L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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17 september 1918
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s.n. 1918, 17 September. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5h7br8nf8d/
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,/jeme Arstîfêe > N° S cents L'ECHO BELGE L'Union fait la Foret .ï<-*s«»»*ticti1 rMOiirik+Birîî^r» <rïa* tnrïï^itSni Sïî MoM^iracS^ Bel ne est nsîPB nom ils Fa mi II. Toutes les lettres doivent être adressé"1:» au wipeau de rédaction: N. Z. VOOHBUfiGWAU 234-240, • M«E-Trip;B»r»A/Vi. Téiénlsones: 2797 et 1775. Î Rédacteur en Cheii Gisstatre Jaspaers. .Comité de f!éd«ctio« :< g*!2!ïI^SRet*É CHamtory, Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger II. 2.00 par mois. PoifF^foa militaires au Iront et les militaires internés en Hollande II. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. lls regardent vers l'Est L'Allemagne, dans rimpossibilité où ell< est de faire autrement, adopte sut le fron oie l'ouest un© attitude strictement défen give. Sur un signe de Ludendorff tous ee: écrivains militaires, qui préconisaient l'offensive comme le seuil moyen de gagner la ffuerre, 6ô sont convertis à la doctrine de h défensive, de la défensive élastique euoore C'est à l'abri de ces nouvelles théories que la Allemands se sont retirés du saillant ar 6Ud d'Y près sans y être provisoirement contraints, et qu'ils se sont aussi hâtés de s< retirer du saillant de St. Mihiel, mais contraints cette fois par l'offensive américaine. Leur front n'offre plus aujourd'hui de sail-I lânts qu'ils puissent évacuer dès qu'il prend 3uî alliés la fantaisie de les y obliger. Le I jour, que l'on peut croire très prochain, où | ]« maréchal Foch lancera de nouveau see braves troupes en avant et que les Allemands earont forcés à battre une fois de plus en retraite, nous sommes curieux de voir comment s'en tirera le rédacteur du communiqué du grand état-major boche. Il est à craindre que le public allemand, déjà si abattu, se refuse à reconnaître plus longtemps les beautés d'une élasticité défensive qui pourrait bien amener dans un avenir déterminé les armées alliées sur le Rhin. 11 faut donc trouver quelque chose pour compenser le mauvais effet que la persistance des bulletins de défaite, sur les opérations en Frâhoa, produisent sur le public. Et par quoi compenser une défaite si oe n'est par. une victoire? Le haut commande ment allemand qui, depuis quatre années, trompe l'opinion publique sur la situation véritable de l'Allemagne, en exploitant des victoires ci omit aucune ne pe ut conduire à la victoire finale, va donc continuer son jeu. Et comme, ces victoires, ce n'est pas 6ur les champs de bataille français qu'il peut espérer les trouver, il ira les chercher ailleurs. _ Une fois de plus c'est la Russie qui va servir de théâtre à ses exploite. Au cours des récentes entrevues qu'il a eues avec l'empereur Charles et 1® rci Ferdinaaid, il est probable que Guillaume II a obtenu la promesse de secours militaires. Quel que soit l'emploi que compte en faire Ludendorff, il trouvera toujours à sa disposition quelques divisions pour atteindre 6es nouveaux objectifs. Ces divisions doivent même être prêtes. Nous en trouvons Ja preuve dans ce fait qui est rapporté par le ,,Vor\vârts": Le ministre allemand en Finlande a fait au gouvernement finlandais une déclaration par laquelle l'Allemagne s'engage à ne pas envahir la Carélie orientale, à la condition que les alliés, dans ua délai déterminé, retirent loure troupes de cette province ainsi que de la côte niour-mane. En1 d'autres mots l'Allemagne prépare une expédition militaire contre Archange! et le chemin de fer qui relie ce port à Pétrogradè. Le but avoué de cette expédition serait de „préserver contre le danger, de guerre" la Finlande et la Suède1. La Suède, qui est une puissance neutre! indépendante, trouvera au ^ moins étrange. cette brusque sollicitude que les boches maiii'festent pour ca sécurité.^ Elle saura bien sauvegarder ses propres intérêts. II en est autrement po;u- la Finlande où l'élément) conservateur pro-al!emand a le dessus. Les Finlandais, qui viennent d'offrir la couronne- àù prince Charles Frédéric de liesse, jaloux parait-il des lauriers du prince de Wieji, l'ex-m'bret d'Albanie, n'ont plus rion à refuser à leurs amis allemands. Ceux-ci les ont déjà protégés contre le balsche-visme et ils ont pu, à l'abri des bay on nettes allemandes,. '.instituer une terreur blanche à la place de la terreur rouge. Seront-ils également enthousiastes aujourd'hui qu'il 6'agit de les ,,protéger" contre les puissances de l'Entente ? On en peut douter. Mais on lee protégera bon gré, mal gré. L'Allemagne, dono. se prépare à attaquer 1rs cpntingents alliés débarqués dans 1 a Rus-6i9 septentrionale. Elle intervient ainsi comme une alliée du gouvernement de Le-nina et de Trotziky en faveur du bolsche»-viàme contre lés défenseurs du principe de l'ordre et de l'humanité. Cette inconséquence n'est pas pour donner quelque hésitation aux gouvernants de l'Allemagne, qui, en même temps qu'ils serrent la vis aux représentants de la République des soviets, leur serrent aussi la main. En somme l'Allemagne ne fait que défendre la paix de Brest-Litovsk, sa paix. Ce 6era son premier acte à l'appui de la récente déclaration du vice-chancelier von Payer disant que, pour elle, ; ea traité réglait "la situation ne variatur dans l'Est de l'Europe. Et c'est ainsi que 6e produit la conséquence attendue de l'intervention des alliés en Russie: le rétablissement d'un front oriental. Et la question qui se pose tout de suite est de savoir 6i ce rétablissement sera favorable ou défavorable pour nous. Tout dépend de l'aide de la Russie, de cette Russie qui souffre de l'humiliation du trait9.de Brest-Litcvsk et de la tyrannie crapuleuse du bolschevisme. Est-ce que cette Russie, après le renversement des soviets que l'on dit imminent, aura encore la force et la Volonté de recommencer la lutte contre les boches? C'est une question que nous devons laisser provisoirement sans réponse. 11 en résulte que le3 contingents alliés de la côte mour-mane et d'Archange!, quef nous voyons progresser dans la direction de Vologda, vont no pouvoir compter que sur leurs propres forces. Celles-ci sont-elles suffisantes? Nouvelle question à lquelle nous sommes incapables de répondre. Une chose est certaine. C'est que lorsqu'il a été décidé dans les conseils des alliés d'inaugurer la politique orientale actuelle, toutes les conséquences, tous les aléas de cette politique ont été examinés. Siîet alliés ont repris l'expédition d'Archange!, c'est qu'ils ont aussi les moyens de la mener à boijns fiai, xaalgré. rintero^g&'oai al- ———b——P—mmmmmm M. i* Il ne faut pas perdre de vue que cette expédition n'est pas isolée. Elle est conjuguée avec l'action des Tchéco-Slovaques et des Japonais en flbérie. Les bolsdhevistes 1 sont défaits dans la Sibérie orientale. Les Japonais marchent sur B1 agovestchenk. Et si les distances sont grandes, les Japonais vont 5 vite. Quoique leurs opérations 6e déroulent à plusieurs milliers de lieues en arrière, leur influence 6e fait sentir dans l'Est de la Russie d'Europe où les Tohéco-Slovaques sont les maîtres. Et déjà le gouvernement des commissaires du peuple quitte Moscou pour un siège plus modeste, mieux en rapport avec l'exiguité de son pouvoir. On peut prévoir le moment, où les contingents alliés du nord de la Russie vont pouvoir communiquer avec les contingents Tchéco-Slovaques de l'Est1. Il eni résultera une situation) à laquelle Ludendorff ne pourra pas tenir tête aussi longtemps que le maréchal Foch retiendra les armées allemandes sur le front de l'Ouest. Et l'expérience de tous les jours démontre assez que le général Foch n'est pas disposé à les lâcher. Sans doute, les défaites allemandes sur le front de l'Ouest iront en croissant. Il n'est rien moins que certain que Ludendorff réussisse à en atténuer l'effet par des victoires en Orient. Ce temps est passé. Charles Bernard, — I ,j « Q ■ ij1 i !!■ — Le légende tfes francs-tireurs. Prenant texte d'un document illustré allemand, en l'espèce une carte postale portant le titre , .D-er Weltkrieg 1914, no1. 7", M. Henri-Edouard Droa, dans l'importante publication ,,Bibliothèque universelle et Revue suisse", met à nu la contradiction morale de la propagande teutonne. Sur la carte en question on voit des paysans de la Prusse orientale, envahie par les Russes; ils 6ont armés jusqu'aux dents et résolus à résister à l'envahisseur, conformément au conseil qui leur fut donné par les Allemands eux-mêmes. Les populations civiles qui résisteront aux Russes, disaient alors les propagandistes teutons, trouveront, si elles succombent, une mort glorieuse. Comment se fait-il que les actes des francs-tireurs prussiens scient réputés glorieux lorsqu'ils visent les Russes, tandis que les mêmes actions sont déclarées criminelles et abominables lorsqu'elles sont le fait de prétendus francs-tireurs belges? Il faut dire ,,prétendus", car les Allemands, jusqu'ici, n'ont point été capables dé montrer un seul franc-tireur authentique, incontestable. Le prétexte qu'ils ont pris pour incendier Louvain, raser Termcnds et Dinant, saccager Tamines, Auvelais, Anden-ne, Aerschot et vingt autres cités innocentes, est toujours le même: les civils ont tiré sur la troupe. Malheureusement pour cette allégation, chaque fois qu'une enquête fut suivie à eonj sujet, l'inanité en Ivpparut évidente; on découvrait, aussitôt, que les franc-tireurs en question étaient des soldats allemands qui, pris de peur ou pour tout autre , motif, s'étaient mutuellement canardés. Ce fut le cas pour Louvain et Termonde, et, dit M. Henri-Edouard Droz: ,,C'est exactement ce qui s'était passé à Mulhouse, déjà le 10 août 1914, et j'ai été frappé de l'analogie que présentait le récit de certains faits avec ceux dont j'ai été témoin et qui dénotait, de la part des Allemands, une réédition de procédés constituant un vrai-système".L'auteur de l'article intitulé: ,,Un point d'histoire", après avoir» montré comment des Allemands se canardèrent dans Mulhouse, et après avoir dit les-menaces horribles proférées contre: la ville innocente conclut ainsi: ,,0n a dû faire l'autopsie des soldats tués; et l'examen des blessés aura révélé l'origine allemande des balles tirées: — ce qu'on s'est bien, gardé de publier officiellement. — Mais, à défaut de preuve, il y a un indice suffisant pour expliquer que les autorités, renseignées, aient renoncé à sévir aussi durement qu'on l'avait annonce; le voici: ,,Le maire do Mulhouse, M. Cossmann, — un Allemand, — ouvrit une enquête et promit 1,000 ~ "Marks de récompense à qui dénoncerait, avec preuves à l'appui, des civils ayant tiré sur les soldats. ,,Personne, — et Dieu sait, pourtant, combien les mouchards allemands étaient nombreux à Mulhouse, — personne n'a gagné les 1,000 Marks offerts. ,,L'incident est, sans doute, de mince importance, puisque les suites n'ont pas été graves. Mais elles auraient pu l'être. Ce qui est resté à l'état de menace, en ce qui concerne Mulhouse, a été sinistremenfc exécuté à Louvain et ailleurs, où les choses se solnt passées, à l'origine, dei la même façon. ,,Quoi qu'il en soit, il n'était peut-être pas inutile de montrer que le système de justification employé si souvent depuis, en Belgique, par les Allemands, avait été inauguré eu Alsace, et il nous a paru que nous devions-cette modeste contribution à l'éclaircissement d'un point d'histoire." rîffit- Pour nos œuvres Pour Vhabillement de Venfance: Montant d'une collecte faite à Venterrement d'un de nos ctim-patriotes, M .Edgar d de Mimter> décédé cl Amsterdam le 12 sCp- bre 8.00 fl. Pour nos -pauvres: H. Safobô, Hallumpour rtn-e dé* mande faite dernièrement ...... 0.25 'fl. !! \] a un m 'Vf septembre 1917: Sur le front de 'Riga Us Russes occupent J%z cimetière au sud-ouest d'H ometl et l& ^rj]ie.S^chzeivl awjud d& $i$~ icaal* «a—inwBiinww>aw—»—nomtmm*maamm»bi—— iwn wroiwmi»!'j.1 »n«a«n— Les opérations militaires. Les Allemands essuient de nouvelles défaite: Les Français avancent leur ligne au sud de l'Oise et fsnt 3.580 prisonniers. — Les Anglais progressent dans le Bois d'Halnsn et occupent Maisserny. — Les Américains dépassent Viicey, Norroy, Jaulny et capturent 70 canons. Un succès italien sur la Brenta. L'offensive des alliés. nant de j<?ie- papul^031 raconte que las 1 A • • , . , . , , Allemands pillèrent les deus banques locales Les Franco-Américains, libèrent 51 milles carrés et fr^rent la ville d>UI19 indeainnté to territoire, font 15.000 prisonniers et cap- d8 » ^ ^ miuion. Le ravitaillement de turent 100 canons h'.population était assuré exclusivement par (Communiqué officiel) le Relief Comité. LONDRES, 14 septembre. Dans le secteur Les Britanniques progressent dans les secteurs do Saint Mihiel nos éléments avancés main- d'H^vrincourt et eiu canal de La Bassée tinrent le contact avec les troupes ennemies (Communiqué officiel) et repoussèrent des contre-attaques dans la LONDRES, 14 septembre. Ce matin nos région de Janlny. _ , troupes repoussèrent avec eucoès un ccwp de Il est possible a présent de juger nos re- nn£mi dans le s6cteur de Gour.eau- cents 6ucces. court Grâce a l'impétuosité de l'action de nos j)ans jeteur d'Havrincourt nos troupes troupes et de celle des détachements français I&Jisèrent de3 progrès et occupèrent de nounous opérâmes mie jonction de part et d au- veaus avant-postes dans la ligne de tran-tre du saillant et nous atteignîmes de la chéf,6 à 1>est et au nord du village sorte lo résultat visé au bout de 27 heures. 0ni ]ivTa une bataille locale sur les deux Nous libérâmes 51 milles canrés de terri- rjvçs dll cauai de La, Basséa. Nos troupes taire, fîmes 15.000 prisonniers et, oapturâ- réalisèrent des progrès et" firent quelques mes une grande quantité de matériel, plus prisonnière. L'artillerie ennemie tira un de 100 canons de tous calibres, des centaines grand nombre d'obus délétères dans les envi-de mitraileuses et des mortiers de tranchées. lc,ns de Neuve Chapelle. Les Français enlèvent Alternant, le Moulin-de- Um coup de main excente la mut dermère_ Laffaux et Glennes. _ 2700 prisonnier» Par 1 enneml <iaus ce secteur fut reP0UES« par nos troupes» (Communiqué officiai.) PARIS, 14 septembre. Au sud de Saint L9S ^ ï*"ms Quentin les Français avancèrent leurs lignes (Communiqué officiel.) jusqu'à la lisière de Fontaine-le-Clerc. _ LONDRES, 14 septembre. Pour appuyer Entre l'Oise et l'Aisne ils exécutèrent, sur 1 attaque exécutée par la le. armée ameri- divérs points, des attaques locales pour amé- came les aviateurs britanniques lancèrent liorer leurs positions. En dépit de la résis- encore 1 tonne de bombes sur les voies fer- tauce acharnée des Allemands ils enlevèrent rees d'Arnaville et de Metz-Sablon, abstrac- Allemanti et le Moulin-de-Laffaux. Ils éten- tion faite des bembardements mentionnés dirent leurs progrès à l'est de Sancy ainsi le communiqué d'hier. Deux appareils qu'au nord-est de Celles-sur-Aisne. Le nom- ennemis furent ^battus. bre des prisonniers faits par les Français La miitdernière nous attaquâmes les voies dans ces opérations comporte déjà jusqu'ici ferrées à Courcelles, mais le mauvais temps 2500. . nous empêcha de constater les résultats. Au nord, de l'Aisne, dans la région de Aujourd'hui nous attaquâmes avec succès Mertval, les Français étendirent leurs pro- voies ferrées à Metz Sablon, Ehraaige et giès, s'emparèrent du village de G-lennes et camp de Buhl. Trois projectiles atteignirent 200 prisonniers. rent les voies ferrées, à Ehrange et un autre l'aérodrome de Buhl. La nouvelle atîaque française Nous lançâmes six tonnes de bombes dans LONDRES, 14 septembre. (Router). Les la journée ét dans la nuit. Français déclenchèrent ce matin une nou- Un avion britannique ne rentra pas au velle attaque de part et d'autre de l'Ai- camp. lette et entre l'Aisne et-la'Vesle. L'attaque, en direction de la forêt de *"a bravoure dec Britanniques Couoy, se déploie d'une façon satisfaisante. LONDRES, M4 septembre. Le maréchal Au 6ud de l'Aisne les Français enlevèrent ifaig publia le Tapport suivant: Des divi- le mont de Bacques, les villages d'Allemant siens anglaises, écossaises et' galloises prirent et de Sancy et ils se trouvent aux lisières de une part importante dans la série de glo- Vailly. rieux combats commencés le 8 août sur la Sur l'Aisne ils progressèrent d'un ou deux Somme et donnèrent des preuves (nombreuses milles sur un front de 11 milles. de vaillance. La plupart de ces divisions pro- L'attaque commença à 5 heures. Une di- gressèreut sur le terrain où elles arrêtèrent vision fit 1000 prisonniers. Les Français la grande offensive allemande en mars, firent au total 1800 prisonniers sur ce front. Dans les deux dernières semaines ils mon- La réaction- de l'ennemi sembla plutôt faible trèrent tous que l'effort tendu au début de bien que la première ligne fut abondam- l'année avec tant de courage et de fermeté ment pourvue d'effectifs. n'avait nullement entamé leur brillant ee- Au 6ud de l'Aisne l'actioin fut également prit combatif. favorable. Mais on n'a pas encore reçu do ■ C'est ainsi que la division1 de la garde, qui détails à ce sujet'. occupait en mars et en avril le pivot sept en- L'avance menace le Ohemin-des-Dames trional de notre ligne de défense, enleva le d'encerclement et met également en danger 21 août Moyennevile, Hamlincourt et St. la ville de Laon. Léger. Le nombre des prisonniers faits par ios Améri- Nouveaux progrès des Britanniques dans la cains augmente toujours. contrée de St. Quentin et du Bois d'HoInon. LONDRES, 14 septembre. Reutcr apprend (Communiqué officiel.) que les Américains ont fait 15.000 prisonniers. LONDRES, 15 septembre. (Reuter ) près de St. JMuel et que d'autres suivront en- Hier „oir ^ 06tte-nuit nos troupes réalisé- rent de nouveaux progrès au nord-ouest de A Saint Mihiel, St. Quentin et au nord du Bois d'Holnon. LONDRES, 14 septembre. Le correspon- Des attaques lccles ennemies furent repous-dant de Reuter au front, arrivé hier à St. sées dans le3 secteurs de Trescault et de La Mihiel, envoya le télégramme suivant: Basée. Pondant la nuit l'artillerie enne-L'aspeot de la ville constitue une compensa- mie déploya de l'activité dan les secteurs do tion des efforts faits pour la conq\iérir. Les Roisel-Moeuvres, do Marquion et de Given-habitants, surpris jadis par l'invasion aile- chy. Au nord-ouest d'Armentières les Allemande, ne purent se réfugier et se sont donc mands se servirent d'obus à gaz asphyxiants, trouvés tout ce temps sous le régime allemand. Tous les jeunes hommes de 10 à 16 **®s Anglais occupent Malsserny. ans furent déportés et les autres furent for- ces de travailler pour l'ennemi et furent LONDRES, 15 septembre. (Reuter.) Le traités à la manière habituelle des Aile- matin du 15 nos troupes, à la suite d'une mands. petite opération, s'emparèrent du village de La population accueillit sa libération avec -Maiseemy, au nord-ouest de St. Quentin, une joie délirante. La visite de tous ces vil- ainsi que du système de tranchées au sud-est lages libérés où la joie succédait enfin aux et à l'est du village. Elles firent 100 pri- misrègs prolongeés fut impressionnante. Le. sonniers et capturèrent un certain nombre peuple ne cessait de parler des Américains, de mitrailleuses. Sur le reste du front nos leurs libérateurs. patrouilles firent encore des prisonniers dans Lorsque les généraux Pershing et Pétain différents secteurs. Pendant la journée entrèrent dans la ville, ce ne fut qu'un long l'artillerie ennemie déploya une grande i cri de joie qui se prolongea encore lorsqu'ils activité sur plusieurs points du front au ; eureht passé le pont sur la rivière, assez en- sud de la route Arras—Cambrai. dommagé, et si le peuple eût su que M. Baker, ministre de la guerre aux Etats-Unis, **es Français repoussent plusieurs contre* se trouvait au milieu des troupes, nul doute rr, ai aqueS* ne lui eût réservé un accueil des vlus cha- „ . ptt^T'""72T ^ „ . lereux PARUS, lo septembre. (Hjavas.) Près Trille est dévastée en partie; le qnar- de Vauxaillon,au cours de la nuit les Fran- tier sur la rivière est presqu'entièrement dé- S8» contre-attaques sur truit, mais un. grand nombre de maisons sont leurs . nouvelles positions. En Champagne demeurées intentes et des centaines d'autres ^ 6n Lanraxne ils enxayerent plusieurs raids, n'ont été endommagées que légèrement. No- lgs avions français coopéraient* à l'offeneSve tre attaque surprit les Allemands dans une américaine, mesure telle qu'ils ne purent effectuer leur PARIS, 15 septembre. (Reuter.) Officiel, oeuvre de destructiooii coutuinière. Ils ont Jeudi et vendredi nos avions ont pris une part emporté néanmoins to'ùtes sortes d'objets, active à l'offensive américaine. Malgré les notamment des draps de lit, mais les va- de, ';ents.> les nua?es ^ la ^luie' iIs gons chargés de butin sont tombés probable- a a iren 1 a,rl0DS ennemis- ment entre nos mains, étant donné que l'en- 3500 prisonniers. nerm n'a eu que 12 heures pour se sauver, (Communiqué officiel français.) ayant que la pince des alliés ne se soit refèr- PARIS, lo septembre. (Havas). Au eud de mée. Quelques maisons furent mises en feu l'Oise, malgré de violentes contre-attaques, par les Allemands, mais dès que les habi- conservâmes toutes nos positions Nous Lits remarquèrent la disparition de l'enne- ÎS mi ils eteigmreïit. le feu. Menusseau et nous occupâmes la crête au Les vieilles personnes ont le plus souffert- nord-est de Clles-sur-Aisne. Le nombré de pri- Elles ont beaucoup maigri et ont les yeux sonniers faits depuis samedi matin atteint creusés, mais tous les yeux brillent mainte; £500. ' Les récents succès alliés PARIS, 15 septembre. (Havas). Le ,,Frankfurter Zeitung" a raison lesqu'il écrit: ,,L'ennemi conserve encore toujours l'initiative". En effet, les Allemands se trouvent soumis.à la volonté du commandement allié, depuis lé lo juillet, jour où ils déclenchèrent leur grande oftensive qui devait amener le coup décisif. •Les alliés remportèrent des succès à la fois sur divers points. L'ennemi subit une grave défaite en Woevre où l'armée von Gallwitz éprouva un coup rude. Les autres groupes subirent également des revers sur les fronts septentrionaux. La 6e armée dut reculer dans la région importante du canal de La Bassée. Les Ire et 3e armées britanniques menacent Cambrai de deux côtés à la fois. Les Franco-Anglais progressent en direction de Saint Quentin. Enfin les armées Mangin réalisèrent d'importants progrès; elles enlevèrent, des travaux de défense importants tels que les tranchées de la ligne Hindenburg où elles ont pénétré actuellement sur une profondeur de 4 kilomètres. Le Chemin-des-Dames se trouve menacé de la sorte par l'ouest. Nous ramenâmes des milliers de prisonniers. Les pertes de l'ennemi sont énormes, aussi en matériel et en munitions. Tous les beaux discours ne changeront rien au fait que le vent de la défaite souffle sur l'Allemagne. Le ,,Journal" caractérise la situation de la sorte: Les diverses menaces prises dans leur ensemble rendent! le jeu très difficile pour .l'ennemi. Mangin avança son front de 1500 mètres en moyenne sur une largeur de 20 kilomètres. Le résultat est extraordinai-ment satisfaisant, si l'en tient compte des difficultés que fournit le terrain âprement défendu. Un millier des 2500 prisonners fut fait au nord de Laffaux sur un front de 1500 mètres. L'abondance des effectifs 6ur ce front montre le prix qu'attachait l'ennemi à conserver ce pivot , de soin système de défense. Mais les Allemands durent le céder à la suite d'une habile manoeuvre d'enveloppement.Les critiques soulignent l'importance des fortes positions prises hier. Le ..Petit Journal" constate que Mangin ébrama le flanc ouest du Chemin - des - D ames et il prévoit la possibilité que les Allemands, à la suite de ce fait, devront évacuer le front outre l'Aisne et le Chèinin-des-Dames. Metz, Couroelles, Ehrange, Saarbrucken, Kaiserslautern, Stuttgart bombardés. LONDRES, 15 septembre. (Officiel.) Les avions britanniques exécutèrent deux attaques sur Metz^Sablon, Courcelles, Ehrange, Saar-brueken, Kaiserslautern et sur divers aérodromes.Aux environs de Metz, Saarbrucken et Kaiserslautern on constata des incendies. Six avions britanniques ne rentrèrent pas au camp. Ils bombardèrent également avec succès les usines Daimler à Stuttgart. Nous rencontrâmes 20 appareils ennemis. Nous en détruisîmes deux. Tous nos appareils rentrèrent inndemnes. Nous lançâmes plus de 27 tonnes de bombes les vingt-quatre- heures dernières. L'activité dans les airs. Reuter apprend de bonne source qu'au mois d'août 21 villes allemands importantes ont été bombardées par les avions britanniques. Les fabriques et la station de Frank-fort, les fabriques chimiques de Mannheim, les emplacements du chemin de fer Metz-Sablon et les lignes du chemin' de fer près de Thionville et de Trier fuient bombardés à trois reprises. Rettembourg, Burbach, Co-blenz, Cologne, Darmstadt, Duren, Ehrange, Karlsruhe, Luxembourg, Offen-bourg, Herailly et ïïemboch furent bombardées une fois. Pendant • le trimestre écoulé 249 raids:aériens furent fait sur l'Allemagne au cours desquels 247 tonnes de bombes furent lancées. Le territoire allemand le long du Rhin compris ainsi dans la zone de guerre une longueur d*environ 250 milles. ! Les Américains avancent leur ligne et oapitu-I rent encore 72 canons. (Co-mm wniqu c 0fficiél. ) LONDR.ES, 16 septembre. (Reuter.) Sur la rive gauche de la Moselle nous avançâmes notre ligne de un à deux milles. Nous occupons à présent les villages de Viloey et de ; Norroy. En avançant notre front au delà de Jaulruy nous capturâmes encore 72 canons abandonnés par,;; l'ennemi pendant sa fuite précipitée. Le nombre total des canons capturés s'élève à présent à plus de 200. Dans le secteur de St. Mihiel l'activité de l'artillerie et des avions augmenta. Une contre-attaque ennemie commencée au lever du jour près de St. Hilaire fut repoussée sans difficulté. Nous fîmes un certain nombre de prisonniers. La nouvelle ligne amérioaine. Heuter apprend en date du 15 septembre que les Américains réalisèrent de nouveau un progrès de 2 à 3 milles sur tout le front de 33 milles. Sur plusieurs points du front | des patrouilles américaines avancèrent en- ; core deux milles plus loin. L'ennemi se re- ' plie apparément sur une ligné située encore plus en arrière pour protéger les communications du cheimin.de 1er près de Metz. Cette j forteresse se trouve actuellement à la portée ; de nos canous à longue portée. Dans le secteur de St. Mihiel il y avait six divisions allemandes comprenant 60,000 hommes (36,000 fusils). Le nombre des prisonniers comporte le quart de ce chiffre, ce qui démontre que l'ennemi ment en disant que la | retraite fut accomplie d'excellente façon. Actuellement l'effectif de l'ennemi au front occidenta est réduit à 191 divisions, plus ' quatre divisions autrichiennes et quelques troupes de cavalerie. Dans le secteùr de St. Mihiel la ligne va à présent de Norroy et de la rive droite de la Moselle au nord de Pont-à-Mousson et passe por Rembercourt-Haumont-Oincourt- i Pintheville-Abaucourt, à l'est de Verdun. Lentement l'armée allemande est refoulée wers la frontière. L'artillerie lourde du fort, de Metz est ehtrée en action de sorte qu'une nouvelle phase de la bataille a commencé. Uu raid aérien sur Paria, P^JS, 16 septembre. (Reuter.) Officiel. A 1-25 heures de la nuit on signala l'approche d'avions ennemis. A 3 heures tout aangor avait de nouveau disparu. Plusieurs escadrilles aériennes se dirigeaient vers Paris. Le feu de notre artillerie antiaérienne fut très violent. De nombreuses bombes furent lancées. On signale quelques victimes et des dégâts matériels. Les Allemands se préparfcraient-ils à évacuer les Flandres? Le ,,Telegraaf" apprend de la frontière: Les Allemands prennent des mesures indiquant qu'ils comptent évacuer la côte belge et surtout Os tende et Zeebrugge. Sur ces joints ils emportent tout le matériel. Des navires, qui avaient tronsporté une ear-gaisoh en Belgique, furent engagés à aller retirer du matériel de Bruges ou de Zee-brugge.Tons ces indices montrent que les Allemands, sous toiite probabilité, se préparent à évacuer une bonne partie des Flandres. Télégrammes de félicitations Reuter annonce de Londres que le roi George envoya un télégramme de félicitations au président Wilson à l'ocoasion de la victoire remportée par les Américains dan? la contrée de St. Mihiel. M. Lloyd George envoya un télégramme de félicitations au général Pershing et dit que la nouvelle du succès fut le meilleur remède pour son mal. Sur le front belge. Communiqué officiel hebdomadaire belgs du 7 au septembre 1918. ^ Au cours de la semaine écoulée l'activité de l'artillerie a été particulièrement intense sur la partie de notre frent au sud do l'Yser. Dans )a nuit du 8 au 9 septembre nos troupes, par des attaques vigoureuses, ont élargi leurs gains obtenus le 2o août dans le région de Kippe, do part et d'autre de la route de Steenstraete à .Dixmude. 'Sur un front d'environ deux kilomètres nos troupes, après une préparation d'artillerie très courte, ont pénétré dans les premières lignes ennemies et ge sont emparées d'une bande de terrain profonde d'environ un kilomètre. Au nord de Kippe les défenseurs adverses, après ua combat corps à corps, ont été mis ' hors cause ou ramenés dans nos lignes. Plus au su<3# à l'ouest de St. Julien, nos détachements ont pénétré par surprise dans la première position ennemie sur un front de 2.500 mètres environ et sur une profondeur moyenne de 500 à 600 mètres et s'y sont installés après une lutte opiniâtre. Le 12 septembre, à l'aube, après une courte mais violente préparation d'artillerie, nos troupes se sont^ portées à l'attaque des organisations ennemies do la région de Draaibank qu'elles ont enlevéés après une lutte très vive et malgré une violente réaction de l'artiller» ennemie. Le 13, à l'aube, après un violent bombarde-ment, les Allemands sont parvenus à réoccuper momentanément les postes jalonnant notre nouvelle ligne au sud-est de Draaibank. Pendant la matinée un retour offensif de nos troupes a permis de nous réinstaller dans «es postes, malgré de vigoureuses centre-attaques prononcées par l'adversaire. Le nombre de prisonniers faits pendant cette dernière semaine s'élève a 300 environ. Nous avons en outre captur/j1 25 mitrailleuses et du matériel do tranchée. • • Malgré les conditions atmosphériques défavorables nos avions divisionnaires ont assuré les liaisons de l'infanterie. Lors des dernières attaques ils. ont surveillé les mouvements de ' -l'ennemi et mitraillé les routes ainsi que les . organisations adverses. Vaines tentatives aîlemandss sur Ie3 nouvelle* positions bolges. Dans la nuit dii 12 au 13, après une violente préparation d'artillerie, les colonnes d'attaques allemandes s'élancèrent sur les positions que les Belges avaient enlevées dans la nuit du 10 au 11 août dernier. Un corps à corps terrible s'engagea et dura jusqu'au matin. Après avoir subi des pertes. très lourdes l'ennemi parvint à prendre pied dans une partie de nos positions, mais les troupes belges, par une contrerattaque brillante effectuée en plein jour, bousculèrent les Allemands et reconquirent tout le terrain. La contra-attaque fut si violente que l'ennemi laissa entre nos mains, avec du matériel et des mitrailleuses, une cinquantaine de prisonniers. Les Allemands no renoncèrent pourtent pas encore à la lutte et jusqu'à midi lancèrent plusieurs contre-attaques successives sur nos positions. Tous les efforts furent vains. Nos trou» pes conservèrent intégralement le terrain conquis. Les pertes subies par l'ennemi sont fort élevées. Lc3 parlementaires américains au front belg*. _ Six membres du Congrès Américain, messieurs James B. AshTveli! ; Allen "\Y. Barcaly; Morvin. Jones ; Charles N. Nalidall ; Wilton N". Yvilling et James Mays ont visité le front belge après avoir été reçus par le général GiT-lain, chef d'état-màjor général. Ils se rendirent aux tranchées, explorèrent les secteurs de Merckem où les troupes belges se couvrirent de gloire et le saillant d'YpreB où les soldats du Roi Albert viennent de remporter une si importante victoire sur l'ennemi. Ils remportèrent une forte impression de leur visite. Sur le front italien. Nos alliés remportent un succès près d» Crotella. 343 prisonniers. ( C ammuni qué 0ffi ci et.) ROME, .15 septembre. (Stcfani.) Dans la vallée de là Brenta, hier matin, de bonne heure, un détachement d?infanterie, après un court mais violent bombardement préparatoire, accompagné d'actions aériennes, fit une attaque sur la barrage ennemi près de Grotella, au sud do Corte. Après avoir surmonté les grandes difficultés de terrain et avoir brisé la résistance de l'ennemi, nos troupes s'emparent de tout le système détensif, composé de tranchées creusées dans la profondeur de la valliée et solidement fortifiées. Elles firent 343 prisonniers dont 12 officiers et capturèrent plusieurs mitrailleuses, quelques centaines de fusils et une grande quantité de matériel de guerre. Sur le reste du front de violents combats d'artillerie eurent lieu entre le Val Larsa et le Val Astico, suç le platgau jj'Asagio. gt Je long delà Pi ami,'

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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