L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 16 April. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/086348hd5d/
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sterne Année N° 12^0 s eeats Mardi lô avril 1©1© ' 1 111 1 LktC L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. bJOiarnaj eatlOÏIIitSieira ClU OHMa-iira <aia».ï5>«aiiii!i «c*» kiUPiiiaïauc Belge est notre nom de Famille. (Toutes Ses Settres cloivetit être adressées au I Rédacteur esi Chef: Gustave Jaspaers. Abonnements a Hoilande fl. 1.50 par mois. Etranger «j. 2.00 par mois. Pour les u.Arfjir.fj.rjo . rsj rr vnOHBïJRGWAL 234-240. I c «r>ihi1R ,«=■»• *h*ti s-<rl ChamhrV. militaires au front et les militaires internés en Hollande II. 0.75 par mois payable Sw et WW ' comité de Héd«ctlo«: f:!;î H if» Ai' ' par anticipation. Annonces; ,6 cents la ligne. Réclames: 30 cent! la ligne." Paris sous les sis Nous voici revenus aux jours tragiques eb sublimes de septembre 1914. Au point de vue psychologique s'entend, car au peint de vue militaire la situation est toute autre. Au mois de. septembre 1914, l'armée française était à pou près seul© conitre la formidable, armée allemande, infiniment supérieure en nombre, «ai matériel, en préparation; la petite armée anglaise, magnifiquement brave, mais trop par nombreuse,' ne formait qu'un faible appoint. L'armée franco-anglaise est maintenant un instrument de guerre incomparable et l'appoint américain est plus sérieux que ae l'était alors l'appoint anglais. Ce qui fait ressembler ces jours-ci aux jours de la Marne, c'est l'atmosphère de Paris, cette tension des nerfs, cette calme confiance, cette foi raisonnée dans les destinées de la **Grâce en soit rendue au bombardement. Paris s'est vidé de tous ses aisifs, de tous ses inutiles, de tous ses coeurs timides. Il parait que la presse allemande a fait de Paris sons les obus un tableau tragique à l'usage .des pays neutres qui représentent la ville comme affolée: les gares assiégées, les routes encombrées d'autos, de voitures, de charrettes, de piétons, le gouvernement préparant son départ, les archives déménagées, quelque chose comme la fin du monde... Ceua nous a fait bien rire. Certes, dans la population d'une grande ville, il y a toujours des coeurs faibles qui constituent une proie facile pour les alarmistes et; au moment où, sous l'assaut allemand, les Anglais >nt cédé un peu de terrain, un bruit dont oui ievine l'origine, a un moment couru les salons et les cafés: „Est-il vrai que le gouvernement songe à partir?" Ce fut un éclat le rire général. ' Quelqu'un, hier encore, abordait un mi-lisitne dans la salle des Pas-perdus du Palais Bourbon: Est-il vrai, Monsieur le Ministre, que fous ayez songé à quitter Pans ? Comment ! ,vous ne le saviez pas ? — Ah!... Et où est-il question que le Gouvernement se retire? A Bordeaux, à Poitiers, à Tours1? — Hais non, vous n'y êtes pas: nous allons à Amiens. Le Président du Conseil n'y est-il pas déjà? Tout le monde rit de la mine déconfite de l'inconscient alarmiste. Et, én\ effet, ce jour-là, M. dernier cea-u était du côté d'Amiens. Il va, il vient; -d'une activité prodigieuse, il semble avoir le don d'ubiquité: il est au front, au grand quartier, à a Chambre, dans les commissions, rassurant ?s timides, gourmandant les indécis, donnant à tous l'impulsion- de Bon patriotisme' b de son éneigie, plus jeune, plus allant, lus spirituel que jamais, et de cette bonine umeur inlassable qui est une des conditions u succès. Magnifique spectacde que celui e ce vieil homme, qui fut le grand démo-sseur, dans la France d'hier, et qui sera 5 grand' consitructeur de la France de de-îain. Il est pour l'instant l'inicarnation de i France en guerre, de sa confiance, de son j spedr, de se- solidité devant l'ennemi; il véritablement transformé l'esprit de ce ■aflement tiraillé, indécis et un peu veule, ui avait été élu 6ur un programme de paix, b qui est obligé de faire la guerre. Il a tout a monde avec lui. Ce qu'il fallait à ce pays 'est lin chef, un homme vraiment national, aujourd'hui, il l'a. Aucun homme en France ,'avjit plus d'ennemis que M. Clemenceau. >n cette heure tragique où la France joue la •lus grosse partie de son histoire, hormis [uelques aboyeurs et quelques intrigants et quelques anarchistes in pénitents, il n'en a ïlus. Il y a longtemps que le moral de.l'ar-ière n'a pas été plus confiant. ,;Et cependant vous êtes bombardés, direz-ous!" • Oui, nous sommes, bombardés. Nous som-îes bombardés tous les jours, nous sommes ombardés de jour et de nuit. Quand nous e reoevons pas la visite des avions, des godasses" comme dit le peuple, c'est le ros canon qui tonne. Mais on se fait à cela l ce bombardement fait beaucoup moins de égâts qu'on pourrait le croire. La plupart es obus qu'on nous a envoyés sont tombés ans les rues, sur des places, dans des jar-ins. Cela fait un trou d'environ deux mè-'es de diamètre et d'environ deux mètres e profondeur, ce qui n'a rien d'effrayant, n général les maisons atteintes ne sont pas ravement endommagées et sans l'affreux scident de l'église SaSint X., qui a coûté la e à soixante-quinze personnes, dont le premier secrétaire de la légation de Suisse, cette terrible" artillerie pour civils aurait fait eu de victimes. Mais ce crime abominable* ■appant des fidèles en prière pendant i des offices les plus émouvants et les pllus m érables de la lithurgie catholique, est ap-iru comme un monstrueux sacrilège, même mr ceux qui ont perdu l'habitude de prier de croire; il a causé beaucoup plus de "1ère que de terreur. Les Allemands ne peuvent pas se faire ie idée de la haine qu'ils ont accumulée ntre eux. Il y a un mois oin rencontrait icore quelques pacifistes qui croyaient mal-'é tout à la possibilité de terminer 3a lerrd par des voies diplomatiques. Ils ont isparu. On ne traite pas avec des assassins, ai ne cause même pas avec des assassins, es bombardements imbéciles ont encore îintforcé l'esprit de guerre de la France. Les odhes ont voulu nous imposer leur paix par t terreur: ils nous ont imposé l'idée qu'avec ix la guerre est éternelle. Et qu'on ne croie pas que ces exercices de r aient sérieusement gêné la vie de Paris, es métros, les tramways fonctionnent eam-ie à r ordinaire; quand il fait beau il y a eaucoup de monde à la terrasse des cafés; » théâtres ont moins de monde par suite de exode de l'élément cosmopolite et en gané-al des oisifs mais ils jouent tous les sodrs. Jane 3a jolie symphonie du printemps de 5$ *rô^p, fait le basse. Voilàwut... 4» Pitment^vn^ L'enlèvement des cloches k Flandre La grande voix poétique de Flandre do'et so taire. Un Flamand, douloureusement ému par la saisie des cloches, décrétée par l'occupant du territoire belge, écrit dans un grand journal Hollandais un article dont les passages les plus caractéristiques sont traduits ci-après : ,,Quel monde de poésies elle (la décision allemande, N. D. L. R.) évoque tout à coup devant l'esprit. Je pense aux cloches de Flandre, à tous nos clochers et à tous nos beffrois qui, au temps de la paix, chantaient si divinement. ,,Nous avons des cloches célèbres, tel. Melchior, la oloche de la victoire, de la tour des halles de Bruges, qui mêle un ton grave à la sonnerie des 48 cloches du carillon, l'un des plus sonores d'Europe. C'est comme si nous entendions encore Carolus, dans la tour de dentelles d'Anvers, s'agitant joyeusement aux fêtes ou battant, lugubre, aux solennités tristes, ainsi qu'au jour où. nous conduisîmes au tombeau l'inoubliable bourgemes-tre Jan vàn Rijswijk. Nous étions à la tour de St Rombout de Malines, près de Salva-tor, de Rumoldus, de Carolus, de Maria, de Lubertus, de Magdalena quand Jef Denijn maniait si talentueusement son clavier Nous pensons au beffroi d'Alost qui, d'après la tradition, fut le premier, car, Côecke, l'inventeur du jeu çles cloches, habitait dans la petite ville au Xle siècle. „Mai8 combien de villages de Flandre, inconnus en dehors de leur contrée possèdent un trésor de cloches. Nous nous sou-venous encore vivement de notre surprise lorsque, visitant le clocher du petit Lisseweghe, nous nous trouvâmes, tout à coup, en présence de six grandes cloches anciennes. C'est à l'hôtel de ville de Damme la déchue, près de Bruges, que se trouve la plps vieille cloche de Flandre. ,,Tres Trate Mibci „Teceunt Harlebeke," „Anno Deo MCCCCXCVIIL" C'est ce que nous avons lu sur le bronze; et depuis 1498 cela .résonne de la petite tour élancée sur la vieille et maintenant défunte cité de Jacob van Maerlant. „Mais où nous arrêterons-nous si nous commençons à parler des cloches dè Flandre ? „Le brutal arrêté de Falkenhausen frappa profondément notre peuple dans son âme, car la c oche ne fait qu'un avec la vie flamande. Les cloches , sont aimées en Flandre, plus qu'en d'autres pays. A l'étranger, nous avons lu, parfois, un articulet de journal exprimant" des plaintes au sujet des sonneries de cloches trop nombreuses, qui, sur- ■ tout le matin, troublaient les citoyens dans leur sommeil; mais jamais nous n'avons trouvé de récriminations de l'espèce dans un journal flamand. A maintes reprises, nous avons entendu de simples villageois discuter du son des cloches, quand, par nn paisible soir- d'été, assis, ils écoutaient. Et ils savaient fort bien quels étaient dans la contrée les sacristains habiles à sonner et quels étaient les malhabiles. Sonner les cloches était un art. — ,,Voyz, me disait un Flamand du camp des réfugiés d'Uden, derrière ce baraquement se trouve mon observatoire. Là, je reste le soir, parfois durant une heure, à écouter le bruit du canon venant de notre pays et alors je vois la Erandre devant moi et j'entends le joj^eux bim-bom-bam de nos cloches. • „Oui, tout de suite, il introduisait les cloches dans l'affaire et je comprenais cela, car c'était si naturel. „Lorsque le clocher de Mannekensvere s'écroula sous les violences de la guerre, "des villageois emportèrent des morceaux de ^ la cloche-avec eux, dans" leur refuge, comme J des reliques. 1 „Et combien souvent les cloches revien- \ nent dans le langage populaire. „Oela vous mènerait à la cloche finale, dit la femme de la Flandre Occidentale, z lorsqu'on lui rend l'existence diffcîle. La ] cloche finale est celle qui tinte à la fin et t annonce à tout le village qu'une âme s'est envolée. j — Vite à la maison les gars, la cloche- c popotte tinte, dit-on aux gamins baguenau- ] dant qui arriveront trop tard pour le repas ( de midi. Cela vient de la cloche du dîner (noene- < klokke) qui, en beaucoup de villages, main- t tenant encore, annonce midi. j Les cloches se taisent le Vendredi saint, ^ et vont alors à Rome pour y chercher les i œufs de Pâques -pour les enfants, et, le Samedi saint, le . peuple des petits aux.écou- ( tes s'assemble au pied des clochers atten- ] dant que la voix de bronze se fasse entendre... Car, après 1# jour de deuil, les cloches sonnent à nouveau la veille de Pâques. Et, au premier coup, garçons et fillettes s'empressent vers la maison pour se mettre à la recherche des œufs. Les cloches sonnent pour l'ouverture de * la fête... ou pour la procession et le pèle- 1 rinage. Elles annoncent, la veille, le grand * jour de Noël, les Pâques, la Pentecôte ou ê la Toussaint ; elles séparent l'ancienne de i la nouvelle année. c „Et maintenant, le puissant Etat qui en sa guerre viola la Belgique enlève les oloches 5 . . . . Au fait, pourquoi pas ! Nous pouvons 5 nous attendre à tout de la part de celui qui, le 4 août 1914, envahit notre territoire et marqua sa route par le feu, les ruines, les larmes et le sang," ] —— - w — —- I II y a un m \ 16 avril 1917: Les Français enlèvent, toute r la première ligne allemande entre S crissons et j Craonne, à l'est de Craonne, la seconde ligne s 5ni sud de Juv'mco'urt et plus au sud toutes les ]K)sitiaibs allemandes jusqu'à lu lisière t ouest de Berméricourt, et sur le canal de j VAisne entre Oivre et Cmrçifo Ils fplty en 1 o>v.tr£L IOjQOO pjiçwnkrsi ' é Les opérations militaires, Combats acharnés au nord d'Arras les Allemands font de nombreuses attaques près de Bailleul mais toutes leurs tentatives échouent devant la résistance énergique des Anglais. Un succès frc.njais dans la contrée de Lassigny. L offensive alismaniie. é-es Britanniques délogent [es Allemands de Neuve Eglise et repoussent toutes les attaques de l'ennemi (Communiqué officiel.) LONDRES, 13 avril. Au cours des combats d'hier soir dans les environs de Neuve Eglise l'ennemi réussit, à l'issue d\mo lutte ininterrompue, à prendre pied dans le village. Mais il en fut délogé ce matin par | une contre-attaque brillante de nos troupe» . qui firent des prisonniers et notamment un ' commandant de bataillon. Une nouvelle attaque lancée plus tard dans la matinée par l'ennemi fut repoussée par. nos troupes. Dans la matinée d'autres vaines attaques furent encore prononcées par l'ennemi sur plusieurs points du front de combat au nord du canal de La Bassée. Trois attaques séparées contre nos lignes au sud-ouest et au nord d'e Merville furent repoussées, toutes, à l'issue d'une âpre lutte. Une attaque au sud de Meteren fut re-pousse8 avec succès. Quatre attaques ennemies contre nos positions au sud-est de Bailleul ont été également repoussées. Ail cours de toutes ces attaques infructueuses l'ennemi subit de fortes pertes. Cet après-midi une violente attaque sa déploya entre Meteren; et La Bacqui, au sud-ouest de Meteren et de Wulvergheni. Sur ce front les combats sont extrêmement violents. Pas d'événements importants sur le reste du front britannique. • 0 Succès britannique vers La Bassée LONDRES, 13 avril. Le correspondant de Reuter au front signale: Nos troupes se trouvent engagées dans une âpre lutte avec l'ennemi qui lança beaucoup de troupes fraîches au feu et qui poursuit l'offensive avec une énergie redoublée. Les Allemands font manifestement des tentatives désespérées pour atteindre Baiilleul. Eier soir ils lancèrent trois attaques vers Locon, mais ils furent repoussés. Par contre nos troupes enlevèrent un solide réseau le tranchées près de La Bassée. La bravoure des Highfanders de la 51e division LONDRES, 13 avril. Le correspondant lu ,,Morning Fost" au front télégraphia lier: Bien que le front ait subi des modifierions, il n'a pas été rompu.Nos troupes n'ont •eculé qu'à l'issue d'une lutte opiniâtre et iprès avoir fait payer-très cher chaque pouce le terrain à la 6e armée allemande. Entre ^Vytschatete et le canal de La Bassée 28 dissions allemandes environ attaquent avec m acharnement extrême les positions qui ouvrent Béthune, Saint Venant, Bailleul et îotre grand saillant près d'Ypres. Nous oe-upons toujours Givenichy et Béthune, bien [ue les Allemands, suivant- les documents officiels trouvés, nourrissaient le plan de ■oniquérir ces villes le1 premier eu le second our de l'action. Nous tenons également la crête de Mes-ines. Sur ce point les Highlanders de la 51e Livision accomplirent des prodiges de bra-roure. Ils tinrent tête pendant plusieurs îeures à des effectifs ennemis quatre fois >lus forts qu'eux. .es Français progressent vers Ot villers et Sorel (Communiqué officiel.) > . PARIS, 13 avril. Activité d'artillerie éciproque sur quelques points au nord de vlontdidier, surtout dans la région de Can-igny Gravesi^es. A l'ouest Se Lassigny les Français entre-irirent une attaque près du bois au nord-mest d'Orvillers-Sorel. Sur un front de 200 mètres ils progressèrent de quelques entainês de mètres et firent des prisonniers. Dans le secteur- de Noyon des troupes de hoc ennemies passèrent à 1 assaut des posi-ions françaises, mais elles furent arrêtées >ar le feu des Français avant d'avoir pu border les lignes françaises et elles subirent in échec sensible. Assefl vive activité d'artillerie près de la ote 304, près d'Eparges et vers le bois de 3arvy. Journée calme partout ailleurs. Les succès des pilotes français. (Ccommuniqué officiel.) PARIS, 13 avril. Les escadrilles aérien-les exécutèrent hier plus de 350 vols et ivrèrent plus de 120 combats. Huit appa-eils allemands furent abattus et 23 autres Lurent atterrir endommagés dans leur li-ncs; 5 ballons captifs furent mis en feu •t 5 autres criblés de balles, de sorte qu'on lut les descendre au plus tôt. Hier et la nuit dernière les. aviateurs fran-ais. lancèrent 80,000 tonnes de1 bombes. .es Allemands essayent-en vain de s'emparer de Neuve-Eglise (Comînuniqué 0fficiel) LONDRES, 14 avril. (Reuter). Pendant a nuit on se battit pendant plusieurs heu-cs aux environs de Neuve-Eglise. Ce matin sa combats reprirent mais le village resta ntre* nos • mains. Dans ce secteur l'Ennemi ntreprit ses attaques avec grand acharnaient mais il subit des pertes élevées. Au-ourd'hui il renouvela ses tentatives pour 'emparer du village. La lutte continue. Une attaque allemande entreprise ce main de bonne heure près de Bailleul fut re-oussée par nous. Une autre, qui se développa plus tard dans la contrée de Menïs? choua ézafômçttV lie matan 1 înrant-ene ennemie essaya ae faire une attaque au nord-ouest de Merville, mais elle fut dispersée par .notre feu d'artillerie.Aujourd'hui l'artillerie ennemie dépiktya une activité plus intense dans la contrée d'Albert. Sur le reste du front anglais aucun événement important ne so produisit. La seconde tentative ennemie brisée. LONDRES, 14 avril. Le correspondant du ,,Times" au front télégraphie: On peut considérer la seconde ten ative des Allemands en vue de rompre no.tre front comme définitivement échouée. Actions aériennes LONDRES, 14 avril. (Reuter). Sir Douglas Haig annonce: Hier le brouillard entrava les actions aériennes mais il fut possible cependant de ' faire des vols à faible hauteur. Nos avions exécutèrent des reconnaissances au-dessus du champ de bataille et lancèrent 1200 bombes sur les troupes ennemies en marche vers le front. Seuls quelques sombats se produisirent mais ils ne donnèrent pas de résultat. Un de nos avions manque. La résistance des Britanniques. LONDRES, 14 avril. Le correspondant de Reuter au front anglais écrit: Par l'envci réciproque de réserves les effectifs en présence s'équilibrent mieux de C- en jour. Il importe de rendre image à la façon avec laquelle les arrière-gardes britanniques contiennent l'ennemi, à coups de mitrailleuse, jusqu'à ce que le gros des troupes se soit retiré dans , des positions préparées à l'avance. Lors- ; qu'apparaît l'impossibilité de résister encore : à la pression de l'ennemi nos troupes font un nouveau pas en arrière,mais toujours dans l'ordre le plus complet et tout en infligeant de fortès pertes à l'ennemi. Jamais les Britanniques n'ont combattu avec tant de vaillance et de ténacité. L'assurance d'Haig que les Français arrivent avec de gros effectifs les stimule, car ils ont appris à connaître la valeur combative du poilu. Le moment critique survint vendredi.. Si l'ennemi eût réussi alors à poursuivre ses succès, les conséquences eussent été fort graves. Mais, en dépit de sa supériorité numérique, ne réussit pas à réiliser son plan. Depuis lors la situation 6'est graduellement améliorée. Les derniers rapports sont même pleins d'espoir. Partout les trpupes britanniques tiennent bon. Le fait est que la ruée énorme a été arrétée et chaque heure diminue les chanoes d'une reprise. Au point de vue tactique la position de l'ennen^ est loin d'être favorable et elle deviendra probablement encore mpins favorable. Les succès des aviateurs britannfques. LONDRES, 14 avril. Les aviateurs britanniques continuèrent à attaquer les troupes ennemies concentrées sur les routes. Hier ils lancèrent 36 tonnés do bombes et tirèrent 110,000 coups de mitrailleuse; 40 avions allemands furent abattus par les aviateurs britanniques et 20 autres contraints d'atterrir; 2 avions furent abattus par les batteries spéciales et 3 ballons captifs détruits; 12 appareils britanniques ne sont pas rentrés au camp. 22 tonnes de bombes furent lancées sur divers objectifs, notamment les gares de Don. et de Douai, les bifurcations entre Mézières et Reims et les routes vers le front de combat près d'Estai-res.Bombardements réciproques (Communiqué officiel.) PARIS, 14 avril. (Havas). La journée ne fut caractérisée que par des actions d'artillerie réciproques sur certains points du front. Aucune action d'infanterie ne se produisit.Pas d'actions de grande envergure au front français (Communiqué officiel) PARIS, 14 avril. (Havas): Entre Mcnt-didier et Noyon des actions d'artillerie assez violentes se produisirent.. Au cours de reconnaissances darus cette contrée nous fîmes des prisonniers. Au nord de St. Mihiel et en Lorraine, dans la contrée d'Emibermenil en Bures, nous nous introduisîmes dans les lignes ennemies..et nous fîmes une dizaine de prisonniers.Au nord de la cote 304, dans la contrée de St. Mihied en Woevre et dans le bois de Bonhomme, nous repoussâmes des raids ennemis.Partout ailleurs la nuit .fut calme. Commentaire Havas Havas fait ressortir que d'abord il sembla que la bataille d'Armentières, que les Allemands commencèrent avec des forces pas trfcp importantes, était destinée à détourner l'attention des alliés, mais que progressivement elle s'étendit. Les journaux constatent que c'est une lutte sérieuse et font allusion à l'intervention des troupes françaises à l'aile gauche des Anglais. La résistance des Anglais Le correspondant du ,,Moa-ning Pcst" annonce en date du 14 avril que les alliés et l'ennemi se rendent compte à présent que lo temps est le principal facteur. Les Allemands savent que, dans le cas où ils ne parviennent pas à développer leur succès des premiers jours, il sera^trop tard. Les Anglais faç-fc poua? résister a-fi^ ^ per met. Die au gênerai roen 00 se servir ce ses réserves. En attendant l'ennemi poursuit avec acharnement sa poussée dans la direction de Bailleul. Les forces anglaises au début de l'offensive Le jour de l'attaque, d'après un correspondant allemand, les Anglais n'avaient en tout que 18 divisions en ligne. Cinq divisions françaises et 4 anglaises Vinrent les jours suivants renforcer la résistance. Nous sommes loin des forces mises en jeu par les Allemands. L'opinion de I',,Observer" Reuter annonce que 1',,Observer" dit que, même dans ]e cas où les Allemands parviendraient à atteindre la côte française, on ne devrait pas douter, de l'issue de la guerre. Nous serions toujours maîtres sur mer car notre flotte est intacte. La guerre contre les sous-marins donne des résultats de plus en plus satisfaisants et la situation de la navigation s'améliore de jour en jour. Rien ne démontre mieux que nous sommes absolument maîtres sur mer que le fait que, pendant la marche des Allemands vers Saint-Quentin, 200.000 soldats anglais traversèrent la Manche. L',,Observer" est d'avis que, dans le cas où les alliés sortent de cette campagne sans qu'une catastrophe se produise, ils peuvent etre Certains de la victoire. A la suite dé son offensive l'ennemi s'épuiserait démesurément et les réserves des alliés gagneraient alors la guerre. Le nouveau chef de l'état-major de l'aviation britannique LONDRES, 13 avril. (Reuter). Officiel. Le roi George a nommé le général F. H. Sykes comme chef de l'état-major de l'aviation' en remplacement du général F richard. Le général Sarrail. PARIS, 14 avril. (Reuter.) Le général Sarrail a,, été adjoint à la seconde section de l'état-major général de réserve. Le bombardement d'Gstende. LONDRES, 13 avril. (Reuter.) A propos de la déclaration' officielle allemande relative au bombardement d'Os tende et disant qu'un torpilleur à moteur aurait été abandonné, l'Amirauté mande qu'un petit canot à moteur n'est pas rentré dans sa base. Le bombardement de Paris PARIS, 13 avril. (Reuter). Officiai. Aujourd'hui les canons à longue portée ont continué à bombarder la capitale. Il n'y a pas eu de victimes. PARIS, 14 avril. (Reuter.) Samedi le bombardement de Paris à longue distance continua. U n'y eut pas de victimes. Dans la nuit de samedi le bombardement fut repris. C'est la première fois qu'on bombarde la ville pendant la nuit. Les victimes de l'attaque aérienne sur Paris PARIS, 13 avril. (Reuter). Officiel. Au cours de l'attaque aérienne de la nuit dernière, 24 personnes ont été tuées, dont 9 hommes et 15 femmes. Le nombre des blessés s'élève à 62. u uirifJiaueumiu uoa pceut;;» a luugue porieu. Le correspondant d'Havas près de l'armée française dit qu'on a exactement établi l'emplacement de trois cai^ns à longue portée à 1500 mètres au nord-ouest de Creppy-en-Laonnais x (entre La Fère et Laon). Le premier canon sauta quand il fut atteint par un projectile français. Le correspondant | est d'avis qu'on aura bientôt raison de ces pièces. Les victimes du raid sur Londres LONDRES, 13 avril. (Reuter). Officiel. Au cours de l'attaque aérienne d'hier soir 2 hommes, 2 femmes et 1 enfant ont été tués et 8 hommes, 6 femmes et 1 enfant blessés. La destruction du hangar pour Zeppelins près de Fnedrichshafen. BERNE, 15 avril. (Reuter.) Un télégramme de Roinanspoon annonce qu'à Manzell, près de Friedrichshafen, le grand hangar pour dirigeables, l'ancien atelier du comte Zeppelin, a été complètement détruit, y compris le café qui se trouvait à proximité.. L'accident est dû à une explosion. Dans toute la partis orientale de la Suisse on vit les lueurs de l'incendie. Les déclarations du capitaine Amundsen NEW-YORK, 13 arril. (Rester). Donnant une conférence à Hartford (Connec-ticut), l'explorateur Amundsen fit les déclarations suivantes: La victoire sera certainement aux alliés. J'ai .vu débarquer un contingent américain dans un port français. C'était le plus beau contingent que j'aie vu au cours dè mon voyage avec la flotte américaine dans les eaux européennes. J'ai remporté l'impression du front britannique que ce peuple de négociants a formé une armée dont l'héroïsme force l'admiration du monde. Le moral du Tommy est aussi bon que celui du poilu. La nation britannique a appris que la guerre moderne exige la mise en oeuvre de toutes les ressources d'un pays. Sur ie front italien Pas d'événements importants. (Communiqué officiel:) ROME, 14 avril. (Agence Stefani.) De part et d'autre des actions d'artillerie se produisirent. Nous dirigeâmes un feu concentré sur les batteries ennemies au front d'Asiago et le long de la Piave. Dans la vallée de Lagarina et dans celle de Larsa des patrouilles ennemies furent dispersées. Les patrouilles anglaises en aotion,, (Communiqué officiel.J LONDRES, 14 avr^l. (Reuter.) En général la situation est calme. Nos patrouilles déployèrent une grande activité et firent des prisonniers les quatre dernières nuits. Le temps . .étant mauvais, nos avions ne purent opérer que difficilement. Trois avions ennemis'furent détruits; deux autres furent obligés d'atterrir. Nous ne subîmes pas de pertes. la lettre de lsempereur Charles. i¥L Clemenceau triomphe. Uns note officielle du gouvernement français. — La lettre de l'empereur Charles est authentique. — Ce que dit la presse. Le comte Czernin dp.missinnnp.. La lettre de l'empereur Charles Ir PARIS, 14 avril. (Havas). La note offi- ] ciells suivante a été communiquée aux jour- ' naux: Il y a des consciences obtues dans l'impos- : sibilité de trouver un moyen de sauver la face, l'empereur Charles tombe en des bal- : buliements d'homme confondu. Le voilà ré- ! duit à accuser son beau-frère de faux en fabriquant de sa propre main un texte de mensonge. Le document original, dont le texte a été publié par le gouvernement français, a été communiqué en présence de M. Jules Cam'bon, secrétairee général du ministère des affaires étrangères, et délégué par le ministré à M. le président de la République, qui, avec l'autorisation du prince, en a transmis la copie à M. le président du Conseil. Avec M. Ribot kii-même, le prince s'en est entretenu en des termes qui n'auraient pas eu de sens si le texte n'avait pas été ; celui publié par le gouvernement français, i N'est-il pas d'évidence qu'aucune èonversa- ; tion n'aurait pu s'engager et que M. le ! président de la République n'aurait même i pas reçu le prince une seconde fois si celui-ci, ! d'initiative de l'Autriche, avait été porteur j d'une pièce qui contestait ses propos au lieu 1 de les affirmer? Telle que nous l'avons citée : la lettre de l'empereur Charles a été mon- ; trée par le prince Sixte lui-même à des chefs j d'Etat. D'ailleurs deux amis du prinoe peu- ' vent en attester l'authenticité, en particulier : celui qui l'a reçue du prince pour la copier. Ca. quç dit la presse française La presse française publie au sujet 00 cette nouvelle des communications suivantes: Le ,,Petit Parisien": Peu à peu Charles 1er est entraîné à connaître la vérité. Le communiqué que le cabinet de Vienne a publié le 13 est déjà beaucoup moins catégo-rioue dans ses dénégations que le précédent. L'empereur avoue maintenant avoir écrit une lettre au prinoe Sixte de Bourbon, mais il en réduit la portée et il prétend avoir tenu sur l'Alsace-Lorraine des propos différents de ceux qu'on lui prête. C'est là une misérable casuistique et dent la riposte du gou- ! vërnement français ■ fait bonne justice. En ; présence d'un texte authentique comment le chef des Habsbourg pourrait-il persévérer dans son attitude; les prouves sont patentés cpgdaiowent argea Dovant la Cour de Berlin sa posture sera de plus en plus piteuse." ,,Le Journal": L'explication donnée par, la note officieuse autrichienne 11e tient littéralement pas debout. Si le texta de la lettre est apocryphe il y a un moyen très simple de l'établir: publier l'original. On ne peut dire qu'il n'existe pas puisqu'on en cite une partie qui d'ailleurs contredit la thèse d'un document intime. C'est vraiment une pauvre défense. La notre française fait remarquer très judicieusement que la falsification, si eil epouvait se discuter, n'aurait pu être commise qu'avant l'arrivée de la lettre au distinataire. En effet, le texte publie est celui qui a été coanmuniqué par 1<? prince Sixte au roi d'Angleterre et à Iv.-. Poincaré. Il y a encore d'autres témoign? g es, notamment ceux de MM. Ribot et Juk. Cambon, faisant collationner la copie t l'original. Tous se sont rendu compte que c: original ne portait aucune trace d'interpolation.L',,Echo de Paris'": Le chef de la maison de Habsbourg, désireux de. nous faire des avances au printemps de l'année dernière, n'avait -nulle raison de nous parler cle nos deux provinces, sinon pour annoaicer qu'à leur sujet il renonçait à l'attitude passée de sa monarchie. Et comment admettre, ainsi que le même personnage voudrait nous le faire accroire, que, dans un document autrichien ébauchant les grandes lignes du traité de prix, la question belge puisse être passée sous silence ? H y a une logique des faits au nom dé laquelle des artistes en mensonges s'arrangent quelquefois pour nier les-faits. Cette logique se tourne contre l'empereur Charles. La conséquence: son mensonge n'a aucune ligne, aucune tenue. , ,Le Figaro' ' : Le pitoyable démenti autrichien a fourni à M. Clemenceau l'occasion d'en finir avec la discussion-du document même. Il,l'a fait avec une puissance de démonstration qui ne comporte aucune répliqua, et qui jette une honte ineffaçable sur le nom de l'empereur Charles. PARIS, 14 avril. Les journaux font remarquer au sujet de la lettre de Charles 1er que la publication de celle-ci n'a été faite que parce que . Charles I ava l adressé • à Guillaume II un télégramme contredisant les déclarations de M. C -peai| paxçâ quQ l<a somie Cfooruin avait.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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