L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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23 februari 1918
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s.n. 1918, 23 Februari. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9z9086488f/
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^.èsîie smee es 52&3Ï&Ï.S3 ï&Jsaxa^i£Ë2 ~ss^s -rigs-yraeisr listes L'ECHO BELGE r'hi'm fait la Force. à|*9Mrnal QMOtïcIiew cSu matin tmraâssant eau Hollande» Belge est notre nom de Famille. ^:r^ov^7Ti „ «les lettres tSoâwetst être siiï5-ess^«s au U..^fl2de rédaction: N. JE. VOOBBLKGWAL 234-24®, j ^mStEBDAMI. ■Téiéphooes: 2797 et V7TK. . j ! KÉdacteur en Chei: Gustave Jaspaers. ,» .. , . ( Charles Bepitezrd, René eïnaaufory, Clomité, de B^âacHon : ) Em„e Painpairé. Abonnements: Hoifande fl. 1.50 par mois. Etranger il. 2.00 par mois. Pour Ses militaires au front et les militaires internés en Hollande 18. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Tout se tient. Nous sommes toujours dans l'incertitude en oe qui concerne la Roumanie. A plusieurs * reprises on a annoncé puis démenti le départ de M. de Kuhlmanin ou de M. Czermin pour Fccsami. Il n'y a qu'une chose dont nous pouvons a présent être certains: c est que, si l'Allemagne, pour complaire a Sofia, consent à laisser la Bessarabie au royaume roumain en guise de compensation pour la perte de la Dobroudja, elle exigera des contre-prestations léonines. Déjà l'on ne fait plus de mystère en AHe-maoTie que la toute première condition de la paix avec la Roumanie sera l'abdication du roi Ferdinand. Celui-ci serait obligé de céder son trône à son fils ou à son frère, pour le punir d'avoir suivi le6 aspirations de son peuple qui refusait de subir plus .longtemps la tutelle détestée du Germain. En regard des déclarations ampoulées de Berlin et de Vienne sur le libre droit des peuples de disposer d'eux-mêmes et de choisir la forme de gouvernement et le 6ouve- ( rain qu'il leur plaît, cette prétention joint 3e plaisant à l'odieux. On pourrait la com-ibattré excellemment avec tout l'arsenal que Jes boches ont sorti 'naguère pour combattre la soi-disant intrusion du président Wilscn dans leurs affaires intérieures. Mais l'Allemand n'est pas sensible à un raisonnement, même venu de lui et qu'on retourne contre lui. Il n'est sensible qu'aux coups, à la ûoaction qui demeure le fondement de son système pédagogique. Guillaume refuse de reconnaître dans le roi Ferdinand le souverain légitime de la Roumanie; les alliés — et le président Wilson n'avait- pas tort en y songeant — refusent à leur tour de reconnaître Guillaume. Les Allemands auraient tort de créer un précédent qu'avec les meilleurs motifs du monde ou pourrait retourner contre eux. La deuxième condition qu'ils prétendent imposer-au cabinet de Jassy est d'ordre économique. Le gouvernement roumain exproprierait les sources d'huiles minérales et les champs de pétrole qui sont à la^ base même de la prospérité nationale et en donnerait la concession à un syndicat financier allemand pour une durée de 90 années. Qui ne comprend, à la lumière des événements de la grande guerre, qu'une telle convention est plus avantageuse pour l'Allemagne qu'un traité d'alliance militaire et 'que la libre disposition de s huiles minérales de la Roumanie est pour elle infiniment plus précieuse que l'appoint d'une armée.- L'Allemagne bénéficie ainsi de tous les avantages d'une annexion pure et simple sans en subir un seul inconvénient. Que veut-elle de la Roumanie? Du pétrole. Elle s'annexe le pétrole. La réalisation du plan d'un ,,Mitteï Europa" fortement appuyé 6ur des Etats limitrophes vassaux, obligés de payer à 1\ . .ie io u. j.jiit de leurs ressources naturelles, se poursuit avec méthode. Au nord, l'encerclement de la Baltique qui devient un lac allemand. La Courlandej PEsthonie, la Livonie grands-duchés dévolus à des princes allemands rattachés à l'empire par des liens directs; l'Ukraine devenue te grenier de 1 'Austro-Allemagne et jouant le rôle de la Sicile à l'égard de Rome dans ['antiquité; la Roumanie ravitaillant l'Allemagne en huiles aussi indispensables à l'in-iustrie que le charbon; enfin la Bulgarie et la Turquie — terres nourricières de guerriers comme eût dit Homère — jouant vis-î-vis de l'Allemagne le rôle que l'Allemagne, alors divisée en mille principautés, jouait vis-à-vis de la France monarchique, et lui fournissant les contingents de leurs armées. Qui ne sent qu'une Allemagne ainsi organisée, ainsi épaulée, inépuisable en hommes et en matières premières, serait véritablement maîtresse de l'Europe et du monde, , d Car il y a un si. Tout le suroroît de puis-an ce que l'Allemagne a pu acquérir dans 'Est ne lui sert que de peu de chose si elle ld peut pas projeter cette puissance vers 'Ouest, si la porte de l'Occident demeure érmée. Cette porte, c'est la Belgique, c'est a côte belge, dont l'amiral Tirpitz n'a que > rop souvent défini l'importance au point Le vue des intérêts allemands. C'est en quel- ' [ue sorte en fonction de la Bel£$que que les f .cquisitions territoriales et les traités écono- < niques en Orient acquièrent de l'impor- \ ance. Et quand l'Allemagne prend le blé de 'Ukraine ou quand elle prend les pétroles e la Roumanie, nous devons y voir une • aenace directe contre nous-mêmes, tout 1 omme lorsqu'elle désorganise notre adnii-istration ou lorsqu'elle ruine notre statut national. ( Le bloc occidental constitué contre l'Aile- ' lagne saura bien déjouer ses efforts et garer la porte close. Mais cela ne suffit pas. /es alliés doivent poursuivre également la lise à néant des paix imposées par l'Aile- 1 ' lagne à l'Est, car, aussi longtemps que l'in- j luence allemande en/traînera dans sa sphère . îs Etats formés sur les débris de l'empire usse et les peuples des Balkans, elle sera : entée de forcer la barrière de l'Occident pai ù l'invasion boche 6e répandra de nouveau ! ai* le monde. Et si solide que soit la porte, i i lourde que soient les verrous qui la ferlent-, il est impossible qu'elle ne cède pas à J i longue sous lavpoussée formidable d'une Allemagne accrue'du poids de l'Orient. L'avenir et la sûreté de la Belgique dépendent de la situation de l'Allemagne dans 'Europe orientale. Charles Bernard. ■«a» ■ __ ( ( fl y a un an i i 23 février 1917: Les Biitamiques occu- , Tînt des positions ennemies au nord de j ÇkfQk 8A& de Petit Miraai/monp. I les Bochss ei les Flamands. Maurice Muret écrit dans la ,,Gazette de Lausanne": L'Allemagne intervenait en Belgique pour empêcher ,,la latinisation du peuple flamand si longtemps asservi". Flamands et Wallons, nous ne le nions gas, se querellaient un peu en Belgique avant la guerre, comme il .nous arrive, à nous autres Roman», de nous prendre de bec avec nos confédérés de race gerr&anique; mais il serait aussi inexact de dire que nous sommes ,,asservis" par les Suisses allemands que de soutenir la thèse des Flamands belges ,,asservis" par les Wallons. Hélas! comme a dit le poète Spitteler, l'Allemagne a calomnié et sali la Belgique après l'avoir violentée. Le postulat d'un irréductible antagonisme entre les deux rares belges servait les desseins allemands. C'est pourquoi ils répandirent cette fable avec autant de méthode que d'effronterie. L'Allemagne déchirant la Belgique et attirant a soi la Flandre se pose à la face du monde en libératrice.La Flandre belge ne veut pas plus être incorporée à l'Allemagne que la Suisse allemande ne souhaite d'être annexée à sa grande voisine du nord. En Belgique comme en Suisse, ces querelles de race ne signifient pas du tout ce que le pédantisme prussien affecte de penser. Les optimistes diraient que ce sont querelles d'amoureux. En, outre, il n'est que juste d'observer l'évolution descendante de la rivalité wallonne et flamande dans la Belgique d'avant la guerre. Quand l'Allemagne vint mettre ce pays à feu et à sang les Flamands étaient administrés et jugés dans leur idiome, ils avaient des écoles primaires et secondaires, on allait leur donner une université.. Que l'Allemagne donne tout cela aux Alsaciens-Lorrains, Posnanie-ns et Slesvigois. Ensuite, elle aura le droit de parler de l'asservissement de la Flandre, mais pas avant. ■ ——r* ■ Grande oianifestition belge en l'honneur É pays oosypi. La presse quotidienne belge de Hollande organisera au Dierentuin, à La Haye, une grande manifestation en l'honneur du pays occupé. Tous les Belges, dignes de ce nom, résidant en Hollande, protesteront contre le nouvel attentat monstrueux dont la Relgi-q«e est la victime. A bas la séparation politique ! A bas les traîtres ! Vive la Belgique une et indivisible I Les coloaiei ..aliimandes" Vn communiqué officiel anglais annonçait, le 1er décembre, que les troupes belges et anglaises avaient conquis le dernier lambeau de terri-t~'~- africain où le drapeau impérial flottait cncore, s les colonies allemandes sont donc entre les mains des Alliés, et ainsi, sur terre comme sur mer, les couleurs teutonnes ont disparu de la surface du globe. De l'autre côté du Ivnm, on essaie de se consoler en menant un tam-tam effréné autour des immortels héros qui pendant plus de 32- ans ont su résister à un ennemi incomparablement supérieur en -hommes et en matériel. C'est d'un beau romantisme. Dommage que ['identité parfaite des articles dans des feuilles lux tendances les plus différentes établisse nettement la provenance officielle de tout ce fatras yrique. On veut cacher l'importance du fait >ous une avalanche de grands mots et de phra- | ses retentissantes, et comme là-bas on pense sur ordre, la Presse-Zentrale s'en donne! La Belgique, autrement petite que le lomaine colonial teuton, et située, elle,aux portes même de l'empire, n'est pas conquise encore après 3£ années, malgré un ennemi irneom-Darablement etc., etc.... Mais passons, et donnons d'après ,,Otto Hiï'b-îer's Geographische-Statistische Tabellen" (éd. .916, p. 21) le relevé des ,,ex-colonies alleman-ies'' avec leur superficie ©n kilomètres carrés: .. Ostafrika 995.000 !. Kameroun ....**»• 790.000 !. Togo S7.200 :. Siïdwestafrika . . . » • ». * 835.100 5. Neu-Guinea {ensemiblo) * * . 242.500 comprenant : i) Bismarckarchipel, Salonioinsel ; >) Kaiser Wilhelmsland ; ;) Ocst-Karolinen, Marshallinseln, Nauru ; l) West-Karoiinen, Palau, Marianen 3. Samoainseln : Upolo, >Sarrai, etc . 2.572 Riants-chou .... ^ 552 Total . . . 2.952.924 Soit près de 3 millions de kilomètres carrés iveo une population de 12.360.269 habitants, ja superficie de l'Allemagne est de 540,857 rilomètres carrés. j (Extrait de ,,La. libre Belgique" no. du 15 lêcembre 1917.) « L'action des scus-niarms. <,Les navires qui nous apportent les vivres •ont protégés au point qu'en septembre et m octobre il ne s'est perdu que respective-nent 3,3 et 0-,7 pour cent du froment destiné i des ports anglais. ,,Depuis l'introduction du système des .convois" par l'Amirauté britannique, jusqu'au lr décembre, moins de 1 1/2 p. c. des chargements con/voyés en destination du lovaume-Uni fut perdu. Ce chiffre porte ion seulement sur les cargaisons de vivres, nais sur l'ensemble des chargements". (Déclaration du gouvernement anglais). (Entrait de ,Jsi libre Belgique" i &o, cka lâ décembre 1917.j | En Belgique. Bravo les Anversois. 0 Voici le texte exact du billet que les travtres avaient répandu à Anvers: Recto: De Raad van Vîaanderen roepî Vlaafîderon's zeJfstarKiigfceid uit. Overeenkomstig de doeleinden aangegeven in zijn eerste Manifest, één jaar geleden, ver-schenen, heeft de ,,Raad van Vlaanderen" in zijn algemeene vergadering van 22 December 1917, plechtig en éénparig Vlaanderen'ts vol-ledige zelfstandigheid besloten. Ingevolge deze verklaring. legt de Raad van Vlaaiideren liet mandaat néer, hem door den Vlaamschen Landdag van 4 Februari 1917 toe-vertrouwd en zal zich aan een nieuwe Volks-raadpleging onderwerpen, die het Vlaamsche Volk gelegenheid moet verschaffen, zijn wil nopens dit besluit Van den Raad uit te drukken. Do Kommissie van Gevolmachtigden : De Secretaris De Voorzitter A. BRYS. Prof. Dr. P. TAOK. Buitenlandsche Zaken: Prof. Mr. A. Jonckx. Binnenlandsche Zaken : Prof. K. Heyndrickx. Landbouw en Openbare Werken: Prof. T. Vernieuwe. Wetenschappen en Kunsten : Prof. Dr. J. De Decker. Rechtswezen: Flor Heuvelmans. GeldTvezen: Léo Meert. Nijverheid en Arbeid: Mr. E. Ver Eoeve. Nationaal Verkeer : Dr. Aug. Borms. Posterijen, Telegraaf en Zeewezen : Prof. Ing. F. Brûlez. Het Bureau van den Raad van Vlaanderen : De Voorzitter : Prof. Dr. W. De Vreese. De Secretarissen : Mr. J. Van den Broéck. Prof. Mr. Alfons Van Roy. De Ondervoorzitters : Kwestcr : Dr. René De Clercq. L. Masfranckx. Prot. Dr. J. De Keersmaeker» Verso: Vlaanderen Ivan slapen, Maar sterven nooit ! (Uit de legende van Tyl Uilenspie-gel, van Charles De Coster). Vlamingen! îVa eeuwenlange verdrukking heeft e-indelijk de uur der vrijheid voor Vlaanderen geslagen. . Een nieuwe eeuw opont zich voor het Vlaamsche volk. Vrijheid en Welvaart zal van ons volk het eerste der wereld maken. De Vlaamsche démocratie zal ons volk p;e-zonde tveningen, degelijk vakonderwijs en volk-sche sociale instellingen en wei^ten bezorgen. Op aile Vlamingen rust dô plicht mede te ijveren. Leve de vrije, Vlaamsche Vlaanderen ! Vlaamsch Propaganda-Bureel, Prinsesstraat 16, Antwerpen. Centrale voor de Pronvincie Antwerpen. Nous avons sous les yeux les petits billets que les patriotes ont fait circuler dans la métropole commerciale. Ces petits papiers vengeurs disent : .,W eg met de Judassen! ,,de eerloozen, die voor een handvol ,,geld, ons dierbaar Belgenland onmcêdoogend „aan den Pruis verkoopen. , ,W eg de Verra der s! „die ons land aan den pinjhelm versgadheren. ,,Leve Vlaanderen in Vrij Beligië! , ,Leve onzen grooten Koninç AÏbert ! ,,Leve onze Belgische regeering ! ,,Leve Z.E. Kardinaal Mercier. Au surpOius, les patriotes flamands a-nversdis ont fait; jeter des tours de Notre-Dame et des autres Monuments puibli-cs le manifeste suivant- : 3 Februari 1918. i Dag van Wrake, dag van Zegen ! Het is gebeurd. — Het volk, het vrijste, fier-ste, loyaalste volk der wereld, het_ Vlaamsche -volk, heeft zijnen wil getoond, zijne eer ge-wroken. Het heeft getoond dat het steeds zijn ov^reeuwsch karakter bewaart: trouw aan efer en plicht. Te ila-nig lliadden soldeniers, huurlingen er als gedwee vee mede gesjacherd. — 3 Februari brak aan, dag der definitieve verkooping. — Dit 1verd echter een dag der wrake en een dag van zegen tevens. Het volk van Vlaanderen is met duizendtallen opgestaan, het heeft de vuisten gebald, de goedendags opgeheven. Het heeft uitgeschreeuwd dat hooren en zien ver-ging:,,Vrij Vlaanderen in Vrij België!" Weg verraders! Weg huurlingen! Weg Judassen! Weg valsche volksherders ! Wolven in schapenvachten ! Het heeft ze gekortwiekt de gaaiën die meenden dat ze werden uitge-broed door een arend. Het heeft niet langer willen dulden dat. zijne leeuwen voor het aanschijn der wereld. den belachelijken en onkieschen tango dansen. Het heeft zijne ontwijde leeuwenbanieren gerukt uit de bezoedelde handen die ze droegen. 0, wat is hij schoon de dag van 3 Febreari 1918Î Dag van wrake voor de aterlingen (aterlmg wil zeggen bastaard), dag van zegen voor ons dierbaar Vlaanderen. 3 Februari 1918 mag voortaan op een rij staan met 11 Juli 1302. 1302 redde Vlaanderen van het leliëngevaar. 1918 van het pinhelmengevaar. ^ O heilige gereclitige wrake, hoe vreeselijk maar tevens lioe heilzaam is uw werk geweest ! Vreeselijk als. een springvloed onzer schelde die met razend geweld aile dijken doorbreekt en al wat op zijne baan staat woedend wegvaagt. Verraders van Vlaanderen" kon geen dubbele dam Duitschers beschermen _ tegen de voîks-woede ! Wat zal dan uw lot zijn als gij eenmaal, misschien eerder dan gij denket, onbeschut zult staan tegenover het verbolgene en wrekende Vlaamsche volk? Vlaming en Vaderlander. A Bruxelles Le Conseil Central a porté lundi diverses communications à la connaissance des comités locaux. L'une d'elles concerne l'aide apportée par les polices locales à la répression des vols commis au détriment du Comité National. Le Comité Central y exprime ses sentiments de gratitude et prescrit aux sous-comités, chaque fois qu'ils recourront aux bons offices de la polace; de faire parvenir leurs remerciements [ par la voie hiérarchique aux agents qui se seront distingués. Une seconde note concerne les subsides alloués et les avances consenties par le comité bruxellois. Le montant des avances consenties pour les deux quinzaines d'allocation du secours alimentaire est de 3.555.900 francs. Du 21 janvier au 1 février les subsides accordés aux comités locaux pour les dépenses des 2e et 3e catégories admises à la soupe s'élèvent à 96,399 francs pour 64,25-2 nécessiteux. Pendant la même période, l'allocation de secours alimentaire aux 203.532 nécessiteux assistés de l'agglomération bruxelloise a coûté au total 2.483.983 fr. 94. * , Sur ce chiffre, 1.734.935 francs ont été payés par le Comité National, 550.984 francs par le comité de l'agglomération bruxelloise, 1 million' 198.011 francs par les différentes communes.D'autre part, une troisième circulaire concerne lés repas scolaires. Il y est indiqué que désormais ces repas scolaires seraient -accordés gratuitement aux enfants de 3 à 14 ans placés temporairement dans les hôpitaux. Les répartitions devront commencer le plus tôt possible. Le Comté National a accordé à cette oeuvre un «nouveau subside de 96.485 fr. pour la quinzaine du 21 janvier au 4 février. « A M a m sa s* Depuis quelque temps, certains cafés du quartier de la gare, a Namur, étaient devenus de véritables tripots clandestins. Les jours de bourse et de marché, mais principalement le samedi, on y jouait au po-tot, aux quilles, à la passe anglaise et à d'autres jeux de hasard prohibés, des sommes qui, en certains cas, dépassèrent 20,000 marks! Informé de ce3 faits, le commissaire de police, M. Georges Angerhausen, décida d'y faire des rafles à l'effet de mettre fin à cette exploitation des passions humaines. . Un samedi après-midi, alors que les opérations battaient leur plein, il fit irruption à la i tête de ses agents dans les établissements en question. 3;Au Coq d'or, rue de Fer, et au café tenu par un nommé A. Dochain, les policiers procé-dèrént à de nombreuses arrestations, saisirent les enjeux et le^ matériel et conduisirent au poste central, côte à côte, exploitants et exploités.Chez Dochain, notamment, l'organisation en tricot était- vraiment suggestive : chaque table était exploitée par un courtier qui payait un droit de place au tenancier de la maison et qui faisait à son, compte les opérations de jeu. L'affaire aura son épilogue par devant le tribunal correctionnel. A La Cour d'assises examine l'affaire Tail-lard, acte de banditisme. Jos. Taillard'est accusé d'atoir volé 12,000 fr. chez le fermier Hella, à Ampsin, le 20 juin dernier.Ce vol fut commis par trois hommes masqués armés de revolvers et d'une hachette. La feranière ayant arraché le masque à un des voleurs prétend reconnaître Ta-illard, qui nie et invoque un alibi. D'autre part des empreintes digitales relevées sur les lieux ne lui appartiennent pas. * * * La. ville a été informée qu'elle doit prendre les dispositions nécessaires pour héberger 30.000 nouveaux soldats allemands qui y arriveront sous peu. Les troupes venant du front russe pavoisent et décorent les rues au moyen de sapins et de guirlandes de papier. 1 On annonce que ce sera le kronprinz qui arrivera à Spa et non le kaiser et l'on prétend même qu'il s'y trouve déjà. Le grand Bazar de Liège a été complètement vidé de toutes ses faïences, vaisselles, etc. et de tous ses meubles de luxe. Tout a été chargé sur des automobiles et dirigé sur Spa. Cela servira à meubler les villas réquisitionnées par le grand état-major allemand. # * * La Cour d'appel a condamné à 2 ans de prison Georges Lab..., pharmacien à Ougrée, pour tentative, d'extorsion,. Aaa ILIf toraî D ne faut pas croire, comme nos ennemis 1 l'ont fait publier dans la presse du pays occupé, 1 que, l'intervention des avions allies ait occa- [ sionné la mort de beaucoup de Beiges "à Bru- , ges. Il y a eu dans cette ville des tués et j même une famille de neuf personnes, mais : tous l'ont été par des shrapnells. allemands. 1 Les Alliés n'ont jamais tué personne à Bruges. C'est important, et il faut le dire et le répéter. Toutes les villas du littoral sont constamment occupées par des officiers et comme des changements fréquents se produisent ces Messieurs déménagent les meubles au moment de leur départ. Tout est chargé sur des charrettes ! A Blankenberghe, presque toutes les chaloupes de pêche sont coulées. Le ver est entré dans le bois et a fait sombrer les embarca- 1 tions. Dans les magasins on ne trouve plus rien. Quelques magasins boches sont ouverts ; on y vend surtout des journaux allemands. A l'Hôtel de la Paix on a installé une bibliothèque. On a fait sauter l'estacade par le milieu, mais, depuis lors, la brèche a été réparée, quel-aues planches ayant été jetées par dessus '• Tout le long de la côte, dans les dunes, de nombreuses batteries d'artiierié sont souvent changées. Tous les hommes du littoral sont obligés ae prêter leur concours à ces travaux. , L'état d'esprit de la population reste excellent. La haine. des Allemands grandit. Il y avait à Blankeiîberghe trois jeunes étudiants 1 qui se disaient aktivistes.. Les Allemands leur ont dontié des places à Bruxelles. Ainsi, on en a été débarrassé. Ces hurluberlus se livraient à toutes les extravagances; l'un d'eux allait même jusqu'à dire: ,,Si le Roi revient, on prendrais armes contre lui." Toutes les?' enseignes françaises ont dû disparaître depuis longtemps. Les noms des rues sont indiqués en allemand. J Les Boolies ne sont plus très fiers. Ils sont ' découragés et beaucoup fvont jusqu'à avouer ] qu'ils sont f... perdus. ( Nous avions espéré qu'ils seraient partis en | 1917'. Mais, puisqu'il le faut, nous espérons que 1918, nous donnera cette grande joie de ' voir notre littoral dégarni pour toujours de la M triste vermine boohe< | Les opérations militaires Hoifum siuàs pur les irais allies m Pilisiioi Les Anglais occupent Jéricho. Violentes actions d'artillerie à l'Ouest. r . mr le front occsosmaa. Opérations de détail (Communiqué officiel) LONDRES, 21 février. Un détachement ennemi, qui attaqua ce matin de bonne heure un de nos postes au sud d'Armentiè-res, a été repoussé. _ Sur d'autres points du front nos patrouilles firent à nouve'au des prisonniers. Pendant la journée l'artillerie ennemie fut active dans les environs de Saint Quentin, sur la route d'Arras à Cambrai, au sud et à l'ouest de Lens, au sud d'Armeintières et à l'est d'Ypres. Activité dxartîtl&rie (Communiqué officiel) PABIS, 21 février. Rien à signaler en ! dehors d'une asseiz vive activité d'artillerie de part et d'autre 6ur tout le front et en particulier dans les régions de Pinon. Vauxaillon, Malmaison, Pontavert, Guyen-court et de la Butte du Mesnil. Les aviateurs français abattirent le 20 février trois appareils allemands et contraignirent deux autres appareils à attirrir , dans leurs propres lignes, gravesnent endommagés.Un ballon captif fut incendié. Le nouveau front angîaSs, Philips Gi'bbs, correspondant de guerre près de l'année anglaise en France, ra-ppelle qu'il y a quelques semaine? le front britannique fut étendu, de sorte que les Français • pirent disposer de leurs troupes ailleurs. Depuis lors le front anglais a été régulièrement allongé à l'aile droite. Cela viendra c a point aux Français qui-, ae cerese lâçço, pourront augmenter leurs réserves pour le moment décisif. C'est une preuve évidente de la force de l'Angleterre qui, après les violents combats de l'année dernière et l'envoi de quelques divisions au front italien, peut encore reprendre une si grande partie du front français. i Des points élevés du nouveau front on peut apercevoir les lignes allemandes dans la vallée de l'Oise et du canal de l'Oise et dans le terrain mareoageup: au pied de nos cotes. Lea- avant-petites de l'ennemi sont cachés dans la breus-saiîle entre les deux fronts, qui en certains endroits se trouvent éloignés l'un de l'autre de 1000 yards à la suite de3 inondations causées par une rupture de la digne du canal. A l'arrière de cette ligne se trouve un système de tranchées considérable, irna partie de la ligne d'Hinden'burg, depuis Clucaut jusqu'à Lens. De notre poste d'observation nous apercevons La Fère, ainsî que les villages d'Achery et de Brissay, où les avant-postes allemands sont installés dans des abris dans les ruines. Au sud-est de l'Oise le terrain mAte jusqu'à la crêtg qui so trouve comme un mur élevé da-n6 la ligne allemande : c'esifc le massiif de St Go-bain. ^ La contrée au sud et à l'est de St Quentin est sauvage. Il y a d/& grands bois domine par exemple à Couey. Les opérations ers Palestine Les AngFats occupent Jérïcho, LONDRES, 25 février. Reuter apprend que le cavalerie anglaise a occupé Jéricho et qu'elle ee trouve à présent sur les rives dtt Jourdain. Avis aux La Légation de Belgique nous communique : Gomme suite à son avis du 8 février, la Légation Royale de Belgique porte à la connaissance des intéressé^ belges propriétaires de marchandises débarquées des bateaux allemands réquisitionnés en Portugal que le Gouvernement portugais a prolongé jusqu'à la fin de mars le délai de recevabilité des réclamations fixé d'abord à la fin de février. La Haye, le 21 février 1918. Kg® France La semaine dernière aucun navire de commerce français n'a été couïé PARIS, 21 février. Dans la semaine finis- j sant le 17, 919 navires de oommerce, de di- | verses nationalités, dépassant 100 tannes (sans compter les barques do pêche et les . caboteurs) soutventre3 dans les ports fran- j jais et 876 les quittèrent. Aucun navire de ' commerce français n'a été coulé j>ar des sous- I marins ou des mines. Trois bâtiments ont ! été attaqués sans succès par des sous-marins, j Ers Un discours eu vicomte iVîiiner LONDRES, 21 février. Le vicomte Millier prononça à Plymouth le discours suivant: J'ai craiinit souvent que l'opinion de certaines personnes puisse être troublée par les discussions sur des modifications de frontières dans les pays lointains*et sur des traités commerciaux d'après guerre. Certes ces questions devront être réglées soigneusement au cours des négociations de paix, mais n'oublions pas qu'elles ne forment que la partie secondaire du programme ît que le but principal est d'obtenir la garantie de la Kberté et d'une paix juste et lurable. * A la suite de la dislocation de la Russie la situation s'est tout à fait modifiée. La position du parti militaire s'est raffermie. Mais je ne doute pas qu'en Allemagne beaucoup de personnes aspirent à une paix sans annexions. Je suis convaincu que les alliés de l'Allemagne et une bonne partie du peuple allemand sont contre une continuation illimitée de la guerre, mais ils nie manifestent pas assez énergiquement ce sentiment.Le vicomte conclut en ces termes: La caste militaire en Allemagne a tenté d'obtenir la suprématie universelle. C'est pourquoi le militarisme prussien doit être anéanti. * y * La conférence socialiste de Lcncïres LONDRES, 21 février. (Reuter). Tous es délégués étrangers pour la conférence locialiste interalliée ne sont pas encore arrivés, mais M. Thomas et quelques socialistes 'rançais se trouvent déjà à Londres. Ce matin M. Thomas présidera une iéance. Aujourd'hui six délégués italiens sont ar-•ivés.Les délégués ont désigné plusieurs commissions qui prendront sur les diverses ques-ions des résolutions qui seront soumises à a séance générale de la conférence. * * * Les peints de vue de MM. Thomas et Campa. LONDRES, 21 février. (Reuter). Dans a séance du congrès socialiste interallié M. Chômas déclara: Les discussions des socia-istes français ont montré que le memoran-him des ouvriers britanniques ayant trait j lux buts de guerre formera, bien que les ' lélégués français proposeront certains amen-lements, une base excellente pour la réso-ution1 que 1-e» congrèfe aura à adopter. M. Campa, représentant la fédération socialiste italienne, déclara que son groupa est prêt à accepter également le mémorandum avec quelques petites modifications, * * * ^ Contre î'extrSme gauche socialiste tfu Labour Parîy LONDRES, 21 février. (Reuter). Lee journaux signalent que les ouvriers organi* sés vont faire une tentative énergique en vue de renverser ce qu'ils nomment ,jla domination de l'extrême gauche socialiste du Labour Part-y". On n'acceptera plus, comme membre du Labour Party, que des ouvriers organisés ei des directeurs de syndicats professionnels. On convoquera ai^ plus tôt une conférence pour trancher la question. * -:r * Les mobilisables américains et britanniques LONDRES, 21 février. (Reuter). Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont con-'clu un arrange ment concernant l'applioafcicaat du service obligatoire aux -sujets américains fixés en Grande-Bretagne et aux sujets britanniques fixés aux Etats-Unis. Le Sénat américain approuva l'arrangement. Le traité a «été signé par lord Readimg, envoyé extraordinaire de Grande-Bretagne aux Etats-Unis, et par M. Lansing. Ce fait constitue le premier acte officiel de lord Reading dans ses nouvelles fonctions. On estime qu'un quart de million de sujets anglais et 60.000 Canadiens deviendront mobilisables aux Etats-Unis. Ets Russie La situation. LONDRES, 22 février. (Service spéciai de Router.) On annonce de Rétrograde au ^Daily News" en date du 20 février: La question de l'envoi du télégramme dâ capitulation à Berlin a été soumise au vote au conseil des commissaires du peuple. L'en-, voi fut décidé à une majorité d'une voix. Trotzky, qui était partisan de la lutte jusqu'au bout, passa brusquement à l'autre camp, ce qui amena la décision. La réunion du parti, qui eut lieu au cours de la nuit, devint une réunion de protestation contre lui. Trotzky donnera probablement sa démission . Les tireurs d'élits lithuaniens qui se trou* vent à l'Institut de Smolny ont tenu une réunion pour protester contre la paix. Ce soir aura lieu une nouvelle réunion non publique des partis gouvernementaux. Les deux partis, les bolschev&s et les socialistes-démocrates de gauche, ne sont pas d'accord au sujet de la question principale. Puis il y a encore d'autres groupes qui essayeront peut-être de" faire convoquer 1» Constituante afin, de pouvoir adresser encore un appel aux alliés. 0 * K « La marche des AlSemands. LONDRES, 20 février. (Service epoeial :1e Reuter.) Le ,,Daily Express" apprend ie Pétrograde en date du 20 février: Information a été reçue qu'une escadre allemande, composée de 45 navires, se trouve sn route vers Réval et que des troupes sont débarquées'à la côte. Les Allemands débarqueront probablement ensuite en Finlande, pour mettre fin à l'anarchie qui règne là-bas. Les fusses concentrent des troupes près de Witebsk, espérant pouvoir arrê-jer la marche de l'ennemi. Le général Brouyevitsh est chargé du commandement m chef. Les troupes allemandes se trouvent à. 16 milles de Witebsk. Elles répandent des proclamations annonçant qu'elles ont l'in- :-ention d,'occuper P" -ade.. ^ * •* #

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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