4tmB Année s ÏV«1370 g cents *ïetacM 2S Juillet L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. «ïourîîal «lasotidaer» du rMjatâffa paraissant et* Hollande Heine est notre nom de Famille. Tmsies les lettres doivent être adressées au I bureau de rédaction : N. Z. VOORBURGWAL 234-240, AIVUSTER^AM. XéBép^aoïniess 2797 et a7Tf5, | Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. CQ'"^ do R^otio.,,) gggSfBeai Ch'""tOT. I Abonnements : Hollande <1. 1.S0 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour los militaires au front et tes militaires internés en rtoliande fl. 0.75 par mois payablo par anticipation. Annonces: 15 cents la Signe. Réclames: 30 cents la ligne. L'ANNIVERSAIRE DE LA REINE. Nous fêtions, dimanche dernier lo 21 yuil-' let. Nous avons fait ressortir à cette occasion la força et la signification profonde du lien d'unité qui relie entre eus -tous les Belges. Lien formé par la tradition, l'intérêt et- la sainte communauté du sang versé pour un même idéal. Aujourd'hui c'est autour de notre Reine bien aimée que se fait l'union sacrée do nos coeurs. Sa noble et -pure imagé nous apparaît comme un* symbole. Jamais sous plus frêle enveloppe, une fcprmo,. épouse et mère, ne rassembla tant de hautes.vertus. Elle étonne les plus forts par son énergie; elle confond les plus endurants par son courage. Et co contraste entre sa faiblesse apparente et la vigueur d'une action que lo malheur n'a pu dompter, ni ralentir, est un peu comm9 l'image de notre pays lui-fnêmo, à la fois si petit et si grand. Il y a «quelques jours le télégraphe nous rapportait un joli trait. Le Roi Albert et la [ Reine Elisabeth étaient allés, en personne, offrir leurs congratulations au roi et à la 1 reine do Grande-Bretagne. Le voyage n'avait K pas éfco longuement proparé d'avance. 11 5 r.'y. avait pas de convoi spécial pour les trp-'.^pcrtor. Puis l'idée était née sponfcané-I ir.ciiv, improvisée pour ainsi dire. Le voyage » . le serait aussi. Le Roi et la Reine traversèrent la Mer du Nord en aéroplane. Nous avons frémi un peu à l'idée du danger qu'ils avaient couru et nous avons surtout pensé à Elle. En d'autres temps on aurait pu s'effaroucher de cette témérité. Songeons qu'en ce moment elle n'est pas inutile et qu'en une époque où 1e courage personnel et le msprfs du danger sont les vertus dominantes et nécessaires, l'exemple de cette petite Reine qui quitte un instant ses blessés ot ses petits orphelins pour affronter les périls d'une traversée de la nier en hydravion est salutaire ot bienfaisant. Nous, c'est au figuré que nos voeux traversent l'espace pour aller,'^tels des oiseaux légers, se poser sur la plage de la Panne, devant la villa royale où la Reine Elisabeth perpétue le sourire de la Belgique meurtrie mais indomptable. Retenus corajne nous sommes loin d'elle, en terre d'exil, nos coeurs sent avec elle et battent à l'unisson de son cce.ur généreux et vaillant. Et c'est dans la certitude où nous sommes du triomphe prochain et du retour glorieux dans notre chère patrie que nous crions aujourd'hui à pleins pouvions: Vive la Reine ! m inils vendent su leiiaié, eii laisse, en larëp, le butin fait en Belgique. II parait bien que les Allemands sont occupés à trafiquer en grand du butin fait dans les pays envahis. Lo Daily Mail a signalé déjà la vente en Hollande de porcelaine et antiquités pro- j veaanfc do la Belgique. Voici que le Times annonce: _,.Commentant la vente imminente, en Norvège, d'ameublement antique belge et français, et à laquelle une firme locale fait uni réclame ouverte dans la presse, le Mor-ycnblcd suggère que les acheteurs de meu-bko. qui, sans aucun doute, proviennent des districts occupés de France et de Belgique, examinent leurs achats pour le cas où ils seraient tachés do sang." D'autre part, le Daily Têlegraph reçoit do son correspondant A. Beaumont les lignes suivantes: ,,II est arrivé à ma connaissance que des agents, allemands en Suisse, représentant probablement un important syndicat allemand, battent Zurich et d'autres villes, essayant de vendre une grande quantité d'oeuvres d'art belges de v&leur et d'anciens tableaux* sous le .prétexte de philanthropie. Un agent, ee disant financier en rapport avec 'les grandes firmes bancaires «'Allemagne, offre un lot pour la somme de dix millions de francs suisses. Ce lot, dit-Jl, pourra être revendu, plus tard, pour 30*000,000 de francs, en France ou ailleurs, laissant un profit net de 20,000,000 de francs. Les tableaux, prétend-il, ont été apportés en Suisse par des réfugiés belges appartenant aux plus riches familles de Bruxelles et d'autres villes. Ces familles ditil, se trouvent dans un grand besoin et désirent vendre les oeuvres d'art de valeur qii'elles possèdent. ^>iLa vérité est qu'aucun réfugié belge n a apporté eu n'a été à même d'apporter Suisse des ouvrages d'art de pareille va-et ce que les agents allemands offrent aux personnes, légères acsez pour les acheter, sent des tableaux volés par les Allemands- en Belgique d'immeuoles bruxellois ou de châteaux de campagne. D'innombrables oeuvres d'art dent la Belgique a i été volé© ont déjà été mises en circulation en Allemagne, et maintenant, avec un© extraordinaire impudence, lo reste est cofert en vente en Suisse, après avoir été passé en fraude à la frontière allemande, ou passe avec la complicité d'os autorités allemandes. Les bénéfices faits par le Syndi- ^ cat sont déjà, me dit-on, énormes; des mem- ^ bros ont acheté de grandes maisons et pro- ^ priétés, à Berne, et dans d'autres villes < suisses, avec les bénéfices iésultant de la r vente, en Allemagne et en Suisse, des tableaux belges volés." a Il est a-ssez. intéressant de rappeler à ce c prepos comment un officie.• de réserve ^ prussien ,,découvrit" un Rembrandt.... Dans son numéro du 31 janvier 1917, le Petit Journal publiait une dépêche de Zu- 2 rich reproduisant, en ces termes, un ex- , trait d'un article paru daii6 la revu© viennoise Les Arts graphiques, sous la signa- 1 vur©' d© Gustav Gluck : 1] ,,Une trouvaille des plus rares vient d'enrichir . les trésors artistiques de Vienne. Il Ç ne s'agit d© rien moins qu© d'un nouveau Rembrandt, d'un admirable portrait de la mère de l'artiste. Un officier de réserve prussien a découvert, par hasard, c© petit chef-d'oeuvre dans un© maison d© Cour- e brai, en Belgique : il l'a emporté à Berlin. La toile a été acquise par un grand mar- ^ dhand d© tableaux'de Munich et elle vient ô d'entrer dans la collection d'un de nos amateurs viennois les plus distingués, M. Oscar ^ Bondy. On connaissait une demi-douzaine :1e copiés de ce Rembrandt, qui était con6i- p déré comme perdu. On doit .se féliciter de3 n circonstances qui ont permis d© mettre la v main sur l'original." t 3 — ■■■■ — —-- —..fc ^ i! y a un an 25 juillet 1917 : Les Britanniques réussis- n sent un raid a unord-est d'Y près et font ^ l^Jf prisonnier s J M En Belgique. A Anyers Plusieurs longs trains d© prisonniers d< guerre viennent d'arriver à Anvers. Les mal heureux étaient parqués dans des wagons à bestiaux, dont les portes étaient sévèremeni cadenassées; il y en avait aussi dans de: wagons à charbon, simplement recouvert* d'un© bâohp. Un certain nom.br© d'entre eux ont étc débarqués et vont aller exécuter des travaux aux bassins maritimes ou sur l'Escaut. Le; autres ont été, sans changer de wagons, dirigés sur la. région de Saint-Nicolas et d© Sel-zaete, où ils feront des travaux d'ordre, militaire.Ces trains venaient d'Allemagne. Parmi les prisonniers, qui paraissaient êtr© tous en assez bonn© santé, s© trouvaient, en asssz grand nombre, des Italiens. * * * Un terrible accident s'est produit 1© 15 juillet au dock 57. Un ouvrier, Auguste Posters, âgé de 34 ans, demeurant ru© de la Tulip©, a.été atteint par la chute d'un palan, pendant qu'il était ocoupé à décharger des planches, et a été très gravement blessé. Transporté d'abord à l'injfirmeri© des dcoks Nord, puis à l'hôpital Stuyvenberg, il souffre de douleurs internes. On craint pour.ses jours. * * * Sont arrivées cette semaine daii6 le port d'Anvers, les allèges ,,Louis" aveo 362 tonnes d© farine et 64 tonnes de malt d'avoine, „„Arend" avec 314 tonnes do farin© d© froment, „Dorothée»" avec 513 tonnes, ,,Elisabeth" avec 444 tonnes, ,, Joseph" avec 483 tonnes et ,,S. H. V. 60" avec 223 tonnes, 1© tout à destination du Comité National d ' Ali men tation. Plusieurs bateaux sont également) arrivés d© Holland© avec des chargements "de crevettes: ,,Le Jeun© Jean A 12" avec 200 kilos, ,,Angélique A 17" avec 100 kilos et ,,Léo- pold A 26" avec 100 kilos. * * * D'énormes quantité» de confiture viennent d'arriver à Anvers, pour êtte livrées. à la consommation des habitants de la ville. La distribution, qui a lieu dans les magasins municipaux, a commencé le 15 et s© terminera lo 25" juillet. Cette comfiture a 1© double avantage, paraît-il, d'être exquis© et très bon marché. On a plus de chance à Anvers qu'on Hollande ! • * * La police anversoice, prévenue que dans une maison de la ru© Van Kerckhoven on se livrait à la fabrication d© la fausse monnaie, y pénétral'improviste et surprit le nommé Van Lauwor et plusieurs complices ©n train de fair© des fausses pièces d© 25 centimes en zinc. 1 On a saisi les appareils d© fabrication, un© grosso quantité d© zinc et un certain nombre do pièces que les malfaiteurs- s'ap-- prêtaient à mettre e-n circulation. Dans un© 1 maison voisin© la police a découvert également du zinc, qui devait être utilisé dans lo même dessein. La bande de faux-jnennayeurs est actuellement sous les verrous. v * * * La police sera bientôt, 6i cela continue, impuissante contre les vols, les cambriolages et les méfaits de tous genres, dent le nombre croît sans cesse.1 Pendant la nuit des malfaiteurs demeurés inconnus ont complètement dévalisé une maison do la ru© du» Grand Chien, dont.les^habitaiîts sont en ce moment à l'étranger; tout c© qui avait quelque valeur a été emporté. Une nommée Caroline D...., habitant ru© du Berger, a été arrêtée dans la soirée rué du Commerce, .alors qu'elle transportait quinze boîtes pleines d© suer©, dont elle a refusé d'indiquer la provenance et qui doivent évidemment provenir d'un vol. Dos malfaiteurs se sont introduits la nuit, par escalade et à l'aide de fausses clefs, dans un immeuble appartenant à M. Louis Lober, dans la longue rue Lcoibroek, et ont emporté pour 600 francs d© farine. Dans, la nuit également ou brisa la vitrine du magasin dp M. Van der Linden, ru© d© Deu^ne, ©t on vola des habillements pour plusieurs milliers de francs. Dans l'école paroissial© de la ru© Everaert en dérobe vingt chemises de flanelle, estimées 600 francs. A Borgerhout, la police arrête deux gaillards qui s'étaient appropriés.sur lo tram à vapeur un ballot de tabac cil feuilles. Chez M. Van De Ccninck, quai Flamand, en vole ' 200 pied$ d© pommes de terre, et chez M. Van Vormèer.-oh, également quai Flamand, on. dérobe plusieurs sacs du précieux tubercule. Rue de Londres, deux malfaiteurs s© sauvent à-l'arrivée des agents de police en abandonnant un sac dans lequel se trouvaient trois lapins volés. Au Marché aux Oeufs on va jusqu'à voler un* bec. de gaz. * * * Plus heureux que les Hollandais, • les An-veroois peuvent encc-re e© procurer facilement du savon de toilette et de ménage. Ce dernier se vend à raison/de 7 francs le kilo ©t l'on peut en avoir autant qu'on en veut. Enfin, cette Germaine en a nuis g-n vente, au magasin' du Canal des Béguines, des pou- j lots à raison de 5 kilos par personne. Heureux Anversoisl • Les opérations militaires. La dibiele allemande (Malgré la résistance opiniâtre de l'ennemi les Franso-Américains dépassent la renia de Sohsons à Ghâteau-Thierry et occupent plusieurs villages. — Les Britanniques font 30Q prisonniers et enlèvent 5 canons près de Reims Au nord de R/lontdidier les Français lent 7580 prisonniers. les Tchèco-Slovaques progressent en Sibérie. — Intervention sino- ] japonaise aux côtés des alliés. S u B G è s t! 3 s a B l S 6s s n A B h a ss i Ce La contra-offensive des aiiiés. .es alliés occupent Le Plessior-Huieu, la lisSèro ouest d'Oulchy-la-Ville, Montgru, Recourt, Ghartèves et progressent au sud de l'Guroq-dt entra l'Ardre et Vrigney (Communiqué officiel.) PARIS, 23 juillet. D© part ©t d'autre de 'Ourcq les attaques des troupes françaises ournirent dans la journée des résultats sa-[sfaisailte ©n dépit d© la résistance opiniâtre les Allemands qui amenèrent de 'nouvelles éserves. Au nord de la rivière les Français, après Voir conquis Le Plessier-Huleu, dépassèrent ett© localité. Ils ont atteint la lisière ouest ,'Oulchy-la-Vill© et conquis 1© village de lontgru. Au sud d© l'Ourcq les troupes franco-méricaines dépassèrent la route de Château-"hierry et progressèrent d'un kilomètre vers est. Le village d© Rocourt et la majeur© .artio du bois du Châtelet s© trouvent en otr© possession. Sur la riv© droit© de la Marne les Francis réaliserait de nouveaux progrès au nord u mont Saint Pèr© ©t de Chartèves, que eus occupons. Nous avons étendu également otre tête de pont vers Jaulgonne. Sur le front entre la Marine et Reims de iolents combats s© sont livrés entre l'Ardre : Vrigney. Les Français attaquèrent les ositions solidement fortifiées des Alle-tands, progressèrent de plus d'un kilomètre } infligèrent de fortes pertes à l'adversaire. Les Anglais firent 300 prisonniers et cap-îrèrent 5 canons. Au nord de Montdi^icr l'opération locale ar "laquelle les Français purent conquérir ce latin Mailly-Raineval, 6auviller& et Aub-illers leur fournit 1500 prisonniers, dont 0 officiers. es Britanniques abattent 23 appareils enniimis (Communiqué officiel. ) LONDÏIES, 23 juillet. L'artillerie enne-lie redoubla d'activité vers Villers-Breton-eux, dans la région d'Hinges et sur d'au-:es points du fronts Nos avions lancèrent 23 tonnes de bombes ] sur les gares de Cambrai, Bray, Lille, les ; dépots d'Armentières, Bàpaumo, abattirent î 23 appareils ennemis et contraignirent 3 au- l très à atterrir désemparés. Dix avions britanniques ne rentrèrent pas A au camp. r j Expédition de besnbârdem^nt en Allemagne (Communiqué officiel.) ] ■ .LONDRES, 23 juillet. Hier après-midi les aviateurs britanniques bombardèrent la \ | gare d'Offen-burg. On constata des explo- ' ! sions. Un appareil ennemi fut détruit. La f ! nuit dernière- les aérodromes ennemis furent bombardés avec succès à diverses reprises, p ; O11 constata des incendies et des explosions, c ! L'as des as taises, le sous-lieutenant Coppens, célébra la fêîo nctionale par un nouvel et ^ brillant exploit ij LE HAVRE, 23 juillet. Dimanche matin, t | ayant vu monter vers Y près un chapelet de c : saucisses allemandes, Coppens s'éleva et, r j malgré le feu terrible traversant le3 ailes do s ; son appareil, il incendia deux drachen vers c ! Gheluvelt et Wervicq. Les Allemands rame- c lièrent hâtivement les autres saucisses, mais c 1 Coppens piqua sur une autre saucisse vers j1 Comines, à l'altitude de cent mètres, et l'incendia, portant ainsi son record à 18 ballons r , détruits et sa vingtième victoire. | Le 21 juillet un Gotha allant vers Dunker- d ' que, atteint par des canons anti-sériens bel- d ges, jeta ses bombes dans la mer et tomba avec trois passagers dans l'inondation du d secteur Pervyse, partiellement détruit. Un autre avion fut abattu par les canons belges vers "Warhem. Les récents succès des alliés. P LONDRES, 23 juillet. (Reuter.) Au sud-est d'Amiens les Français progressèrent de 2 milles sur un front do 4 milles, d Sur un point ils s'assurèrent la possession- I des hauteurs commandant " la vallée de à l'Avre. Pour le moment ils nettoient les 1 bois au nord-est de Sauvillers et Mongival. n Ils atteignirent, également la lisière ouest j d'un autre bois, à 2000 yards à l'est d< Mailly-Raineval. Jusqu'ici les Français firent 1200 prison niers et captuèrent 3 canons. L'opération fut très lifnitée et il n'e6t pai niers en capturèrent 3 canons. Entre l'Aisne et l'Ourcq la ligne fui avancée au delà de la route de Soissons l Château-Thierry jusqu'à la partie ccciden taie de Faux (au nord-est d'Hartemer) Entre l'Ourcq et'la Marne les Français atteignirent sur plusieurs points la route d'Armontièces (au sud-est d'Oulchy le Châ teau) à Coincy. Sur la Marne la situation ' demeura inchangée.Ce matin, les Britanniques, appuyés pai des chars d'assaut français, enlevèrent Mar faux et firent une centaine d© prisonniers. La'-journée fut donc marqué© par des opé rations locales bien réussies. -On évalue les pertes subies par les Allemands depuis le début de l'offensive e 150.0,00 hommes. Los récents succès alliés sur la Marne LONDRES, 23 juillet. (Jte-uter). Sur k front entre l'Aisne et la Marne les Américains s'emparèrent de Jaulgonne. Plus vers l'est .dans la vallée de la Marne, les fantassins allemands, appuyés par des batteries et des mitrailleuses* opposèrent une résistance désespérée aux Français. Ceux-ci. prirent d'assaut, hier après-midi, les hauteurs au nord de Courcelles et occupèrent la boucle de la rivière depuis Chassins jusqu'à Treloup. Cette dernière localité se trouve encore entre leo mains d© 1 ennemi. Les Français passèrent la Marne à proximité de Port à Banson ©t -repoussèrent de violentes contre-attaques ennemies. Les Anglais réalisèrent de brillants succès au sud-ouest' de Reims. Ils enlevèrent Petit-champs, lo bois de Ma.rfaux, firent 200 prisonniers 'et'çapturèrent 40 mitrailleuses. Lo brillant concours des Anglais. LONDRES, 23 juillet. Le correspondant de Router au front écrit: La bataille qui sévil actuellement sur le nouveau front britannique de part et d'autre de l'Ardre est la plus violente de tout lo front de combat. Les Anglais arrivèrent lo 17 juillet au bug de la Marne. Dans la nuit du 19 au 20 ils se rendirent au front par les lignes italiennes et déclenchèrent le lendemain, au matin, une at-taqùo sur un front de 5 milles. Ils se trouvèrent devant les 80e, 130e, 12-3e et 122c divisions allemandes.Celles-ci se trouvaient engagées dans la bataille-depuis le 15 juillet et elles avaient subi de fortes pertes lors d'une tentative en vuo d'enfoncer les lignes- italiennes. Plusieurs unités de ces divisions avaient perdu la moitié de leurs effectifs sur le front italien. La 123e division subit des pertes terribles. Suivant les prisonniers un des régiments ne compte plus que 324 hommes et deus autres 120. Le 20 juillet les Anglais progressèrent do deux milles dans lo 'bois de Ccurton en dépit 3e la résistance acharnée de l'ennemi et prirent pifd sur la lisière. Ils firent 400 prisonniers. Marfaux fut occupé, mais évacue plus tard. Le 21 ils occupèrent définitivement Mar-fnnx ainsi que Sainte ÏCuphraisc- efc Bcuiilv, Hier les Hi^lilanders réalisèrent do nouveau: progrès et firent 200 prisonniers. Les Américains s'emparent do Jauigonno, /Cr.:nmvnnjuè otficiet.. . LONDRES, 24 ' juillet. Au sud de l'Ourcq ps Américain:*' continuèrent à exercer une pression sur l'ennemi en retraite. Il enlevèrent Jaulgonne et les bois à l'ouest de la localité. Los derniers progrès des elUés. LONDRES, 24 juillet. Le correspondant de tenter au front télégraphia mardi soir: La-•ésistanco cîes Allemands est extrêmement tpiniâtre. La bataille continue, sur presque ;ont lo front entre l'Aisne, et la Marne et între la Marne et Vvligny. Les Anglais enlevèrent ce dernier village tinsi que les bois situés à l'ouest do la localité. Deux --divisions britanniques se trouvent déjà ngagées depuis quatre jours, dans une âpre utte. A la suite des progrès réalisés par les illiés dans leurs' vigoureuses attaques la ligne once actuellement la voie ferrée de Nanteuil t Château-Thierry. Le feu de l'artillerie allemande - fut très iolent do part et d'autre de l'Ourcq. La ligne nnemie est défendue partout par des nids de îitrailleuses. Les Américains.et les Allemands se sont attus violemment sur les collines au nord de 3, Marne. Les têtes de pont franco-américaines u nord do la rivière, sont étendues continuel-ïlrient. Aujourd'hui les Français progressè-ont de 2 milles dans°la région de Chartèves t du mont -Saint Père, où ils enlevèrent des ormes fortifiées. Dans la nuit on distingue des incendies sur lusieurs points à l'arrière du front ennemi ù les Allemands mettent lo feu à leurs dépôts. La retraite des Allemands. " LONDRES, 21 juillet. Le correspondant de tenter au frent américain signala mardi après-îidi : Aujourd'hui la bataille sévit sans interrup-ion dans le triangle dont la base s'étend de oissons à Reims. Les Allemands opposent une distance acharnée pour échapper à la pres-ion do Foch et pour empêcher les alliés d'oc-nper des points stratégiques comme Saissons t Fore-en-Tardenois. Dans l'angle méridional, coupé par les Franco-Américains, l'ennemi, e disposant que d'une couverture naturelle, vre une série de combats d'arrière-garde. On. n'emploie que peu de pièces lourdes en lison de la Inobilité extrême des lignes. Les Américains emploient presque exclusivement e:; fusils automatiques et Obtiennent ainsi 'excellents résultats. Il ne faut pas croire que l'ennemi tentera 0 tenir longtemps dans le ,,sac". Il continue au contraire de l'évacuer en toute âte* 'Sa résistance 50 borne à satisfaire aux xigences de la sécurité. Les troupes alliées montrent un enthousiasme articulier. Les pertes des Allemands, LONDRES, 24 juillet. Le correspon-ant d© Reuter au front télégraphia hier : L est établi qu© l'ennemi lança au feu 60 70 divisions depuis le 15 juillet. Une éva-lation précise des pertes allemandes ©n lorts, blessés et prisonniers depuis 1© 15 .lillet donne un total de 180.000 hommes. j 37 avions allemands près trois combat. (Communiquc ojficiel.) LONDRES, 24 juillet. (Reuter). Avant^hier les aviateurs français et anglais abattirent ou i mirent hors combat 37 appareils allemands et détruisirent 4 ballons captifs. Ils lancèrent avec succès 29 tonnes d'explosifs sur des travaux militaires et des bifurca-! tions et 4$ tonnes sur des aérodromes et des gares sur le front de combat. ; Deux Zeppelins incendiés ' LONDRES, 23 juillet. (Reuter). Lee derniers renseignements sur le raid aérien ©\é-cuté par les Britanniques sur Tondern montrent que les résultats sont meilleurs qu'eu iie lo-supposait. Les premiers rapports confirmaient la supposition que deux Zeppelins avaient été détruits, que-les hangars avaiont pris feu et qu© les flammes s'élevaient à 1000 pieds d'altitude. Les renseignements reçus après montrent que les aviateurs lancèrent des bombes sur un bâtiment peu élevé, en partie souterrain, situé à un mille à Pest de Tondern. La nature de ce bâtiment et la violence* de l'ex-plcsicn justifient la supposition qu'il 6'agit 1 d'un dépôt de munitions, comme le déclare d'ailleurs le journal danois ,,Politiken". 3GO{000 Américains arrivent chaque mo» en France. LONDRES, 23 juillet. (Reuter.) A la Chambre des Communes le secrétaire parlementaire du ministère de la navigation déclara que 300.000 soldats américains sont transportés chaque mois en Europe, 2C0.C0Q à bord de navires britanniques et 100.000 sur des vaisseaux américains, et que le transport des vivres et des matières diverses vers les pays alliés n'en demeure pas moins assuré. Les opérations dans !es Balkans Les troupes francc-italiennes étendent leura progrès (Communiqué officiel.) ROME, 23 juillet. Les Italiens étendirent leurs progrès sur la crête d© Mali Siloves, dans le secteur do la Devoli, au nord d© . Bérat. Nous atteignîmes la cct© 900. Plus vers l'ouest les Français occupèrent un© hauteur sur la riv© gauche d© la Holta. Les avant-pestes italiens, près du pont de Cuci, repoussèrent plusieurs attaques ennemies. Ils firent des prisonniers efc capturèrent des mitrailleuses.Lss opératiosis en Mésopotamie. La cempagnc c?e Mésopotamie LONDRES, 23 juillet. (Reuter). A la Chambre des Communes lord Ceeil fit les déclarations suivantes: Au cours des opérations sur l'Euphrate, en mars, et aux environs de KLirkuk, en avril, les Turcs perdirent 10.000 hommes, dont 7500 prisonniers, 30 canons et une grand© quantité''d© matériel.. Le travail de reconstruction de la Mésopotamie réalisa des progrès satisfaisants. On a ouvert plusieurs écoles. Grâce à la coopération des autorités efc de la population une grande superficie de terrain a été mise en culture. A la suite d© la construction de voies ferrées, de l'amélioration des voies fluviales et de la sécurité renforcée des routes, , le commerce a augmenté et les prix ont d-imi-nut:. Le contraste existant entre la situation actuelle en Mésopotamie et celle des contrées a voisinantes occupées par les Turcs, où régnent le désordre et la famine, ne maïuquo pas d'imprecsionner la population. Les relations entre nos troupes et la population sont eseellonte3. Les pertes infligées aux Turcs par les trou-1 pes élu rbi de l'Hedjaz, sur la voie ferrée j entre ©Bran et Maan, comportent 2000 hem-! mes. Les Arabes détruisirent en outre deux j ioe-r.ictive-3 efc endommagèrent un grand j nombre de ponts. Les communilations par ! c<hemin de. fer entre ces deux localités sont j suspendues. Les opérations en Russie. Lgg alliés rejettent foute idée de conquête au Moumian et font un© convention pour la défense gîlî territoire contre une coalition allemand© LONDRES, 23 juillet. (Reuter). Un radio officiel contient le text© de la conv©n-tion entre les représentants d© la Grande-Bretagne, des Etats-Unis ©t du Conseil régional du Mourman pour un© action commun© pour la défense du territoire du Mour-rnaii contre une coalition allemande. Il est stipulé dans la convention qu© des volontaires russes peuvent prondr© du servie© près des force3 alliées et qu© des troupes russes sous un commandement russe peuvent être organisées, pour l'équipement desquelles l'Entente prêtera l'aide nécessaire. La Grande-Bretagne, -les Etats-Unis ©t la France s'engagent, pour autant que cela 6oifc possible, à fournir des vivres à toute la population du t-erritcire du Mourman et à assurer l'importation d'autres objets de première nécessité, tandis que ces trr»is puissances accordent d© nlême l'aide financière nécessair© au Conseil du Mourman. Elles rejettent toute iclé© d© conquête, tandis que le Conseil du Mourman déclare que 1© seul but d© la convention est de veiller à l'intégrité du ter-rifcoir© du Mourman au profit d'une grande Russie unie. Les Britanniquesgpnt débarqué leur mission à Archange! MOSCOU, 23 juillet. (Wol-ff). Les Anglais ont débarqué leur mission à Archangel par la violence. Le gouvernsmeîit provisoire à Vladivostok s© prononce en faveur d'une action militaire commun;} VLADIVOSTOK, 23 juillet. (Reuter). Le gouvernement provisoire a remis une not© aux alliés se prononçant en faveur d'une action militaire oommune. L'attitude des alliés Géra décisive pour la situation en Sibérie orientale.

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