L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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02 oktober 1918
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s.n. 1918, 02 Oktober. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ws8hd7q30s/
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4eme Annee NO 1439 6 cents Mercredi 3 octobre 191© L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal Quotidien du malin paraissant en Hollande Belge esl notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au hureau de rédaction: M- 2C. VOORBUE2GWAL 234-24.0, AMS'ÇEROAiH. Téléphones: 279T et 1775. Rédacteur en Che!: Gustave Jaspaers. dah ( Charles Bernard, René Chanihrï, Rom.té de «^d/tetloii Fmnu Painparé. ; — — ; - ^ ' ■" Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger il. 2.00 par mois. Pour Ses militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Hertling Se petit I Donc, le comte Hertling vient de rondr eau tablier à l'empereur Guillaume, et voill l'empereur bieu empêché. La question d< | trou'.er un successeur se pose, terriblement [ et cela au. moment où, par suite de la déf-ec I tion bulgare, l'empire se voit entraîné au: I bords de l'abîme, — et même un psu plu I loin que Ie tard. Lo comte Hertling- a pri, ! le pouvoir, il faut le reconnaître, dans de I circonstances extrêmement difficiles. Il suc cédait à cet âne bâté de Michaelis, le seu chancelier un peu ,,rigolo" que nous eiT encore donné l'empire allemand, et ce Mi | chaelis lui-même succédait au pénible Beth i jnann-Hoilweg, dont l'histoire n'a pôin [ oublié les turpitudes et les fâcheuses doctri lies. Après cea deux hommes, dont l'ui s poussa l'inconscience jusqu'à traiter d< I chiffons de papier des conventions interna I tiôiîales où l'Allemagne avait mis sa signa I ture, et l'autre le cynisme jusqu'à offrn i aux alliés uue paix sans annexions ni in g» demn'tés mais avec la restriction mentale I du célèbre ,,comme je la comprends", l'Ai-I lemagne avait besoin d'un grand chance' I lier. Elle en eût un qui s'avéra tout d« I guito. incroyablement minuscule. On lui avait fait grand crédit, cepen-I dant. N'avait-il pas un beau passé do pro-[ fesseur et de chef de parti? N'alliait-il pas I la roublardise d'un évêque romain à la bon-I bornie d'un Bavarois? N'était-il pas le gant I de velours, dont s'ornerait la main de fei I du maréchal Hindenburg ? Oui, on lui fit I confiance. Et l'on eût tort. Car ce vieillard, I qui devait sauver l'empire,, qui lui promit I la victoire et la paix, et à la Prusse le suf-I frage universel, n'a su réaliser aucune de I ses promesses. La victoire, elle est loin, I grâce aux soldats de Foch. La paix, elle approche, mais pas celle dont rêvait le pauvre chancelier d'hier. Quant au suffrage universel, les hobereaux prussiens ont déclare net qu'ils n'en voulaient pas, et Hertling s'est incliné devant les hobereaux. Il s'est si souvont incliné, ce bon Hertling. La révérence et l'agenouillement convenaient si bien à toute sa petite personne ecclésiastique. Apres s'être incliné devant l'empereur, il s'inclina toujours et docilement devant ses maîtres du grand quartier général, et il s'inclinait encore, par dessus le marché, devant les membres du Reichstag et même, tout récemment, devant les chefs syndicalistes, venus pour lui crier à la face la faim et la misère du peuple allemand. A tout ce qui en Allemagno constitue un élément de puissance et d'influence, Hertling a fait la même courbette et la même réponse: ,, Comment donc, nous sommes d'accord. Je m'en vais voua donner satisfaction." Or l'heure de6 comptes est arrivée pour l'Allemagne, et le peuple allemand, battu, te-ompé, affamé et poursuivi par la juste haine de toute la terre civilisée, ne es con-i tente plus d'un intendant dont la souplesse certes est grande, mais à qui ont manqué à tm degré extraordinaire le caractère, l'énergie ot la sagesse. On ne peut plus conduire l'Allemagne d'aujourd'hui avec des promesses vagues de réformes et de vaines paroles patriotiques. Hertling y est arrivé pendant onze mois. Mais l'ère des difficultés s'est ouverte toute large, et le peuple allemand a : aperçu avec effroi une infinie disproportion entre son chancelier et la tache immense qui j lui incombait. Il vient de le vomir. C'est une première preuve de clairvoyance. Le gouvernement de Hertling aura été le plus néfaste que l'Allemagne ait connu pendant la guerre. Sous lui, l'élément civil a continuel-| leraont abdiqué sous la menace des soudards [ du quartier général. Sous lui, l'empire a I connu les pires traverses et montré que, i faute de préparation, de nerfs et de force i morale, il n'était pas prêt à supporter les i contre-coups et les revers. Hertling n'aura l e^é ni un homme d'Etat, ni un éducateur, | fli un conducteur d'hommes. H aura été, après Michaelis, le chancelier 1e plus médiocre et, malgré son épaisse habileté, le rooins habile que Guillaume II ait encore nommé. Il s'en va chargé des justes rancunes d'une nation qu'il trompa avec une hardiesse et un sans-gêne de sacristain allemand ; il s'en va n'ayant pu imposer à son pays ri une politique, ni une direction, ni uni programme, ni une idée. Il est resté au pouvoir près d'une année. Il a obéi, aveugle, servile, à ses maîtres militaires sans avoir jamais voulu reconnaître que ses maîtres réels étaient les mandataires élus du peuple allemand. Il n'a rien fait, rien réalisé, rien voulu. Son gouvernement a laissé faire, par système et par adresse. H ne s'est prononce définitivement sur aucune question, ni sur la Belgique, ni sur la Pologne, ni sur le suffrage prussien,, ni sur l'Alsace-Lorraine. Sur rien. . Mais c'est sous son gouvernement que se sont commises, aveo l'approbation de ce'Hert-tag, deux des plus grandes iniquités que le toonde ait encore vues. Je veux parler du traité de Brest-Litovsk et du traité de Bucarest. Ces traités, heureusement, sont sans vertu, et demain ils auront cessé d'exister, l'un comme l'autre. Mais un Hertling. — un ancien professeur de droit! — a permis qu'ils fussent signés et n'a pas songé à se démettre de fonctions qui l'obligeaient à accepter la responsabilité de toiles infamies ! Cela juge un homme d'Etat et un caractère. Hertling n'a eu aucun caractère et n'a jamais été ce qu'on est convenu d'appeler un homme d'Etat. Il aura été un mince bureaucrate, craintif, zélé et qui se croit d'une Presse et d'une habileté immenses. Il fai-fait de la politique internationale avec des prudences, des mesquineries et des tremblements d'apprenti pharmacien. Mais, com-to® un pharmacien au&si, il savait doser les P°isons et commettre, d'une façon proprette et irréprochable, de jolies petites in-Ratmelez-Ysus eamœfi il per mit le renvoi de von Kuhlmann, le seul Allemand qui, au moment du grand triomphe militaire de l'Allemagne, avait osé en prédire l'inanité et la courte durée. Rappelez-vous comme ces jours-ci encore il voulut sacrifier le général von Stein, en le 3 désavouant devant le Reichstag, et comment i 1 il se débarrassa de l'amiral von Capelle, 3 | son ministre de la marine, dans lo fol espoir f qu'on lui laisserait sa place au moins. Ce qu'il restera de Hertling? Pour l'Aile-- magne un mauvais souvenir, un souvenir de 5 néant et d'illusion, le souvenir d'un parfait j incapable à lunettes. Il a enfin abandonné i son poste, chassé, honni, méprisé, et son . grand âge seul fait que la presse le traite [ encore avec certains égards. S'acharne-} t-on sur un vieillard? Mais que l'on compare . l'Allemagne d'aujourd'hui à celle d'il y a . un an, et l'on verra le rôle néfaste que ce ; chancelier aura joué par ecn manque de ca-. ractère, de franchise et de courage, par son L attachement insensé aux pires doctrines , prussiennes, par sa 'méconnaissance inouïe des grandes questions qu'il faut que cette . guerre tranche avant de pouvoir prendre ■ fin. Hertling n'a compris ni la sublime grandeur de cette guerre, ni même la gran-, cleur du rôle qu'il pouvait / lui-même, jouer. H aura été jusqu'au bout petit, infiniment petit, médiocre, infiniment médiocre. Pla-, cé jdevant les conséquences funestes de sa politique d'obéissance aux irresponsables du- quartier général, ce vieil homme a tremblé de peur. Il a eu pourtant un dernier reste de lucidité et, comme Guillaume II, il a proclamé: ,,Je n'ai pas voulu cela!" , Mais il l'a fait. Et c'est pourquoi le peuple allemand, qui paye les fautes de ses chefs , de son sang, du peu de sang qui lui reste, l'a chassé sans cérémonie. Le tribunal révolutionnaire l'eût certainement mis en accusation, et sans doute l'eut condamné quelque cent vingt ans plus tôt. Mais, en Allemagne, les chanceliers, bons ou mauvais, s'en tirent toujours sans dégât personnel. Bulow, Bethmann, Michaelis, Hertling, tous ont eu en partant une lettre ,,affectueuse" do leur empereur et le pourboire d'une petite décoration. Il n'y a eu qu'une exception: Bismarck. Mais celui-là avait fait quelque chose! René Feifcelman m l j i 0 ■ 'Tm 1,1 Opinions ils l'état-maior allemand sur l'année belge. ,,1/Eoho Belge" a publié, d'après ,,La Nation Belge", une analyse du premier Gahier Liège—Namur d© la collection de propagande intitulée: „Der grosse Kriqg in Einzëldarstol-lungon".Il est 'à regretter que l'auteur de oette ana-lyse, fort bien faite du reste, n'ait pas eu sous les yeux un Cahier sulbséquent de la môme collection, intitulé „La Bataille de l'Yser et d'Ypres". Il eût pu compléter son étude par un petit parallèle, des plus suggestifs, eavbre les opinions exprimées dans les deux Cahiers au sujet do l'armée belge, qui est restée la même, qu'elle comJbatt.it à Liège, à Na>mur, à EDaelen, à Anvers ou sur l'Ysor. L'auteur du premier caQiiW n'a pas | do termes pour dénigrer à toute occasion nos I braves soldats, affirmant cfue notre corps d'of-{ ficiers se sentait inférieur au corps d'officiers allemand, ce qui ne fait que douJbler le mérite I de notro armée d'avoir, dans les premiers : jours de la guerre mondiale, oser braver, confiante dans ses seules forces et sa bravoure, le colosse allemand, avec la certitude d'être laissée à ses seules forces dans le premier choc. Nos soldats, assez habiles dans l'art d'organiser des positions défensives, sont incapables de tenir en rase caim/pagne (Le souvenir do Hae-lon et de Hau<tem-<Ste Marguerite). Passons sur les autres insinuations perfides ou calomnies plus ou moins franches. Dans le récit de la bataille de l'Yser, l'auteur n'a pas assez d'éloges pour l'armée belge, comme aussi pour les armées française et anglaise (surnomm-co la méprisable petite, nom glorieux dont s'honorent, tels les gueux d'autrefois, les soldats qui en ont fait partie). Les expressions courage de lion, héroïsme, indomptable ténacité, etc., reviennent à chaque instant sous la plume de l'auteur, qui, du reste, attribue généreusement aux armées do l'Entente, qui combattirent sur l'Ysor, une supériorité numérique écrasante en hommes et en artillerie de gros calibre sur les forces allemandes. L'explication do ces deux manières d'apprécier l'armée belge est bien simple. L'Allemand n'a jamais eu cure de dire blanc ou noir, selon l'intérêt du moment. A Liège et à Namur 11 avait atteint son objectif, quoiqu'aveo 15 jours de retard. A l'Yser. il fallait expliquer uno défaite, telle que, l'auteur le dit lui-même, on no prononce en Allemagne le nom do Flandre qu'en frissonnant. , Combien Jaudra-î-il ils sénéraiiens pour que les Belges oublient les atrocités allemandes? Dans lo grand journal chilien „E1 Merourio" "M. C. Silva Vildosola examine la question do la — ,,Réconciliation — Les peuples après la guerre". — Passant une revue des vexations, brutalités et atrocités commises par l'Allemagne envers les nations alliées il écrit ce qui suit au sujet de la Belgique: ,,Combien faudra-t-îl de générations pour que les Belges oublient qu'ils furent attaqués 1 et foulés aux pieds sans motif, que leur territoire fût envahi au nom d'une nécessité militaire, que leurs cités furent incendiées, leurs monuments détruits, leurs femmes et leurs prêtres fusillés par centaines, leurs populations déportées comme esclaves et obligées à travailler pour l'ennemi et que, après tout cela, il y eut uno tentative en vue do diviser et de détruire leur nationalité?" Les Belges n'oublieront jamais. H y s un an 2 octobre 1917: Les Britanniques font 3000 •prisonniers et capturent 13 canons et 12 mitrailleuses sur. le front de Bamadié (Mésopotamie^ En Belgique. Ga qu'on voit en Belgique. L'administration allemande vient de prendre les mesures les plus rigoureuses contre les déprédations et les rapines dont, un peu partout, se plaignent les populations rurales. Par arrêté du gouverneur général van Falkenhausen il est désormais absolument interdit de circuler dans les champs et les cultures entre 11 heures du soir et 5 heures du matin, à moins d'une autorisation spéciale accordée sur la demande du bourgmestre de chaque commune par le ,,Zivilkommissar"; en outre, dans chaque localité, une garde spéciale doit être immédiatement organisée, dont font obligatoirement partie tous les habitants mâles de 17 à 50 ails. Chacun de ceux-ci doit être de i garde au moins une fois chaque dix jours. Les bourgmestres auront la direction de ces services d'ordre. Tout manquement à ces dispositions sera puni d'un emprisonnement de six mois au maximum et d'une amende qui pourra atteindre 3.000 marks, et leurs auteurs seront déférés aux tribunaux militaires allemands.* * * Tous nos compatriotes, restés en Belgique occupée, ne soiit pas de malheureuses victimes de la guerre. Il en est — ce ne sont pas les plus dignes d'intérêt — qui ont au contraire profité des malheurs des temps pour faire fortune, et cela grâce trop souvent aux moyens les moins recommandables. Il faut bien avouer qu'en premier lieu les gens de la campagne n'ont pas, en majorité tout au moins, motif de se plaindre. Beaucoup d'entre eux vendent à pris d'or leurs produits et, parmi nos cultivateurs, ceux qui ont trouvé moyen d'arrondir sérieusement leur magot sont nombreux. On cite le cas de plusieurs paysans de Strieux, un village du Hainaut, situé' sur le côté de la grand'route de Mons à Soignies, qui sont aujourd'hui à la tête d'une fortune très respe>ctable, faite dans l'espace de ces trois dernières années: ils étaient il y a quatre ans dans une quasi misère ! Un métayer de Meslin—l'Evêque, près d'Ath, qui, en 1913, avait été obligé de demander une réduction de loyer à son propriétaire en raison du peu de rendement de son exploitation, a trouvé, depuis 1915, le moyen d'acheter non seulement la ferme dont il était auparavant locataire mais aussi trois maisons à A th. Il faut voir, certains jours, dans les cafés de Liège, les portefeuilles garnis de billets de banque qu'exhibent de nombreux cultivateurs de la région pour comprendre à quel point, dans nos campagnes, la guerre a, comme on dit, mis ,,du foin dans les bottes" de beaucoup de gens. J Dans nos villes mêmes, tout le monde ne , meurt pas de faim. Si la grande majorité : pâtit de la cherté des vivres, et ne mange | pas à sa faim, et dont les moyens d'existence sont devenus des plus précaires, il y en ! a d'autres qui ont su gagner énormément . d'argent. Ce ne sont, d'ailleurs, généralement pas des commerçants établis ou des industriels connus; la plupart n'étaient en vérité avant la guerre que d'assez pauvres hères, dont les res&ouroes semblaient plutôt précaires. Par les courtages les plus bizarres, par l'accaparement des objets de première nécessité, par les négoces les moins avouables, ils sont devenus ce qu'on appelle aujourd'hui les nouveaux riches. Tel e6t le cas d'un garçon de café d'un établissement de la Porte de Namur, à Bruxelles, qui vient de se rendre acquéreur d'un hôtel aristocratique de l'avenue Louise et de deux très belles maisons dans l'avenue Brugman. Tel est encore celui d'un gaillard, qui, il y a quatre ans, végétait à Anvers en faisant un peu tous les métiers et surtout celui dé courtier marron, et qui est maintenant propriétaire de tout un quartier de Brass<maet. Nous pourrions multiplier les exemples. La guerre n'aura pas été néfaste pour tout le monde! A CSiarleroî Il y a, en ce moment, à Charïeroi, un mouvement de troupes plus fort que jaanais. Ces jours derniers, il y avait de passage en ville près de dix mille hommes, en partance vers le front. Comme l'intendance allemande laisse, depuis un certain temps surtout, fort à désirer, faisant ainsi mentir la réputation que s'est elle-même faite l'Allemagne de posséder en tout ordre do choses une organisation absolument infaillible et sans défaut, on avait complètement oublié le pain nécessaire aux soldats- L'administration allemande ne s'émbarras-sa pas pour si peu: puisque le pain manquait peur 6es troupes, ellle fit immédiatement réquisitionner, dans toutes les boulangeries .bt dans les magasins du Comité National, toutes les miches destinées à la population civile ; elle alla même, comme la provision était insuffisante, jusqu'à faire rafler tout ce qui se trouvait en fait de pain dans trois localités voisines, à Marcdnelle, Couiillet et Gilly, de sorte que, pendant deux jours, aussi bien à Charlerca que dans ces trois communes, la population beige manqua complètement de pain ! Les opérations militaires. . Cambrai encerclées Progrès importants des Britanniques. — Thorigny, Le Tronquay, Villers-Guislain, Proville et Ihilloy occupés. — Cambrai encerclés. — La ville en teu. — Succès des Franco-Italiens entre l'Aisne et la Vesle. — Révision, Romain, Mcntigny-sur- Vesle, Sie-fiflarie à Py, Aure et Marvaux enlevés. — Nouvelles victoires anglo-belges en Flandre. La situation dans les Balkans. ■ r J i l „ 5 Jnn n!!!An dur te uruiu umye. Les Anglo-Belges occupent Gholuvelt et los Britanniques Grevecoeur (Communiqué officiel.) LONDRES, 30 septembre. (Reuter). Les Belges et les Britanniques ont pris Ghelu-velt, près de Menin. Les Britanniques enlevèrent Creveooeur, à 10 kilomètres au sud de Cambrai. F-'ayance en Flandre. LONDRES, 30 septembre. (Reuter.) Pour les critiques militaires l'avaance en Flandre constitue une grave menaoe pour tout le réseau de voies de communication de l'ennemi en Belgique et en Flandre. La progression comporte déjà 5 à "8 railles sur un front de 26 milles. La chute de Cambrai est imminente, mais la place n'a plus aucune utilité pratique pour l'ennemi. Il en est de même pour Saint Quentin. Par la chute de Saint Quentin et de Cambrai ies Allemands seront foroés de modifier toute leur ligne entre la Scarpe et l'Oise. Il est indiscutable que l'ennemi prépare un repli au delà de l'Ailette. Un télégramme de M. Polnoaré au Roi des Belges PARIS, lr octobre. (Havas.) Le président de la république a adressé au Roi des Belges un télégramme ainsi conçu: ,,Au moment où s'allument sur tous les points du front de grands foyers d'activité et où le3 troupes alliées rivalisent d'ardeur dans l'offensive, l'année beilge, fidèle à la cause commune, a' tenu à l'honneur de prendre sa large part de la bataille engagée. Elle a, en quelques heures, remporté d'-éclatants succès et libéré toute une zone du territoire national. Votre Majesté, qui, aux heures sembres, n'a jamais désespéré de la justice et qui a donné à tous l'exemple de la constance et de la fermeté, peut voir maintenant l'aurore de la victoire éclairer le sol indivisible des Flandres et de Wallonie. Je vous prie de recevoir, Sa Majesté la Reine et vous, mes vives félicitations et mes souhaits les plus chaleureux". Le bombardement de ïa côte beige. On annonce de la frontière au ,,Telegraaf" que la lutte en Flandre continu© avec violence et que, dans la nuit du 30 septembre, des navires anglais prirent de nouveau part aux opérations en bombardant plusieurs points à ( l'arrière du frontfc , Irn UIBSIIOIVC yjo QIIIOQ» Los Français enlèvent Rovillon, Romain, Mon- tigny, Aure et Marvaux. Les Italiens pren, nent Soupir (Communiqué officiel.) PARIS, 30 septembre. Entre l'Ailette et l'Aisne les Français progressèrent à l'est d'Ostel. Les détachements italien», opérant au nord de l'Aisne, ont enlevé Soupir. Entre l'Aisne et la Vesle les Français passèrent ce matin à l'attaque et réalisèrent des progrès importants sur un front de 12 kilo-, mètres. En dépit de la résistance des Allemands ' ils prirent Revillon, Romain et Montigny-sur-Vesle.Etendant leurs progrès vers le nord ils atteignirent les lisières sud de Mensival et de Ventelay. Nous dénombrâmes jusqu'ici 1600 prisonniers.La bataille continua aujourd'hui sur tout le front en Champagne. Sur l'aile gauche les Français délogèrent complètement les Allemands de Ste-Marie-à-Py et dépassèrent ce village. Au nord de Sommepy ils atteignirent le coude de la. route nationale. Plus versM'est ils enlevèrent Aure, au cours de vifs combats, ainsi que le plateau : et les bois au nord du village. I Au centre les Français prirent Marvaux, à l'issue d'une âpre lutte, et avancèrent leurs lignes devant Montbois, tandis i qu'ils étendirent leurs progrès sur l'aile droite au nord de Sechault et dans la région de Bouconville. Malgré la yiolenta résistance de l'ennemi les Britanniques réalisent de nouveaux pro< grès importants entra St. Quentin et Cambrai. (Communiqué officiel.) LONDRES, 30 septembre. (Reuter.) Malgré le mauvais temps et la vigoureuse résistance de l'ennemi nous réalisâmes aujourd'hui des progrès importants sur le front de bataille depuis St. Quentin jusqu'à Cambrai. j La première division reprit l'attaque ce matin au sud de Bellençlise et s'empara du terrain élevé près de Thorigny, du village de Thorigny et de l'extrémité orientale du tunnel du canal près de TronquaLEllo fit de nombreux prisonniers. A Tronqiiay elle , rejoignit les troupes de la 32e division «pi. au cours de la nuit, s'empara des ouvrages de défense est du tunnel et du village de Tronquay. Poursuivant sa marche aujourd'hui, cette dernière division réalisa des progrès sur le terrain- élevé au nord-est de Le Tronquay et à l'est de. Nauroy. A l'aile gauche des Anglais les Australiens attaquèrent dans la direction nord et le long des crêtes s'étendent de Nauroy à Gouy. Poursuivant avec une grande fermeté leur attaque des deux côtés de la ligne Hindenburg, ils brisèrent la résistance des forces importantes, ennemies et s'emparèrent de la plus grande partie du terrain élevé au sud dft Gouy. Ils firent de nombreux prisonniers.Plus au nord les troupes anglaises reprirent Villers-Guislain, ainsi que la crête au sud-est de cette localité. Au nord de Cambrai l'ennemi offrit de nouveau une résistance acharnée à nos troupes. Il entreprit de violentes contre-attaques repétées. En dépit de cela les troupes canadiennes réalisèrent de nouveaux progrès dans cette contrée et infligèrent de grosses pertes à l'ennemi. Avant-midi les troupes anglaises avaient occupé Gonnelieu et atteint le canal de l'Escaut sur le front de Vendihudle dans la direction nord. Des troupes néo-zélandaises purgèrent la rive occidentale du canal jusqu'à Crèvecceur dans la direction nerd. Les troupes anglaises eurent à livrer de violents combats près de Rourmilly et au nord de ce village. Elles firent cependant des progrès et prirent pied le long de la route de Roumilly vere Cambrai. Au nord de Cambrai l'ennemi offrit de nouveau de la résistance avec des forces importantes. H fit des contre-attaques répétées. Malgré ees efforts les Canadiens progressèrent de nouveau dans cette contrée. Ils firent des prisonniers et infligèrent de grosses pertes à l'enneani. Ce matin les Anglais avancèrent leur ligne jusqu'à la rive occidentale de la Lys entre Neuve Chapelle et Picantin. Us progressèrent en mêane temps au sud-ouest de Fleurbaix. Au cours de ces opérations ils firent pilus de 50 prisonniers.Lo3 Britanniques occupent Thorigny, L* Tronquay, Villers-Guislain et Gonnelieu (Communiqué officiel) LONDRES, 30 septembre. Les Britanniques enlevèrent Thorigny, Le Tronquay, Villers-Guislain et Gonnelieu. Cambrai encerclée. — La ville en feu, (Communiqué officiel.) LONDJtES, 1 octobre. (Router.) Les Anglais et les Canadiens encerclent Cambrai. L'ennemi a mis le feu à la ville. Ce matin la lutte fut reprise au nord do St. Quentin et dans lo secteur de Cambrai. Après un violent combat nous nous emparâmes au nord de St. Quentin do Levenies. Plus au nord nous gagnâmes du terrain dans la direction de Jancourt et nous nous emparâmes de Vendhuile. Près do Cambrai, malgré la violente résistance do l'ennemi, nous occupâmes les faubourgs de Proville et do Thilloy. Les Américains consolident leurs nouvelles positions (Communiqué officiel.) PARIS, 30 septembre. Entre la Meuse et l'Aire les Américains maintinrent et consolidèrent les positions qu'ils conquirent récemment en dépit des contre-attaques et des tirs d'obus délétères. Les récents sucoès des alliés LONDRES, 30 septembre. (Reuter). Les Belges ont enlevé complètement Dixmudo ainsi que Werciken, à 8 kilomètres à l'est de Dixmude, et Gheluwe, près de Menin. Ils se trouvent à 3 kilomètres de cetta .dernière viilile. Ils atteignirent la voie ferrée Menin-Armentières depuis Wervioq, au sud-ouest de Menin, jusqu'à Warneton. . Les Britanniques enlevèrent Rlécourt, à 4 kilomètres au nord de Cambrai, nous occupons tcai6 les faubourgs au nord-est, à l'ouest 4 kilomètres au nord de Cambrai, nous occu-tinue dans la ville même. Plus vers le sud nous passâmes le canal de l'Escaut et conquîmes Crevecceur, à 7 kilomètres au 6ud de Cambrai. Au nord de Saint-Quentin nous enfonçâmes la ligne Hindenburg sur un front de 13 kilomètres. Saint-Quentin se trouve menacée d'enveloppement de deux côtés. Il est possible que, dans quelques jours, l'ennemi réorgnise énengiquement son front surtout sur la cote belge et entre la Scarpe et l'Oise. L'enneani dedt raccourcir ses lignes. Tout son front entre Reims et la mer est insta-ble. Les Français ont conquis la moitié du Chemin-des-Dams et entreprirent une nouvelle attaque entre la Vesle et l'Aisne qui progressa jusqu'à la ligne RevElon-Monti-gny, à l'est de Jonchéry. En Argonne les Français enlevèrent Marvaux, au sud-ouest de Montbois, mais la progression ne s'effeotue que lentement, étant donné la résistance acharnée de l'ennemi. Attaques italiennes prè3 du Chemin des Dames. ROME, 30 septeber* (Stefani.) Le 28 septembre nos troupes en France., coopérant à l'offensive développée à lour aile gauche par l'armée du général Mangin, ont attaqué sur le front de Preslo-Vicilary-Villers-en-Payères. Après avoir «brisé la violente résistance de l'ennemi dans les premières lignes nous avons forcé à l'ouest de Vicilary le pas-ege du canal parllèle à l'Aisne et de l'Aisne même, avançant dans la direction nord, tandis que l'ennemi fut talonné jusqu'au delà du Chemin des 0&mes. v Ce que dit la presse angîaiscf des dernières victoires. LONDRES, 30 septembre. (Reuter.) Les journaux parlent sur un ton très modéré des victoires sans égal des dernières semaines. Entre la Mer du Nord et Nazareth, sept batailles 6e livrent actuellement aux» quelles 4 millions de soldats prennent part. Les, succès, de la semaine comprennent l'oc cupation de 50 villes et positions importantes et donnèrent 45,000 prisonniers. Le ,,Times" écrit: Le résultat de la victoire anglo-belge constitue une nouvelle monace pour l'occupation allmande à la côte belge et à Lille. Du côté sud la menaoe s'étend rapidement. Les pérations contr St. Quentin et le Chemin des Dames peusent être considérées comme lo centre d'une énorme offensive qui 6e développe contre les positions allemandes en France. Nous semblons friser la victoire mais nous ne pouvons pas laisser faiblir non efforts. L'activité dans los airs. Lo maréchal Haig annonce que, lo 29 septeia* bre, lô ballons et 27 avions ennemis furent abattus tandis que 9 appareils furent obligés d'atterrir. 19 avions anglais ne rentrèrent pas-30 tonnes de bombes furent lancées. Sur te front italien. Vainos tentatives autrichiennes. (Communiqué officiel) ROME, 30 septembre. (Stefani.) En Ju-dicarie, dans la nuit du 28 au 29 'septembre, après un violent bombardement préparatoire, do nombreux détachements ennemis, se déployant sur un large front, passèrent la Tliiese et attaquèrent nos postes près de Mannon dans la vallée de Daorne, à coups de fusil et de mitraililouse. L'attaque échoua à la suite du feu rapide de nos batteries et l'ennemi fut obligé de repasser la rivière. Sur le resta du front on signala des actions d'artillerie, plus violentes le long de la Piave, ainsi que des actions de reconnaissance réciproques. Sur le front macédonien nos troupes continuent la poursuite de l'ennemi. Celui-ci se retire dans la direction d'Uskub par la route de Tetovoz. Les opérations en Macédoine, Les Bulgares se replient vers Uskub, (Communiqué officiel.) ROME, 30 septembre. En Macédoine nos troupes continuent à talonner l'ennemi, qui se retire vers Uskub par la route de Tetovoz. La cavalerie française occupe Uskub. LONDRES, 1er octobre. La cavalerie française pénétra dans Uskub» Les Italiens cccuipcot PrlbiWci, Pustareka, Kosesta et Diaz. (Conmnumque irjjieicl.) ROME, 29 septembre. Suivant le6 derniers renseignements les Italiens, au cours de leur avance dans les montagnes rocheuses du Baba, eurent à briser une résistance énergique de la part de l'ennemi à l'ouest do lvrusheVo. Après avoir brisé la résistance de fortes arrière-gardes sur la route de Ivrushevo à Cez, qui conduit vers le sud à la route de Monastir à Kicevo, la ligne de retraite des Bulgares, los Italiens continuèrent lestement leur avance sur tout le front et conquirent notamment la villo de Pribilioi et I03 villages de Pustareka, Kosesta et Diaz. Aporçu générai su ries opérations en Macédoine. LONDRES, 1er octobre. On publie le rapport suivant comme complément du communiqué français du front Orient: Les opérations victorieuses qui' menèrent les alliés en moins de 14 jours jusqu'à Uskub et sur le territoire bulgare viennent d'amener le fait que l'armée bulgare déposa les armes. Lo 29 septembre, à 11 h. du soir, les plénipotentiaires bulgares signèrent l'ar-misticaLen lendemain, à midi, les hostilités entre les troupes alliées et bulgares furent suspendues.Le 15 septembre, au matin, deux divisions françaises et une division serbo attaquèrent le massif solidement fortifié fermé par la ligne Vetrenik—Dobropolje—Sokol et. pratiquèrent dans le front ennemi uno brèche qui devait a^oir comme conséquence l'écroulement de ce secteur. Par cette brèche, qui fut graduellement élargie, les armées serbes et les troupes françaises et grecques qui les appuyaient marchèrent sur l'objectif principal, situé dans la région de Kavadar et do Demirkapou, avec une énergie inlassable et en dépit des difficultés do terrain 6ans précédent et de la résistance acharnée de l'ennemi.Elles atteignirent cette région le 22 septembre et rompirent d'un coup les lignés do communication de la 2e armée bulgare engagée au nord de Monastir. Rivalisant d'endurance, de courage et d'abnégation toutes les troupes alliées participèrent graduellement à l'attaque. Lo 18 septembre les divisions britanniques et grecques conquirent à l'issue d'une âpre lutte les positions ennemies aux environs de Doiran et accrochèrent dans cette région dos effectifs très importants. A partir de 21 septembre les troupes italiennes, grecques et françaises de l'armée de Monastir passèrent à l'offensive. Le 22 septembre marque le début de la poursuite générale de l'ennemi. Elle fut continuée d'une façon brillante et énergique, Le 23 septembre les Serbes passèrent le Vardarà en direction de Rivekjak. Le 24 septembre la cavalerie française entra dans Prilep et lo 25 septembre on enleva Istip et li charnière importante de Bêlas. Les Anglais s'ouvrirent un chemin vers Stroumitza, qu'ils occupèrent le 26 septembre.Le même jour les Serbes atteignirent Kochana et Veles, tandis que les troupes italiennes, françaises et grecques marchaient sur Kicevo. Le 26 septembre, au soir, les Bulgares demandèrent la suspension des hostilités et annoncèrent l'expédition de leurs plénipotentiaires.Au cours de ces opérations glorieuses, que les. renforts allemands» accourus en grande p

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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