juatre chemises, de deux camisoles de deux Molenbeek dans tous les cimetières une pantalons bleus, de quatre paires de chaus- <foule très den5e ait vers les cham «ttes. Comme si tous les ouvriers pouvaient de repoS; fou]e recueilHe et tlis^ ie payer un tel luxe. mais qui sentait palpiter au-dessus d'elle Le ,,Telegraaf écrit que la vïlle de |ô souffle vigoureux d'un patriotisme in- 3and et ses faubourgs ont le plus souffero. destructible et que reildit plus vivaîîfc en. En effet, dix mille Gantois ont ete depor- core cette visite' auJ. tomb^s de- ceux • 'es> principalement la nuit. Ces malheureux sont tombés !a Belgique. "urent d'abord interroges, superficiellement ; * * ^ l'ailleurs. Puis on les conduisit dans des n ... . ' i t o Le Conseil communal d Uccle fera placer Datiments situes près du Kabot. J-ia nuit, , . , , , , , 1.. , , f ,x prochainement sur les tombes des soldats )n les enferma dans un tram dont la des- i . . . • r, i originaires de la commune tombes au champ :mation est inconnue. Quelques aocteurs ^ , /-» • • ^ i^ d honneur une pierre tombale., es accompagnaient. On ignore si ces der- 1 * * * liers furent obligés à cette corvée ou s'ils j Une d(J yente de tableaux est an. accomplirent de plein gre j nonc-e Qn vendra des toiles d.Artan Par voie d affiches, les Boches promettent clau de Braekeleer; De Qroux, Leys, 1 assister les femmes des travailleurs! j R Verwée, Meunier. L'an dernier de Le 2 novembre, on a vu des trains de trèg prix ont été payés aux ventes leportés sur la ligne Bruxelles-Mons, pre- ■ d.anti|ùit& de tableaui organisées dans îant la direction du Nord de la France. j ia capitale Le 3 novembre, un tramway rempli de j 1 ' * * * livSls circula sur la ligne de Tamise à j Un habitant de Laeken poursuit en jus- Envers. De tontes parts arrivent de sem- tico l'ignoble ,,Bruxellois", la feuille de la tables nouvelles. Dans lo Bonnage et âu Kommandantur. ïainaut de véritables razzias ont eu lieu, i \ Roisin on compte 90 déportés, à Quié- _ w ~ - rrain 200 et la liste s'allonge! I wîCis»© On a déporté des habitants d'Elverzele, ; La Banque Liégeoise et la Banque Géné- l.e Vracene et d'autres villages des environs raie de Liège ont augmenté le traitement le St. Nicolas, de Hal près de Bruxelles, de de leurs emploj^és à raison de 20 francs par L/oth et d'autres localités situées au sud de | mois pour les célibataires et de 30 francs a capitale, des environs de Terinonde, etc. | pour les mariés. Ceux-ci recevront en Dans beaucoup de communes, même dans outre cinq francs par enfant. es faubourgs de Bruxelles, les Boches s'oc- upent de l'inscription. ^ Cb ^ BTÊ CS * * * r\ T ... , j, « "i , -i -i On a vu au prix de quelles peines et de Les Allemands mettent le centre de la quelles rebuïfades les Boches ont réussi à re-Belgiquè en état de deiense. Independam- ; cruter un quarteron de professeurs pour l'uni-nent des prisonniers russes, près de 15.000 : versité de von Bissing. mvriers sont employés à ces travaux. Trois j A en juger par leurs efforts désespérés, il angées de tranchées ont été creusées de ne leur est pas plus facile de trouver des élè-Halines à Louvain, de Louvain vers Na- ■ ve.s. Nous avons déjà signalé, écrit ,,Le XXe nur et le long de la Meuse, jusqu'aux fron- j Siècle", les manoeuvres auxquelles ils se sont icres de France. S livrés dans les camps do prisonniers pour * # * j tacher d obtenir de soldats belges, a qui on t - -vr i i i -i ! offrait le liberté, qu'ils consentent à aller s'as-Le cure Verhaart de la paroisse du sooir suj. ks PuniÏOrsité flamande. quartier de la gare a Esschen, fat arrête j I/évasion d.un des pris0nniers qui furent Dar les Allemands le 1er fevrier 1916, con- j i'0bjet de cette tentation machiavélique nous lamné à 8 mois de prison et déporté en j permet de mettre les points, sur les i d'une Allemagne. Après avoir subi sa peine, il histoire qui s'est répétée depuis quelques mois ut autorisé à rentrer en Belgique, mais, auprès de nombreux jeunes gens belges. irrivé à Liège, l'abbé Verhaart fut arrêté Jean de Hijckman était au début de la i nouveau et envoyé dans un camp de pri- guerre motocycliste au Quartier Général de la lonniers. II y sera interné jusqu'à la fin de lr0„ division d'Armée belge II se conduisit ■g .ii vaillamment a la bataille de Haelen et, après a i t • ■ « • • avoir traversé deux fois les lignes ennemies C'est l'ardeur de son patriotisme qui a transmettre des ordres, fît promu bri- ;alu a 1 infortune pretre les rigueurs de gacjjer sur ie champ de bataille. Sa troisième 'autorité occupante. tentative fut moins heureuse que les deux * * * premières. Il fut fait prisonnier et emmené Les teutons ont remis en liberté le député on Allemagne il fut interné au camp de le Gand-Eecloo, M. Yerhaegen, après une Munster. Deux tentatives d'évasion échouè-tnnée et demie de détention, mais ils ont ct hii valurent les punitions sévères que irrêté son fils ! *es ^oclîes appliquent à ceux qui tentent de ' leur échapper. — - Le 18 iuin dernier, il écrivait à son père A BrsixeHes J la lettre suivante : La cérémonie de la Toussaint et du Jour n» m'* f-.if . ^ , J ai besoin de ton avis. Un ma lait cotte les Morts a ete celeb^ee cette annee dans seniainG des ouvertures pour rentrer en Bel- m recueillement^ profond. En masse, la <^ique et suivre à nouveau les cours de l'Uni- oule s'est portée vers les cimetières de versité do Gand. Réflexion faite, j'ai refusé, 'agglomération. Partout les tombes de Certes, cela a été pénible. Pouse donc, cher- ios soldats avaient été ornées de plantes papa. Offrir la vie au mourant,- la liberté au oagnifiques et de nombreuses couronnes y prisonnier.. Oh! cette liberté si chère! Mais urint déposées. A Evere, on remarqua les permettait de choisir, j ai . -, i i -n i. 11 i repondu que j'avais commence la guerre en nvois de fleurs de la ,,Fraternelle des sofda.t 6t que j'entendais la terminer de oldats mutiles , des ,,eleves de 1 Athenee anême. Ai-je bien fait? En tout cas, mon loyal de Bruxelles à leurs condisciples refus est définitif." norts au champ d'honneur", des amis des C'est en soldat, en effet, et en fier soldat nvalides, etc... <1"° Jea.n de Rijckman continuera la guerre, Un corps de musique boche est venu car ;1 » réussi> ?' y a que'<l"es ^?urs à.s'«va?cr aire du tapage devant la grande croix de et. 11 ?st,6n, ™ moment a Londres ou ,1 s est 1 f ,fo , ,.v mas a la disposition de l'autorité militaire et* qui se dresse au centre du cimetiere. jes soldats, langes en demi-cercle, chante- ca-s nVsfc d'ailleurs pa*s isolé. N^ous ent ensuite une longue mélopée, puis un ' savons, en effet, de la nieilheurc source, que ,umônier militaire récita quelque chose sur 4 plusieurs soldats se sont vu faire la même t | proposition ec qu'ils y ont reponau avec le | même courage. Pour leur châtiment, on a envoyé ces jeunes étudiants dans des fermes où ils sont astreints à de durs travaux. D'autres prisonniers belges ont-ils été moins héroïques? Certains ont-ils peut-être accepté le marché dans l'espoir do jouer finalement aux Boches un bon tour? Il 6e peut qu'en effet un de ces jours les Boches annoncent triomphalement que leur université de Gand compte une ou deux grosses d'élèves. Grâce à l'héroïsme des jeunes Belges qui ont préféré supporter jusqu'au bout l'horreur des geôles boches .plutôt que de prêter leur concours à une manoeuvre ennemie, an saura à quoi s'en tenir sur la popularité do l'ecitre- prise de von Bissing et de sa séquelle. * * * Un imbécile qui écrit dans la ,,Gazet van Brussel" préconise pour les étudiants de la fameuse université von Bissing un nouveau type de casquette. Il ne fa-ut pas, dit-il, que nos vaillants Flamands portent une coiffure qui rappelle celle des étudiants belges — comme il a raison ! — ou celle des t,Deuteche Studenten". Pour rester flamand, il faudrait une casquette clans le genre de celle que portent nos paysans flamands! Voilà où en sont les activistes: à chercher un modèle de ooiffure! Qu'ils nous permettent de leur soumettre les deux seuls modèles entre lesquels ils doivent choisir: le bonnet d'âne ou le casque à pointe. Aaa Pays Wallon Une manifestation de ménagères a eu lieu à La Louvière contre la vie chère. Le président du service de l'approvisionnement a été copieusement hué. * * * Les Allemands travaillent encore journellement à la voie ferrée Aclien—Louvain. De nombreux ouvriers sont au travail, dans les environs de Visé notamment. Il y a 3 à 400 prisonniers russes parmi eux. Sur la colline des Trois Rois, une tranchée d'environ trente mètres de profondeur est creusée. Le travail est rendu très difficile à cause des roches qu'il faut faire exploser au moyen de mines. Le grand pont sur la Meuse est presque achevé. Par temps clair, il est visible des'hauteurs do M.csel. La nouvelle gare s© trouve à l'endroit nommé Brouze. Pour la construire, les Boches se sont servis des pier- | res des maisons incendiées par les fameux chevaliers de la Kultur à Visé et à Mou-land.f>£52-as les iF8sirî«tres On annonce la mort de Mme de Kerck- hove de Denterghem, au château vd ' Asten. * * * Par ordre supérieur boche, toutes les fermes en ruines doivent être rebâties ou rasées à niveau du sol. Vt * * A Courtrai, la ration de pommes de terre est portée de 250 à 300 grammes par jour et par personne. Seulement, on n'arrive pas à en achter. Les Boches raflent toute ia récolte. * * * Les peintres de Courtrai ont dure besonge. Ils couvrent de couleur les noms besogne. Us couvrent de couleur les noms ser que les inscriptions flamandes. Quelle belle' victoire! Seulement, comme la Belgique est pays bilingue, quand nos soldats reviendront, les mêmes artistes remonteront sur les mêmes échelles et repeindront, en français, les noms des rues de la petite ville flamande. Le triomphe de Van Roy n'aura pas été de longue durée. * * * Fin août, 42 Allemands sont arrivés au village de Baesrode pour reprendre le travail dans la fabrique de M. De Bruyn ; les habitants ont été forcés de leur fournir la literie complète. Beaucoup de scieries ont été également réquisitionnées par l'ennemi; on y travcille les arbres enlevés dans les bois des environs ; beaucoup de bois ont été ainsi littéralement pillés ; la belle forêt de Buggenhout est déjà à moitié abattue. Beaucoup do châteaux et de maisons des environs ont été également pillés et les meubles envoyés' en Allemagne. La vie est très chère, d'autant plus que les Allemands réquisitionnent tout. Les paysans font pourtant do bonnes affaires; beaucoup sont déjà devenus propriétaires des terrains qu'ils avaient autrefois en location. Pendant ces derniers temps, il y a eu beaucoup de réquisitions de blé, cuivre, fer, bois, etc. AiSK îs-oirsiSsire® Aux frontières de Hollande les Allemands ont' donné ordre de raser tous les bois sur une largeur de cent mètres. De la sorte, outre d'excellents arbres dont ils vont tirer parti, Messieurs les Boches pourront mettre des mitrailleuses en position contre les ouvriers qui, en masse, essayent de se soustraire au régime d'arbitraire et de terreur oue nos ennemis font régner en pays occupé. [a navigation suisse in Sariin Nous avons précédemment parlé de l'Association suisse pour la navigation intérieure; le ,,Journal de Lausanne" du 16 septembre, avec d'autres informations utilisées ci-après, en donne cette composition: Société pour la navigation sur le Haut-Rhin, Association du Nord-Est de la Suisse pour la navigation ifu Rhône au Lac do ( onstance, Association suisse pour la navigation du Rhône ?u Rhin, j JL Meddins&Zoon âna pardessus Im ia D'HIVER Il 1 i' depuis!!.27.50. Hofweg 11 la Haye. 1™ i Société du Crédit suisse, et Bankverein suisse. La Fédération s'est réunie le 2 septembre à Baie, sous la présidence de M. Wettstein, président de l'Association suisse pour la navigation intérieure. Des représentants des organismes précités, ainsi que des délégués du Département fédéral de l'Intérieur, de la Direction générale des C. F. F., du Gouvernement bâlois et de la Cliambre de commerce de Bâle étaient présents. L'ordre du jour portait la discussion d'un projet de convention entre les sociétés et associations helvétiques de navigation intérieure, les deux banques susnommées, la Maison C. G. Maier (société par actions pour la navigation fluviale, l'expédition et commission) à Mann-heini. et la Maison C. W. H. van Dam et Co., à Rotterdam, en vue do la navigation sur le Haut-Rhin. M. le Président, en ouvrant la séance, a déclaré que l'Association qu'il représente, quoique cosignataire d'un projet de convention similaire élaboré on 1914 avec la Maison Fendel de Mannheim, était disposée à examiner la nouvelle combinaison, surtout que depuis la signature du dit projet la firma Fendel n'a plus donné signe de vie. La proposition soumise à la réunion a été e?v posée par son promoteur M. Léon Freys, directeur de la Société anonyme du Port fluvial de Bâle.; lo capital de l'Association à former se monterait à environ 4 millions r et serait constitué au moyen d'un apport d'un demi-million .par la Société C- P. Maier, d'une mise de fonds de 300.000 francs versés par G. W. H. van Dam et Co., et do souscriptions suisses. Le matériel flottant serait fourni par l'associé de Mannheim. , Tandis que les,- représentants de la navigation sur le Haut-Rhin, organes der régions alémaniques du pays, soutinrent le maintien de l'accord Fendel, les délégués' de la Suisse romande accueillirent favorablement l'idée qui consiste à réserver une participation aux capitaux hollandais et à une intervention prédominante de la finance nationale.M. Tutran, ingénieur,à président du syndicat pour l'établissement de l'artère de navigation du Rhin au laç Leman-Rhône, a demandé que la désignation de ,,société suisse de navigation fluviale" demeure à une entreprise . exclusivement suisse! Il a rappelé que l'association suisse pour la navigation intérieure, et dont le siège ,est à Genève, projette la création d'une société de navigation intérieure placée sous le contrôle de.la Confédération, au capital de 150 millions. Nous avons écrit naguère que les travaux qui relieraient le Rhône au Rhin • réclameraient 125 millions. L'excédent —-soit 25 millions — servirait à l'acquisition d'une flottille fluviale et à la construction de diverses installations. Des débats que nous venons de résumer, et qui se terminèrent par l'envoi pour étude du projet Freys à une commis" si on centrale, il ressort que les conséquences des derniers événements internationaux ont fortement- éveillé l'opinion en Helvétie. Les esprits avertis aperçoivent le danger que présente toute oeuvre dans laquelle l'influence allemande parvient à se glisser, alors même qu'il ne s'agit que d'une collaboration particulière. La combinaison Fendel est apparue d'autant plus dangereuse que l'Etat badois possède un droit d'option sur la majorité des actions de cette firme. Les Suisses ont do bonnes raisons pour se méfier de ce système qui a déjà permis à l'Etat de Bade de mettre la main sur le3 grands armements rhénans. Il faut que la Suisse dispose de bateaux dont le pavillon national ne puisse, à aucun moment, être remplacé par des couleurs neutres ou hostiles. Eii prévision d'éventualités semblables à celles qui se matérialisèrent ces derniers mois la Suisse n'a pas seulement besoin de routes hydrauliques aboutissant à la nwr, mais aussi de bateaux à elle, possédant, un droit imprescriptible d'user dos routes qu'elle ouvrira à son commerce. L'association genevoise semble avoir compris cette nécessité, et nous La. voyons poursuivre parallèlement la construction d'une ligne fluviale traversant le pays et la constitution de la flotille destinée ( desservir cette artère ainsi que les soctions qui s'y ramifieront plus tard. / La Suisse entend se préserver contre une trop grande ingérence de 1?. batellerie rhénane 4— soit privée, soit officielle. Espérons que l'Etat belge voudra p*,reillem«*t éviter le même rcrirf en protégeant la batellerie nationale. L. Teugel^—De Vos.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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